Aller au contenu

Blaquière

Membre
  • Compteur de contenus

    19 162
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Scénon : Non ! Le sens évolue. Le sens étymologique est le sens originaire du mot, pas son sens vrai (à un instant "t"). Vous semblez vouloir vous accrocher à une conception systématiquement immuable des choses. Non seulement les sens évoluent mais à un même moment le même mot (sans doute à cause de cette évolution) a souvent plusieurs sens. Exemple. En provençal (et pourquoi pas !!!) Le verbe "banhar" vient du latin "balneum / baneum", le bain et signifie "baigner" "si banhar = se baigner" mais signifie aussi par analogie "se mouiller". "Ai lei peds banhats" signifie "j'ai les pieds mouillés"et non "j'ai les pieds baignés". En français on a l'exemple type "d'être étonné" (Pr : estonar!) qui ne signifie pas ou plus son sens premier de frappé par le tonnerre. La vérité de l'étonnement n'est pas le tonnerre, pas la foudre, mais la surprise... Si l'on part du principe (que je récuse) que c'est Dieu qui a nommé toute chose) Sa signification est sacrée. Donc immuable... Mais voila, il se trouve que l'évolution des langues est devant nos yeux et bien réelle. En fait si dans le Coran les mots ont un sens souvent différent de la langue actuelle, c'est qu'il s'agit de l'arabe de cette époque. Le texte et le sens des mots employé dans le livre a été conservé tel quel, non pas parce que c'est une langue divine, mais parce que ce texte a été conservé par écrit. de façon matérielle. Ce n'est pas Dieu qui ne ment pas : c'est la matière ! Il y a aussi la légende de la tour de Babel. Où le Dieu (qui parfois nomme les choses) aurait cette fois multiplié les langues (une façon de les "dé-nommer"), afin que les hommes ne se comprennent plus et ne s'accordent plus entre eux... Et si l'anglais devient bientôt la langue universelle... qu'adviendra-t-il ? L'homme deviendra-t-il plus puissant que Dieu ? Dieu pourra-t-il à nouveau contrarier ses projets ?!
  2. Je reconnais que cette conception romantique du Quichotte est sympathique qui voit un sage chez le fou. Elle a fait florès. Tout le monde voit aujourd'hui un défenseur des causes perdues dans l'ingénieux hidalgo qui n'était que fou... "Ieu sui Arnaut qu'amas l'aura et chatz la lebra amb lo buou." (Je suis Arnaud qui amasse le vent et chasse le lièvre avec le boeuf) (Arnaud Daniel) (Tiens : 'Alef !!!) "Sovenha vos a tems de mi passada folor" : "souvenez-vous à temps de ma folie passée". (Dante/Arnaud Daniel) (De mémoire il y a sûrement des fautes, mais je m'attache plus au sens des mots qu'à celui des lettres !) C'est beau, c'est de la poésie ! PS : Il reste qu'il y aurait des choses très importantes à tirer, à conclure de la fable d'Abraham/Abram/Ibrahim, , et que ça n'est pas fait... Un jour j'y reviendrai ? Mais si vous voulez, à vous l'honneur.
  3. Vous êtes désespérants ! Vous me faites penser à Don Quichotte qui s'était desséché le cerveau à lire des livres de chevalerie... Tout ce que contiennent "vos" livres est faux. Archi faux ! Bien sûr que Dieu n'a pas créé d'Adam, c'est pas comme ça qu'est apparu l'homme. Et vous le savez ! Bien sûr qu'il ne lui a pas nommé toutes les choses. Vous savez très bien que le langage ne marche pas comme ça. Bien sûr qu'il n'y a pas tout dans "son" livre... Et ces histoires de femme vierges sans défaut... parfaites... ce sont des paroles de gourous. etc. C'est tellement primaire, tout ça, tellement primitif qui est désespérant de voir des gens de votre intelligence tourner en rond là dedans. Priez votre dieu qu'il vous en sorte ... Moi, je renonce...
  4. Je n'ai tellement rien contre les italiens que j'ai quelque ancêtre italien : Pastorini ! C'est pas un nom d'origine provençale ni française ! Je ne dis pas que les italiens sont plus racistes, mais que des plus anti arabes que j'ai vu étaient originaire aussi d'immigrations précédentes. Mais vois : tu trouves aussi "insupportable que les maghrébins..." Autre temps autres moeurs. les originaires du Maghreb ont aussi un problème de religion qui n'est pas la même que les italiens et les français de plus vielle souche, mais aussi qu'ils ont été relégués dans des ghettos ce qui n'était pas le cas des italiens du siècle précédent... Et tout cela rend plus difficile leur intégration. Et toujours rien ne se fait (même avec des socialistes) pour améliorer tout ça... Quand j'étais jeune, j'ai travaillé avec des arabes. Au même niveau d'emploi. Quand on a été augmentés, le patron n'a pas augmenté le plus vieil arabe puisqu'il ne savait pas lire et ne comprenait rien à sa feuille de paye ! On est tous allés pour lui réclamer son augmentation. Dont le contremaître, Atilio qui comme son nom l'indique était italien ! En fait Amar, l'algérien en question, ne savait lire que l'arabe ! Il n'était pas moins instruit que nous autres ! Comme j'étais le plus jeune, et qu'on avait un travail plutôt dur comme de décharger des semi remorque de sacs de ciment, il lui est arrivé de me tirer par la main en me disant : "Vas trier les tomettes, laisse travailler les arabes !" Parce qu'il faut le dire aussi, les arabes quand ils bossent (sans humour !) c'est pas facile de les suivre ! Comme les italiens et les espagnols, d'ailleurs. Les méditerranéens passent souvent pour des fainéants mais faut les suivre au boulot ! Je me permets de dire ça car j'ai un peu du sang alsacien, aussi ! Bref, un bon français !
  5. C'est pas faux ! Les plus anti-arabes que j'ai trouvé sont de la deuxième génération d'immigrés italiens... Pourquoi ? Pour oublier qu'ils descendent d'immigrés, Pour se sentir plus français ? Je ne sais pas.
  6. Les tutsis sont moins humains que d'autres ?
  7. La pensée totalitaire ! Tu ne crois pas si bien dire ! C'était ds la années 80. Municipalité d'union de la gauche. Mais il y avait cinq élus de droite. On fait l'école. Je ne m'en étais pas beaucoup occupé, je suivais d'autres dossiers, notamment l'eau, l'assainissement... Au moment de choisir le nom de l'école, le maire, un corse, me dit "Manu trouves un nom pour l'école, moi ça m'intéresse pas, ça..." (si vous connaissez l'accent corse, vous pouvez reconstituer!). Il était quand même directeur d'école à la retraite. Comme au tour de la table y'avait "l'union de la gauche" à savoir des socialistes et des communistes plus des sympathisants (moi) et aussi des gens de droite, et qu'à l'époque, je découvrais la culture provençale, je pense au nom d'"Aubanel". On a déjà une "Rue Aubanel" au village. Un poète provençal assez intéressant. (Avec Mistral c'est le seul du XIX ème qui mérite vraiment le déplacement.) Cet Aubanel, étant considéré de gauche par ses contemporains de droite et de droite par ceux de gauche, je trouvais qu'il représentait assez bien l'ensemble des conseillers municipaux ! On passe au vote et tout le monde accepte : "vagué per Aubanel !" . ça satisfaisait tout le monde et c'était pas trop risqué !. Mais le Maire, lui dit que c'est pas "mûr" comme décision. Passons sur le fait que d'origine corse, il se foutait pas mal d'un poète provençal. Mais c'était même pas ça. Lui il était au parti socialiste et à l'époque le "parti" avait décidé qu'il fallait donner le nom de Victor Hugo partout ! Et lui, selon les ordres, il voulait appeler l'école "Victor Hugo". Ma réaction ? "Mais j'ai jamais voulu choisir le nom de l'école, c'est toi qui m'a demandé de le faire ! Et maintenant que j'ai choisi, tu veux un autre nom ! Je peux pas accepter : tu me fais passer pour un couillon !" ça a duré plus de 15 jours ! Parfaitement ridicule ! Et tous les jours je l'avais au téléphone "Dis, Manu, allez, tu es d'accord pour Victor Hugo ? C'est le parti qui préconise... la gauche ! (Il n'a pas fait appel à St Jaurès, mais l'esprit y était !) Mais moi, j'ai pas lâché ! "Tu m'avais demandé de choisir, j'ai choisi et toi tu proposes autre chose ! T'avais qu'à décider au début, et tout le monde t'aurait suivi. Maintenant on ne peut s'en sortir qu'en choisissant un troisième nom !" ça ne peut être ni Aubanel, ni Victor Hugo ! C'est ainsi que l'instit a proposé Blaise Pascal ! Vous savez tout ! Epilogue : plus tard, quand les socialistes et les communistes ont décidé de privatiser, l'eau, j'ai démissionné.
  8. Emmanuel Macron a-t-il juridiquement raison lorsqu’il qualifie la colonisation de « crime contre l’humanité » ? Macron, il s'en fout totalement de la colonisation et que ce soit ou non un crime contre l'humanité : il essaye juste de gagner les voix des électeurs français d'origine algérienne. Y'en a un bon réservoir, ça peut être payant pour lui.
  9. Chaque lettre que nous utilisons est le résultat d'une évolution : nous sommes d'accord ! Prenons l'exemple le plus simple, notre "A". Il viens de l'alphabet phénicien ou protocananéen (Wiki !). Sa forme primitive était à peu près le même signe, mais couchée sur le côté. Elle représente le son "a" parce qu'elle est la première lettre du mot boeuf : 'alef . Elle représente graphiquement une tête de boeuf avec les cornes. Et elle garde en tant que lettre ce nom. Le grec est encore proche : "alpha". MAIS en tant que lettre, elle note le son "a". Et elle sera employée pour noter les mots qui contiennent ce son "a", et qui n'ont le plus souvent rien à voir avec le boeuf ! Maintenant si quelque écrivain veut signifier "le boeuf" chaque fois qu'il écrit un "a", libre à lui !!! Mais ça ne le mènera pas bien loin. Etant la lettre la plus fréquente, il verra des boeufs partout ! C'est comique ! Cette idée qu'une lettre garde en permanence une valeur symbolique (d'origine?) autre que sa valeur phonétique, va à l'encontre du principe même de l'écriture alphabétique. Mais ce qui est encore plus comique, c'est que le nombre de lettres dans nos alphabets est entre 20 et 30, cela signifierait que l'on ait guère droit qu'à une trentaine d'idées !!! (Remarque personnelle : ce qui correspond bien au rétrécissement de l'esprit religieux !) Cela revient à lire un système alphabétique comme on le fait de systèmes logographiques ou idéographique alors qu'il n'est pas fait pour. Et que ces systèmes par le jeux des combinaisons ouvre sur une infinité d'idées, ce qui est acceptable pour l'intelligence. Le mélange des deux systèmes a pour résultat un brouillage systématique des cartes. A mon avis. Sans doute certaines formes d'esprits aiment ce brouillage... Maintenant, (comme vous m'aviez aidé à comprendre l'inscription d'une porte du village), on peut très bien accorder à une lettre, une valeur numérique. Aussi une valeur de note de musique. Il s'agit de doubler le lexique, d'en superposer un autre mais d'une façon symbolique ou fausse (!) conventionnelle si vous préférez. La note la n'a forcément rien à voir avec un "a" et encore moins avec un boeuf ! Ce genre de pratique (utiliser des lettres pour une autre signification que phonétique) est d'ailleurs voué à l'échec et à être remplacé par un autre système (les chiffres arabes, les notes sur une portée) parce qu'il engendre le plus souvent des erreurs. Comment s'y reconnaître quand le même signe symbolise plusieurs choses différentes ? (On l'a vu sur notre porte ou le premier "I' représentait probablement le chiffre "1", celui qui a gravé ne connaissant peut-être pas la lettre symbole (alpha) pour 1000.) Cela donne -à mon avis- le champ libre à toutes les formes d'impostures. Comme dans la vidéo. Le plus souvent d'ailleurs de bonne foi ! Parce que dès lors qu'on mélange les niveaux symboliques et la réalité, tout est dans tout et réciproquement. Rechercher les secrets profonds de textes de cette façon (nous avons un spécialiste sur ce forum !) n'est qu'un amusement intellectuel. A ne pas prendre au sérieux. Ce que les auteurs avaient à dire, ils l'ont dit en clair voire de manière allégorique, bien sûr.. Si c'est pas clair c'est que ce sont de mauvais auteurs. Ou de petits malins... PS : (Dans la vidéo) si telle lettre symbolise deux choses et qu'elle est appliquée à l'homme pour dire que sa nature est double, (le corps et l'esprit) Tout cela peut être dit. Le symboliser avec des lettres "magiques" n'ajoute rien au propos. En revanche, il serait plus intelligent de dire en quoi l'esprit diffère du corps, s'il peut exister sans ce corps... etc. L'idée d'un mystère dans l'écriture permet de focaliser sur autre chose que le fond du problème. Comme pour Abraham ! L'important n'est pas de l'écrire avec un "i" ou un "a", mais de comprendre ce que l'assassinat retenu ou pas d'un fils par un père sous les ordre d'un dieu, signifie. Suivant qu'on se trouve être le fils, le père, ou Dieu ! Là, oui, il y a de la réflexion à mener...
  10. Oui ! j'ai poussé le bouchon un peu loin ! Mais on en revient alors à ce que je disais au début à savoir que s'il est sans doute vrai que même toutes les lettres (hum, j'y crois guère) ont une signification précise, ce sont les auteurs de ces textes qui ont concocté ces significations. Et ce n'est pas une grande vérité qu'ils (les textes) ont à nous livrer mais la vérité de leurs auteurs. Quels qu'ils soient.
  11. Mort noyé, on devrait porté un sceau d'eau pendu autour du cou... lourd, mais positif symbole d'hygiène... (La croix étant comme l'on sait un symbole de castration idéal pour remplacer la circoncision. Puisque ce qui compte au fond c'est la "circoncision de l'esprit") Mais oui ! Et si c'était ça l'obscurantisme : la confusion des niveaux réels et symboliques ?... Brouiller les cartes...
  12. C'est extraordinaire de travail intellectuel tout ça. Mais je ne peux m'empêcher de penser que si l'on tient à trouver un sens profond aux lettres elles-mêmes, c'est que l'on sent plus ou moins consciemment que les textes eux-mêmes en manquent singulièrement (de sens profond). Une démarche vraiment scientifique demanderait d'établir pour comparaison, la fréquence des lettres dans divers textes arabes de la même époques, d'autres époque... etc. Ne s''agit-il pas en fait de la fréquence des lettres propre en général et systématiquement à la langue arabe ? Je ne dis pas non : faut voir. Faut comparer. Avec les programmes informatiques qu'on a, ça pourrait être réalisé en un tournemain.
  13. Hors sujet : Au village, l'école s'appelle "Ecole Primaire Blaise Pascal" et c'est "de ma faute!" . Quand j'étais à la mairie, on n'était pas d'accord sur le nom de l'école qu'on venait de construire. J'ai fait venir l'instit du moment et je lui ai dit : choisissez, vous ! Il a dit "Nous aux petits on leur parle souvent de Blaise Pascal en disant que c'était à la fois un philosophe et un mathématicien, scientifique..." Alors, j'ai dit : Banco ! Mon cousin qui est devenu maire par la suite, me disait peu après "moi ce qui me gène chez Pascal, c'est son "pari". ça fait un peu épicerie ! Mais pour l'école, le côté scientifique ET philosophe, c'est bien !"... Tout ça pour vous dire qu'autour d'une table de conseil municipal de village, y'a des discussions, mine de rien, d'une hauteur qu'on aimerait bien retrouver dans nos débats nationaux...
  14. En bref, je ne sais pas si vous avez repéré la rime EXTREMEMENT riche : Vénérez-générer ! non seulement la consonne d'appui ("n"), mais en plus la voyelle "é" qui appui cette consonne d'appui ! Elle m'a donné du mal cette rime !!! Ah si nos rimailleurs de variété avaient aujourd'hui le même sens du labeur ! LABEUR !: Un joli mot ! non ! Un mot très très laid : un mot lait ! Le beurre est écoeurant... Vous me parliez de Dieu ? Moi je préfère l'huile ! Et j'en arrive au beurre ! Qui dit beurre dit lait, qui dit vache sacrée, qui dit babarbalava ! ça vraiment c'est la tuile ! Barbidur, Barborine, voire barbamama. Ainsi je m'improvise et vise Maroudji. un Marou, marouflé. Camouflé, camouflage et même marouflage ? Il est du beau papier collé sur une toile Et la toile en devient comme un voile, Nacré Une ondée, Où la peinture glisse En glacis cérusé, je m'hérisse à l'envie de ces peintres oubliés Marouflant leurs croquis Où crisse Le fusain. Mince, j'ai oublié tous ces noms de papiers ! Tous ces noms près-requis. D'arménie, de Crépon, de Bristol : c'est pas ça ! Papier Bible ? L'horreur ! La Bible, je l'oublibe ! Ce n'est qu'un bilboquet ! Qui ne fut qu'un hoquet. Et pour notre malheur. Le "lavis" ? J'en tiens un ! Quasi aquarellé. C'est du papier épais, cartonné ! Vous vous êtes étonnés ? Ben moi, je vais cuver...
  15. J'adore ! (Entre nous Maïmonide il n'a pas inventé l'eau chaude ! Et tous ces Bhagabla-bla, ça m'endort !)
  16. La religion ? Mais vous ne savez pas ce que vous vénérez ! Vous oubliez les maux qu'elle a pu générer ; De ces bonzes fainiants nourris par des mendiants Au Jésus Christ saignant, fanatiques explosants ! Rien n'est à conserver de ces esprits furieux ! Je bornerai le mien à n'être que curieux... Curieux de la vie, curieux des planètes, Et d'un meilleur futur dont on tient les manettes.* Haro sur les croyants qui pérorent céans ! J'en ai croisé deux hier qui marchaient d'un pas rude Et se prenaient pour des géants ! Vêtus de noir comme corbeaux Et survolés de ces oiseaux ! Le noir aimant le noir, n'était quelque nonnette prude Enrubannée d'un voile blanc... (Comme si quand on n'est pas laide, on avait droit d'épouser Dieu ! Elle suivait d'un pas servile ceux qui lui nient de vivre mieux.) Les corbeaux voletant au dessus des soutanes Nous disaient que pour Dieu, ces ouaille ne sont qu'ânes. S'Il a créé la vie, eux nous prêchent la mort ! Avec mes petitous, nous, ON faisait du sport...
  17. Je pense que ça c'est (dès le départ) totalement et profondément faux. La première pensée est la "pensée pratique". Comment tailler un silex, durcir une pointe de flèche, capturer ou tuer un animal, choisir une baie comestible... ne pas se tromper de champignon...etc.La pensée religieuse est dès son commencement (même si j'y étais pas !) une imposture. Si nous sommes encore là, c'est précisément parce que la première forme de pensée n'était pas religieuse. Et que cette forme-là persiste toujours en s'opposant quotidiennement à la pensée religieuse. La pensée religieuse est une pensée polluée, polluante.
  18. Merci en tout cas de m'avoir fait connaître Maïmonide que je ne connaissait pas ! M'enfin... tout ce qu'il dit est totalement faux !!!! (A mon avis, bien sûr ! Il me ferait presque aimer Aristote puis qu'il le critique !)
  19. C'est fou ! Je trouve cette idée parfaitement fausse ! L'homme providentiel, l'idée qui change tout... L'idée ou l'homme providentiels changent tout seulement quand l'environnement culturel est compatible, préparé. Ce qui veut dire en fin de compte qu'il n'y a pas d'homme ni d'idée providentiels. Aristarque de Samos a découvert au 3ème siècle av. J-C une grande vérité à savoir que la terre tournait autour du soleil et que le soleil était très loin et plus grand que la terre. les esprits n'étaient pas mûrs et il n'a pas été suivi ; on est tombé dans les inepties des textes religieux pour plus de mille ans ! Plus proche de nous, Einstein a compris des choses exceptionnellement nouvelles. Mais les esprits étaient mûrs pour ces connaissances, et s'il n'avait pas existé, Des gens comme Henri Poincaré auraient fait un travail équivalent. Ce qui n'enlève rien aux génies exceptionnels d'Einstein et d'Aristarque de Samos !
  20. Si vous parlez de la vidéo d'Hubert Reeves, c'est précisément à la fin qu'il dit ce que j'ai cité. Quand au château d'allumettes c'est justement contre cette conception que je m'inscris, à savoir que (soyons honnêtes) ce ne peut-être que quelqu'un qui l'a construit. Car balancer les allumettes ou des notes de musique en vrac et que ça fasse un château ou une symphonie, tout le monde sait que c'est impossible. On vous dira (les tenants d'un grand architecte surtout) qu'il y a une chance sur des milliards de milliards de milliards que ça marche. Ce qui leur donne ainsi une aura numérique et donc scientifique ! Quand on parle de milliards de milliards, ça fait tout de suite plus sérieux. Apparence de science... Je crois que la démarche scientifique a au départ une apparence que l'on pourrait juger anti scientifique. et cette démarche c'est de dire non pas qu'il y a lieu d'épuiser une infinité de possibilités, (qui n'a que l'apparence de la science) et qui l'on en conviendra est vouée à l'échec, mais de dire, comme un a priori que toutes conditions étant relativement les mêmes, ce qui s'est produit une fois a toutes les chances de se reproduire. Je me souviens de mon père qui riait en expliquant ce qu'était un mauvais raisonnement : "C'est un homme qui en descendant du train à Paris tombe sur une femme, la première qu'il voit, rousse et qui s'empresse d'écrire chez lui : "A Paris toutes les femmes son rousses !" Bien sûr le raisonnement est faux ! MAIS Il n'empêche que s'il est effectivement tombé en premier sur une femme rousse, il y a de fortes chances pour qu'à Paris il y ait à tout le moins, "beaucoup" de femmes rousses ! (Avec mon père, on ne pouvait s'intéresser aux raisonnements scientifiques que s'il y avait un peu des gonzesses au milieu !) NON ! J'AI RIEN DIT ! Le hasard n'est pas synonyme de chaos mais d'équilibre. (Equilibre statistique ?) Une quelconque volonté, nécessairement égoïste et singulière ne pourrait que rompre cet équilibre. (On peut le vérifier chaque jour sur notre planète.) Bref, vous m'avez compris : si le monde qui nous entoure et qui est loin d'être parfait était l'oeuvre d'un créateur, il serait... bien pire !
  21. C'est le même argument que je retrouve chez Hubert Reeves. Je cite de mémoire, mais l'idée y est : "Quand on me demande si je crois en Dieu je dis que je ne sais pas, mais quand j'entends une symphonie de Mozart, je me dis que ça ne peut pas être le fruit hasard." Il y a ici une mauvaise conception du hasard. Comme si le hasard, c'était forcément et toujours n'importe quoi. En thermodynamique, on peut le constater, le hasard qui est un désordre, débouche sur l'équilibre. Une forme d'ordre. statistique. Mais bon, admettons ! Va pour un hasard uniquement désordre. Si le monde tel qu'il est n'est pas le fruit du hasard c'est qu'il est le résultat de quoi ? Il n'y a pas trente six solutions : c'est qu'il est celui d'une volonté. Mais qu'est-ce qu'une volonté si ce n'est la forme prise après une longue évolution physiologique et psychologique par un instinct de survie ? Une volonté sortie du néant ? Pour qu''un créateur universel et immortel soit doué de volonté, il lui faudrait en premier être... mortel. Incompatibilité. Ce qui nous conduit à la résolution du principe si décrié de hasard. Il suffit d'une modeste incompatibilité des contraires pour sortir de ce cercle vicieux (du hasard). Et qu'un monde (a priori ?) chaotique s'ordonne. Il suffit que des contraires soient (souvent) -je reste prudent !- incompatibles pour qu'avec le temps (4 milliards d'années tout de même) existe une symphonie de Mozart. 4 Milliards d'années de gestation, ça n'est plus vraiment du hasard. ça fait la triple croche d'une longueur !...
  22. J'aime ce "non"! Mais est-ce un signe des temps ? Je trouve que les thèmes à tendances religieuses (ou qui dérivent vers) ont un peu tendance à s'étaler sur le forum de philosophie... Pour parodier Malreau, je dirai que si le vingt et unième siècle devient effectivement "spirituel" ce ne sera plus... le vingt et unième siècle !
  23. Pour jouer les Diogène, chez moi (en plus des fondations, des murs et des toits) j'ai installé l'électricité et fait la plomberie et je peux vous assurer que quand j'actionne un interrupteur ou que j'ouvre un robinet, il n'entre dans mon geste pas une once de croyance...
×