Blaquière

Le poème est très fort. La musique de style arabe, vraiment solide et en accord. Un bémol (!!!) sur toutes ces vocalises qui me semblent un peu inutiles et surfaites, exagérées... Je dis ce que je pense, ce que je sens hein ? Je crois que ça gagnerait à moins tourner autour de certaines notes. Peut-être un peu, mais pas autant. Bien sûr on peut le ressentir autrement, j'imagine....

Complot, pas complot, on s'en fout ! avoir laissé brûler ça : C'est juste une honte. C'est le mépris total du travail de centaines d'ouvriers qui l'on réalisé (même y'a 800 ans) Tenez : un exemple : Valls au lieu de perdre son temps avec sa guéguerre contre ce pantin de Dieudonné aurait mieux fait d'étudier le rapport de l'époque (d'après ce que j'ai lu) sur la sécurité de cette charpente... Idem pour la Maire de Paris, le Ministre de l'intérieur (des cultes), le ministre de la culture actuels : je l'ai déjà dit tous limogés ! Au lieu de ça il paradent (je n'ai pas de mot pour exprimer mon dégoût) :

Rouget de l'Île ? Un marseillais! La ville Des exagérés ! L'est à noter que le point G C'est pas vraiment un truc de ... gay ! Si la mode est-à tout mélanger Même au Vieux Port Chuis du genre conquistador : J'm'embarque pas sans ma pagaie !

Ben voilà le curé ! Purée ! C'est arrivé ? on y croit ? Et paf ! La bague au doigt ! On m'a bien pris pour un neuneu ! Faut qu'j'aille regonfler mes pneux ! à+

Ouais, ben moi je disais ça pour faire le malin ! Je ne sais pas si je vais tenir le choc ! Si on me sort de mon train-train ! Chsais que chasser... l’auroch ! Pas la chatte sauvage ! Me faut plus de courage !

Eussé-je dit au cul- Bheuh... M'eût-on mieux entendu ?

Lis donc le (vrai) livre de Rosny Ainé ! Moi je le relis tous les cinq ans ! Bon peut-être qu'il faut l'avoir lu très très jeune et que tu es déjà trop vieux ! Mais si ! Essaie tout de même !

Le vice est un amusement ! Oseras-tu ? Tu m'as battu ! Oui je l'ose céans ! Je t'avilis ! Tu m'avilis aussi ! Apprenons la conjugaison : "Il" ou "elle" (En dentelle) Le printemps est la bonne saison ! "Nous" et "vous" ? Nous sommes vraiment fous ! Et tiens, pour l'occasion Je te vouvoie Ce qui monte ma passion A la puissance Trois !...

La photo, je crois que je l'ai déjà ! (Souvenirs...) Je observa ses mollets, ses jambes (au dessus des genoux), son visage juvénile aux pommettes haut placées et aux joues allongées pleines et lisses d’une seule courbure, sur lesquelles il lisait à livre ouvert les désirs instinctifs de la femme animale, la belle aux dents pointues de loup, mystérieuse, excitante, dont il avait compris pour la première fois et une fois pour toutes, à un détour de page de « La Guerre du Feu », les pulsions primitives et le charme agressif... ("La guerre du feu", collection Rouge et Or, dernier cadeau du Père Noël scolaire en première page duquel, avait été inscrit officiellement d’une main ferme en large écriture bâton noire et indélébile, son nom de Je qui savait enfin lire.) Mais préférait encore les images : La belle aux dents pointues de loup

Tu vas te régaler : les reines-claude c'est les meilleures prunes DU MONDE !

Faudrait pas me prendre pour un sauvage : moi aussi j'aime les fleurs "civilisées" ! Celui qui va venir sera jaune-orange, on dirait !

Sur un plateau doré ? Oh pardon, Salomé ! Je ne le dirai plus : J'veux pas ma tête dans le .... PS : je file , à +

On pourrait avoir des précisions ? Une PHOTO ?....

Dévotion (ou Devos sillon ?) Belle Nature Pure A la truelle Tu la crépis Au granulat Et sans répit L'accumulas... Il pleut des cordes, Des molécules Qui sans calcul Se désaccordent- Raies... Nos mandibules Braient, Toi dans ta bulle Au frais Tu nous bouscules Et nous bascules à ton grès Quand nous on brûle Pour de vrai... Evidemment aucune allusion à personne : c'est juste le mot califat qui m'a fait penser à Iznogood : je l'aime trop ce petit personnage furieux ! Il est un peu chacun de nous !

Pitchoun faï... (Victor Gelu, début XIXème ) L'aoutré journ (l'a d'aquo bessaï uno sémano) L'autre jour (ça fait peut-être une semaine) èn sourtant de la boulandjarié siéou toumbat sus moussur Martin : En sortant de la boulangerie je suis tombé sur Monsieur Martin : -- Tè ! Moussur Martin ! Alors, Poou anar ? --Tiens ? Monsieur Martin ! Alors, ça peut aller ? -- Poou anar... Poou anar... A quatré-vingt huèch ans, lou camin fa tirar ! -- ça peut aller... ça peut aller... à quatre-vingt huit ans, le chemin "fait tirer" ! Aquo m'a fach soundjar a la cansoun dé Victor Gelu, "Pitchoun faï". Ce qui m'a fait penser à la chanson de Victor Gelu : "Petit poids" (ou "petite charge") Vous n'èn mèti lou proumier coublét : Je vous en mets le premier couplet : Aï dé cuèissos coumo dé plots...................... J'ai les cuisses comme des piliers ! Aï douèis bras qué sèmbloun douèis tancos..J'ai deux bras qui ressemblent à des poutres ! Aï bouén' esquino siéou raplot......................J'ai le dos solide, je suis râblé Souspèsi voudgé-cènts "tilos".......................Je soulève onze cents kilos ! Es pas la mousco qué mi manco..................C'est pas la "mouche" qui me manque! Maï siéou fourçat iéou, Touano Buou..........Mais je suis forcé, moi, Antoine Bœuf Proumiér Mestré de bosso angléso..............Premier Maître de boxe anglaise Dé diré : "pèr de pèou de cuou.....................De dire que pour... des "poils de cul"* Pitchoun faï, tant bèn dé luènch péso !"......A la longue, un petit poids finit par peser... * Pour pas grand chose.

C'était au calendrier : j'ai pensé aux vacances Et vous ai supposée, partie loin de la France ! Séra'angel vole Et caracole Par mont et vaux ! Nous les nigauds Gardons nos fioles Dans les rigoles Du caniveau ! Un ange passe : J'ouvre mes chasses Et j'en perds mes mots ! Beaux "oiseaux de passage" A quand l'atterrissage ? Qu'on entonne un duo Un trio? Un quinto ? (Quel cul haut !)

C'est vrai, c'est très différent... et finalement, pas tant que ça ! Le texte, l'esprit, le rythme intérieur de Lorca, semble passer par dessus... Il a imposé dans les deux cas une approche comment dire?... "moderne"... décousue, "accumulative"; précise... Je ne sais pas si je me fais comprendre... Les deux sont comme obligés de dire son texte tel quel.... les deux sont bons...

Ne fais pas semblant de ne pas comprendre! Ces jours-ci après cette catastrophe (car c'n est un peu une) c'est ce qu'on veut nous faire rentrer dans le crâne. Si on nous a beaucoup Parlé du Notre Dame de Paris de Victor Hugo, il faut reconnaître qu'on a moins ressorti ces quelques vers attribués pourtant au même Victor... Enfin, un milliard d'euro en quelques jours, ça confirme bien quand même ! Vous vendez le baptême au jour de la naissance ; Vous vendez au pécheur l'inutile indulgence ; Vous vendez aux amants le droit de s'épouser ; Vous vendez aux mourants le droit d'agoniser ; Vous vendez aux défunts la messe funéraire ; Vous vendez aux parents l'office anniversaire ; Vous vendez oraisons, messes, communions ; Vous vendez chapelets, croix, bénédictions ; Rien n'est sacré pour vous, tout vous est marchandise Et l'on ne saurait faire un pas dans votre église Sans payer pour entrer, sans payer pour s'asseoir, Sans payer pour prier. L'autel est un comptoir

Il y a 2 heures, Blaquière a dit : J'ai lu au dessus (l'auteur se reconnaîtra) " se sentir grand en Dieu". Ça veut dire quoi ? Qu'on se sent grand ? Petit ? qu'on se sent, comme Dieu ? Qu'on sent Dieu Grand ? Plus grand que soi ? Qu'on sent Dieu en soi ? Tout à la fois. Ça veut tout et rien dire. Ça veut surtout dire qu'effectivement, tu finis par ne plus comprendre le sens des mots et que tout se mélange. L'auteur, qui s'est reconnu, n'a jamais écrit "se sentir grand en Dieu", mais que la cathédrale symbolisait la grandeur de l'homme en Dieu. L'homme ne se sent pas grand en Dieu, il est un homme. C'est parce qu'il est en communion, par les sacrement et la liturgie, avec tous les autres catholiques présents, passés et futur, formant l'Église spirituelle célébrant Dieu que le catholique est plus grand que lui même. La nuance est importante... Pas vraiment ! A te voir t'engluer (je dis ça en rigolant !) dans les communions, sacrement liturgie, quand j'étais tout prêt de sentir Dieu en moi, je me dis que notre Sainte Mère l'Eglise a raté en ma modeste personne un croyant de choix !

C'est tout de même surprenant de vous voir vous battre bec et ongle pour rester engloutis dans le troupeau... Puisqu'on est sorti du raisonnable ou du philosophique pour se contenter du ressenti, j'y devine comme une énergie du désespoir. Les anglais qui sont moins rationnels que nous (ou plus cyniques?) avaient titré "The miracle of Notre Dame " sur fond de croix lumineuse! En France, on n'a pas trop osé (à part les journaux religieux et encore). Résultat, pour nous faire vibrer, on nous parle de Louis XIV, Napoléon, De Gaulle, Mitterrand et même d'une Notre Dame, d'avant Notre Dame en temple païen : La France éternelle !!: Tous les français sont tenus d'aimer Notre Dame ! Macron en a gagné trois points ! Grâce à son grand écart (il nous affirmait naguère que la France n'avait pas de culture et le voilà en première ligne pour la défendre !) Notre Dame c'est l'Autorité de la Caste dirigeante. Puisque j'y suis contraint je me soumets à plus fort que moi, mais ne me demandez pas de l'aimer ! (D'autant plus (ou moins) que la dite caste vient par son incapacité à juguler ce désastre de démontrer son incompétence absolue.) Il ne (vous) manque que la petite lumière rouge, l'alarme qui s'allume automatiquement quand on est, quand on se sent manipulé.

Mais Sera Angel Est une femme libre ! Elle va, elle vient... n un mot, elle vibre ! Elle se rit de nous... Elle nous apostrophe, Elle nous guillemise au rythme de ses strophes ! Nous rampions à ses pieds ! La louions en sépia ! Cruelle dignité qui nous fuit, nous oublie ! Puissante adoration qui las, nous affaiblit ! Rêvions-nous d'un amour qui haut nous élevât ? J'en reviens au début : Elle vient, elle va !...

J'ai rien compris de précis, j'ai senti plein d'idées, mais j'aime ! Je vais relire ! A la seconde lecture ça s'éclaircit (un peu !) et c'est encore mieux ! Y'a que les "prompt mots" que j'arrive pas à prononcer ! (mais je suis du midi, il faut m'excuser !) En plus je pense que tu l'as fait exprès !

Pisse froid ou chaud, mais pas pisse tiède !

Je confirme ! Je peux être assimilé à un de ces artisans des temps anciens qui prend son travail à cœur le plus honnêtement du monde, et je dois te dire que tous ceux qui pleurent sur le travail bien fait de Notre Dame, je ne les vois pas dans mon magasin... M'en fous, j'ai pas vraiment besoin de ça pour vivre... On peut essayer de psychologiser, dans le genre, chacun a sa démarche et patati et patata... Mais non ! C'est juste des enc... Pitié ! pas la soupe musicale !