LE DESIGN, AGENT DU LIBERALISME
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Notre vie est remplie de beaux objets, mais c’est à vomir quand on perçoit le contraste avec l’étendue de la laideur dans les rapports humains. C’est là où la beauté devrait abonder. Elle devrait être aussi dans le rapport avec la nature, dans le rapport à notre propre corps, et même dans le rapport à nous-mêmes. Mais non, la beauté n’est pas là, la beauté sort de l’usine ! Et elle nous fait consommer des objets, des images, et, au final, … des êtres.[...]Vu que l’art contemporain trempe totalement dans le libéralisme et s’est détaché de sa mission et même de sa définition, disons que, comme tout le reste, il arrive au bout de l’absurde de l’expression individuelle et du mercantilisme."
Par Luc-Laurent Salvador avec la complicité d’Alinéa
Publié le janvier 7, 2016 par 2ccr