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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Je suis bien d'accord. L'attitude américaine (enfin surtout celle de Trump) à l'égard du changement climatique, c'est : on protège les riches, les pauvres n'ont qu'à crever. C'est valable aussi en ce qui concerne les autres pays du monde. Aucune solidarité, c'est le retour à la féodalité dans ce qu'elle a de plus brutal. Cela dit, même les riches ne sont pas forcément à l'abri des effets du dérèglement climatique. Ainsi la Floride, à la fois cible privilégiée des ouragans et victime de la hausse du niveau des océans. Le calcul de Trump et de ses sbires peut donc se révéler tout à fait discutable.
  2. De l'argent foutu en l'air, à mon avis. Si au moins les Américains en profitaient pour imposer aux talibans un comportement "civilisé", notamment à l'égard des femmes...
  3. Dans l'Utah. Et j'ai un peu de retard, car c'est déjà fait... depuis 2017. Trump ampute de plus de moitié deux parcs naturels considérés comme monuments nationaux en Utah - Faune Sauvage Quand Donald Trump rétrécit les parcs naturels américains
  4. Non, c'est pas encore au point. Ils ne le feront que si la Terre devient inhabitable. Comme il se passera encore pas mal d'années d'ici là, ça laisse amplement le temps de perfectionner les voyages dans l'espace et d'installer une base sur Mars. Ça ressemble à la science-fiction, mais c'est la seule explication logique que je vois à l'attitude de Trump. Ou alors il faut admettre qu'il a le QI d'un oursin, mais ça ne semble pas être le cas. Et n'oublions pas que lors de son premier mandat, Trump ne s'est pas contenté de ne pas lutter contre le réchauffement climatique, il a aussi démantelé des agences qui étudiaient le problème. Et il a bien l'intention de continuer, maintenant qu'il est revenu à la Maison Blanche, et aussi de sortir son pays de l'accord de Paris sur le climat signé en 2015. On mesure la dangerosité du personnage que les Américains, dans leur folie, on porté à la présidence.
  5. Oui mais lequel? Je te signale qu'en ce moment le RN soutient, du bout des lèvres certes, un gouvernement de droite modérée et macroniste.
  6. Les Russes non, mais ils n'ont pas de tradition démocratique, et sont dirigés par un despote fou furieux. Quant aux Américains, je ne sais pas s'ils sont primaires, mais ils sont en tous cas très cons, pour avoir replacé, en toute connaissance de cause, un Trump à leur tête. Il faut ouvrir les yeux : les Américains ne sont plus nos amis, et demain il est fort probable qu'ils ne soient plus nos alliés non plus. Espérons qu'ils ne deviennent pas nos ennemis - avec Trump, tout est possible. Je crois que personne, en France, ne réalise ce que ce serait d'avoir une Amérique hostile contre nous - en plus de la Russie. De la part d'un type assez idiot pour nous dire que le changement climatique est une "invention du système", je m'attends à tout. Cela dit, il est bien possible qu'il ne croit pas lui-même aux fadaises qu'il raconte à ce sujet. Trump m'apparaît comme le représentant d'un groupe de super-riches qui ont décidé une fois pour toutes que, réchauffement climatique ou pas, ils n'allaient rien changer à leurs habitudes de vie ni sacrifier un centime de leurs bénéfices au profit de la sauvegarde de la planète. Et si la catastrophe finit par arriver, pas de problème, ils s'envoleront pour Mars avec les fusées qu'Elon Musk est en train de construire.
  7. Il n'a jamais dit qu'il était gay.
  8. Un peu primaire? Moins qu'eux, quand même! Je n'éprouve à l'égard de ces personnages que le juste mépris qu'ils méritent. Et ce n'est pas parce que Trump a été élu que je vais me mettre à en dire du bien! Pour moi ces deux-là sont des fascistes, mais même dans la catégorie "fascistes", je les trouve particulièrement médiocres.
  9. Sauf que Trump étant Trump, c'est-à-dire un menteur pathologique (entre autres), il faut prendre tout ce qu'il dit avec les plus extrêmes réserves. Oui enfin en Ukraine on sait qui sont les agresseurs, et ce n'est pas nous (ni les Ukrainiens). Ce n'est pas nous non plus qui avons élu ce crétin de Trump.
  10. Trump aurait comme projet de supprimer deux parcs nationaux américains, afin d'autoriser sur ces terres l'extraction du gaz de schiste. Quel barbare!
  11. Si la Russie est si riche que ça, on se demande pourquoi Poutine ne se contente pas de gérer et moderniser son pays, au lieu d'envahir ses voisins. Il est vrai qu'il est dans la nature des conquérants (même des conquérants à la mords-moi-le-noeud comme Poutine) de ne jamais se contenter de ce qu'ils ont.
  12. Le principal va-t-en-guerre, à ma connaissance, c'est Poutine. C'est incroyable de rejeter sur l'Europe (ou sur les USA) la responsabilité de la guerre en Ukraine*. Mais c'est un truc classique des trolls pro-Poutine. Comme disait Audiard, "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît". Bien entendu, si Trump parvenait, en négociant avec Poutine, à obtenir une paix juste et durable pour l'Ukraine, je serais le premier à lui tirer mon chapeau. Mais comment faire confiance à deux menteurs patentés comme Trump et Poutine? Et il faudrait des années pour estimer s'il s'agit d'une vraie paix, ou seulement d'un armistice avant une reprise du conflit au moment jugé le plus favorable par le Kremlin. * Mais pour un agresseur, naturellement, se défendre c'est déjà intolérable.
  13. Quand les Américains appellent les Irakiens à la révolte, les abandonnent à la vengeance de Saddam Hussein puis leur imposent un blocus qui les fait crever de faim, ou quand ils livrent aux talibans le peuple afghan (et surtout les femmes afghanes), ce n'est pas de la realpolitik, c'est juste une saloperie. Et si demain Trump vend l'Ukraine aux Russes (il faut appeler les choses par leur nom), ce sera une tache ineffaçable dans l'histoire des États-Unis - et de l'Occident en général. La realpolitik, c'est de défendre l'Ukraine, face à une Russie dirigée par un dément et qui n'est plus que l'ombre d'elle-même. Si la Russie, impuissante sur les champs de bataille, gagnait cette guerre sur les tapis verts de la diplomatie grâce à Trump, ce serait une tragédie et une honte dont nous autres Occidentaux aurions bien du mal à nous remettre, et sans doute le prélude à la satellisation de l'Europe par Moscou.
  14. Et, dans le cas de Michelin, tout cela après avoir distribué d'énormes dividendes aux actionnaires ces dernières années!
  15. Oui, ça paraît plausible dans le climat actuel et avec les gens qui sont au gouvernement. Et ce n'est pas comme ça qu'on redressera l'économie, évidemment.
  16. Si c'est Trump et son vice-président, on fait d'abord une grande fête pour célébrer l'évènement!
  17. Je connais cette phrase depuis tellement longtemps, que je ne me souviens plus qui en est l'auteur : "Quand on a les Américains comme amis, on n'a pas besoin d'ennemis". On a accusé Joe Biden de la débâcle américaine en Afghanistan à l'été 2021, mais on a trop tendance à oublier que c'est Donald Trump qui avait négocié avec les talibans, en passant par-dessus la tête du gouvernement afghan, le retrait des forces américaines. Certes, Biden aurait pu montrer moins de zèle à évacuer les troupes américaines, et ce retrait aurait pu être moins précipité. Mais il n'a fait que respecter un accord conclu par son prédécesseur. Notons qu'à l'époque on nous avait raconté que les talibans avaient changé, et qu'ils étaient maintenant "modérés". Cette bonne blague! De tout ce qu'on a appris depuis, on peut au contraire déduire qu'ils sont pires qu'avant. Ce n'est pas la première fois que les Américains abandonnent lâchement leurs alliés. Les accords de Paris de 1972, couronnés par un double prix Nobel de la Paix (!) devaient mettre fin à la guerre du Vietnam; trois ans plus tard, Nord-Vietnamiens et Vietcongs déferlaient sur le Vietnam du Sud et s'emparaient du pays; les images de l'évacuation sans gloire de l'ambassade américaine ont fait le tour du monde. Au début de 1991, pendant la 1re guerre du Golfe, les Américains avaient appelé les populations irakiennes à se soulever contre Saddam Hussein. Et puis George Bush changea d'avis, et il autorisa Saddam à réprimer dans le sang les rebelles irakiens, qui croyaient naïvement que les Américains viendraient à leur secours. Pire, les États-Unis imposèrent à l'Irak un blocus qui dura une douzaine d'années et fit des centaines de milliers de victimes - avant d'envahir l'Irak en 2003, sous le prétexte de chercher des "armes de destruction massive" qui n'existaient que dans l'imagination fertile des dirigeants de Washington. Tout ça pour dire : si demain, au cours d'un nouveau Munich, Trump, qui a un faible pour les dictateurs, accorde généreusement à Poutine les territoires ukrainiens que le cinglé du Kremlin a conquis par la force, il ne faudra pas trop s'étonner. Et il ne faudra pas être surpris non plus si, sur sa lancée, Poutine annexe aussi le reste de l'Ukraine, avec la bénédiction du Donald. Après un tel forfait - qui sera suivi par l'arrivée de millions de réfugiés ukrainiens en Europe - même les plus naïfs comprendront peut-être qu'il ne faut plus compter sur l'Amérique pour nous défendre, et qu'il est temps de prendre en main sérieusement notre propre sécurité.
  18. Fin de la 7e et dernière saison de "Young Sheldon". Snif! Dans le dernier épisode, Jim Parsons et Mayim Bialik (l'épouse de Sheldon Cooper dans "The Big Bang Theory") font une brève apparition. Je conseille à tous les gens qui ont apprécié TBBT de regarder "Young Sheldon". Cette série est une réussite totale, ce qui n'était pas gagné au départ : après tout, raconter l'enfance texane d'un génie quasi-autiste doté d'un caractère excentrique et plutôt désagréable pouvait paraître une idée farfelue. Ils ont eu la chance de recruter d'excellents acteurs : non seulement Iain Armitage, qui joue Sheldon jeune, est vraiment très bon, mais tous les autres acteurs le sont aussi. Et finalement, l'histoire de cette famille ordinaire, au sein de laquelle grandit un garçon qui ne l'est pas du tout, est à la fois touchante et intéressante.
  19. Déjà un problème : tu veux parler de philosophie, mais tu traites essentiellement d'économie (comme le titre du topic le laisse entendre, d'ailleurs).
  20. Des millions d'Américains sont tombés dans la misère à la suite de la crise financière de 2008... et n'en sont jamais sortis. Or le Parti démocrate - que l'on aurait bien tort de prendre pour un parti de gauche - est beaucoup trop imprégné d'idéologie néo-libérale pour agir vraiment en faveur des plus pauvres. Cela fait penser à l'action de François Hollande et du PS entre 2012et 2016, qui ont fait du sociétal à défaut de faire du social. Maintenant, les pauvres ont-ils eu raison de voter pour Trump? N'oublions pas que celui-ci est un riche homme d'affaires, et il y a fort à parier que son action favorise d'abord ses semblables, comme lors de son premier mandat.
  21. Et voilà les premiers effets nauséabonds de la victoire de Trump : « Ton corps, mon choix » : après la victoire de Trump, des femmes alertent sur une vague de haine misogyne sur les réseaux sociaux On a hâte de savoir comment le Donald va gérer les multiples catastrophes climatiques qui ne vont pas manquer de s'abattre sur les États-Unis au cours des quatre années à venir! Et sur le reste du monde aussi d'ailleurs, si ça ne concernait que les Américains ça serait trop beau.
  22. A ma connaissance non, mais ça devrait l'être!
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