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Tout ce qui a été posté par zenalpha
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Et pourquoi donc ? Être est une simple convenance tirée du latin populaire "essere” ou du latin classique "esse" qui, comme la racine grecque est tirée d’une racine indo européenne "es" En soi, exister comme être recoupent tellement de notions que ce sont des mots totems qui n’ont aucune définition précise ni lien convaincant, au point qu’être et exister sont souvent considérés synonymes Je n’aime pas heidegger mais il a le mérite non seulement d’avoir réalisé une fort belle étude étymologique faisant ressortir les éventuelles nuances mais de les préciser de manière rigoureuse Ek-sistence, être, étant, étantité, essence, advenir, avoir à être, dasein, déloignement, différence ontologique, étant là devant, être accordé, être vers la mort, être au monde, être en propre, être été etc etc etc sont des notions longuement explicitées et reliées pour établir un système philosophique précis cohérent et explicite Mais proclamer que l’être est premier et l’existence second parce que ces 2 mots sont dans le dictionnaire sans définir les contours, c’est davantage de la religion que de la philosophie Une religion primaire pour le coup sans exégèse possible. Faites un lexique, détaillez, explicitez... Attention je ne parle pas de superposer des mots comme vos emplois abusifs en physique mais d’élaborer un véritable système de pensée
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Disons que le langage est nécessaire puisqu’en effet il formalise notre pensée, il met le concept à notre portée Je suis un ardent défenseur du langage et quand je m’approprie l’idée qu’il est la cage de notre esprit, j’invite et à le développer tout en gardant l’esprit critique et à préserver l’esprit critique et la réserve liés notamment à sa polysémie mais aussi pour des raisons beaucoup plus profondes Mais comme le pensait Bergson, le langage comme structure intermédiaire entre la nature et notre entendement sert il fidèlement le monde en soi où le monde en soi est il torturé, mis au pas par nos concepts humanisés via les mots, la grammaire, la structure des phrases... Par exemple, galilée en faisant le pari métaphysique que le langage de la nature est mathématique nous a doté d’outils de compréhension que la langue ne parvenait pas à saisir et n’aurait en aucun cas pu saisir même si elle nous traduit en mots les généralités et le sens général
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Disons qu'on peut admettre qu'une philosophie dessine ou redessine les contours du langage par convention où pour appuyer une spécificité, une particularité Admettons que la grande Vérité se tienne là quelque part et d'où émanerait "le vrai". Pourquoi pas ? Mais où celà mène ce postulat ? Il faudrait que vous poussiez bien plus loin la présentation de cet espace éthéré où se cache la grande vérité et quels sont ses liens avec le "vrai" Le vrai nous serait il accessible quand la Grande Vérité serait la réalité fondamentale Un copier coller de Platon ? Vous énoncez vos définitions comme une grande vérité, comme un dogme, comme un mantra, une prière presque. Mais en philosophes curieux, nous ne voyons pas où ce postulat conduit. Le vrai émane de la vérité quand l'ensemble du vrai n'est pas nécessaire à la Vérité Doit on mettre ce verset dans un livre saint ?
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Il me semble donc que, dans votre conception, les sentiments, les idées, les concepts relèvent exclusivement du domaine de l’être, ce qu’on pourrait rapprocher du concept antique de l’essence Et un peu à l’instar du monde parfait des idées de Platon Alors que leur manifestation physique définie par "ayant une extension spatiale" relèverait quant à elle de l’existence Est-ce que je me trompe dans ma compréhension ? Est-ce que je me trompe dans cette représentation
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Du coup, si exister nécessite une extension spatiale, doit on conclure que cette simple pensée n’existe pas ?
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On en revient aux limites du langage. L'attribut être est ainsi réservé pour vous à une partie du vivant même s'il m'est plutôt difficile à lecture de savoir si une plante, un arbre, une bactérie, un cochon domestique, un handicapé mental, un "vieux" fortement dépendants puissent encore être qualifiés d'êtres. Par ailleurs, un atome, une plante, un arbre, un rocher, l'espace, le temps n'ont pas de corps donc pas d'existence, ils n'existent donc pas a priori. La plupart des philosophes se reattribuent le langage, ils l'éclairent en tout cas par une certaine application en redéfinissant le contour des mots dans un système global qui finit par avoir une certaine cohérence, la plupart des oeuvres nécessite de comprendre ces définitions et ce système J'avoue ne pas y parvenir a votre lecture mais sans doute ne suis je pas câblé pour ça il est certain que notre construction diffère. Je lis des juxtapositions de mots sans que l'ensemble ne permet de les eclairer les uns par rapport aux autres, le contexte éclairant le paysage Ceci étant on est dans votre philosophie ou les mots finalement devraient avoir un sens présumé universel à eux seuls, un sens en soi donc une liberté et une indépendance d'emploi avec un ensemble plus vaste sans lequel ils ne seraient rien. être et exister pour moi ne signifient rien en soi, hors contexte compte tenu de leur énorme polysémie. Et votre explication m'éclaire insuffisamment Ces 2 mots ont une littérature complète pour leur donner sens et la présence d'un corps n'a jamais été un attribut qui m'ait sauté aux yeux pour définir l'existence par exemple Bref je m'accroche comme je peux
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Si être, c'est physiquement occuper une position dans l'espace, avoir une vitesse et déboucher sur le concept de trajectoire alors un champ quantique ou une particule quantique n'est pas. Pourtant les champs quantique sont expérimentalement plus fondamentaux que la matière qui en est issue. Le temps, l'espace lui-même comme pre requis de l'existence, de l'être dans sa dynamique temporelle ne sont pas fondamentaux. En fait, tous les fondements du langage concernant l'existence, l'être et le néant sont chimériques
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Le langage est ... presque ... cohérent, presque. Accordons lui les caractéristiques d'être totalement logique et totalement cohérent, donc d'être dans l'incapacité de dire une chose et son contraire Et admettons qu'ici, c'est de la science fiction tant les représentations philosophiques exprimées par le langage aboutissent à des philosophies totalement contradictoires entre elles... Mais admettons que le langage soit ET logique ET totalement cohérent Alors... Tout système complexe et cohérent logiquement contenant a minima l'arithmétique de robinson est incomplet Ce formidable théorème logique de Gödel dit d'incomplétude aboutit au fait que Certaines vérités restent hors de portée d'une construction logique y ccompris celles aussi complexes que le langage Votre conception aboutit a echec et mat
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C'est tout le problème Être sujet du verbe substantif, c'est une structure grammaticale de convenance appartenant à la structure du langage. Comme l'oeuf ou la poule, faut il un verbe pour définir le nom associé ou le nom mis en dynamique conduit il au verbe ? Marcher et marche ne relève pas d'une différence de nature. La marche mise en dynamique implique de marcher et le fait de marcher implique qu'il faille définir la marche. Cette dualité de nature entre un verbe et son substantif est une séparation de convenance et du reste, la structure grammaticale de l'anglais par exemple introduit d'autres subtilités dans ce rapport du sujet mis en dynamique dans le temps par exemple sous sa forme progressive Mais notre perception du temps et sa domestication grammaticale...n'est pas le temps. Un des problèmes de la philosophie est d'aimer la langue pour la maîtrise de ses pièges qui finissent par être ceux qu'on a soi même posé. Comme je le disais, penser le monde en langage structure le monde dans sa langue. Vous pensez grammaire et construction de convenance Mais cette dichotomie ne résiste pas à l'analyse
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En sens inverse, pour l'existentialisme, l'existence précède l'essence. Vous êtes ici plutôt inspiré de la métaphysique greque ou de la tradition classique de la philosophie L'essence comme fondement et comment serait elle un fondement sans concevoir un néant comme étant son opposé En réalité la définition de l'essence est aussi erronée que celle du néant, rien n'existant en soi sans un cadre relationnel qui lui permet une distinction existentielle Toutes ces réflexions tournent en rond en réalité. Citez moi un homme qui "est" sans exister ou qui "existe" sans être... Le seul point fondamental que je trouve en fil rouge dans vos discours et sans doute à votre insu est le dualisme, le yin et le yang dans une danse où l'un contient en lui les germes de l'autre. Une catégorisation binaire qui structure l'opposition de l'être et de l'existence, de la vie et de la mort, du vrai et du faux. Le bouddhisme l'appelle maya. Une dualité comme fondement des manifestations phenoménales qui cache l'unité fondamentale Vous êtes la victime d'une dichotomie de façade qui ne tient pas la route quand on l'analyse en prenant du recul Nouveau cadeau pour vous
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Dans la pensée existentialiste dans laquelle je t'aurai classé à ta lecture, l'être est contingent.
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Je lui préfère penser la vie car à trop penser les processus d’annihilation, on rate les processus d’accomplissement de la vie
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Oui, c'est une quête qui nous réunit. Ce qui est productif et enrichissant, c'est la démarche elle même A savoir que rester ouvert et sans fermer la conclusion donne des fenêtres qui proposent autant d'éclairages permettant d'enrichir le sien. La dynamique est toujours plus riche qu'une photo floue et fermée. Le chemin compte davantage que la destination. Du sens de la vie et de sa vie
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Je pencheraidavantage sur l’idée d’une fracture épistémologique dans le pays.
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La raison n’est pas davantage le fondement du sentiment que le "bonheur" ne se synthétise en laboratoire sinon on trouverait rationnellement l’amour... La raison serait elle caduque à son tour ? Et le nihilisme n’est pas ce que représentent les sciences expérimentales ni le doute raisonnable. La pensée est ce ”laboratoire personnel” quasi illimité en imagination romantique et strictement limité en rationalité partagée On peut donc imaginer ce que vous pensez et pour preuve puisque vous l’imaginez
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Disons @JOSEPH DELETRE que votre argumentaire vous satisfait Est ce le but ? Si oui, vous l’avez atteint dès le départ de ce post. Mais la question n’est pas tellement de savoir s’il faut s’affranchir d’une réflexion sur notre conception du néant mais à quoi conduit cette réflexion Expérimentalement à rien de vérifié. Conceptuellement à rien non plus, nous avons vu que le néant qui contiendrait des attributs lui permettant de sortir de son état...ne serait pas le néant. Vous savez, il y a deux manières généralement de considérer une définition Soit en lui donnant des caractéristiques précises dites positives qui permettent de qualifier le concept. Soit en précisant ce qu’est le concept opposé, contraire, ce qui repose sur une logique classique intégrant le tiers exclu et le raisonnement par l’absurde. L’être renvoie au néant faute de qualifier l’être. Le néant renvoie à l’être faute de qualifier le néant. Et de l’un à l’autre à qui de penser l’angoisse comme une passerelle ici pour Heidegger ou encore la nausée pour Sartre. Je pense d’un point de vue très condescendant de ma part il est vrai qu’on touche alors une philosophie de comptoir dont le but finalement n’est pas de savoir ni comment est le monde ni même de caractériser notre relation d’être pensant au monde mais de se satisfaire de son plaisir à penser Sans doute un moyen assurer d’exister, de se sentir vivant. Mais je lui préfère d’autres manières faisant appel à l’honnête curiosité Celle qui frotte ses idées aux expériences et donc qui permet d’en évaluer la pertinence
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Ou convenir que la réalité n'est pas ce que nous souhaiterions philosophiquement qu'elle soit. Certaines idées précèdent les découvertes, certaines nous illusionnent. Il y a eu au cours des 18eme et 19eme siècle ce mouvement louable pour créer expérimentalement le vide le plus vide possible et en definir les caractéristiques On sait aujourd'hui que des champs quantique fondamentaux ne peuvent être ôtés, que des myriades de particules virtuelles bouillonnent dans les fluctuations du vide quantique "Vide" quantique perçu comme la matrice même de l'univers La véritable question des origines n'est pas le néant. La matière n'est pas en opposition à "rien" La question du pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien est une question mal posée non pas philosophiquement bien sûr mais très concrètement La logique classique philosophique est clairement un frein à cette recherche de connaissance puisque ce sont les fondements de la logique quantique, du tiers inclu, des propriétés non commutatives, du lien entre physique et mathématiques qui doit être approfondi. Le langage mathématiques n'est pas là pour faire joli. C'est un fondement de la physique qui nous retourne un fonctionnement beaucoup plus subtil et beaucoup plus précis que le langage classique. La nature nous impose de l'humilité Si nous n'en saisissons pas les fondements, c'est bien parce qu'ils échappent aux esprits les plus brillants. Nous en sommes loin
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L’annihilation ne concerne pas que les sujets pensants... Votre ”réalité de départ”, c’est uniquement le sujet pensant, une petite exception dans la réalité physique Par ailleurs, un processus d’annihilation au sens large ne concerne pas qu’un processus d’autodestruction. Le meurtre, le génocide est un processus d’annihilation dont le meurtrier se tire très bien en toute conscience. Un véritable processus d’auto destruction motivé par un véritable désir d’autodestruction appelé suicide ne cherche pas un état d’inconscience mais un état de ... mort cérébrale et physique sans conscience, sans inconscience. J’ai bien peur que votre processus d’annihilation ne concerne qu’une simple expérience de pensée romantique dont la conscience décide du résultat désiré. Bien sûr la mort élimine la conscience mais l’état de mort ne peut être définie comme un état d’inconscience stricto sensu Ce n’est pas une simple ”privation de conscience” c’est une Annihilation définitive Le paroxysme d’un processus d’annihilation s’appelle donc ..la mort et annihile tout pour soi même en effet A moins de croire à la préservation de l’âme, matière première des religions A moins de croire que soi même n’est qu’un épiphénomène négligeable d’un système qui perdure
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Savoir que nous mourrons donne à coup sûr un recul sur la vie. Le culte des morts en est un signe. Mais peut-être faut il juger sa vie, je préfère jauger sa vie plutôt que juger LA mort.
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Et si "être" consistait davantage à vivre qu’à juger ? S’assumer est différent de se construire ses vérités comme une vérité
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Sentiment, raison, volonté, certainement Mais ce n’est pas établir la vérité, c’est tenter de la définir avec les éléments factuels mis à disposition au tribunal comme autant de pièces à conviction Par ailleurs la sentence n’a quant à elle strictement rien à voir avec une vérité quelconque Les lois, les peines sont différentes selon les pays où les époques Voila pourquoi la justice n’à qu’un rapport diffus avec la justice morale elle même à géométrie variable même si certains faits restent globalement condamnables partout. La justice et son organisation disent davantage de la société que de la vérité
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Je pense l’inverse. Autant une vérité est factuelle, incontestable, froide, autant le jugement réclame perspicacité, équité, prise de risque, humanité... Un exemple : si un juré n’à pas la preuve incontestable d’un crime odieux mais uniquement de fortes présomptions, est il raisonnable d’innocenter le prévenu ? De lui appliquer la peine maximale ? De ménager une peine intermédiaire molle ? Il est notable qu’à des professionnels rompus de la justice, des textes, des jurisprudences...on tire au sort les jurés aux assises. Quand la vérité est inaccessible, penses tu exprimer ton jugement sur la vérité ? La vérité elle même ? Ta vérité ? Tes 4 vérités ? Si j’étais Dieu, je tirerai au sort douze hommes en colère pour juger le dernier. Peut-être trouvera il un homme d’exception dans l’exceptionnelle banalité ?
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Si on comprenait, on ne pourrait plus juger A Malraux
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La mort ne nous aura jamais de notre vivant mon cher @JOSEPH DELETRE Je te le promets
