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zenalpha

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Tout ce qui a été posté par zenalpha

  1. Voici une technologie cryptée concrète entre Nice et Sophia Antipolis où j'ai eu ce privilège de travailler qui exploite le photon dans un état superposé de polarisation pour la sécurisation des données L'intérêt de cette vidéo si vous m'avez lu jusqu'ici est que rien ne vous y semblera obscur. Je préviens mes rares lecteurs qu'avant d'évoquer le sujet de l'interprétation de la mécanique quantique, je presenterai une ou deux autres bizarreries quantique intermédiaires qui prépareront les esprits pour la suite de mes futurs exposés Mon ambition est de doubler le volume de mes lecteurs assidus interessés en passant de 1 à 2 sur les 3 prochains mois.
  2. Produit scalaire....hermitien alors, je vous rappelle qu'on travaille dans le corps des complexes Oui, dans le cadre d'operateurs auto adjoints Vous me faites rire, vous n'en avez aucun de complexe, vous... C'est bien déjà
  3. Post Numéro 7 : L'espace de Hilbert J'ai commencé ce topic concernant la mécanique quantique après un de ces malheureux échanges avec un pseudo doctorant de mathématiques du forum éminemment auto déclaré et rapidement cerné Ne comprenant rien à rien de mes écrits, c'est cette notion d'espace de Hilbert qui m'a automatiquement ramené à ce voyage de Charlotte Dampierre dans "le théâtre quantique d'Alain Connes" et ce premier post Et comme au terme de ce voyage signé Alain Connes dans ce premier post mon doctorant en humour noir n'y voit toujours pas plus clair malgré son 15/20 toujours aussi imaginaire en épistémologie signé Carlo Rovelli ... et on ne rigole pas... voici des précisions pour ceux qui n'ont pas eu sa chance....ou pas... Pour ceux qui n'ont jamais eu une note correcte de Carlo Rovelli, notre maître à tous, quelques précisions : La théorie quantique résumée en 3 minutes et 6 posts par votre serviteur associe vous l'aurez compris à chaque état donc à chaque configuration du système physique un vecteur mathématique dans un espace abstrait dont le nombre de dimensions (c'est ce que je vais approfondir) dépend du système étudié : notre électron sus nommé "poisson soluble" (voir post num 2), une molécule, ou même un solide constitué d'un nombre gigantesque de particules TANT QUE le système reste quantique et donc sans avoir décohéré. Ce point de grandir les échelles du quantique...au mésoscopique...à des dimensions encore plus importantes dont les limites....ne sont pas connues...est un enjeu majeur par exemple pour l'ordinateur quantique Le système décrit par la mécanique quantique peut-être aussi immatériel comme la lumière visible ou une onde électromagnétique. Et tout celà évidemment dans des situations expérimentales d'isolement, de froid....qui permettent de préserver toutes les caractéristiques quantique évoquées. Sur ce point, je détaillerai l'intrication quantique et dans une moindre mesure l'effet tunnel ou la téléportation quantique Bref... Le vecteur quantique associé à un système donné à autant de dimensions dans cet espace de Hilbert que de configurations possibles pour l'ensemble du système Pour certains....ce nombre est fini. D=2 dans le cas trivial où le système évolue entre 2 états quantique seulement Pour d'autres systèmes, la dimension de l'espace des états est infinie, le vecteur représentant l'état quantique ayant alors une infinité continue de coordonnées Ce petit mystère est aussi une clé de compréhension pour comprendre pourquoi Alain Connes nous explique pourquoi le formalisme quantique est le formalisme mathématiques capable de faire coexister le continu avec le discret. Et pourquoi son modèle entre dans le cadre dit des "espaces flous" qui sont des espaces de la réalité physique qui ne sont ni complètement continus ni complètement discretisés C'est la grosse différence entre la gravitation quantique à boucles de Rovelli qui discrétise tout y compris la gravité avec le graviton comme l'espace temps...du modèle physique suggéré par Alain Connes qui fait cohabiter un espace continu à un espace discret au travers du formalisme de son modèle Mais comme j'ai cette malheureuse habitude de ne pas me faire comprendre oubliez ça, je suis brutalement passé du post niveau 6 au post 666, le nombre de la bête. Bon appétit pour qui est à table.
  4. Post numéro 6 - une pièce du Puzzle : Le rideau s'ouvre sur ... NOTRE... theâtre quantique Objectif : Se poser les bonnes questions plus pertinent qu'apporter les mauvaises réponses Au terme de ma présentation des principes de base, il en est finalement de la mécanique quantique... comme de la vie. La mécanique quantique se réduit-elle à une dualité onde-corpuscule comme 2 manifestations superficielles, accrochées au principe de De Broglie qui fut le premier à extrapoler le comportement ondulatoire a la matière. Et de s'accrocher aux 2 équations ondulatoires comme aux 2 équations de mécanique classique qu'on connait en s'auto congratulant des seules représentations classique rassurantes qu'on connaissait. Avec l'ultime aboutissement personnel au soir de notre vie d'être réduit à cette pauvre dualité "traque de fautes insignifiantes" / "dénigrement aveugle" en scribouillard laborieux de l'écume des jours comme du manque d'estime de soi ? Ou est-elle cette ouverture féconde et une manière élégante de réinterroger nos truismes et nos a priori bornés de precieuses ridicules pour ouvrir les questions de la réalité fondamentale dans sa complexité et s'appuyer sur la valorisation des multiples erreurs signifiantes de personnes dignes d'intérêt à commencer par soi-même et de la superposition des concepts fructueux qui ont contribué à une révolution intellectuelle et conceptuelle majeure ainsi que, de manière plus intime, à notre propre construction et à celle de nos questionnements ? Ce choix cornélien...entre l'écume des jours et l'écume de l'espace temps, entre la réponse ikea et les interprétations de la mécanique quantique est sans doute.. la libre manifestation ostentatoire, phénoménale et superficielle ... entre réponses de pieds nickelés et interrogations majeures sur la nature de la réalité par l'humanité Choix personnel donc... Agençons desormais les pièces avancées sur l'échiquier Le principe de superposition est le principe essentiel L'onde de matière d'une particule obéit en effet comme une onde lumineuse au principe d'Huygens-Frenel en optique. Plusieurs ondes de matière (plusieurs électrons / quantons / "poissons solubles") décrivant l'évolution d'une particule satisfont donc, nous l'avons vu, à l'équation de Schrodinger Et une combinaison de ces ondes quantique obtenues en sommant leurs amplitudes avec des coefficients arbitraires est également une solution, décrivant aussi un autre état de la particule Pour être une théorie complète décrivant non seulement le comportement d'une particule isolée comme dans la fonction d'onde de Schrodinger ou dans le tableau matriciel d'Heisenberg (qui sont formellement équivalents) mais pour décrire aussi les interactions entre particules conduisant à la formation des noyaux, des molécules et de solides, la fonction d'onde initiale représentant une distribution d'amplitudes dans l'espace temps à 4 dimensions doit être géneralisée Comprenez que la description de N particules nécessite une fonction de 3N+1 variables, les 3N données de coordonnées d'espace de chaque particule plus le temps. Cela devient une fonction évoluant dans un espace abstrait multidimensionnel qui n'est pas notre espace temps ordinaire Mais les propriétés essentielles de la fonction d'onde initiale demeurent. Par exemple, le carré de l'amplitude associée à une configuration des positions des particules représente toujours la probabilité de détecter l'ensemble des particules dans ladite configuration multidimensionnelle. Le principe de superposition subsiste (et non la dualité onde particule...) Les fonctions d'onde multiparticules peuvent se combiner et peuvent donner lieu à des phénomènes d'interférences dans l'espace dit de leurs configurations Ma description ci dessus privilégié la mesure des positions des particules Mais on peut tout aussi bien s'intéresser à leurs vitesses. On est alors amené a décrire des fonctions prenant leurs valeurs non plus dans l'espace ordinaire mais dans celui des impulsions Ces fonctions se deduisent des précédentes par une opération de transformation de Fourier On peut également s'intéresser a d'autres paramètres comme la polarisation des photons ou l'orientation dans l'espace du spin des électrons ou encore du moment cinétique des atomes. La fonction d'onde spatiale est alors remplacée par un objet mathématiques plus général, le vecteur d'état du système défini dans l'espace de Hilbert. La connaissance des coordonnées de ce vecteur dans cet espace permet de calculer la probabilité de trouver tel ou tel résultat lorsqu'on effectue une mesure d'un observable du système quantique étudié : polarisation du photon, moment cinétique de l'atome ou n'importe quelle autre quantité physique mesurable. La fonction d'onde de Schrodinger n'est qu'un cas extrêmement simplifié de la fonction d'onde de l'espace des configurations d'un système à plusieurs particules. Elle n'est véritablement adaptée qu'à l'étude des positions et des vitesses de la particule étudiée Le principe de superposition quantique...résulte mathématiquement simplement des règles d'addition des vecteurs d'états dans l'espace de Hilbert... Et cette construction mathématiques résulte de la réelle superposition d'etats des systèmes quantique Si un système quantique peut se trouver dans divers états représenté par des vecteurs d'états différents, la somme de ces vecteurs d'états même affectés de coefficients arbitraires représente aussi un autre état possible du système. C'est une analogie parfaite avec les règles de composition des vecteurs de Fresnel qui traduisent le principe de superposition en optique pour qui connaît... Je souhaite encore aborder deux notions La première, c'est que des transformations affectent les états quantique et jouent un rôle important dans la théorie Elles décrivent l'évolution du système modifiés par des rotations, des translations ou tout simplement leur évolution dans le temps. Chaque transformation est ce qu'on appelle un opérateur dans l'espace de Hilbert des états, un objet mathématiques décrit par...un tableau de matrice de nombres complexes Cette matrice permet de calculer les coordonnées du vecteur d'etat résultant d'une transformation donnée a partir de l'état initial En général, le produit de 2 opérateurs quantique ne commutent pas et le résultat dépend de l'ordre dans lequel ils sont appliqués. Cela joue un rôle fondamental parce que c'est cette propriété qui entraîne le caractère discret des valeurs possibles de certaines observables : la mécanique quantique elle même fondamentalement... Alain Connes lui prête la propriété a cette non commutativité de générer le temps au niveau macroscopique, je vous renvoie au premier post de ce topic Ma boucle est bouclée même si j'approfondirai encore avant de rentrer dans le coeur véritable du sujet de mon topic, l'interprétation de la mécanique quantique donc l'aptitude à la compréhension de Rovelli et de son Helgoland, le concept d'espace de Hilbert qui je le vois n'est strictement mais strictement compris par personne sur ce forum Doux euphémisme En attendant, Alain Connes invite à considérer l'anagramme suivante dans "le théâtre quantique" à partir de ce concept de non commutativité "Le boson scalaire de Higgs" qui a pour anagramme "l'horloge des anges ici bas" L'émergence du temps pour Alain Connes depuis le quantique J'aurai un topic complet sur ses travaux En attendant, je serai votre ange gardien pour une physique de vulgarisation et contre la vulgarité de pseudo physiciens
  5. Post numéro 5 : et la lumière fût Cette "mécanique ondulatoire” de Schrödinger telle que nous l’avons présentée à été l’objet de vives discussions entre Heisenberg et Schrödinger. Des années plus tard, Schrödinger écrira "il y a eu ce moment où les créateurs de la mécanique ondulatoire se sont bercés de l’illusion d’avoir éliminé les discontinuités de la théorie quantique. Mais ces discontinuités éliminées des équations disparaissent lorsque nous comparons la théorie avec les observations" Démontrés équivalentes mathématiquement par Dirac, penser l’électron comme une fonction d’onde ne suffit pas. L’onde psi évolue dans le temps en suivant l’équation écrite par Schrödinger mais seulement quand nous ne la mesurons pas. Comme si le simple fait de mesurer suffisait à modifier la réalité A l’idée première de Heisenberg selon laquelle la théorie ne décrit que des observations et non ce qui se passe entre deux observations, s’ajoute l’idée que la théorie ne prédit que la probabilité d’observer une chose ou une autre. Pour le comprendre, retour à la case départ nommée Heisenberg et avant lui à Niels Bohr. Niels Bohr est renommé. Il a écrit des formules simples qui prédisent les propriétés des éléments chimiques avant qu’elles ne soient mesurées dont par exemple la fréquence de la lumière émise par les éléments chauffés Elles restent cependant incomplètes, impuissantes à calculer l’intensité associée Quelque chose semble absurde, les équations conduisent à n’associer aux électrons qui tournent autour du noyau que certaines orbites précises à certaines distances avec certaines énergies. Nous avons déjà fait mention du caractère discret des quanta mais cette période est une période d’effervescence et de questionnement... A Copenhague, Bohr à réuni les 8 physiciens les plus brillants pour réfléchir à ces questions sur les mystères de l’atome. Parmi eux se trouve wolfgang Pauli, camarade d’école de Heisenberg A l’automne 1924, c’est lui qui convainc Bohr d’inviter Heisenberg alors assistant de Max Born à Gottingen. Heisenberg reste quelques mois à Copenhague avec Niels Bohr et s’immerge dans le problème Il a 23 ans quand il est envoyé à Helgoland pour y soigner son rhume des foins à l’abri du pollen faute d’arbre. Helgoland signifie "terre sacrée" et il s’emploie pour s’immerger dans ce problème qui le hante. C’est le désespoir dira t’il qui le pousse à explorer des idées radicales... Pauli comme Heisenberg ont maintes fois évoqué Einstein dans leurs discussions pour qui, il est parfois nécessaire d’abandonner les hypothèses apparemment incontestables. Un Einstein si inspiré des idées de la Vienne de l’époque, d’Ernst Mach, pour qui la science devait se libérer de toute hypothèse métaphysique implicite pour se concentrer sur les seules observations. Heisenberg se dit que personne n’a réussit à identifier cette nouvelle force qui pousse l’électron à ces sauts quantique Nous ne trouvons pas de nouvelles lois du mouvement ? Changeons plutôt la façon de penser l’électron... Renonçons à cet électron se déplaçant le long de trajectoires et décrivons seulement ce que nous observons de l’extérieur : l’intensité et la fréquence de la lumière émise par l’électron. Heisenberg remplace les variables physique des modèles originels par des tableaux de nombres où les orbites de départ sont indiquées dans les en tête des lignes tandis que les orbites d’arrivée sont indiquées dans les en têtes des colonnes Chaque case à l’intersection d’une ligne et d’une colonne décrit le saut d’une orbite à l’autre. Partant de cette idée simple, il échoue à mener le calcul pour l’électron dans l’atome...trop compliqué... Il essaye alors avec un pendule et cherche les règles de Bohr pour ce cas simplifié Le 7 juin 1925, sur son île d’Helgoland, quelque chose commence à se dessiner : "Quand le premier terme sembla concorder avec les règles de Bohr, je commençais à m’agiter, commettant une erreur de calcul après l’autre. Il était environ trois heures du matin quand le résultat final apparut devant mes yeux. Il était juste pour tous les termes. Soudain, je n’avais plus aucun doute quant à la cohérence de la nouvelle mécanique quantique que mes calculs indiquaient. J’étais profondément troublé. J’avais la sensation de regarder, à travers la surface des phénomènes, vers un intérieur d’une étrange beauté; je me sentais étourdi à la pensée que je devais maintenant explorer cette nouvelle profusion de structures mathématiques que la nature déployait aussi généreusement devant moi" Je vais m’arrêter une seconde là dessus, trop de beauté. La non commutativité dont il déduira le principe d’incertitude La beauté, c’est quelque chose dans le regard qui exprime l’intelligence et l’intelligence, c’est quelque chose dans le regard qui exprime la beauté
  6. zenalpha

    Décès de Grichka Bogdanoff

    Les voici tous les deux dans ce temps imaginaire, extirpés de notre cône de lumière formé par nos 4 dimensions et ayant rejoint l'information primitive qu’ils ont tant cherché Ont ils trouvé le code ?
  7. Pour rappel : certains utilisateurs ininteressants parasites et totalement incultes (je garantis ce point) dans ce domaine sont desormais définitivement ignorés Post numéro 4a : le formalisme de la mécanique quantique : l’équation de Schrödinger Est un formalisme basique adapté pour la formalisation des cas.... les plus simples. C’est néanmoins un formalisme dont les principes sont à connaître pour progresser dans la compréhension des concepts. Nous l’avons vu, la mécanique quantique satisfait au principal critère d’une théorie puisqu’elle permet de prévoir le résultat des observables, donc des expériences, du moins en terme de probabilités Elle propose une formulation cohérente de notre électron (ou l’état de tout système d’un ou de plusieurs quantons) par la description mathématique d’une fonction d’onde. Un électron ou n’importe quel système peut être comparé à une forme de fiche signalétique comportementale. Imaginons comme nous l’avons fait avec notre poisson soluble une analogie au monde classique Imaginons qu’une femme jalouse rentre chez elle et apprend que son mari volage soit sorti avec son véhicule Ne sachant...rien de sa destination, et en bonne physicienne, elle prend une carte et délimite la zone dans laquelle elle est susceptible de le trouver compte tenu de la circulation et de la puissance du véhicule et elle attribue à chaque point de la carte (piscine, bistrot, terriers de Hérisson, bars à prostituées....) un taux de probabilité de présence plus ou moins grand selon l’endroit, la météorologie, les centres d’intérêt connus etc... De la même façon, la fonction d’ondes décrit l’électron comme si il était étalé dans une zone précise de l’espace (par exemple autour du noyau atomique) et nous fait connaître exactement les différentes probabilités de sa présence en tel ou tel endroit de la zone. La seule différence avec madame...c’est que madame est assuré que Monsieur ne sera pas simultanément dans deux endroits où en plusieurs endroits simultanément...et bien qu’aucune notion classique ne permet d’appréhender ce don d’ubiquité, le principe de superposition est, je le rappelle, le premier principe de la mécanique quantique La fonction d’onde de l’électron ne contient pas seulement l’information de probabilité de concentration/probabilité en un endroit donné, elle contient également une autre information que je vais appeler pulsation/énergie Pour nous la représenter, on peut imaginer notre poisson soluble électron comme passant alternativement du rouge à l’orange puis au jaune, au vert, au bleu et au violet avant de revenir au rouge. Ces intervalles de temps qui caractérisent l’énergie des quantons comme notre électron poisson soluble sont extrêmement faibles (sept millions de milliards d'intervalles de temps par seconde) Revenons à notre électron et considérons le comme l’électron de l’atome d’hydrogène On peut se le représenter comme se trouvant dans une mare sphérique dont le centre serait occupé par un proton 1836 fois plus lourd que lui. L’atome peut avoir plusieurs niveaux d’énergie Le plus bas est appelé état fondamental et les autres, situés sur des orbitales discrètes bien définies sont appelés "états excités" Dans le niveau fondamental, l’électron est principalement concentré autour du proton mais si l’énergie croît, l’électron se "diluera" pour occuper une zone plus importante alors que, dans le même temps, sa pulsation ralentira. Le fait que la fonction d’onde contienne deux informations vient de ce qu’elle est la combinaison mathématique de deux fonctions différentes, une fonction double en quelque sorte (c’est une fonction complexe au sens mathématique du terme) Laissons de côté cet aspect énergie et revenons à la "probabilité de présence" de la fonction d’onde. Je dois préciser ici un point. Si pour Bohr comme pour tous les tenants de la doctrine orthodoxe (j’évoquera les différentes interprétations de la mécanique quantique), il n’est pas possible de déterminer avec exactitude la trajectoire parcourue par un photon entre deux instants successifs (de la même façon que notre pêcheur ne pouvait prévoir la trajectoire du poisson), cette trajectoire est pourtant mathématiquement définie par la fonction d’onde. L’évolution de la fonction d’onde est dite parfaitement déterministe et décrit sans équivoque l’évolution du paquet d’ondes (notre poisson soluble/électron/quanton) dans l’espace et dans le temps Néanmoins...il faut nous rappeler que cette fonction déterministe ne peut prévoir que des probabilités de trouver cette particule lors de la mesure dans un certain volume d’espace. En quelque sorte...ce qui se déplace de manière parfaitement déterministe et anticipable, c’est l’évolution de la fonction d’onde de probabilités La théorie quantique est donc capable, grâce à la fonction d’onde ainsi définie, de prévoir à tout instant l’évolution d’un système quantique MAIS à partir du moment où l’on veut vérifier expérimentalement cette évolution, on introduit une perturbation dans le système qui en modifie l’évolution Ce qu’on appelle la réduction du paquet d’ondes sera l’objet d’une présentation particulière préambule des interprétations de la mécanique quantique qui concerne ce point. J’aimerai juste prendre pour conclure ce concept de fonction d’onde modélisée par l’équation de Schrödinger par un exemple frappant qui condense l’étrangeté de cette fonction et de la réduction du paquet d’ondes. Imaginons notre atome d’hydrogène errant dans l’espace inter galactique entre le soleil et Sirius Si notre atome se désexcite, il émet alors un photon. Ce photon peut être représenté quantiquement par une onde sphérique formant une boule de probabilités issue de l’atome et pouvant occuper une surface considérable dans l’espace, se déplaçant à la vitesse de la lumière, c’est celà qui est modélisé par la fonction d’onde de Schrödinger Les années passent et, désormais, cette fonction d’onde géante occupe tout l’espace entre Sirius et la Terre Si un terrien a installé une cellule photoélectrique et par chance, détecte ce photon, alors cette onde de probabilité qui s’etalait jusque Sirius s’effondre instantanément et aucun autre observateur entre la Terre et Sirius ne pourra plus jamais détecter ce photon Inversement, si un habitant de Sirius captait ce photon sur une planète en orbite, nous ne pourrions plus jamais le détecter. Cette réduction du paquet d’ondes est instantanée sans transport d’énergie Il ne faut pas considérer la fonction d’onde comme une répartition de l’énergie du photon...mais bien comme une onde de probabilité immatérielle et beaucoup plus abstraite dont l’évolution physique est néanmoins capable d’interférer dans certaines circonstances ou encore d'interagir avec d’autres ondes de probabilité de même nature.... Dans le prochain chapitre, j’évoquerai la mécanique des matrices de Heisenberg qui est un formalisme parfaitement équivalent mais dont les débouchés en mécanique quantique sont beaucoup plus intéressants Et nous verrons cela dans le billet suivant à propos des espaces de Hilbert
  8. 1h31min Le tableau périodique des éléments à partir du principe d'exclusion de Pauli et ... une toute petite équation... Ma mémoire...que j'aime ma mémoire J'ai vu a minima 30 conférences de Connes Je pense me souvenir d'a peu près tout Bisous
  9. Un enfant de 4 ans trouverait la source de ce document Le mail de julien et sa chaîne youtube ou tu trouveras aussi sa vidéo contact Pour tout renseignement: julien.bobroff@u-psud.fr Retrouvez nos activités de vulgarisation sur www.vulgarisation.fr L'adresse d'Alain Collège de France3, rue d’Ulm 75231 Paris cedex 05 alain@connes.org Bon...on peut passer a autre chose ? Ta crise est finie ?
  10. Euh....les sources concernant la reconstitution du tableau périodique des éléments de Mendeleiev à partir de la fonction d'onde de Schrodinger et du principe d'exclusion de Pauli, c'est donc notamment "matière à penser" qui est une discussion avec Jean Pierre Changeux, neuroscientifique Alain Connes est mathematicien, médaillé Field et grand spécialiste mondial de mathématiques physique, je développerai ses thèses dans un autre topic https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Connes Quand à la vidéo, elle est réalisée par les équipes de Julien Bobroff https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Bobroff Ces deux informations sont vérifiables et malgré mon sens de la mise en scène...ce n'est pas....ma vidéo... Je n'aime pas l'argument d'autorité mais je n'ai que ces 2 pointures comme source informative sans déformation et in extenso... Je sais qu'aimant la chimie, cette infâmie te démange...elle est expressément pour toi Et si tu t'y interesses vraiment....ecris leur....je ne suis que le facteur Perso je m'en fiche comme ma première chaussette, juste pensé que ça t'interesserait Tu es mon seul public à peu près normal. Non...moi je te laisse à tes certitudes. Demain, je rentre dans la présentation du formalisme, des principes on dira...en commençant par la célèbre équation de Schrodinger Pourtant...elle n'est pas...fondamentale...c'est un simple cas particulier dont les débouchés seront bien moins intéressant que la mécanique des matrices d'Heisenberg Mais comme je suis objectif et totalement au fait, il faut bien que j'évoque les gros points faibles de mes interlocuteurs Tu me diras ce que Bobroff ou Connes t'ont répondu ? De fait...ça m'intéresse quand même un peu bisous
  11. Merci pour votre avis particulièrement avisé en matière d’ignorance. Toutefois, avez vous remarqué que si nous discutons parfois du voyage vers mars ou d’extra terrestres sur ce forum, personne n’est ni spationaute ni man in Black ? Je vais être gentil avec vous et ne pas vous faire payer ma nouvelle consultation mais vous confondez "travailler sur un projet scientifique" et "échanger à propos de problématiques scientifiques". Ceci étant comme le hors sujet est votre sujet et comme votre serviteur est votre seul centre d’intérêt, je vous propose de vous placer en ignorer au prochain hors sujet, Vous entrerez dans le bateau des ânes battes spécialisés en HS qui doit être le titre de votre doctorat A bientôt Docteur Soleil
  12. Toujours intéressantes vos interventions cher patient Mon sofa vous est ouvert mais je vais finir par demander un paiement pour que mon traitement vous soit profitable. On devrait plutôt ouvrir un topic psychiatrie pour éviter le hors sujet mon brave garçon
  13. Oui, je suis d’accord avec ta question Ce qui est certain, c'est qu'Alain Connes évoque dans plusieurs conférences et dans son livre matière à penser le caractère generatif des mathématiques notamment au travers du formalisme quantique "Comment ne pas être troublé par la possibilité de retrouver le tableau périodique des éléments de Mendeleev à partir de l’équation de Schrödinger et du principe d’exclusion de Pauli ?" (Alain Connes) Et perso, je comprends ce principe que les électrons "injectés" un par un doivent progressivement occuper les 7 couches électronique de l’atome même si ce n’est pas suffisant pour expliquer l’ensemble de la constitution du tableau périodique des éléments depuis les principes quantique Du reste, c’est bien le spectre des atomes dû au saut des électrons d’un niveau d’énergie à l’autre qui permet de les caractériser (formule de Rydberg) Donc non, je ne suis pas surpris par cette représentation mais je suis pas non plus hyper calé sur ce sujet Cette vidéo est extraite de toutestquantique.fr qui est supervisé par Bobrof que j’apprécie On la retrouve aussi ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Tableau_périodique_des_éléments Mais arrive ce moment où les scientifiques du forum peuvent tenter l’expérience de creuser le sujet et nous dire ce que Connes et Bobrof signifient avec leur présentation et peut-être les limites de leur raisonnement. Je doute quand même que Connes s’extasie du fondement de la chimie par la mécanique quantique à tort mais pourquoi pas ? La je dirais....les scientifiques du forum serviront ils a quelque chose ? Ce serait une première et je suis à l’écoute bien sûr
  14. Comme je ressens du fretillement post synaptique, voici 4 vidéos travaux pratique Vous devriez avoir désormais suffisamment d’éléments conceptuels pour les expliquer correctement si ça vous tente Je relèverai vos copies si elles le méritent d’ici mon prochain post Les équations sont bienvenues si vous êtes plus à l’aise
  15. Et si nous parlions du tien qui consiste à intervenir sur des sujets qui ne t’intéressent pas pour ne rien dire ? Non sans intérêt
  16. Post numéro 3 : principes conceptuels fondamentaux de la mécanique quantique Objectif : s’approprier les principes connus et prouvés en... 2022 afin d’être armé pour revenir sur la genèse de la mécanique quantique et sur les débats interprétatifs 3 concepts et des principes vérifiés concept 1 : Les observables : j’en ai parlé dans le post précédent, ne pas confondre la manifestation d'un phénomène quantique après mesure (les quantités observables) des attributs du phénomène en soi avant la mesure (les attributs ontologique du système quantique) L’interprétation du formalisme de la mécanique quantique (et notamment l’effondrement de la fonction d’onde) relève systématiquement d'un sens ontologique à donner à la mécanique quantique. L’interprétation dite de Copenhague comme le dicton "shut up and calculate" s’est souvent retranché derrière la seule efficacité opérationnelle du formalisme partagée par tous mais beaucoup de travaux et de recherches ont consisté à pouvoir qualifier les structures/attributs quantiques en amont des observables de la théorie Concept 2 : Le caractère probabiliste : Une expérience de physique quantique n’est jamais assurément reproductible donc les mêmes conditions initiales, le même dispositif expérimental et le même protocole d’expérience ne donneront pas à chaque fois précisément le même résultat. Le formalisme pourra permettre de déterminer les probabilités qu’un des résultats potentiels se manifeste lors de la mesure. Cette probabilité est dite fondamentale. Elle n’est ni liée à notre méconnaissance d'informations relatives au système (existent cependant des modèles dits de variables cachées non locales dont les conséquences sont toute aussi surprenantes que les implications de la mécanique quantique) ni liée à l’imprécision de nos appareils de mesure. Nous verrons que l’expérience EPR (Einstein Podolski Rosen) a permis de caractériser l’aléa fondamental dans le cas particulier de 2 particules dites intriquées Concept 3 : Le caractère discret (ou granulaire) : Le nom même de la mécanique quantique vient de "quanta" autrement dit des "grains". Cette nature granulaire ne concerne pas que l’énergie du système quantique mais l’ensemble des propriétés qui définissent son état. L’image la plus répandue pour imager cette discontinuité des valeurs prises par les observables quantique est par exemple cette notion de saut quantique où la valeur de l’énergie possible pour un électron ne peut prendre que certaines valeurs discrètes et multiples de la constante de Planck. Ces 3 concepts étant évoqués, j’aimerais évoquer les principes fondamentaux de la mécanique quantique Principe 1 : Le principe de superposition : C'est le principe essentiel à partir duquel tous les autres peuvent être déterminés. Dans son livre "Les principes de la mécanique quantique", Paul Dirac explique que l’originalité radicale de la physique quantique par rapport à la physique classique réside dans la généralisation du principe de superposition : le formalisme quantique décrit les états physique par des fonctions appelés vecteurs d’état, susceptibles de s’ajouter les unes aux autres. La somme de deux états possibles du système est aussi un état possible du système Par exemple, si notre poisson soluble qui occupait toute la mare était un électron et si un électron est susceptible d’être ici ou là, alors la mécanique quantique énonce que cet électron peut aussi cumuler les 2 possibilités et être ici et là donc être dans les 2 états à la fois. Notre poisson soluble, avant mesure...occupe de facto l’ensemble des positions possibles simultanément dans la mare et c’est uniquement lors de la mesure de sa position qu’il matérialisera sa position dans un de ces endroits potentiels Avant mesure, cette superposition de l’ensemble des positions potentielles est malgré tout bien réelle puisque la loi de distribution de cette position (la fonction d’onde de Schrödinger) peut être sujette à interférer avec elle même par exemple dans le cas de l’expérience des fentes de young. Principe 2 : La non commutativité : Est aussi ce qui explique le caractère discret des observables. Exprime le fait que l’ordre dans lequel sont faites les mesures sur une particule (ou quanton on ou quantum du champ) tel que notre électron va changer radicalement le résultat : A x B est différent de B ×A Si nous mesurons d'abord la "vitesse", le résultat concernant la position ne sera pas le même que si nous mesurons d’abord la position puis la vitesse. Cette découverte de Heisenberg fut formalisée notamment par Von Neumann et puisque nous sommes dans le topic Alain Connes, c’est sa géométrie non commutative qui a permis des avancées sur lesquelles je reviendrai.... Principe 3 : Le principe d'indétermination : Est justement la conséquence directe de la découverte de la non commutativité par Heisenberg. On ne peut utiliser les concepts mathématiques qui correspondent à certains couples d’observables dites complémentaires (telles que la position et la "vitesse") qu’en intégrant un certain flou dans la fixation des valeurs. Et par exemple plus on a de certitudes sur la position d’un électron moins on en a sur sa vitesse. La encore, la constante de Planck vient cadrer l’indetermination, le produit de l’indetermination sur la vitesse par l’indetermination sur la position étant égal à la constante de Planck sur 4pi. Principe 4 : Les ondes de De Broglie et de Schrödinger : correspondent notamment et justement dans cette perspective d’indetermination à la probabilité de TROUVER la particule/quanton/quantum du champ en un endroit donné. La particule n’est plus ce point matériel naïvement conceptualisé à localisation et vitesse précise mais un paquet d’ondes probabiliste, c’est à dire une superposition de mouvements potentiels dans toutes les directions (Rovelli parle de nuage de probabilités). Il n’est donc plus possible de lui assigner une position déterminée mais on peut évaluer les chances qu’on a de la trouver dans une certaine portion d’espace (c’est un des rôles de la fonction d’onde de Schrödinger j’y reviendrai) Principe 5 : Le principe de complémentarité de Bohr : met justement un point final à la dualité onde corpuscule puisque LA MANIFESTATION corpusculaire ou LA MANIFESTATION ondulatoire après observation/mesure sont deux représentations complémentaires d’une même et unique réalité fondamentale Un "être physique quantique" fondamental peut nous apparaître tantôt sous forme de corpuscule tantôt sous forme d’onde Principe 6 : Le principe de correspondance : jette un pont entre physique classique et physique quantique. Quand le nombre de quantons atteind un certain seuil, la théorie quantique conduit au même résultat que la physique classique Cette conciliation dissimule de facto une annexion de la physique classique par la physique quantique, la première n’étant plus considérée que comme un cas limite de la seconde. Mais nous reverrons celà plus en détail dans le cadre du principe de moindre action appliqué aux intégrales de chemins de Feynman (bien plus tard...quand on sera apte à comprendre...) La frontière quantique classique n’est d’ailleurs pas nette et est un sujet passionnant en soi (exemple les supra conducteurs et super fluides continuent à suivre des lois quantique à l’échelle macroscopique, des intrications quantique ont été réalisées à l’échelle mésoscopique et la lutte contre la decoherence des systèmes quantique est le nerf de la guerre de l’ordinateur quantique) principe 7 : l’indiscernabilité : En physique classique, on peut toujours distinguer des atomes d’un même élément ou des électrons "gravitant" autour d’un noyau atomique ne serait-ce qu’en les numerotant En physique quantique cette possibilité même théorique disparaît Il n’y a plus de trajectoire pour les particules mais des fonctions d’onde associées qui se recouvrent et il est impossible même en principe de distinguer laquelle est laquelle lorsqu’elles se séparent après avoir interagi Il n’y a que deux façons identiques de distribuer des particules identiques entre différents états Dans l’une devinée par Bose pour les photons et étendue par Einstein pour les bosons, un nombre arbitraire de particules peuvent se trouver dans le même état sans possibilité de distinction, voilà pourquoi les bosons se regroupent L’autre règle entrevue par Pauli puis explicitée par Fermi et Dirac, concerne les fermions donc en particulier notre électron illustratif de mon exposé C’est le principe d’exclusion de Pauli Alors que la règle bosonique favorise à basse température le Rassemblement dans l’état d’énergie la plus basse, la statistique de Fermi Dirac oblige les fermions à se repartir entre tous les états d’énergie possible sans que jamais plus d’une particule n’occupe un même état Ce principe quantique est essentiel pour expliquer la structure des atomes donc de la matière C’est parce que 2 électrons ne peuvent occuper le même état quantique que les atomes successifs du tableau de la classification périodique des éléments sont de plus en plus gros, les électrons devant occuper des orbites de plus en plus éloignées C’est aussi grâce à ce principe que, bien que les atomes soient essentiellement vides, on ne passe pas au travers du plancher.... Maintenant que nous connaissons quelques principes, on va pouvoir comprendre une ou deux choses concernant les débats à propos de la mécanique quantique
  17. Non Le passeport vaccinal suffit...
  18. Je trouve qu’être "vaccino prudent" devrait rimer à financièrement indépendant Je vois pas pourquoi on devrait vous payer votre sur risque quand la vaccination est gratuite Déjà qu’on peut pouvait pas compter sur vous mais faut encore qu’on vous ait sur le dos pour payer vos traitements ... Tu as de la chance de vivre dans un pays où c’est possible de déblatérer autant de salades....
  19. C’est une idée... Mais franchement, faire payer une balle à des boulets, c’est pas une idée canon mais après tout, ne pas te faire vacciner n’en était déjà pas une, c’est cohérent Faire signer un papier pour laisser sa place en réanimation, c’est totalement logique en cas de surcharge mais c’est très insuffisant Tant qu’il y a des places, le prix de la visite touristique devrait être intégralement refacturé et le papier devrait être une reconnaissance de dettes en partenariat avec un organisme de crédit si besoin En attendant, bomber le torse en étant fier de pas être vacciné, il y a un gap... Rase les murs déjà plutôt que de te sacrifier au nom de l’idiotie humaine.
  20. Je ne sais pas si c’est la compassion, la pitié où le principe de réconciliation nationale qui conduit à supporter que pratiquent encore quelques rares médecins pour qui, sauf contre indication justifiées, la vaccination ne serait pas prescrite. Ou à supporter que les non vaccinés bénéficient de soins coûteux, encombrent les services de réanimation et bloquent une partie de l’économie par leur irresponsabilité Il y a eu de la pédagogie et malheureusement le coup de pied dans le derrière ne fait que remuer une pulpe douteuse Ça serait de moi, les non vaccinés devraient payer 90% de la facture médicale pour leur prise en charge hospitalière et 50% de leurs arrêt maladie En gros leur présenter notre sur facture collective due à leur idiotie individuelle Mais parfois j’ai pitié aussi
  21. Post Numéro 2a - Le poisson soluble / notion d’observable Objectif - comprendre par la métaphore quelques particularités et bizarreries du monde quantique, les différences principales entre système quantique et système classique Imaginez une mare si sombre et boueuse qu’on ne peut voir de l’extérieur ni le fond ni aucun élément à l’intérieur. Un pêcheur extérieur tente sa chance, le poisson mord. N’importe quel pêcheur sur notre terre en conclue que ce poisson se déplaçait dans la mare à la recherche de nourriture Et aucun ne pourrait concevoir que le poisson au bout de sa ligne n’était avant sa pêche miraculeuse qu’une sorte de potentialité de poisson occupant toute la mare.... Pourtant, Supposons maintenant que la mare représente une boîte "absolument vide" à l’exception d'un électron solitaire (on pourrait considérer un proton, un atome, ou n’importe quel système quantique) et que la canne à pêche représente une sonde introduite dans la boîte capable d’interagir avec l’electron pour renvoyer un signal visible par un observateur (l’experimentateur). L’observateur physicien classique devrait en conclure de la même manière que l’électron se déplaçait dans la boîte et a rencontré la sonde. Et il aura tort. Le physicien quantique sait qu’avant d’interagir, l’électron occupait toute la boîte avec une probabilité plus ou moins grande d’être détecté, LORS DE LA MESURE, en tel ou tel endroit. C’est "comme si" avant de mordre, le poisson occupait toute la mare, avec des endroits où il était plus dilué et d’autres où il était plus concentré. Un tel poisson quantique ne correspond à rien de ce que nous avons l’habitude d’observer. Avant d’aller plus loin, j’aimerai m’arrêter sur le premier point généralement pas compris et sans lequel, il est absolument impossible de comprendre la mécanique quantique. TOUTE MESURE (hormis les dernières techniques les plus récentes non intrusives) qui interagit avec un système quantique change de manière fondamentale l'état quantique du système mesuré. Dans notre exemple, nous avions AVANT MESURE un "poisson soluble dilué" occupant toute la mare selon une distribution de positions plus ou moins concentrée selon les endroits Et APRES MESURE, nous avons "un poisson matériel" parfaitement situé sur la canne à pêche et prêt à être consommé. Ce qui va totalement changer en mécanique quantique, ce n’est pas tant l’appel à des modèles décrivant des équations correspondant elles mêmes à des lois que la conception même des PROPRIÉTÉS OBSERVABLES La mécanique quantique ne peut absolument pas être comprise si on ne conceptualise pas la distinction entre un objet quantique (microscopique ou pas) et un univers macroscopique où se révèlent les résultats des expériences, les observations décrites par des quantités observables, mesurées / observées Cette dichotomie est profonde et si elle n’est pas un principe académiquement présenté pour caractériser la mécanique quantique, c’est le premier principe sur lequel l’incompréhension totale se manifeste si il n’est pas rapidement digéré Profonde car celà implique que l’observable (restons sur la seule position dans cet exemple pédagogique) n’existe pas avant la mesure contrairement au cas classique où mesurer / observer consiste à révéler une propriété physique déjà présente Je vais aller un peu plus loin pour bien que vous conceptualisiez cet élément fondamental pour comprendre les principes de la mécanique quantique et les débats à son sujet dans l’histoire des sciences Déjà en physique classique...apparaîsait une distinction entre "propriétés intrinsèques" que je nommerai attribut et "propriétés extrinseques" que je nommerai propriété On distingue fondamentalement et malgré des apparences trompeuses d’une étymologie dépassée et hâtive l’attribut en tant que caractéristique ONTOLOGIQUE de l’objet isolé de la propriété comme caractéristique COMPORTEMENTALE en présence d’un autre objet. Que l’eau dissolve le sucre est une propriété et non un attribut de l’eau... La décomposition de la lumière blanche par un prisme ne permet pas de considérer les couleurs comme un attribut de la lumière blanche... En physique quantique (hors expériences particulières les plus récentes) c’est l’acte de mesure qui donne corps à l’observable dans le monde de la perception L’observable n’est jamais une propriété de l’objet quantique mais le résultat de l’appareillage entre l’objet quantique et l’appareil de mesure. La particule élémentaire n’à pas de position bien définie, mais c’est l’acte de mesure qui la positionne De ce point de vue, la mécanique classique munit l’objet d’attributs ontologique que la mesure ne vient que mesurer alors que la physique quantique ne considère que des observables très différents du système quantique initial (la mesure change l’état du système) Cette absence d'attributs....clairs....en mécanique quantique est la principale source de confusion et de polémiques à propos de la mécanique quantique Et les différentes interprétations qui en sont faites relèvent toutes de notre grande difficulté à interagir au système quantique sans avoir à le perturber. Mon objectif sera de donner les clés de compréhension à ces débats et...pourquoi pas....être prêts à comprendre "le théâtre quantique" "helgoland" et les interprétations des auteurs du point de vue conceptuel. Il y a du boulot sur notre forum.... Quand je lis que la dualité onde corpuscule serait le fondement de la mécanique quantique, c'est juste parce que le fondement le plus important concernant sa compréhension n’est...même pas compris Amicalement
  22. https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-physique-peut-elle-tout-expliquer-0 Excellente émission de présentation du modèle de la théorie des cordes et du modèle de gravitation quantique à boucles.
  23. zenalpha

    Décès de Grichka Bogdanoff

    Beaucoup de tendresse pour Grichka Bogdanov comme pour son frère Igor. Une vie romanesque, beaucoup de péripéties discutables et discutées sur tous points de vue mais toujours cette attirance extraordinaire a la fois pour la démarche scientifique et pour leur philosophie de l'origine de l'univers. Ce qui aura été le plus prégnant, c'est leur capacité de faire partager leur passion et leur optimisme. Repose en paix.
  24. J'adore ta question. Pour te répondre toi qui n'est pas ignoré...mon prochain post numéroté donc réferent (nous somme ici dans une apparté) viendra du 15 octobre 1924 et inspiré d'André Breton. Je commencerai par ce passé et inspiré par son surréalisme pour proposer une simple métaphore inspirante pour qui n'a aucun fondement de mécanique quantique afin de rentrer par la suite...beaucoup plus avant dans le sujet. Nous verrons ce qu'un "poisson soluble" qui est son recueil de poésie aurait à voir avec un poisson quantique... et nous le verrons donc très différent du poisson classique habituel. petit extrait de son recueil toujours en apparté "Le dindon, qui répondait au nom de Troisétoiles, en manière de plaisanterie, ne savait plus où donner de la tête. Chacun sait que la tête des dindons est un prisme à sept ou huit faces tout comme le chapeau haut de forme est un prisme à sept ou huit reflets." Mais sur ce topic, n'est plus question de plaisanter mais d'évoquer la mécanique quantique A demain mon lapin et je te conseille la pillule rouge
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