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Tout ce qui a été posté par zenalpha
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Objectif - comprendre par la métaphore quelques particularités et bizarreries du monde quantique, les différences principales entre système quantique et système classique Imaginez une mare si sombre et boueuse qu’on ne peut voir de l’extérieur ni le fond ni aucun élément à l’intérieur. Un pêcheur extérieur tente sa chance, le poisson mord. N’importe quel pêcheur sur notre terre en conclue que ce poisson se déplaçait dans la mare à la recherche de nourriture Et aucun ne pourrait concevoir que le poisson au bout de sa ligne n’était avant sa pêche miraculeuse qu’une sorte de potentialité de poisson occupant toute la mare.... Pourtant, Supposons maintenant que la mare représente une boîte "absolument vide" à l’exception d'un électron solitaire (on pourrait considérer un proton, un atome, ou n’importe quel système quantique) et que la canne à pêche représente une sonde introduite dans la boîte capable d’interagir avec l’électron pour renvoyer un signal visible par un observateur (l’expérimentateur). L’observateur physicien classique devrait en conclure de la même manière que l’électron se déplaçait dans la boîte et a rencontré la sonde. Et il aura tort. Le physicien quantique sait qu’avant d’interagir, l’électron occupait toute la boîte avec une probabilité plus ou moins grande d’être détecté, LORS DE LA MESURE, en tel ou tel endroit. C’est "comme si" avant de mordre, le poisson occupait toute la mare, avec des endroits où il était plus dilué et d’autres où il était plus concentré. Un tel poisson quantique ne correspond à rien de ce que nous avons l’habitude d’observer. Avant d’aller plus loin, j’aimerai m’arrêter sur le premier point généralement pas compris et sans lequel, il est absolument impossible de comprendre la mécanique quantique. TOUTE MESURE (hormis les dernières techniques les plus récentes non intrusives) qui interagit avec un système quantique change de manière fondamentale l'état quantique du système mesuré. Dans notre exemple, nous avions AVANT MESURE un "poisson soluble dilué" occupant toute la mare selon une distribution de positions plus ou moins concentrée selon les endroits Et APRES MESURE, nous avons "un poisson matériel" parfaitement situé sur la canne à pêche et prêt à être consommé. Ce qui va totalement changer en mécanique quantique, ce n’est pas tant l’appel à des modèles décrivant des équations correspondant elles-mêmes à des lois que la conception même des PROPRIÉTÉS OBSERVABLES La mécanique quantique ne peut absolument pas être comprise si on ne conceptualise pas la distinction entre un objet quantique (microscopique ou pas) et un univers macroscopique où se révèlent les résultats des expériences, les observations décrites par des quantités observables, mesurées / observées Cette dichotomie est profonde et si elle n’est pas un principe académiquement présenté pour caractériser la mécanique quantique, c’est le premier principe sur lequel l’incompréhension totale se manifeste si il n’est pas rapidement digéré Profonde car cela implique que l’observable (restons sur la seule position dans cet exemple pédagogique) n’existe pas avant la mesure contrairement au cas classique où mesurer / observer consiste à révéler une propriété physique déjà présente Je vais aller un peu plus loin pour bien que vous conceptualisiez cet élément fondamental pour comprendre les principes de la mécanique quantique et les débats à son sujet dans l’histoire des sciences Déjà en physique classique...apparaissait une distinction entre "propriétés intrinsèques" que je nommerai attribut et "propriétés extrinsèques" que je nommerai propriété On distingue fondamentalement et malgré des apparences trompeuses d’une étymologie dépassée et hâtive l’attribut en tant que caractéristique ONTOLOGIQUE de l’objet isolé de la propriété comme caractéristique COMPORTEMENTALE en présence d’un autre objet. Que l’eau dissolve le sucre est une propriété et non un attribut de l’eau... La décomposition de la lumière blanche par un prisme ne permet pas de considérer les couleurs comme un attribut de la lumière blanche... En physique quantique (hors expériences particulières les plus récentes) c’est l’acte de mesure qui donne corps à l’observable dans le monde de la perception L’observable n’est jamais une propriété de l’objet quantique mais le résultat de l’appareillage entre l’objet quantique et l’appareil de mesure. La particule élémentaire n’a pas de position bien définie, mais c’est l’acte de mesure qui la positionne De ce point de vue, la mécanique classique munit l’objet d’attributs ontologique que la mesure ne vient que mesurer alors que la physique quantique ne considère que des observables très différents du système quantique initial (la mesure change l’état du système) Cette absence d'attributs....clairs....en mécanique quantique est la principale source de confusion et de polémiques à propos de la mécanique quantique Et les différentes interprétations qui en sont faites relèvent toutes de notre grande difficulté à interagir au système quantique sans avoir à le perturber. Mon objectif sera de donner les clés de compréhension à ces débats et...pourquoi pas....être prêts à comprendre "le théâtre quantique" "Helgoland" présentés rapidement dans mes précédents billets et les interprétations de ces chercheurs et auteurs du point de vue conceptuel concernant leur interprétation de ce monde quantique
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Est-il normal que les interrogations sur la nature du monde, parce que nous le verrons, la physique classique est une conséquence de la mécanique quantique, est-il donc normal ou est-ce seulement vrai que la mécanique quantique soit réservée à une élite ? Et je parle bien évidemment des physiciens théoriciens...non de pseudo scientifiques spécialistes du sujet vides d'exposés et auto déclarés d'où qu'ils viennent... Est-il exact comme le disait Feynman que personne ne comprend la mécanique lui qui la connaissait mieux que personne ? Est-il possible qu'après une vie sur le sujet on puisse en arriver à affirmer qu'on ne l'avait jamais compris comme Carlo Rovelli ? Le but de mes billets sur ce blog sera au contraire de permettre de comprendre et de porter à la connaissance des problèmes philosophique majeurs soulevés par la mécanique quantique, après avoir, bien entendu, explicité les principes essentiels, les faits marquants historique, le raisonnement des physiciens marquants de la discipline. Pour comprendre ces principes, tout comme il est possible de comprendre les principes de la cosmologie sans être astrophysicien, tout comme il est possible de connaître les grandes thèses scientifique telles que le darwinisme sans avoir jamais été paléontologue ou généticien, le bon sens de ... l'honnête homme ... et son intérêt seront les seuls outils nécessaires pour progresser pas à pas. Je ne juge pas utile le recours aux mathématiques sauf à ce que l'un d'entre vous veuille solutionner un exercice pratique de théoricien ou de physicien accompli ce en quoi il se sera trompé bêtement en venant sur ce forum.. Bien sûr...lapalissade idiote...le recours aux mathématiques est indispensable et même inabordable dans bien des cas quand on s'attaque aux travaux pratiques concernant la mécanique quantique... Mais tel n'est ni mon but ni la cohérence de mes moyens. La physique quantique porte en elle les germes d'une immense révolution culturelle qui n'a pas franchi les portes d'un petit cénacle de grands scientifique Vous retrouverez leurs écrits leurs articles les références qui vous permettront d'approfondir si vous le désirez La méthode nécessite toujours le recoupement des sources si multiples désormais.... 30 ans de partage de leur immense production par mes lectures, mes participations à diverses conférences dans le public, par mes abonnements aux revues scientifique et par mon groupe de passionnés qui ne se voit que trop peu... puissent ils balayer des esprits, hormis pour les faibles d'esprit...le fatras chaotique et parfois agressif de leurs croyances pseudo scientifiques bien souvent issu du siècle dernier et qui encombre il est vrai plus modérément autant l'esprit de mes contemporains Voici la vidéo qui condense le plus cette... FRACTURE... entre ceux qui pratiquent ou qui connaissent... et ceux qui ne connaissent pas, Alain Connes, Médaille Fiels de Mathématiques, révolutionnaire des algèbres d'opérateurs de Van Neumann, découvreur du modèle de géométrie non commutative le plus prometteur dans le cadre semi classique J'ai partagé avec lui... quelques cacahuètes autour du buffet lol
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J'ai été stupéfait par ce livre, abasourdi serait même l'adjectif le plus approprié Carlo Rovelli nous présente les différentes écoles interprétatives, les enjeux de la question...et mouille le maillot en nous présentant sa propre interprétation : la mécanique quantique relationnelle. Et ma...sidération...vient du fait que je ne renierai pas une seule et unique ligne de cet ouvrage...pas une... De fait...il semblerait que Rovelli...vienne ces derniers temps de se rallier à l'interprétation copier-coller conforme de celle que je me suis forgée il y a 15 ans ! Ses connaissances physique et mathématiques sont évidemment infiniment plus développées que les miennes, cela va sans dire... mais sa philosophie s'est....zenalphatisée. Son ouvrage est précisément celui que j'aurais rêvé d'écrire sur des conclusions dont il vient soudainement de basculer. Extrait : "a Ted Newman, qui m'a fait comprendre que je ne comprenais pas la mécanique quantique" C'est vrai philosophiquement et c'est vrai dans cette interprétation de ce problème de la mesure... Si nous nous étions rencontré mon cher Carlo....mon...frère ainé ou cadet, selon... Extrait "Dans mes tentatives de donner un sens aux quanta, j'ai parcouru les textes des philosophes à la recherche d'une base conceptuelle, afin de comprendre l'etrange image du monde offerte par cette incroyable théorie. J'ai trouvé de très belles suggestions, des critiques subtiles, mais rien qui me convainque parfaitement. Puis un jour, je suis tombé sur un texte qui m'a sidéré ..... A plusieurs reprises, alors que je parlais des quanta, j'ai rencontré des personnes qui me demandaient : as tu lu Nagarjuna ? Au énième "as tu lu Nagarjuna", j'ai décidé de le faire. C'est un texte peu connu en occident mais ce n'est pas un texte mineur : au contraire, c'est l'une des pieŕres angulaires de la philosophie indienne, et c'est uniquement en raison de ma lamentable méconnaissance de la pensée asiatique, caractéristique d'un occidental, que je l'avais ignoré jusque là. Il a pour titre l'un de ces mots indiens impossible : Mulamadhyamakakarika, qui a été traduit de différentes manières, "les stances de la voie du milieu" par exemple. Je l'ai lu dans la traduction annotée d'un philosophe analytique américain. Il m'a laissé une profonde impression. ... La thèse centrale du livre de Nagarjurna est simplement que rien ne possède une existence en soi, indépendante d'autre chose. La résonance avec la mécanique quantique est immédiate. Naturellement, Nagarjuna ne savait rien et ne pouvait rien savoir des quanta, là n'est pas la question Ce qui nous intéresse, c'est que les philosophes nous proposent des façons originales de penser le monde et que nous pouvons nous en servir si elles nous sont utiles. La perspective que nous offre Nagajurna nous permet peut-être de concevoir un peu plus facilement le monde des quanta Si rien n'a d'existence propre, tout n'existe que dans la dépendance de quelque chose d'autre, en relation avec quelque chose d'autre. Le terme technique utilisé par Nagarjuna pour décrire l'absence d'existence indépendante est la vacuité (sunyata) : les choses sont "vides" dans le sens où elles n'ont pas de réalité autonome, elles existent grâce à, en fonction de, en relation avec, dans la perspective de quelque chose d'autre" Rovelli consacre 20 pages pleines à mettre en relation son interprétation de la mécanique quantique qui au passage etait devenue la mienne depuis il y a bien longtemps déjà (je parle de l'interprétation physique et scientifique...) avec la justesse des concepts orientaux que je consacre aussi depuis bien longtemps Mais je laisse l'intelligence lire ce livre pour se régaler, il faut bien s'arrêter et vous laisser quelque chose à imaginer. Extrait
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L'idée pour la présentation de cet ouvrage est double. D'abord cette impression que la mécanique quantique serait une science suspicieuse, presque une croyance. Non, la physique quantique est la plus robuste et le fondement de la physique classique Et surtout un échange eu concernant l'espace de Hilbert, je vous propose un voyage dans cet espace vu par Alain Connes Alain Connes représente en 2021 un des plus grands inspirateurs vivants concernant ce lien entre physique théorique et mathématiques Il a apporté le cadre le plus prometteur à mon sens concernant la mathématisation conceptuelle de la physique théorique avec sa géométrie non commutative et ouvert une fenêtre entre physique théorique et théorie des nombres. Son livre "le théâtre quantique" est un roman, co-écrit avec Jacques Dixmier, qui l'a initié en tant que son professeur aux algèbre d'opérateurs et avec Danye Chereau, sa femme L'héroïne, Charlotte, est parvenue à voyager grâce à son emploi au CERN de Genève en tant que physicienne dans le monde quantique pour en revenir vivante. Nous nous rendons à sa conférence de presse Extrait : "Je vais maintenant vous raconter l'expérience que j'ai vécue, mon retour au cours duquel s'est réalisé, de manière inattendue, la synthèse de deux thèmes qui m'obsédaient depuis des mois - d'une part, la vie d'un réseau de neurones ayant un immense potentiel de calcul et qui vient de recevoir l'empreinte précise d'un cerveau humain - d'autre part, l'apparition de l'écoulement du temps que nous connaissons tous, à partir d'un état thermalisé et de la non commutativité caractéristique du quantique Voici mon interprétation qui restera conjecturale..... .... J'ai été la spectatrice privilégiée d'un théâtre que je ne peux baptiser autrement que LE THÉÂTRE QUANTIQUE J'ai eu cette chance inouïe d'expérimenter une perception globale de mon être, non plus à un moment particulier de son existence mais comme un "tout" J'ai pu comparer sa finitude dans l'espace contre laquelle personne ne s'insurge et sa finitude dans le temps qui nous pose problème. Le monde que j'ai pu entrevoir échappait totalement à la décohérence qui nous fait percevoir la réalité comme classique. J'ai de manière profondément intuitive, discerné une incroyable variabilité, d'infinies fluctuations parfaitement réglées dans ce théâtre dont la scène ne peut se représenter autrement que par un concept mathématique que tous les physiciens quantique manipulent quotidiennement : l'espace de Hilbert, avec sa géométrie de dimension infinie d'une part, et son caractère imaginaire d'autre part (nombres complexes) LES ACTEURS DU THÉÂTRE QUANTIQUE SONT LES OPÉRATEURS AGISSANT DANS CET ESPACE, LE DOMAINE DE VARIABILITÉ DE CHACUN ETANT DONNÉ PAR SON SPECTRE C'était incroyable, je les ai vus, directement, en dimension infinie" .... "Maintenant, je vais retracer l'émergence de l'écoulement du temps, tel que nous le connaissons tous, avec le rétablissement progressif de la température de mon corps. La vision globale de la scène quantique s'est estompée, et seuls les acteurs qui respectaient certaines symétries sont restés visibles. Je ne disposais plus que d'une information parcellaire et l'incompatibilité entre les différents acteurs due à leur non commutativité s'est transmuée en un mouvement d'ensemble, comme si les danseurs se mettaient à obéir à un rythme bien défini, à suivre un chef d'orchestre invisible, qui les entrainait sans qu'ils puissent résister J'ai ressenti cette émergence du temps comme une intrusion, source de confusion mentale, d'angoisse, de peur, de dissociation. J'avais l'impression de perdre toute l'information prodiguée par la scène quantique et cette seule perte m'entrainait inexorablement dans le fleuve du temps" ... "Puis ces sensations pénibles se sont effacées. L'espace ordinaire sembla renaître du quantique par décohérence. Je voyais de plus en plus distinctement une lumière abstraite, à la fois douce et intense qui m'attirait vers elle. Baignée dans cette lumière, bercée par un carillon de cloches, j'ai retrouvé progressivement mes sensations et me suis laissé envahir par un bien être indescriptible. Je renaissais" https://www.franceculture.fr/emissions/science-publique/emission-speciale-alain-connes-le-theatre-quantique-est-il-ouvert-tous
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Hello @azad2B J'essayais de réfléchir à cette idée de répondre dans le sujet à hauteur de ta question qui revient un peu trop souvent sur différents sujets Et m'est venu une idée à propos de ces 2000 dollars par mois par collaborateur pour ce projet de telescope spatial que tu as calculé et qui ne sers a rien Idée que je livre à ta sagacité en spécialiste de ce genre de calculs Ne crois tu pas qu'en le divisant par 20 doigts + orteils donc en ramenant le calcul à 100 dollars par mois par orteil ou par doigt de collaborateur, ce serait pas le juste ratio financier pour la conquête de mars ? Je pense en particulier à la célèbre expression 100 balles et un mars qui en est une preuve évidente ? Besoin de ton expertise, qu'en penses tu ?
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Article exceptionnel qui vient de tomber Ça donne envie de reprendre pour revenir à Helgoland https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mecanique-quantique-effet-epr-monde-quantique-ne-peut-etre-construit-quavec-nombres-complexes-96312/
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Je préfère reprendre vos âneries, j’ai pas le temps de vous former je vous ai déjà prévenu
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Euh....la gravitation quantique n’est pas plus une production youtube que la mécanique quantique @azad2B Désolé de te l’apprendre.
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Je ne promets que la vérité, rien de plus. Chez les data scientist c’est tarte à la fraise le machine learning, vous pourriez vous inscrire https://datascientest.com/machine-learning-tout-savoir
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Non, pas du tout : l’analyse bayésienne est en effet basée sur la loi de Bayes mais la démarche consiste à combiner l’information apportée par les données recoltées avec des connaissances à priori venant généralement d’études antérieures ou d’avis d’expert injectée "en dur", c’est ce qu’on appelle des proba conditionnelles (probabilité de A sachant B...) Et ça n’à donc strictement maois strictement rien à voir avec une phase d’apprentissage de modèles du type de réseaux de neurones basés généralement sur des fonctions sigmoides qui sont plus performants dans les régressions en utilisant le machine learning et particulièrement performants pour de la reconnaissance d’images, des classifications en groupes, de l’identification d’objets, de la prédiction de données en effet ou pour le filtrage d’un jeu de données Rien à voir Amicalement
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Ça me semble être une vision presque purement relativiste où l’espace temps serait la seule chose à "réellement exister" expliquant que la mesure des durées et des longueurs soit relative aux référentiels inertiels selon leur ligne d’univers il y a toujours chez les physiciens une "préférence" pour la RG ou une "préférence pour la physique des particules" Mais dans ce modèle, comment explique t’il les expériences dites à choix retardé qu’on constate expérimentalement en mécanique quantique ? L’instant T lui même pour un même observateur y perd son sens
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Oui, c’est sa rhétorique et il a raison du reste. "Le nettoyage de l’espace verbal" lié à la polysémie du temps
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Hello @azad2B, bel écrit, ça fait plaisir, merci. Je te rejoins sur le fait que le temps ne peut se définir verbalement par aucun autre concept plus fondamental que lui-même Ça fait partie de ces mots totems et polysémique qui ne se définissent pas davantage qu’un axiome ne se démontre Et pour autant, comme tu l’as fait en pointant le fait que le temps se mesure par une durée en physique, le temps est de nature très différente d’une distance par exemple Les points d’une droite coexistent à l’instant T alors que le Temps exprimé sur un axe en durée ne voit aucun point coexister aux autres. On applique des méthodes de calcul qui "spatialisent" le temps. C’est l’argument de Bergson dans ses échanges avec Einstein Par ailleurs, comprend que des données mesurées peuvent ne pas être fondamentales mais émergentes La température n’est pas une donnée fondamentale mais une mesure faite qui, au niveau microscopique, est la conséquence du degré d’agitation des particules et il n’y a aucun sens à parler de température pour un atome. C’est la même idée que celle du temps Thermodynamique Enfin...il n’y a pas un temps séparé à l’espace, la relativité te démontre bien que la mesure du temps est relative (durees), que la mesure de l’espace est relative (longueur) donc que le temps est étroitement relié à l’espace Tu imagines de la matière hors du temps et pourtant dans l’espace... Et quelle est la nature d'une matière figée ou le photon ne se déplace pas, ou un nuage électronique se retrouve figé, ou plus aucun médiateur bosonique des forces qui assurent la cohésion de la matière ne se déplacent entre fermions ? J’ai cette impression que la physique ne le permet pas.. En revanche c’est imaginable puisque tu l'as imaginé
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La physique éprouvée (RG, MQ) débouche même sur le rejet d'un "avant" le big bang puisque en amont du temps de Planck, on se heurte à une singularité mathématique qui n’est pas forcément une singularité physique mais qui est de manière certaine en tout cas une limite des modèles La réponse serait plutôt que la question n’à pas de sens à la vue du formalisme faute de gravitation quantique qui permettait de considérer les effets de l’infiniment petit avec l’infiniment dense. Ceci étant je trouve passionnant de s’intéresser à diverses conceptions qui introduisent des formalismes extrêmement prometteurs L’origine vue par la théorie des cordes, par la gravitation quantique à boucles et même la question de l’origine du temps lui même vu par Connes et Rovelli entre autres. C’est aussi de la physique mais théorique La physique, c’est la jonction de la théorie et de l’expérience, c’est la seule et unique physique qui vaille Mais on en est déjà en physique des particules par exemple à devoir reconstituer les effets des particules prédites sans parvenir à les détecter directement .. C’est pareil avec ces modèles Et par exemple, Alain Connes en présentant son formalisme de géométrie non commutative permet de relier les équations de yang mills du modèle standard, le champs de Higgs et la relativité générale ensemble, malheureusement en première quantification seulement (modèle semi classique) Et par exemple, les chercheurs tirent de ce modèle des implications concernant la théorie de l’inflation qui apparaissent naturellement du modèle sans introduction de champ d’énergie ad hoc Il permet aussi de donner une explication théorique au mécanisme d’oscillation des neutrinos Tout celà qui est introduit à la main dans les modèles standard apparaît miraculeusement comme conséquence de son modèle je trouve que ce résultat théorique unique à ma connaissance marque, par exemple l'intérêt à se tourner vers sa conception de temps thermique, un temps non fondamental qui émerge d’une variabilité plus fondamentale du quantique et qui apparaît dans un contexte thermodynamique oui, il peut se tromper mais quelque part, il est parmi ceux qui se rapprochent le plus du but en théorie Faut il ne pas s’y intéresser ? Non, ça me passionne personnellement
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Ceci étant @korvo, on pourrait en discuter car je pense que tu apprecies cette "réduction du temps" à la "mesure du temps" Ça a été le premier bon réflexe d’Einstein par exemple et ça a trait à une vision dite instrumentaliste où il est essentiel de collecter des données par la ... mesure ... pour appréhender le lien entre ces données En relativité générale, ce processus a été fructueux puisqu’il a débouché sur la relativité générale donc sur une révolution de notre conception de l’espace et du temps, voire de la gravité qui n’est pas rendue par une force mais comme une conséquence de l’espace défini non comme une boîte fixe et rigide à la Newton mais comme un champ, capable de se déformer, un champ parmi d’autres, l’espace EST le champ gravitationnel En mécanique quantique, le problème de la mesure est le problème principal puisque l’observateur ou la mesure fait totalement s’effondrer le système quantique, on ne mesure pas la superposition du système quantique mais son effondrement provoqué par l’observation Bien sûr on peut s’arrêter la et dire comme l’école de Copenhague qu’une théorie ne doit rendre compte que de ce qui est mesuré sans se demander ce que sont les systèmes avant mesure, le lien entre instrument de mesure ou l’observation avec le phénomène observé ou encore la structure sous jacente qui nous permet de comprendre ces liens, de comprendre pourquoi les constantes mesurées ont ces valeurs, de comprendre le lien entre mécanique quantique et relativité Shut up and calculate à été un bon moment la posture des physiciens et c’est...terminé Sur notre forum, c’est shut up et je place des calculs que je ne comprends pas pour masquer mon ignorance par du jargon que je ne comprends pas mais qui en jette C’est souvent accompagné d’un doctorat ou d’un cursus imaginaire vu que parmi les vrais, certains s’interrogent sur le sens à donner quand les autres savent que certains s’interrogent J’ai donc toujours préféré l’échange avec de...vrais...physiciens mais l’échange sincère me suffit Maintenant t’es tu déjà demandé ce qu’était une "mesure du temps" par une horloge atomique par exemple ? Un temps...qui n’existe d’ailleurs pas intrinsèquement comme nous l’avons vu puisqu’il est étroitement associé à l’espace dans le concept d’espace temps... Ce sont des mesures basées sur des oscillations (ou periodes) de la transition énergétique d'un électron lorsqu’il passe d’un état énergétique à un autre. On y introduit la notion de saut quantique, d’orbitales dans l’espace et de fréquences. Est ce que la conjugaison de ces 3 notions pour mesurer le temps qui n’est pas un fondement puisque étroitement conjugué à l’espace te satisfait pour caricaturer tout celà par la durée ? Franchement ? Non... Maîtriser la rg ne demande rien d’autre que la mesure des durées Mais le concept de temps s’est dilué dans un concept d’espace temps dont la question de la structure fondamentale, la quantification de la gravité est inconnue
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C'est marrant parce que ta présentation, vraie, est atypique Je ne l'avais entendu qu'ici par Michaël Launay (48eme minute) "La mathématique et ses vertiges" sur https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/la-mathematique-et-ses-vertiges-1 via @radiofrance De ce point de vue c'est vrai et.....ça s'arrête la lol
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Disons que tu fais référence à deux physiciens avec lesquels le débat peut être porté au niveau philosophique Donc il y a débat d'idées, je ne suis d'accord ni avec l'un ni avec l'autre sur certains sujets mais c'est presque toujours brillant leur exposé Ouvert pour le moins Je ne vois pas un débat philosophique d'aucune sorte concernant mes échanges houleux à propos de la mécanique quantique autre que l'ignorance la plus crasse Non, aucun débat d'aucune sorte, ou est le debat ? Je le dis sincèrement
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A ce niveau de question, tu sors des modèles standard pour entrer dans des modèles spéculatifs dont certains sont scientifique et totalement non vérifiés. 1- dans le cadre theorique de la seule relativité générale, l'espace temps n'est pas l'objet d'un flux temporel. Concrètement, passé, présent et futur coexistent, c'est le concept d'éternalisme https://fr.wikipedia.org/wiki/Éternalisme 2 - temps et espace sont indissociables au sens de la relativité restreinte : ni le temps ni l'espace ne sont absolus (les mesures ne sont pas identiques dans tous les référentiels inertiels), seule la vitesse de la lumière est un absolu (vitesse = distance / temps), le concept d'espace temps est donc le concept fondamental 3- on mesure des temps infinitesimaux en effet, ce qui est un espoir pour la physique expérimentale Voir 1h05min55sec la conférence de Serge Haroche qui évoque le sujet 4- la conscience a d'abord été une hypothèse concernant le débat opposant 'réalistes' et 'idéalistes' notamment concernant le problème d'effondrement de la fonction d'onde (ou problème de la mesure) Beaucoup d'expériences ont été faites autour du Paradoxe de Wigner https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Wigner https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-physique-quantique-cette-experience-remet-elle-question-notre-realite-78402/ Ce n'est pas ma tasse de thé philosophique, quoi que, mais Stephen Hawking a conçu un modèle cosmologique "hartle Hawking" top down autour de l'idée des integrales de chemin de Feynman (qui sont verifiées) et autour de l'idée d'une fonction d'onde globale pour l'univers qu'un observateur aujourd'hui viendrait figé par son acte d'observation, thèse purement idéaliste dans la lignée de john wheeler Lire "y a t'il un grand architecte dans l'univers" Le lien conscience et mécanique quantique a été énormément etudiée par Roger Penrose, mathematicien et nobel de physique mais sans debouché pratique https://www.neozone.org/science/pour-ce-scientifique-notre-conscience-est-origine-quantique/ 5- ce genre de théories dites de cosmologie quantique comme Hawking s'inspirent d'une forme de retro causalité expérimentalement verifiée du quantique https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-etrange-experience-wheeler-verifiee-espace-10413/ 6- concernant la théorie de l'information, toujours Penrose explore dans "a computable universe" l'idée que l'évolution de l'univers pourrait être simulée par un gigantesque ordinateur qui ne ferait que traiter l'information contenue dans l'espace temps qui nous englobe L'univers serait en quelque sorte un processeur physique d'une base de données mise en dynamique Tu as aussi d'autres modèles extrêmement sérieux portée notamment par Maldacena concernant l'univers holographique à partir des prédictions de la théorie des cordes qui ferait de notre univers un vulgaire hologramme d'informations encodées à la surface d'une structure en deux dimensions (un peu comme l'information d'un trou noir reste encodée à sa surface) Tu as d'autres modèles sur lesquels le temps laisse place au temps imaginaire (au sens mathématique) qui serait couplé à l'information comme l'énergie est couplée au temps dans notre univers Tu as les thèses de philippe guillemant concernant le lien entre conscience et théorie de la double causalité Etc etc etc Mais je préfère m'arrêter aux bases avérées de la mécanique quantique 1+1=2 amène trop de débats steriles.
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Au pot de chambre un seul code possible DtC Arrête tes âneries, grandis...
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Disons que ton calcul est bon... Le coût du projet par collaborateur ramené au mois est de 2054.79 euros, indicateur qui ne veut strictement rien dire qu'on parle le milliard de dollars ou qu'on parle le chinois. La Nasa a financé 8,8 milliards de dollars, l'esa 600 millions de dollars et les canadiens le reste Si on considère le plus gros de l'effort, les 8,8 milliards de dollars sur 20 ans soit 440 millions de dollars par an, le premier indicateur a rapprocher est le budget américain d'environ 6 000 milliards de dollars annuel. L'effort de financement sur ce projet représente 0,0073% du buget annuel des usa Si on considère un revenu moyen d'environ 50 000 dollars, ça représente le revenu annuel integralement reversé de 8 800 americains pour une population de 160 millions d'actifs C'est marrant je trouve ça plus parlant Mais calcule...calcule je sens que ça te fait plaisir Bisous
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Le temps et l'énergie sont à ce point liés qu'on les caractérise comme étant ce qu'on appelle une variable conjuguée, l'une étant la dérivée de l'action par rapport à l'autre, l'une dépendant strictement de l'autre https://fr.wikipedia.org/wiki/Variables_conjuguées_(formalisme_hamiltonien) En mécanique quantique, ce hamiltonien reste le générateur des translations dans le temps mais il existe en plus une relation fondamentale de la mécanique quantique qui est le principe d'indetermination Au même titre qu'on ne peut mesurer simultanément la position et la vitesse pour une particule, on ne peut déterminer simultanément l'energie et le temps pour un système L'incertitude sur l'énergie multipliée par l'incertitude sur le temps étant jusqu'à la nuit des temps >= h barre / 2 Ces 2 facettes, ces 2 variables conjuguées ne peuvent être indépendantes l'une de l'autre y compris dans le principe fondamental d'indetermination de la mécanique quantique Sachant que la mécanique classique est évidemment la conséquence de la physique quantique qui lui est beaucoup plus fondamentale et sans laquelle la physique classique n'expliquerait rien de ce qui a été compris au 20eme siècle Sans quantification des "forces de la physique" grace à la théorie quantique des champs, il n'y a plus aucune compréhension de la physique des particules ni ... de la physique ni... de la chimie Même pour quelque chimiste qui bricole avec difficulté dans un quelconque laboratoire et qui se retrouve totalement has been Bisous.
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Et preuve en est que le seul idiot qui soit capable d'être hors du temps pour en faire la démonstration expérimentale et dans les faits concrets c'est @azad2B Qui, ayant loupé l'ensemble de la physique du 20ème siècle, parvient sur la question de l'énergie à te répondre formellement et sans la moindre ambiguïté avec des équations de la mécanique classique. En ratant d'emblée cette notion simple que l'énergie est quantifiée. "Donc la matière peut exister sans le temps et existait avant le temps ou existera après le temps" est une découverte majeure d'un pur génie du rire qui pourra transmettre ses conclusions à la communauté scientifique ébahie Lol
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Bonjour Azad Note que si tu definies ce 2000 dollars comme indicateur mensuel une fois le coût du projet ramené au nombre de jours ramené au nombre de collaborateurs (ce que tu as fait) Et si on fait totalement abstraction du fait que les salaires sont une partie marginale de ce coût total mensuel pour faire ce calcul en considérant la totalité du coût du projet (ce que tu as fait) On en arrive à la conclusion en considérant les charges salariales que les 20 000 collaborateurs doivent tourner au Smic horaire. Donc ma compréhension concernant ta formulation du résultat de ton calcul est qu'elle est délirante et la bonne reformulation de ton résultat concernant ton calcul est que presenté ainsi, tu ne connais pas bien les salaires de ce milieu J'ai une question plus générale A quoi te sers ta passion du calcul pour débiter des âneries à la pelle ? Tu m'as appris la rigueur, j'avais une très haute exigence me concernant Je vais demander à tes écrits le dixième de ce que je m'impose. Qu'as tu vraiment calculé ?
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Le temps est en physique à la fois un fondement qu'on retrouve dans quasiment toutes les équations et une notion fondamentale totalement incomprise. Le temps disparaît par exemple de toutes les équations de la gravitation quantique à boucles car il en est une conséquence et non un fondement Tu as donc d'une part des theoriciens comme rovelli qui écrivent "et si le temps n'existait pas" et d'autres comme Lee Smolin qui écrit "la renaissance du temps". Mais pour en rester à ce qui est démontré, le théorème de Noether marque une dépendance entre temps et énergie. Les lois physique qui expriment l'énergie sont invariantes par translation dans le temps, tu connais peut être la loi de conservation de l'énergie qui en découle Il est inconcevable de penser l'énergie donc la matière sans en exprimer ses transformations et tu verras que toute définition concernant l'énergie est dynamique Donc oui, relation directe entre les deux. Cordialement
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En aparté voici ce qu'on entendrait dans plusieurs configurations où nous ne pouvons mettre les pieds si seulement il nous était possible d'entendre Parce que disons le tout net, certains ont cette capacité d'avoir les oreilles bouchées et je ne parle pas de toi camarade Etant impossible de se faire entendre tentons de les déboucher
