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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. C'est plus clair avec précision merci, faut dire, "je n'arrive pas à me positionner", ça arrive, sur certains sujets je n'y arrive pas non plus et je le dis, pour ne pas donner l'impression non sincère de ménager la chèvre et le chou
  2. Le problème est que le caractère de ce crime n'est pas reconnu correctement comme devant être mis "à part" et traité de façon particulière. Je l'ai expliqué ailleurs. Tant que les gens ne se déferont pas de leurs préjugés sur le viol, la société entière, et bien cette même société ne se bougera pas le c! pour élire des gens qui changeront les choses. Bien sûr que j'ai forcé le trait mais bon.. Tu as bien compris ce que je veux dire. Tu ne peux pas non plus QUE critiquer les droits de l'homme
  3. Salah Abdeslam. En même temps si j'étais accusée injustement je préfèrerais ce système à celui du Pakistan..
  4. Ah ben voilà, c'est ça : C'est pour ça que j'ai vraiment pas tout saisi dans pas mal de mesures prises... Ceci dit je n'ai pas regardé ce qu'on fait nos voisins, je vais aller voir.
  5. Je crois que là... Tu as un gros problème de prise de position claire et tranchée
  6. Malheur c'est horrible ! Je pensais à 3 ou 4 jours moi, sans boire déjà..
  7. Le ministre pakistanais des affaires étrangères, Shah Mahmood Qureshi, a également publié un message vidéo sur les réseaux sociaux. Il y explique que la publication de ces caricatures a "heurté des millions de musulmans". Il évoque un acte "inutile", "méprisable". "Le Pakistan est un pays démocratique et croit en la liberté d'expression, dit-il, mais cette publication ne peut pas être justifiée "par la seule liberté d'expression." Dans les pays où l'islam sunnite est religion d'État, en Egypte, au Bangladesh, en Arabie saoudite, il est possible de voir dans les jours qui viennent d'autres mouvements de protestation. En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan utilise d'ailleurs les mêmes mots, les mêmes arguments que les autorités pakistanaises : il accuse la France : "d’encourager la haine contre l’islam". https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/proces-des-attentats-de-janvier-2015/le-monde-est-a-nous-colere-au-pakistan-apres-la-nouvelle-publication-des-caricatures-de-charlie-hebdo_4080395.html
  8. Libéré en 2016, il respectait "l'ensemble des obligations mises à sa charge dans le cadre de son suivi socio-judiciaire": obligation de travail, interdiction de détenir une arme, obligation d'indemniser les victimes, injonction de soin, etc., a assuré le procureur. Ok.. Ils estiment que voir un psychothérapeute tous les deux mois ça va. Déjà là, moi je trouve qu'il y a un gros, euh..énorrrme problème. Bon, de toute façon le problème il est bien en amont. Mais la société ne bouge pas son c! alors...
  9. En combien de temps il peut atteindre l'état qui lui donnera accès à la sédation profonde @chanou 34 ?
  10. Pour l'instant il s'agit d'attendre le résultat de l'information judiciaire.
  11. « Parce que je ne me situe pas au-dessus des lois, je ne suis pas en mesure d’accéder à votre demande, a ainsi répondu le président à Alain Cocq dans une lettre datée de jeudi. Votre souhait est de solliciter une aide active à mourir qui n’est aujourd’hui pas permise dans notre pays. » La lettre d'Emmanuel Macron https://www.20minutes.fr/societe/2854195-20200904-pourquoi-emmanuel-macron-refuse-aide-active-mourir-alain-cocq
  12. Nouveau témoin, c'est le mari de Saadia. Stéphane H.. Lui et son épouse ont été présentés l'un à l'autre par Amedy Coulibaly et Hayat Boumeddiene. Le président s'adresse au témoin. Et il rappelle qu'en novembre 2014, cinq appels menaçants les personnels du journal, ont été passés depuis une ligne portant son nom, Stephane H. "On s'est servi du téléphone de mon fils pour appeler Charlie", affirme Stéphane H. Prsdt : Quand est-ce que vous aviez vu pour la dernière fois Amedy Coulibaly ? - C'était il y a très longtemps. Je n'ai rien à dire. D'autres questions lui sont posées. Il n'y répond pas plus. Puis s'en va.
  13. Saadia a reçu des appels téléphonique de Hayat Boumedienne mais n'en a rien dit à la police "je savais que j'étais sur écoute, ils allaient le savoir". (K. Boumedienne n'a pas non plus prévenu la police en octobre 2019). Un des assesseurs fait la remarque que pour une audition en cour d'Assises spéciale et particulièrement pour les faits qui la rassemble, le témoin est très à l'aise.. Répondant à l'une des questions, Saadia dit avoir eu "envie de se rapprocher de Dieu", après avoir divorcé avec le père de son enfant. Elle s'est remariée très vite avec un autre homme. Un assesseur évoque sa réaction lors des attentats commis par Mohamed Merah : "Hayat et moi, quand il y a eu ces faits-là, on s'est dit que c'était de la manipulation, du complotisme pour faire du mal à l'islam". Elle s'explique en disant "on ne pouvait pas y croire" (c'est trop horrible). Pourtant elle répétera en 2016 que "c'est bizarre cette affaire", devant les gendarmes. Elle se ré-explique "on ne pouvait pas y croire". Bienvenue chez les dingues ! Merah, une histoire inventée pour faire mal à l'islam, non mais j'en suis sur le cul que même une seule personne ait pu penser ça une seule seconde. L'assesseur cite un extrait de la conversation entre Hayat Boumedienne, et sa très proche amie Saadia, conversation d'avril 2015. Hayat lui dit :"Ici tu trouves des gens de tout le monde entier. Tout le monde était content. Ici c'était la fête, tout le monde m'a félicitée". La femme d'Amedy Coulibaly est alors en Syrie. Saadia ne prévient pas la police de cet appel.
  14. Saadia (amie de Hayat Boumedienne) est auditionnée. Elles étaient comme deux soeurs, la religion l'a toujours très intéressée (Hayat), elle a porté le voile très tôt et est retournée là dedans avec Amedy Coulibaly. Saadia indique que son père était opposé au mariage entre Hayat Boumedienne et Amedy Coulibaly car ce dernier était africain, alors que le "papa adoptif" d'Hayat et père de Saadia est Algérien. Prsdt : est-ce que vous diriez qu'Hayat était radicale? Saadia : Radicale non, c'était quelqu'un qui pratiquait sa religion plus rigoureusement qu'avant : les prières à l'heure, la non-mixité ... les règles de base. Saadia dit qu'Hayat et Amedy Coulibaly voulaient partir vivre en Malaisie. "Ils y étaient allés et avaient adoré. Là-bas, Hayat disait qu'elle serait libre d'être voilée, de faire ses prières, qu'elle pourrait vivre sa religion pleinement. (...) Hayat n'arrivait pas à vivre sans l'islam. La Hayat que je connaissais était spirituelle, pratiquante. Mais je n’aurais jamais imaginé (...) Paie ta logique, tout et son contraire et personne ne l'a vue se radicaliser, faut avoir de la m! dans les yeux vraiment. Au sujet d'Amedy Coulibaly, elle dit "Je sais que ce que je vais dire va être très dur pour les victimes mais franchement, Amedy Coulibaly, c'était quelqu'un de très doux, respectueux, gentil. Ce qui a perdu Amedy Coulibaly c'est sa sensibilité. Le président: Mais justement s'il était sensible il n'aurait pas dû faire ça Saadia : Malheureusement il n'est pas là pour s'expliquer. Alors ça c'est le bouquet.. Mais qu'est ce que c'est que ces gens ?
  15. K. Boumedienne a des contacts téléphoniques réguliers avec sa soeur, depuis 5 ans. Et la cour ne peut pas croire qu'en 5 ans, Hayat Boumedienne ne lui ait rien dit. Où elle se trouve etc... Le dernier appel remonte à octobre 2019. Elle n'a jamais eu le réflexe de noter le numéro, en cinq ans.. K. explique qu'elle maintient le lien avec elle dans l'espoir qu'un jour elle veuille revenir en France. K. Boumedienne insiste, elle a vu Amedy Coulibaly 8 ou 10 fois et non, il n'influençait pas sa soeur, elle était heureuse avec lui. A-t-elle été peinée par la mort de son mari ? Oui, mais K. Boumedienne ne se souvient pas de ce que sa soeur a dit, c'était il y a 5 ans... Me Chevais : Si elle sonne à la porte vous l'accueillez? K. Boumedienne: oui, je lui ouvre la porte. Ensuite on fera les démarches nécessaires avec la justice. Me Jean Chevais; Vous en êtes sûre? K. Boumedienne: J'en suis certaine.
  16. Pour quoi (précisément) il était inscrit au FIJAISV ?
  17. Pour en être sûr faudrait consulter le dossier. Mais je suppose qu'il est plutôt question de ça oui, ou d'une peine hors les murs.
  18. Ce n'est pas de l'acquis "toujours acquis" Paul Hochon. Tout ou partie du CRP peut être supprimé (mauvaise conduite, nouvelle condamnation..). Pour aller au bout, il y a aussi la RSP (Remise supplément de peine) qui peut être accordée mais là, le détenu doit être clean de chez clean et présenter une très sérieuse réadaptation sociale. Et ça aussi ça peut être retiré une fois accordé si le détenu fait une connerie. Tu confonds le CRP, la RSP, avec tout simplement l'autorisation de demander une liberté conditionnelle à mi-peine.
  19. K. Boumedienne : On a vu les photos à la plage, en bikini, et petit à petit, il y a eu, pour ma soeur le port du hijab, cette distanciation, le fait que l'on ne se mélange pas entre hommes et femmes [...] Elle me disait que ça l'apaisait de faire la prière, de se couvrir, mais elle supportait mal le regard de la société avec son hijab. Elle dit qu'il y avait beaucoup de haine dans le regard des gens, parfois même des paroles.Elle a sans doute trouver un apaisement dans la pratique. K. Boumedienne a dit par le passé au sujet de sa petite soeur "je ne sais pas comment elle s'est extrêmisée". Elle déclare qu'elle n'a pas vu sa soeur se radicaliser. Elle répète alors qu'elle cite plusieurs exemples (pourtant parlants) "n'avoir rien vu". Elle dit que sa soeur a exprimé le désir d'aller vivre dans un pays musulman pour "être en accord avec sa pratique", sans jamais parler de pays à caractère intégriste. K. Boumedienne a vu pour la dernière fois sa soeur le 29 décembre 2014. Elle n'a pas parlé de ses projets selon elle. Elle dit qu''en allant chez sa soeur "on n'avait pas l'impression de rentrer chez une fanatique". Après les attentats, elle décrit le choc et l'incompréhension de la famille. 3 mois plus tard, Hayat Boumedienne appelle sa soeur au téléphone et lui dit qu'elle ne savait pas ce qui allait se passer, elle croyait qu'Amedy Coulibaly la rejoindrait. "J'ai pas réussi à savoir si elle avait conscience en partant que ça aurait toutes ces répercussions. Nous avons parlé avec Hayat de pardon, qu'on ne devait pas se sentir coupable de quoique ce soit. Elle a dit qu'elle était bien là-bas".
  20. Hayat Boumedienne Elle encourt 20 ans de réclusion criminelle: la participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle e le financement du terrorisme. Le casier judiciaire de Hayat Boumedienne ne porte pas trace de condamnations. En fuite ou décédée, elle fait l'objet d'un mandat d'arrêt. K. Boumedienne, sa soeur, est à la barre. Elle raconte que le décès de leur maman à l'âge de 36 ans a beaucoup affecté la famille. "Perdre sa mère à l'âge de 8 ans c'est difficile. "L'arrivée de ma belle-mère ne s'est pas bien passée. La cohésion ne s'est pas faite. On s'est retrouvés éclatés." Elle dit qu'Hayat a été placée en foyers, avant d'être prise en charge par un couple. "Mes parents priaient, cinq prières par jour, on mangeait pas de porc". "Ensuite il y a une cette rencontre avec Amedy Coulibaly, une rencontre amoureuse visiblement, un mariage. Puis il y a eu l'arrestation d'Amedy Coulibaly en 2010, et les parloirs". "Sa rencontre avec Amedy Coulibaly, elle me l'a racontée très brièvement. Elle l'a rencontré par le biais d'une rencontre. Ca a été accepté (leur union)", poursuit K. Boumedienne. Le couple vivait ensemble à Bagneux.
  21. Me Julie Holveck, AG, récapitule tous ces manquements, alors qu'elle ne s'est pas opposée à la mise en liberté de l'accusé... L'accusé : Madame, j'ai passé 40 mois en prison, j'ai changé. Cette affaire-là, ça me mange la tête. A chaque fois cette affaire elle revient. J'ai maigri. Pour ma fille, personne va me croire, c'est sa mère qui aura toujours raison, avec cette affaire. J'ai déjà un truc lourd sur les épaules. Si je vais voir un juge pour enfants, ma tête elle va tomber. Avec cette affaire là, j'ai une enclume au pied. Moi ma fille j'aimerais bien la voir tous les week-ends, tous les jours... Me Clémence WItt interroge son client Christophe Raumel au sujet d'une mauvaise nouvelle qu'il a appris alors qu'il se trouve en garde à vue et de sa réaction (en garde à vue, il a appris que sa compagne et mère de sa fille, a une relation avec son ami et coaccusé Willy Prevost, dans le box aujourd'hui). "j'étais dégoûté, j'étais à bout de forces", commente-t-il à ce propos. Après ce procès, s'il n'est pas condamné, Christophe Raumel espère reprendre une vie normale, avec un travail, et un appartement. Au sujet de ce qu'il s'est passé entre le 7 et 9 janvier 2015, il déclare : J'ai perdu un cousin à l'age de 10 ans. Une balle perdue, il avait rien fait. Ca m'a choqué Je comprends les victimes c'est normal, on fait pas des trucs comme ça; Je cautionne pas ça, je valide pas ça. Sur l'enquête de personnalité : On apprend qu'il aurait été violent avec sa compagne (cause de la rupture), qu'il consomme et vend du cannabis (environ 500 euros de revenus par mois). Ses proches le décrivent comme calme, généreux et très joyeux.
  22. Sur l'enquête de personnalité de Amar Ramdani on apprend des incidents en prison, l'accusé réfute mais reconnaît qu'il peut vite s'énerver. Sur le plan religieux il est musulman mais ni pratiquant ni extrémiste, il boit occasionnellement de l'alcool. Il dit être en couple mais ne donne pas de précisions. Christophe Raumel (comparaît libre sous contrôle judiciaire) encourt 10 ans d’emprisonnement pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes de droit commun, sans caractère terroriste. Il a neuf mentions à son casier judiciaire. A ce sujet, Christophe Raumel déclare : "Franchement mes premières condamnations, j'étais jeune, je faisais des bêtises : bagarres, vols, une conduite sans permis". Il a fait 40 mois de prison pour cette affaire, avant de sortir sous CJ. Il a aujourd'hui une petite fille de huit ans, pas de lien avec sa mère, pas de droit de visite ni d'hébergement mais père et fille se voient. Il respecte son contrôle judiciaire mais pas l'injonction de soins, pourquoi ? Christophe Raumel : C'est pour la radicalisation. Moi je suis pas radicalisé, j'ai jamais été radicalisé, je vois pas pourquoi j'irais. J'ai été une fois mais je m'étais trompé de jour, je n'y suis jamais retourné. L'assesseur : C'est pas comme ça que ça marche, c'est pas à vous d'apporter seul ces conclusions. Les décisions judiciaires demandaient notamment cette injonction de soin. - Je suis pas un extrêmiste. Après c'est peut-être la peur d'aller là-bas. (...) Moi j'ai pas fait ça pour derespecter les règles ou braver les lois ou me moquer des lois.
  23. Amar Ramdani Il encourt 20 ans de réclusion criminelle pour participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle . Sept condamnations entre 2008 et 2012 notamment pour vol en réunion et tentative de vol , escroquerie et recel de bien provenant d'un vol aggravé, vol avec arme, arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivi d'une libération avant le 7ème jour et obtention frauduleuse de document administratif. Scolarité : Il a été jusqu'à la fac (gestion) mais il était "perdu". Il s'est associé avec un ami qui avait créé une marque de vêtements, tout a bien marché sauf que cinq ans plus tard les investisseurs les lâchaient. "J'ai emprunté un jour une voiture de prestige à un grand du quartier et malheureusement j'ai eu un accident avec". Il doit rembourser les frais mais n'a pas l'argent. "On m'a proposé un coup : un braquage de bijouterie". Il y est allé. Interpellé, il est condamné à 7 ans de prison pour ces faits. C'est là, en détention, qu'il rencontre Amédy Coulibaly. "J'ai été interpellé le 23 janvier 2015 parce que 1400 kilos ont été saisi dans le sud de l'Espagne avec des armes de guerre, et au milieu de tout ça une pièce d'identité, j'ai été victime d'une usurpation d'identité. Ils sont venus me chercher chez moi, j'ai pas compris. J'ai refusé d'être extradé. J'ai été incarcéré à Bois d'Arcy. Et en mars 2015, on est venu me chercher. On m'a mis en garde à vue pour les attentats". Sur la détention : "Ca se passe super mal. "J'accepte pas les faits. Déjà on m'interpelle en janvier 2015 alors qu'il y avait usurpation d'identité. C'était la période des attentats.J'étais écoeuré et chamboulé parce qu'il s'était passé. En mars on m'a placé en garde à vue pour ce dossier. Quand les surveillants ont vu les articles de presse, avec mon visage en grand, il y a eu des soucis".
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