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Tout ce qui a été posté par January
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Yohan H (demi-frère de Martinez) L'homme impressionne le premier assesseur qui ne peut pas s'empêcher de lui dire qu'il est grand. Ah bah oui il mesure plus de deux mètres, il est basketteur... Ca toujours été mon exemple, je l'aime plus que tout. Il a toujours été là pour moi (ils ont 11 ans d'écart). Mon frère a toujours condamné les actes qui ont été faits, vraiment, ça me fait mal au coeur qu'il soit associé à toutes ces histoires. Il avait trouvé un équilibre grâce à la religion, et aussi grâce à la vie de famille avec sa compagne. Il me parle beaucoup de la religion mais en aucun car il ne m'a demandé de faire quelque chose par rapport à la religion. Il n'est pas du tout radicalisé. On a eu des moments difficiles, lui bien plus que moi (Miguel Martinez a perdu son père très jeune), mais il a su garder la tête haute.
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La belle-mère de Miguel Martinez vient répéter en boucle que c'est un "bon gars", elle ne dit pas grand chose de plus. Fabrice F. Vous voulez savoir quoi exactement. (..) J'étais associé dans le garage avec Mr Martinez. On a bossé ensemble. Ca c'est très bien passé. Y'avait rien de suspect quoi. Le fusil de chasse retrouvé dans le garage était à moi 1er assesseur : la sangle avec un bout de crosse sur une chaise, c'était à vous aussi ? Ca ne dit rien au témoin. Les lunettes de visée n'étaient pas à lui. Fabrice F., ancien associé de Martinez, sur les déplacement de Martinez en Belgique : Martinez il est monté là-bas pour acheter des pneus (à Charleroi). 1er assesseur : il y a peut-être autre chose que les pneus et la carrosserie, quelque chose de moins légal, il en parle d'ailleurs Fabrice F. : pas à ma connaissance Le témoin dit ne pas avoir vu ni de vidéo avec une voiture où des hommes trainent une pelle avant de frapper une femme avec la pelle ni de vidéo d'exaction avec Miguel Martinez. Sur le fusil retrouvé dans le garage: c'était un fusil que mon père m'avait donné. Je l'avais là pour impressionner, au cas où. AG : Mr Martinez nous a dit que ce fusil était là par ce que vous étiez chasseur.J'étais un peu étonné avec un canon scié.. Me Pugliese au témoin : Mr Martinez, vous avez peur de parler de lui là ? - non. Pourquoi il me ferait peur ? Me Pugliese : pour vous c'est pas quelqu'un qui trafique des armes ? Fabrice F. : non pas du tout. Me Pugliese : Comment Martinez a réagi aux attentats ? - il a été choqué comme toute personne Me Pugliese : vous aviez été un peu plus prolixe à l'époque.. Me Coutant-Peyre: vous allez deux fois au garage de Karasular, vous vous souvenez l'année ? Fabrice F. : non pas du tout Coutant-Peyre: il semble que ce soit 2016, avec Mr Martinez.. quand vous allez là-bas, Karasular, il ne dit pas que Coulibaly est vendu vendre des voitures ? - ... Me Coutant-Peyre: vous êtes un associé bidon, un homme de paille...
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Emilie V. , compagne de M. Martinez On s'est rencontrés en 2009 (elle pleure et reprend sa respiration) C'est assez impressionnant. On s'est rencontré dans un bar, discothèque. Ca a été vite une évidence pour moi. Quand il a été incarcéré en 2009. J'ai continué à aller le voir, ça a officialisé notre relation. Quand il est sorti on s'est installés ensemble, on a pris un appartement. Jusqu'à aujourd'hui on a toujours été ensemble. 1er assesseur: ce matin Miguel Martinez nous a dit qu'Abbad, sa cavale lui avait coûté des sous, qu'il connaissait quelqu'un à Charleroi, Metin Karasular, qu'il avait demandé à Martinez d'aller le voir. Il y a aussi Michel Catino ça vous dit quelque chose ? - Miguel il se fournit en pneus en Belgique, parfois en Allemagne, mais je ne sais pas qui il allait voir. Ces noms ça ne me dit rien. Je vis avec lui depuis maintenant 11 ans, il n'a jamais été radical dans quoique ce soit. Il a une pratique régulière, parfois non. Sur la radicalisation, Miguel c'est tout sauf un radical (elle pleure) c'est dur d'entendre de lui que c'est un radical. Il s'habille comme tout le monde. Oui il met sa djellaba pour faire sa prière mais à la maison, il est en jean, en jogging. Emilie V. , compagne de M. Martinez explique qu'elle s'est disputé avec son père à la naissance de sa fille, parce qu'elle ne l'avait pas appelé tout de suite après l'accouchement. Emily V. : On s'est pas parlé pendant 9 mois (avec son père). Donc c'est quelque chose de plus futile que ce qu'il a raconté il y a quelques temps. Un jour il a parlé de vidéo de décapitation (celle avec la pelle). Il a juré sur la tête de la petite, en me disant qu'il n'allait pas inventer des trucs pareils. Le temps passe. On avait l'habitude avec mon père de s'appeler en visio. Puis les appels distancient. Je sais plus quoi penser.Mon père, depuis que je suis née, c'est quelqu'un qui aime être au-dessus des autres. Pour lui, il a tout fait pour ses enfants. Aucun des deux ne lui parle aujourd'hui. Pourquoi ? c'est un manipulateur, un menteur. 1er assesseur : votre père dit que Miguel avec ses copains regardaient une vidéo de "décapitation" ensemble, qu'ils ont rigolé, on nous a expliqué que ça pouvait correspondre à un film Emilie V. : moi j'ai pensé à Bernie de Dupontel. Le 1er assesseur : Si c'est une vidéo de Dupontel, ça n'est effectivement pas une vidéo djihadiste. Emilie V., compagne de Martinez, explique avoir fait il n'y a pas si longtemps le rapprochement avec le film de Dupontel Bernie. J'ai eu une vision, je me suis dit: "me dis pas que c'est de ce film là dont mon père parlait (en parlant de "décapitation") Le 1er assesseur : votre père a décrit avant la "décapitation" des hommes dans une voiture qui fait des étincelles, des hommes qui trainent une pelle. Emilie V. compagne de Miguel Martinez : où on en est aujourd'hui à cause d'un film comme ça. C'est triste. (non mais c'est pas croyable cette histoire.. c'est clair que c'est Bernie, pour tous ceux qui l'ont vu, franchement.. ) Emilie V. compagne de Miguel Martinez explique que dans elle a vu le film de Dupontel, elle a aussi rigolé en voyant cette scène où une femme se prend une pelle dans la tête. (scène donc décrite par son père comme une décapitation). Emilie V. : Miguel est musulman pratiquant. Je me suis intéressée à cette religion bien avant de le connaître. Il me parlait beaucoup de l'histoire des prophètes et tout ça. Je n'ai rien contre , mais l'histoire et moi..
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Bougara A. Je vous dis la vérité j'étais ami avec lui quand il était petit, jusqu'à 2012. J'ai rien d'autre à dire. Pendant mes auditions, on m'a parlé de tout. C'est des faits graves. J'étais mal dans ma peau. J'ai rien à voir là-dedans, j'aimerais bien savoir ce que l'on me reproche () 1er assesseur rassurant : non mais Monsieur, on ne vous reproche rien. - moi j'avais des problèmes de rue avec des gens c'est tout. Atteinte à ma vie. 1er assesseur : vous dites "Miguel Martinez me cherchait avec des gars de Charleville pour me faire la peau. Vous avez dit "Tout est parti à cause de l'affaire de trafic d'armes de 2012. il y était monsieur Martinez dans ce trafic d'armes ? - non . C'est pas Miguel Martinez. C'est les gars qui voulaient me faire la peau à cause d'un trafic de stups. Pour le trafic d'armes de guerre on m'a innocenté. Il raconte que les gars venaient dans son quartier avec des armes et le cherchaient. 1er assesseur : à la 2e audition, vous avez parlé d'Abbad Bougara A. témoin : j'avais déjà entendu parlé de lui mais je le connaissais pas, je me demande comment des armes auraient pu atterrir chez moi, je n'ai jamais touché aux armes j'ai jamais vendu d'armes. 1er assesseur : on vous parle d'Abbad et Martinez en garde à vue à cause de votre quartier, Orzy (à Revin) où vous avez une maison et un garage, on rapporte que des armes sont dans votre garage. Ce ne sont pas des choses qui vous sont reprochées, mais tout le monde le dit vous vous dites, c'est du violon, du vent, il faut des preuves. Abbad intervient : je peux pas dire si c'était son garage (au témoin Bougara A.) car je le connaissais pas. Martinez a reconnu ce matin avoir transporté les armes dans un sac. Et les avoir laissées à Orzy, devant un bâtiment. "j'ai posé le camion".. Abbad dit qu'elles étaient bien dans un garage mais ne peut dire si c'était celui du témoin Bougara A. Me Pugliese, avocate de Miguel Martinez au témoin : en garde à vue, vous avez dit que Miguel MArtinez vous avez menacé... Bougara A. : j'ai pas envie de parler de Miguel Martinez. Si on a rien à me reprocher, j'aimerais bien quitter cette salle. Me Pugliese, avocate de Miguel Martinez au témoin : On a retrouvé une lettre de menaces chez Mr Martinez.. Bougara A. : oui c'est moi qui ai écrit cette lettre. J'ai écrit une lettre de menaces depuis la prison de Châlons-en-Champagne, j'étais grave en colère contre Monsieur Martinez... C'est des histoires de rue tout ça. C'est tout. Ca n'a rien à voir avec ici. Me Pugliese, avocate de Miguel Martinez, à Bougara A. témoin : à la suite de cette lettre il avait une arme chez lui M. Martinez, car il avait très peur...
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Ah toi non plus t'as pas compris ? Lis Condocert et Out of Paprika ils ont pigé direct mon allusion. Waa la crisssspation.. 'manquerait plus que @Panem&Circenses lance une vanne là !
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Président : M. Catino nous a dit qu'il était capable de passer plusieurs jours sans manger, sans dormir, déconnecté d'une vie réelle. Il est là dans une affaire grave, de terrorisme, il parle lui de fait divers, qu'il l'a appris tard. On a l'impression d'une déconnexion, de désincarnation par rapport à des faits graves. Comme une mise à distance totale comme si , dans son existence , il n'y avait que le jeu et que le reste n'existe pas. Expert psy : il y a sans doute un détachement, une distanciation. Il se veut étranger à tout ça. est-ce qu'il n'y a pas une dimension séquellaire à tout ça, je me suis posé la question. Président : M. Catino est-il en mesure de se projeter ? Psychologue : il est dans l'immédiateté, rendre service. On vit au jour ou à la petite semaine.
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Dr Mensart, expert psychologue Il parle de Miguel Martinez : Il n' a pas bien supporté l'isolement. Un papa décédé en 1991 suite à des difficultés à l'alcool, une maman décédée en 2007, à l'âge de 49 ans. "vécu carentiel", "milieu social difficile", "arrête 'école à 16 ans", "pas de diplôme", "exclu du collège" "instabilité professionnelle", "travaille dans le bâtiment". Il est super sociable, il aime bien être entouré selon son propos. Il n'est pas comme les terroristes selon lui (..) Il a fait du basket, il aime voyager. On a quelqu'un qui s'anime quand on parle de la sensibilité à son enfant, pas de difficulté dans le couple. Une vie affective plutôt normative telle qu'il la présente. Il dit s'être converti à 9 ans. S'est présenté à différents pèlerinages. Il dira que la religion l'aide à être meilleur. Il a été à la Mecque en 2012. Il dit ne pas être dans la radicalisation. Il se dit tolérant. C'est ainsi qu'il se présente d'un point de vue religieux. Le magnum trouvé chez lui il dira que c'est pour se défendre. Il dit qu'il n'était pas informé des attentats. Conteste les propos d'accusés à son sujet. Il parle de son activité d'acheter des pneus. il réfute un certain nombre d'éléments, le cannabis peut lui faire oublier des choses. La religion l'a aidé à restreindre certaines de ses consommations (...) Il se plaint de ne pas voir grandir sa fille. (...) Pas de radicalisation islamiste manifeste chez ce monsieur. Il restera sur la posture que les autres protagonistes se trompent à son sujet. Il dit qu'il est étranger à la notion d'attentat. Président au psychologue : vous avez dit que M. Martinez était évasif aux faits reprochés. Sur les attentats, il les condamnait. Vous dites que sur la charia il peut être ambivalent dans ses discours : "on peut comprendre certaines choses sans pour autant y adhérer". "Il n'est pas fan de #CharlieHebdo mais désapprouve de façon très claire les actes commis". Expert psy : Il est catégorique. il condamne les attentats et ne les revendique pas. On a un monsieur qui a un mal-être et je pense que la religion, comme le cannabis parfois, l'ont apaisé. Me Pugliese : vous avez évoqué un comportement ambivalent de M. Martinez sur la charia. Il vous a dit qu'il n'avait rien contre Charlie Hebdo, qu'il aimait bien l'humour et que certaines caricatures l'avaient fait rire - oui. Le Dr Mensart, psychologue, évoque maintenant son entretien avec l'accusé Michel Catino : il a présenté de fortes difficultés par rapport à la dimension de jeux pour autant il est difficile de parler d'addiction.
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Non, je relevais la désinformation qu'un membre fait sur le forum. Le forum. Je refuse de laisser courir des trucs pareils. Fin du hs pour moi.
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Ferdi T. ami de Miguel Martinez (Ils se connaissent depuis l'enfance et ont aussi travaillé un temps ensemble. Il décrit Martinez comme "simple et joyeux".) Il pratiquait sa religion sans incitation. Il a toujours dit que la religion on se l'appropriait à soi. Le soir il faisait sa prière comme tous les musulmans de France. (...) J'ai jamais vu de sa part quelque chose qui fait peur. (...) J'ai jamais entendu parler de Syrie.
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Le beau-père de Miguel Martinez, Patrick V. Ce qui m'émeut c'est que depuis toutes ces histoires, ma fille ne me parle plus. Je ne sais pas si ce que ma fille faisait pour cet individu, elle le faisait de son plein gré ou contrainte. J'ai été un petit peu choqué que ma fille fréquente Miguel. Mais je me suis dit pourquoi pas. Il m'a fait un très bon accueil d'ailleurs. Mais je savais pas mal de choses sur Miguel, comme quand j'ai vu qu'il regardait une vidéo horrible. On s'attend pas à ce que votre fille vous présente un ... un ... c'est un monument en fait. Par rapport à la taille .... J'ai été choqué visuellement. Premier assesseur : elle mesure combien votre fille ? - 1,60 m [Miguel Martinez mesure 2m] j'ai su par la police judiciaire qu'elle était convertie. Premier assesseur : vous avez dit, pour moi c'est un déshonneur, je ne reconnais plus ma fille. l'enquêtrice de personnalité a noté dans son rapport que vous avez dit "je suis un peu raciste" Le beau-père à la barre : non, mais là c'était beaucoup pour moi. Assesseur : je passe parce qu'après c'est un festival : elle mange plus de cochon, elle fait des courses halal ... Le témoin : chaque fois je découvre un petit quelque chose. Ce qui a été compliqué c'est de découvrir que ma fille suivait le monument. Pour son mariage, elle m'a dit que Miguel pouvait me prêter une djellaba. Mais là je lui ai dit : "moi le jour où je viens à ton mariage c'est en costume à la française !" Le 1er assesseur : Le 1er accueil qu'il vous fait M. Martinez, il est plutôt positif vous dites. Vous dites que c'est un monument, c'est à dire? PatricK V. : J'ai vu ma fille préparer des boulettes de drogue pour lui apporter en prison (à Martinez). Je lui ai dis : 'qu'est ce que tu fais', elle m'a répondu : 'il est innocent, ça l'aide à tenir en prison '. Le 1er assesseur demande au témoin ce qui a pu le choquer chez Martinez Vous avez dit que Martinez avait "une barbe bien fournie". Assesseur : C'est choquant ou pas choquant ? Patrick V.: il ressemblait à un gros nounours 1er assesseur : il y avait dans la chambre des tapis pour la prière, c'est choquant ou pas choquant ? PatricK V./ je suis pas habitué à ce genre de religion. Après si c'est sa religion.. Patrick V. évoque l'horrible vidéo qu'a regardé Miguel : il s'agit d'une Renault Clio bleu, avec 3-4 individus dedans. Ils trainent une pelle. Ils sonnent à une porte. Une dame ouvre, sort, et ils lui envoient la pelle en pleine figure. Quand j'ai vu ça (la vidéo) j'ai détourné mon attention. Le pire c'est qu'eux (Miguel et ceux qui étaient avec lui à ce moment), ils étaient écroulés de rire. Aux enquêteurs, le beau-père de Miguel Martinez a déclaré qu'il l'avait surpris en train de regarder une vidéo de décapitation. Mais la vidéo qu'il décrit serait plutôt celle d'une attaque à la pelle qui ressemble en fait à un extrait du film Bernie d'Albert Dupontel... Me Szwarc : dans votre déposition vous parlez de décapitation, là d'une pelle jetée au visage Patrick V. : dans la manière dont ils envoient la pelle, elle n'a pas pu sortir indemne Me Szwarc : C'est pas la même chose quand même Avocate de la partie civile : vous avez dit que la vidéo ne vous semblait pas être une vidéo jihadiste Patrick V. : pour moi c'est quand même quelque chose d'horrible, je ne sais pas qui est capable de faire ce genre de choses. Miguel (Martinez) qui tenait le téléphone et que tous étaient morts de rire Avocate de la partie civile : vous avez dit pourtant aux enquêteurs que la vidéo ne vous semblait pas être une vidéo djihadiste Patrick V. : Il y a l'actualité, pour moi cette violence est inacceptable. Moi je mettrai cette photo du côté des jihadistes, je ne vois pas qui d'autres... c'est déjà compliqué pour moi d'avoir vu ça. (pardon mais... On est en pleine quatrième dimension ou quoi ??) L'avocate l'interroge sur des balles qu'il a vu chez Martinez, qu'il a dit qu'on aurait dit des balles de 7.65 Patrick V. : c'était dans le tiroir d'une table basse, je cherchais un chargeur téléphonique Patrick V. dit s'être fâché après sa fille le 3 ou 4 janvier il y a 2 ans. Il dit qu'il avait appelé les gendarmes pour dire que sa fille était appelée par Martinez en visio depuis la prison. Me Pugliese , avocate de Miguel Martinez : Dans cet extrait du film Bernie d'Albert Dupontel, il y a deux hommes qui arrivent devant une porte et qui mettent un coup de pelle de façon très violente dans la tête d'une femme. Je ne suis pas du genre à regarder des vidéos de décapitation. La description de la vidéo que vous nous faites correspond à un film, je me demande si ce n'est pas un extrait du film Bernie d'Albert Dupontel. Me Pugliese , avocate de Miguel Martinez, indique à Patrick V. que cette histoire de "décapitation" a été très à charge contre son client. Patrick V. : Moi cette vidéo m'a choqué, je n'ai peut-être pas utilisé le bon mot.
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Me Margot Pugliese, avocate de Miguel Martinez : vous êtes entendu en garde à vue et spontanément vous dites que Saïd Kouachi s'est rendu à votre garage, pourquoi ? Miguel Martinez : parce que je veux faire preuve de bonne foi, que je pense que ça peut être utile à l'enquête. En garde à vue on me parle de ma barbe, comme si c'était une catastrophe. Mais s'il suffit de porter une barbe et un qamis pour être considéré comme radical, il faut peut-être prévenir les gens, comme ça on le saura. Quand on est gamin, c'est difficile de s'imaginer que son père est en train de pourrir dans une tombe, vous voyez ? On a besoin de se rattacher à autre chose. Donc le 1er lien avec la religion, il est là. Puis, en prison, je me suis à lire, j'ai mieux compris. Me Pugliese : donc la religion c'est très important pour vous ? Miguel Martinez : ça a son importance, oui. Je ne m'en cache pas. - Vous pensez qu'on peut tuer pour défendre le prophète ? - Non, c'est que des dessins. On ne tue pas des gens pour des dessins. Me Coutant-Peyre (défense) : je trouve que cette histoire de sac d'armes est à mourir de rire. Des fois elles sont neuves, des fois rouillées .... Me Cechman : C'est quand qu'il faut rire ? C'est maintenant ?!
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Non. Sur l'islam arriéré par rapport aux cathos. Ayé ? Après ça si tu comprends pas bah.. tant pis.
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Relis @Condorcet il a tout de suite compris pourquoi je relevais ça Pas mieux.
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Re-lis moi. p! t'es crispé cet aprem.. (faut que je remette le smiley ou ça va aller ?)
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Ah toi non plus t'as pas compris ? Va lire @Condorcet il a pigé tout de suite ce que je voulais dire
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@PloujOui je l'ai vu le sujet, et ? C'est pas "trop fort" vu les évènements côté islam ? Rien à faire : 300 ans de retard. Faut pas le dire c'est ça ? Exactement !
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Oui je l'ai vu ce week-end (net mais toi tu vas l'avoir sur Netflix). Franchement ce procès c'est un truc de fou. J'ai aimé les dialogues, joutes, (j'ai aussi bien rigolé des fois) la chute est tout bonnement énorme. Les acteurs sont bien, la mise en scène souffre peut être un peu mais sinon, c'est un bon film.
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Pendant que des musulmans se radicalisent, le pape François finalement dit que, bon, les homosexuels sont des enfants de Dieu, ils peuvent s'unir civilement et fonder une famille. Trop fort (pardon)
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Je recommande. Pas croyable.. Je ne connaissais pas cette histoire. C'est énorme.
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C'est la loi (et pour une fois qu'on la respecte, alleluia !) . A 14 ans un mineur est pénalement responsable. Mis en examen pour complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Perso ça ne me pose pas de problème, ils sont sous contrôle judiciaire, l'instruction se poursuit.. Hermant : Le même chef d'accusation, sauf qu'il a... fourni les armes à Coulibaly. La peine ? 8 ans.
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Demain les chats - Bernard Werber
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Martinez: Je suis pas impliqué, ma sueur elle était bénie, je voulais pas être mêlé à un trafic d'armes, c'est dur de reconnaitre ses torts. Il faut que ce soit clair. Je voulais fonder une famille, quand je suis en garde à vue, ma petite fille elle a 4 mois. C'est tout ça qui fait que je cherche à minimiser. vraiment jusqu'à l'année dernière, dans ma tête je suis pas impliqué. Je veux pas que vous jugiez le mauvais homme. Je veux être jugé sur ce que j'ai fait et pas sur ce que j'ai pas fait. C'est pour ça que je veux que ce soit clair. 1er assesseur : on vous retrouve bien souvent sur ces histoires d'armes, vous apparaissez presque autant que lui, vous êtes même le 1er chez Karasular Martinez: C'est une prise de contact, mais c'est vrai que j'apparais souvent avec.. j'ai jamais transporté des armes de la Belgique à la France, ça c'est certain. Y'avait aussi le trafic d'héroïne, il y avait aussi cette compensation avec le trafic d'héroïne. Quand on va chez Catino, on sait qu'il garde de la drogue. Il nous montre les armes. J'ai dit à Abbad : "t'es sérieux là ?". on les a pas prises. Le 1er assesseur évoque les livres sur la religion trouvés chez l'accusé Miguel Martinez: Y'avait pas que ça, je tiens à le dire parce que.. 1er assesseur : c'est comme les trains qui arrivent en retard, on ne parle jamais des trains qui arrivent à l'heure. On va parler maintenant de la religion Martinez: ha enfin, moi ça me tient à coeur, ça fait 4 ans qu'on entend des choses sans les prouver. je comprends qu'un mec comme moi puisse attirer l'oeil, je fais 2 mètres, j'ai la gueule que j'ai... parce qu'on appelle ça une gueule, j'ai un une grande barbe. Et donc je suis pas stupide, je sais que je peux interpeller les services de renseignements, tous les voyants s'allument, je coche toutes les cases, j'ai la gueule du client. Même mon beau-père a douté (sur sa radicalisation) alors qu'il me connait depuis que je suis petit il m'a dit : 'j'ai l'impression que tu nous dis pas tout'. Ca m'a blessé qu'il puisse penser ça de moi. J'ai été parler avec mon oncle et ma tante, je sais que mon beau-père avait parlé avec lui, je leur ai expliqué. Je lui ai dit 'je t'ai pas caché que j'ai été à la Mecque'. Je fais 135 kilos à l'époque, tu crois que je vais aller faire des galipettes avec Al-Qaïda ? Le 1er assesseur: moi en ce qui me concerne, je n'ai plus de questions à vous poser. Martinez : Vous avez parlé du rapport du QER (quartiers d'évaluation de la radicalisation), ce serait peut-être bien de développer un petit peu dessus. Enfin, je veux pas vous dire ce que vous avez à faire...mon rôle c'était de récupérer le sac et de le mettre dans le camion. Une magistrate : Pourquoi c'est pas M. Abbad qui fait ça ? - M.Abbad n'était pas là déjà, il habitait pas là et je pense que la clientèle qu'il pouvait trouver c'était chez nous. Me Maktouf : qui vous a conseillé ces livres (sur l'islam radical notamment le récit du repentir de l'imam Mâlik ibn Dînâr ) ? Martinez : le livre du repentir on me l'a prêté. Me Maktouf : je sais que ce livre appelle au jihad contre les mécréants Martinez : si on ne recontextualise pas les textes, on comprend rien. Me Maktouf : qui vous a conseillé la lecture et le choix de ces livres ? Martinez : je vous rassure, c'est pas Coulibaly, faut être clair ! C'est quelqu'un de chez moi, un musulman de mon quartier, je pense pas qu'il soit salafiste non plus.. Avocat partie civile: à quel moment êtes vous associé à M. Abbad, et à quel moment vous lui rendez service ? Martinez: on était associé dans le garage. Moi je voulais pas d'armes. Je priais 5 fois par jour et je prie encore 5 fois par jour j'ai pas de problèmes avec ça. J'ai envie de changer de vie. Pour moi c'est une vie de merde, je veux pas élever des enfants comme ça, l'argent sale ne m'intéresse pas. je suis quelqu’un de reconnaissant, est-ce que c’est de la fidélité en amitié ? Je sais pas. Mais je rends service, je laisse pas un mec dans la merde, je suis comme ça. J'étais dans la merde il était là, Il était dans la merde j'étais là. Et là aujourd'hui, je suis là ici (dans le box).. Certes, j’ai fait un mauvais choix et je rendrai plus jamais 1 service comme ça à quelqu’un, mais à ce moment là, je me sens redevable. Il y l'histoire de la dette, il y a comme un devoir. un avocat de la partie civile l'interroge sur ses lectures sur l'islam. Martinez : je suis pas théologien, de mon point de vue, c'est une affaire de compréhension, de lecture. Les gens ne recontextualisent pas les textes. Le basculement où est ce qu'il se fait j'ai pas de réponse. C'est que par l'idéologie qu'on pouvait les convaincre, j'ai vu des gens partir en vrille, en sucette, qu'on a rattrapé, que nous avons rattrapé par la théologie, l'épreuve religieuse. Il faut apporter des preuves et un autre lecture. quand on lit les textes de manière brute, quand on fait du littéralisme (sic) sans prendre en compte le contexte historique, on ne peut que se mettre dans l'erreur. Le mec qui a très peu d'expérience, il est impressionné, c'est ça qui crée le terreau, sans mauvais jeu de mot, fertile, dans le radical. Et pour moi porter une barbe et un khamis ça fait pas de moi quelqu'un de radical. L'avocate générale s'étonne que Martinez se souvienne de la visite de Saïd Kouachi alors qu'il ne serait venu qu'un fois dans son garage accompagné une fois Tarek B. pour chercher des pneus. Miguel Martinez explique pourquoi il se souvient de la tête de Saïd Kouachi, qu'il n'aurait vu qu'une fois: ce qui me marque , c'est la tête du mec, il a pas une tête banale, un rebeu avec le teint mat, des yeux clair et une grosse bouche, c'est pas commun. Martinez répondant à une question de l'avocate générale : j'ai pas toujours eu une vie propre, j'ai un passé, je m'en cache pas. (...) C'est par parce qu'un ami continue à dealer et que moi j'ai arrêté que je vais plus le voir pour autant. Avocate générale : On a l'impression que M. Abbad fait faire le sale boulot par les autres. Martinez : Non... Ouais ça peut être vu comme ça. Mais je pense pas qu'il soit manipulateur à ce point-là. Avocate générale : vous dites qu'Abbad, en cavale, est capable de donner 5000 euros à Karasular Martinez il les a donnés pour investir et faire de l'argent.. Miguel Martinez s'étonne qu'aucune question ne lui soit posée sur sa religion. (...) Martinez: Ca fait 4 ans que j'attends, ça fait 4 ans qu'on sous-entend que je suis radicalisé et on me pose pas de question ? Qu'est ce que c'est que ça !
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Le 1er assesseur : vous avez aujourd'hui des évolutions assez sensibles sur un certain nombre de points, c'est des sables mouvants, de dénégations répétées. Miguel Martinez : Je vais vous expliquer, je suis là pour en finir moi.. 1er assesseur lit le rapport QER (quartier d'évaluation de la radicalisation) "Miguel Martinez a une attitude très correcte, il est souriant. Il n'a pas reconnu l'implication terroriste, se disant uniquement vendeur d'armes, ne supportant pas l'étiquette de terroriste. Martinez énervé : a aucun moment j'ai dit avoir vendu des armes, je pense que c'est une appréciation. Ca peut être que la conversation de couloir. 1er assesseur : vous demandez aux enquêteurs de la SDAT si vous deviez craindre pour votre sécurité en mentionnant les hommes de la Belgique. Pourquoi ? Que craignez-vous ? - oui parce que je les connais pas plus que ça. Je me demandais si je devais avoir une quelconque inquiétude. Je suis mort d'inquiétude en vérité. 1er assesseur : au cours de la perquisition au garage on trouve au bas d'une armoire les policiers trouvent un fusil de chasse, crosse et canon sciés. - on me l'avait donné pour le nettoyer, on a des bombes qui décapent bien. Je rappelle qu'on est dans les Ardennes et qu'il y a énormément de chasseurs. Le 1er assesseur : y'a pas de rapport avec la chasse... (...) on trouve aussi des lunettes de visée Martinez : Ca se trouve dans n'importe quelle armurerie 1er assesseur : dans le bureau du garage, sur une veste noir, une sangle noir avec une pièce amovible (..), sur une étagère, une petite boite en plastique avec 14 balles 9 mm. Martinez : ca va avec le 357 qu'on a retrouvé chez moi 1er assesseur : vous avez parlé de Saïd Kouachi en 3ème et 4ème audition, vous confirmez qu'il est passé à votre garage pour des pneus avec un individu que vous supposez d'origine marocaine et qui était dans la religion, employant des termes en rapport avec l'Islam ? vous dites qu'il est possible qu'il soit venu avec quelqu'un que vous identifiez comme Tarek B. L'accusé confirme et ajoute "je faisais des prix défiant toute concurrence". Martinez pense avoir vu Saïd Kouachi une fois. Tarek B. deux fois. Témoin sur Saïd Kouachi : J'ai trouvé qu'il avait un visage assez marquant parce qu'il avait des yeux clairs et une bouche épatée (sic)". Martinez : Abbad venait jamais avec moi en Belgique. Il pouvait pas. Ilavait sa peine à faire en Belgique. Abbad est dans la merde, il a besoin de faire du business pour se renflouer. Je vais chez Karasular,y'a tout chez lui. C'est la Belgique quoi. Le 1er assesseur : mais la 2e fois Abbad vient avec vous. Il avait plus sa peine à faire en Belgique ? Martinez: ha je sais pas. Je me suis pas posé la question 1er assesseur : vous dites d'abord n'être allé qu'une seule fois avec Abbad en Belgique, à la fin vous direz 5-6 fois. (L'assesseur veut comprendre pourquoi l'accusé reconnait aujourd'hui le transport d'armes et le "service" rendu à Abdelaziz Abbad) Miguel Martinez: Franchement, dans cette affaire, je veux pas être mêlé. En garde à vue je le cache car c'est pas mon business, j'ai pas gagné un euro. J'ai rendu un service. Je sais que c'est répréhensible ce que j'ai fait pénalement. certes j’ai caché jusqu’à aujourd’hui mais vous pouvez comprendre, et puis je sais que c’est minime, par rapport à l’attentat. Je suis un barbu, faut appeler un chat un chat, j'avais la barbe, je me retrouve en garde à vue. Après tout ce que j'ai dit ce matin je vais décevoir tout le monde autour de moi, ma femme, mon petit-frère, mes oncles, tantes, toute ma famille. Ca parait ridicule mais faut se mettre à ma place 2 minutes ! Quand je suis arrivé dans le bureau de la juge d'instruction Nathalie Poux la première fois, elle m'a dit 'bah ça tombe bien j'avais encore pas de barbu dans ce dossier'. Mon avocate était là, elle pourra vous le dire. Miguel Martinez se perd dans ses explications : donc je sais pu où j'en étais. Si je coupe à chaque fois ça va être difficile... Ha oui, j'avais chopé la haine contre lui. Je suis dégoûté qu’il (Karasular) m’implique dedans, j’avais chopé la haine contre tous les gens du dossier" (..) tout le monde sait que j’ai pas touché 1 euro dans cette affaire et que c’était pas mon business ! Martinez indique avoir revu Metin Karasular après janvier 2015: "il est au bout de sa vie le mec, il était perdu. il est en charentaises (...) J'étais persuadé qu'il était pas mêlé. Le mec on lui a mis Coulibaly dans les pattes il savait plus quoi faire. Je suis barbu, musulman pratiquant mais je veux à tout prix prouver que je suis pas dedans. On me parle de mouvance radicale depuis le début. On peut pas me reprocher de Karasular en me disant que c'est un mec radical. Quand il (Karasular) parle ça fuse dans tous les sens. Je vous le rappelle, vraiment, moi dans cette affaire je suis en panique. Martinez: le sac je l'ai pas ouvert, j'ai entendu un bruit de ferrailles" 1er assesseur: Ce sac il n'y avait pas besoin de le porter pour savoir que c'était pas des stups. Un témoin a dit que rien qu'à le voir ce sac, il a compris que c'était pas des stups. Tout le temps de la garde à vue et de l'instruction, j'essaie de m'en sortir comme ça. Pour moi j'avais changé, j'étais plus dans la délinquance. On avait un garage avec des projets, on voulait faire quelque chose de bien.