January

Ca a l'air bien encadré et c'est une bonne chose. Comme l'ivg, c'est encadré. Enfin je ne sais pas si c'est toujours le cas mais avant, on était envoyé chez une assistante sociale (cherchez l'erreur, bref) pour un entretien, et après un délai d'une semaine je crois, réitérer la demande d'ivg. C'est un peu ça là.

Nan

Non mais j'ai donné mon avis en long, en large et en travers, je me prends une réflexion hs je me défends. Il est spécifié dans l'article tout le parcours nécessaire. Les commentaires à la con des médecins n'en font pas partie. Je réitère (pour être bien claire hein) : ce sont des pros, ils sont là pour expliquer les conséquences d'une telle chir, pas pour faire des leçons de morale. Ils veulent refuser ? Ils peuvent, et ils peuvent se taire aussi.

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La déconstruction je hais ce terme. Comme beaucoup d'autres vocables d'ailleurs qui me sortent par les yeux tellement ils sont galvaudés. Le machisme comme forme d'éducation depuis petit, et bien il n'y a rien à "déconstruire", c'est foutu c'est tout. Mais je trouve qu'on a avancé. C'est normal d'être alarmiste quand on milite ok, mais moi je crois qu'on progresse quand même dans les rapports hommes/femmes. Maintenant c'est l'éducation des enfants qu'il faut revoir, trop d'intolérance à la frustration.

Par contre la découverte a fonctionné, plusieurs d'entre eux ont annoncé vouloir lire "les histoires extraordinaires" ensuite

Je vais changer le titre quand même, tant pis pour les DA.

Salut @Crève, ce n'est pas moi qui ai choisi, le thème des nuits de la lecture c'était "la peur" et c'est le personnel de la médiathèque qui a conçu le programme. En fait j'aurais voulu lire un conte pour enfants, mais la médiathèque m'a mise dans le programme des "grands". J'ai lu Le masque de la mort rouge. Sur une quarantaine de personnes venues écouter, seulement peu d'entre elles connaissaient Edgar Allan Poe, ça m'a un peu surprise. Je l'ai lu il y a longtemps, à la même période que Lovecraft.

Elle pas honnête ok. Dans l'article il est précisé "moins de 34 ans". Ca suffit pas, ok.

En préambule on a ça : Parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estime qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter "près d'un quart". C'est quoi le problème avec les 23% ?

ben à toi.

Va lire le rapport. Tu vas te reconnaître dedans, y en a pour tout le monde. 35 pages c'est pas la mort.

Vous savez que c'est bien de lire les articles ? Vous savez que c'est bien de lire les sujets aussi ? En entier, avant de roter partout comme un mal élevé, comme les toubibs de l'article ?

nan on va t'absoudre parce-que bon, ok c'est voir la femme uniquement sous sa fonction reproductive mais "en même temps"... On est chez le gynéco et là justement pour parler reproduction, enfin..non-reproduction.

@BELUGA Tu généralises. Il est tout à fait probable qu'à 25 ans tu ne raisonnes pas à long terme. Ma fille aînée a dit, depuis toujours (et déjà très petite) : "je ne veux pas d'enfants et je n'en aurai jamais". Voilà qu'à trente ans, elle change d'avis et se désole de ne pas avoir trouvé de papa. Alors son discours est plutôt : "je suis désolée maman mais..." Et moi je saute au plafond. Désolée ? Mais pourquoi désolée..? O_o Comme quoi.. On voit bien, la puissance des injonctions, c'est fou. Alors que jamais, jamais, je n'ai posé la question une seule fois dans ma vie "alors ? un bébé c'est pour quand ?"

Rapport complet du HCE / Source HCE : https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/stereotypes-et-roles-sociaux/travaux-du-hce/article/rapport-2023-sur-l-etat-du-sexisme-en-france-le-sexisme-perdure-et-ses Ca n'a pas l'air facile à entendre on dirait.

J'espère, c'est normal qu'elles soient bien informées et que le médecin se protège.

Dans les commentaires il y a même "c'est pas légal". Ben si.

Eux pas toi hein mais..Tu plaisantes ? Tu ne mens quand même pas à des patientes ? Parce-que là ça va jusque là. Pourquoi ne pas assumer simplement ses convictions, moi je peux comprendre qu'ils disent non, mais pas comme ça.

Ils n'ont pas à commenter, point. Ils ont le droit de refuser mais n'ont pas à commenter, à sermonner et infantiliser ainsi des patientes. @chanou 34 c'est du tâcle là, rien de pro, rien à voir avec une discussion sérieuse. Tu te rends compte, jusqu'à mentir ? "ce n'est pas légal". Bah si.

Oui, d'accord, et ils ont le droit de refuser. Par contre leurs commentaires ils se les gardent !

J'ai fini ce matin : Pourquoi une épouse amoureuse, une mère aimante, décide-t-elle de disparaître ? À 37 ans, Joanne mène une vie sereine à Modesto, jolie ville de Californie, en cette fin des années 1970. Elle a deux enfants, un mari attentionné, et veille sur eux avec affection. Et puis… alors qu’elle rentre de la bibliothèque, Joanne est agressée. Un homme surgit, la fait tomber, l’insulte, la frappe pour lui voler son sac. Joanne s’en tire avec des contusions, mais à l’intérieur d’elle-même, tout a volé en éclats. Elle n’arrive pas à reprendre le cours de sa vie. Son mari, ses enfants, ne la reconnaissent plus. Du fond de son désarroi, Joanne comprend qu’elle leur fait peur. Alors elle s’en va. Waa. Là.. Je suppose avoir trouvé dans ce livre un écho particulier, il m'a touchée. Ce livre ne correspond pas au défi, mais c'est un bon roman, alors je voulais en parler ici, je le recommande. Pour les plus sensibles, vous aurez besoin de mouchoirs...

J'en étais restée à : New York, dans les années 1900. Une jeune fille, que passionnent les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da Costa Greene. Belle Greene pour les intimes. En vérité, elle triche sur tout. Destin extraordinaire, épopée incroyable, une recherche époustouflante de la part de l'auteur : très bonne biographie. Summerbourne, c’est un manoir en ruine sur la côte anglaise. Il y a vingt-cinq ans, les jumeaux Seraphine et Danny sont nés dans ce lieu battu par les embruns. Leur naissance a aussi été le drame de leur vie : à peine venus au monde, leur mère s’est suicidée en se jetant d’une falaise. C'est gentil, pas très cohérent mais gentil, on peut ne pas lire ce bouquin, c'est pas bien grave... Un ogre de béton, une vilaine chute dans l’escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d’un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l’inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l’ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d’amour. C'est la suite de "Le grand monde". Excellente galerie de portraits comme sait les brosser Lemaître, mais aussi une recherche minutieuse, j'apprends toujours quelque chose dans ses livres. Et là, j'avoue, j'ai été soufflée d'apprendre qu'il a existé (attention divulgâchis - merci de ne pas citer) Très bon livre, par contre, lire le premier tome est nécessaire. Dans le cadre du défi j'ai lu Demain si le temps est clair, le loup ira trouver Mine la souris sous lunique arbre du plateau désert. À lheure rouge exactement, quand le Soleil et la terre se touchent. Etonnant petit livre pour enfant, comme j'ai dit dans les pages du défi, j'ai trouvé bien fait, couleurs, dessins, idée.. "Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - ainsi commence le nouveau roman de John Irving -, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany." Si Lemaître excelle en "galerie de portraits", John Irving lui est encore la pointure supérieure. On m'avait offert ce livre il y a longtemps, avec d'autres de John Irving, c'est comme ça que je l'ai connu. J'ai beaucoup aimé Une prière pour Owen, mais j'ai préféré l'atmosphère de L'hôtel New Hampshire ou encore l'excellentissime L'oeuvre de dieu, la part du diable. Ils ne pouvaient plus rester à Vienne. La Belgique, ne devait être qu'une étape avant l'Amérique mais Hitler en avait décidé autrement. L'Allemagne attaque la Belgique dans la nuit du 10 mai 1940. F., qui a ving-huit ans prend la route de l'exode avec son fils H. de quatre ans. Ils quittent Charleroi et errent, sans ressource, sans nourriture, sur les routes du nord de la France. C'est toujours difficile de sortir d'un livre comme ça. D'autres que celui-ci ont été beaucoup plus documentés, mais on apprend des choses, notamment sur la Belgique dans la deuxième GM. C'est une biographie dramatique, on a l'impression que toutes les histoires se ressemblent et non : jamais une histoire n'est la même qu'une autre, la souffrance revisitée n'est jamais la même. Chaque personne ayant subi les rafles, la déportation, est Une personne, et son histoire ne sera jamais la même que des millions d'autres. J'ai fini ce matin : Pourquoi une épouse amoureuse, une mère aimante, décide-t-elle de disparaître ? À 37 ans, Joanne mène une vie sereine à Modesto, jolie ville de Californie, en cette fin des années 1970. Elle a deux enfants, un mari attentionné, et veille sur eux avec affection. Et puis… alors qu’elle rentre de la bibliothèque, Joanne est agressée. Un homme surgit, la fait tomber, l’insulte, la frappe pour lui voler son sac. Joanne s’en tire avec des contusions, mais à l’intérieur d’elle-même, tout a volé en éclats. Elle n’arrive pas à reprendre le cours de sa vie. Son mari, ses enfants, ne la reconnaissent plus. Du fond de son désarroi, Joanne comprend qu’elle leur fait peur. Alors elle s’en va. Waa. Là.. Je suppose avoir trouvé dans ce livre un écho particulier, il m'a touchée. C'est un bon roman, je le recommande.

Liberté de conscience d'accord, pour autant, ils ont besoin d'ouvrir leur gueule et de faire des réflexions à deux balles ? Qu'ils se la gardent, leur morale. Ils disent "non", et c'est tout. Non mais pour qui ils se prennent ? Qu'est ce qu'ils savent de l'histoire et des convictions de ces nanas qui ne veulent pas d'enfant ? Bande d'abrutis, va !

[...] D’aussi loin qu’elle se souvienne, Mathilde n’a jamais voulu d’enfant. Mais la jeune femme supporte mal la pilule et le stérilet. C’est pourquoi elle décide, à 27 ans, de se renseigner sur la stérilisation contraceptive par ligature des trompes. L’opération consiste à empêcher les spermatozoïdes d’accéder à l’ovocyte soit en sectionnant ou en coagulant la trompe, soit en y appliquant un clip. La jeune femme rencontre trois gynécologues, elle essuie trois refus. Elle en appelle quinze autres, toujours la même réponse par la négative. L’intervention est pourtant autorisée depuis 2001 pour toute personne majeure qui en fait la demande. [...] Leïla, qui est d’abord passée par sa gynécologue habituelle s’est vue répondre « il en pense quoi votre copain ? » alors qu’elle était célibataire. Elle a ensuite eu droit à « qu’en pense votre mère ? ». La praticienne lui a même juré que personne ne pratiquerait ça sur une femme de son âge. « Ce n’est pas légal », lui a-t-elle certifié. « Tous les gynécologues que j’ai contactés m’ont dit que j’étais trop jeune pour prendre une décision pareille », insiste Mathilde. Plusieurs d’entre eux lui ont assuré qu’elle pourrait changer d’avis si son futur conjoint voulait des enfants. « Que mon compagnon en veuille ou non, moi je n’en veux pas ! », s’insurge-t-elle. [...] Florence, qui est passée par une amie pour trouver le médecin l’ayant opérée, parle très facilement de sa contraception définitive autour d’elle. Des femmes lui demandent d’ailleurs souvent comment elle a réussi à trouver un médecin qui a accepté de la stériliser. « Aujourd’hui, on se passe les contacts sous le manteau ». https://www.20minutes.fr/sante/4018414-20230121-pense-mere-parcours-combattant-femmes-jeunes-enfant-faire-steriliser