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Tout ce qui a été posté par January
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Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .
January a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Education et Famille
Question d'honnêteté, que ça. A moins bien sûr qu'on ne parte pas du tout du même postulat. C'est pas un problème, là : CQFD. Et laisser tomber euh.. en tant qu'écorchée vive quand je mords j'lâche plus. Je mets en doute la résilience, on met en doute mon objectivité. CQFD sur toute la ligne. Ca sert le sujet ! -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .
January a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Education et Famille
Il y a une réaction épidermique d'écorchée vive ? Euh... Alors celle là c'est la première fois qu'on me la fait. C'est intéressant !! D'un côté on a l'apologie de la résilience, de l'autre côté je suis directement décrédibilisée (écorchée vive), pour mes propos. Wow.... -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .
January a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Education et Famille
Non je ne crois pas, c'est directement lié à l'insécurité je pense. Le mantra est rassurant "je ne suis pas comme les autres", mais pas prétentieux. Parce-qu'on sait. On sait toujours. -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .
January a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Education et Famille
Je ne sais pas si c'est de la prétention, je pense que c'est une façon de se rassurer. On est dans le thème de l'insécurité et de ses conséquences.. hé hé.. @bouddean (si tu ne veux pas répondre je comprendrais) mais pourquoi dans ton postulat de départ tu as insisté à plusieurs reprises là dessus "je suis résilient" ? -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .
January a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Education et Famille
Absolument, j'ai le même avis. Beaucoup de gens ont le même avis. Tout ça ne veut rien dire, rien, tout ça c'est des conneries qui ont été bien vendues à un moment donné, vulgarisées à mort pour satisfaire les gens friands de psycho de bistro. Et aujourd'hui ça fait culpabiliser beaucoup de gens. -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .
January a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Education et Famille
Bon, je vais dire ce que j'en pense et après je n'y reviendrai plus. Oui, la douleur se dompte sans jamais disparaître, vu que la résilience, il serait temps de l'admettre, c'est rien que des conneries. Le Petit Robert rappelle : "Résilience. n. f. Capacité à surmonter les chocs traumatiques." Ca arrange bien tout le monde, cette histoire de résilience, on peut broyer les êtres puisqu'ils s'en remettent toujours. Le cerveau est plastique, l'esprit pâte à modeler. Le terme de résilience depuis quelques années relève de l'injonction. Résilience collective autant qu'individuelle. Résilience personnelle et dans le monde du travail. Une fois qu'on s'est relevé on est plus résistant, de fait plus efficace ; c'est dans les vieilles casseroles qu'on fait les meilleures soupes, les psychés fracassées recollées à la glu donnent des machines de guerre. La faille ne se referme pas, quelle que soit la façon dont la remplit de terre. La faille ne se referme pas, ne se referme jamais. Et ça, c'est inaudible, socialement irrecevable. On n'a pas le droit de souffrir, de souffrir psychiquement au-delà d'un certain temps, au-delà d'un certain seuil. Ce n'est pas acceptable, sous peine de remettre en cause toute l'organisation du système, de la fable, tant de légendes urbaines où l'on croise des victimes devenues héroïnes. C'est pour fuir le mot victime que l'on court vers l'oubli et la transmutation. Changer la fange en or est une obligation pour ne pas échouer en hôpital de jour ou en clinique privée. Toutes les quarante minutes une personne se suicide au pays du fromage et des anxiolytiques. (merci à Chloé Delaume pour l'autorisation d'emprunt de ses mots) -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .
January a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Education et Famille
@bouddean ton postulat est bien trop vaste. Ca donne des affirmations malheureuses. C'est comme si tu disais : "insécurité dans l'enfance" = "problèmes plus tard". Ben non.. -
Un enfant veut lire un livre pour adulte Pour ou Contre
January a répondu à un(e) sujet de LegendarySpark dans Littérature
Etant donné que l'auteur devient le sujet, on ferme. -
Quel est le livre de terreur qui va a le plus fait flipper. Moi c'est "la nuit du bombardier" de Brussolo
January a répondu à un(e) sujet de guernica dans Littérature
C'est ça.. Je me rappelle d'un bouquin qui traitait de la ségrégation et du lynchage aux USA. Il y a eu des moments où je me suis dit en tournant une page "oh merde c'est trop tard tu l'as lu, tu l'as lu ça..." Tout ce que j'ai pu lire sur la Guyane et les bagnes aussi. C'est incroyable qu'il y ait encore des gens qui plébiscitent ce système, il faut vraiment, vraiment être ignorant pour ça. Même si c'était un autre temps, merde, rabaisser l'humain à un animal, qui peut applaudir ça ? Tout ce que j'ai pu lire sur les "conquêtes", les guerres, les exterminations, ça, ce sont de véritables livres d'horreur, comme certains témoignages de vies cassées. -
Quel est le livre de terreur qui va a le plus fait flipper. Moi c'est "la nuit du bombardier" de Brussolo
January a répondu à un(e) sujet de guernica dans Littérature
On va se faire engueuler @Out of Paprika Fabrice Causapé... Je laisse ma contribution de "Fondamentalement détestable" : Victime, je fus. Victime de l'écrasante pression sociale qui me priva de ma propre personnalité, m'obligeant à être ce que voulaient mes bourreaux : ma famille, mes amis, mes petites amies, vous, moi. Cette cruelle machine broie l'homme non conforme, défini d'après des normes obscures, élaborées par des entités abstraites, pourtant largement alimentées et diffusées, dont le non-respect provoque l'isolement, la solitude, le rejet, l'oubli : l'équanimité finalement. Pour répondre au topic, ce que j'ai pu lire de pire, je l'ai trouvé dans des livres d'histoire. -
Oui, regarde, qui est venu me demander ce que j'ai foutu de mes gosses quand j'étais déchirée ? Personne... C'est pour ça qu'il est important ce topic, pour que les gens se rendent compte à quel point ils n'écoutent pas, survolent, jugent et condamnent..
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Bah je veux pas en rajouter mais merde... tu viens te livrer, avec tout ce que ça comporte de difficulté, et on vient te foutre dans la gueule que t'es un putain de meurtrier de mari et de gosses en puissance euh.. faut arrêter là.
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On n'a pas encore parler du tabac mais c'est vrai que le manque peut rendre dingue..
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Inventé ou pas c'est très très classe de faire un raccourci pareil ! C'est sûr que ça va donner l'occasion à des gens ici de s'exprimer en confiance. On ne te remercie pas là, @PtitAngelina . ....
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Oui on a tous/tes lu tapeuse.. Le tapin était quand même celui qui tapait, étymologiquement. Dans la rue, sur son tambour, pour ameuter la population. Tapin, tapineuse ça vient de là, du racolage sur le trottoir (on disait le ruban à l'époque).
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Rentrée littéraire, nouveau Boualem Sansal Paolo fait partie des rares humains, « les Appelés », choisis par une puissance mystérieuse pour recevoir et diffuser un message simple et terrible : dans 780 jours la présence des hommes sur la Terre prendra fin. Une minorité d’élus sera alors sauvée et conduite en lieu sûr, sur une autre planète.
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Ils nous auront tout fait, tout. Pour nous faire passer pour des folles
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Je pense qu'elles prennent un bain de temps en temps mais voilà quoi, c'est même plus des loutres...
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En 1899, un médecin allemand affirmait que la pratique du piano chez les jeunes femmes était une activité dangereuse pour leur santé, conduisant à des troubles névrotiques et même à la chlorose. Cette étude est révélatrice d'un phénomène de société beaucoup plus large du XIXe siècle. Le 5 janvier 1899, le médecin allemand F. Waetzold publie dans le Journal d'Hygiène un court essai intitulé Le piano et les névroses. Le docteur y affirme avoir trouvé des liens inquiétants entre la pratique du piano et les troubles névrotiques chez les jeunes femmes, et notamment la chlorose. Surnommée la « maladie verte », cette dernière se caractérise par une fatigue anémique considérée par de nombreux médecins de l’époque comme liée à une excitation sexuelle insatisfaite, à la mélancolie et même à l’hystérie. [...] En 1869, La France musicale publie un article intitulé Les Abus du piano dans l’éducation des filles dans lequel on peut lire : « L’étude universelle du piano est aussi folle, aussi ridicule que la mode des crinolines, et elle a des conséquences plus dangereuses. C’est l’emphase et la prétention apportées dans la vie intime, c’est le culte de l’inutile, c’est l’ostentation du rien, c’est la profanation de l’art et la perte du temps précieux qui ne se doit employer à cet âge qu’à jouir du présent ou préparer l’avenir. » Bon nombre de ces jeunes filles sont contraintes de jouer de cet instrument pendant des heures au cours de soirées entre amis ou de bals privés. Ces pianistes sont qualifiées de « tapeuses », surnom désinvolte - et sexiste - largement diffusé dans la presse et la littérature française. Suite : https://www.radiofrance.fr/francemusique/le-piano-une-pratique-bourgeoise-deconseillee-aux-femmes-6140460
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Ce matin, vous êtes peut-être sortis promener votre chien avant de partir travailler. Ou alors, vous avez, comme moi, servilement rempli un bol de croquettes à votre chat. Et bien désolée de vous l’apprendre mais vous êtes totalement ringards. La tendance est plutôt à la domestication de bêtes rares, sauvages, exotiques, dangereuses. Suite : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/un-monde-nouveau/un-monde-nouveau-du-jeudi-04-janvier-2024-6914711 Lisez l'article ça vaut le coup ! Qu'est ce que tu veux pour Noël ? - Une mini-vache ! Oh purée......
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Oui, c'est beaucoup d'amour..
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La protection, la force. Le sentiment que lui, même les plus affreuses bêtes de mes cauchemars, il pourrait les repousser, d'un geste, un regard. Ça vient de loin, c'est toute une fantasmagorie d'enfant. Je suis en sécurité, quoi que mon cerveau malade imagine, il se dressera contre, il essaiera de me protéger, ce que personne n'a fait à l'époque. Même s'il échoue, et bien sûr que ça ne peut pas arriver, il est là. Il est "là ". L'insomnie parle d'insécurité.. c'est très intime..
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Toute petite, de mauvaises personnes se sont ingéniées à m’empêcher de dormir la nuit. Ca a duré longtemps, jusqu’à ce que le traumatisme se « boucle » et que j’aie très peur de m’endormir, que je mette toute mon énergie à ne pas m’endormir. Quelques années ont passé, les traumatismes ont ressurgi sous la forme… d’insomnie au départ. Impossible de s’endormir. Mais il faut se lever, travailler, il y a les enfants. Je suis allée consulter un mien ami médecin en lui expliquant que j’enchaînais les nuits blanches. Il a répliqué que ce n’était pas possible je dormais forcément, chaque nuit, même quelques heures. Colère. Bref. Il a prescrit. Une petite chose légère qui n’a pas arrangé mon problème : j’ai doublé la dose, triplé la dose : rien à faire. Je le lui ai dit. On a changé de molécule. Pareil. Il a refusé de me donner plus fort. Il pensait que je faisais un stock… pour un éventuel suicide, mais non. La surdité des médecins, autre sujet.. Je suis allée voir un autre médecin. Il m’a donné plus fort. Ca a marché, quelques nuits. Et puis plus, alors j’ai mélangé tous les cachets, pour voir. J’ai dégueulé partout et j’ai pas dormi. C’est devenu une véritable obsession.. cachets, dormir. Je suis retournée voir le mien-ami, et là, il m’a entendue, il m’a prescrit….le miracle que j’attendais. Tout le monde connaît cette molécule, je ne citerai aucun nom, elle a servi à commettre des crimes, bref, celui qui ne s’endort pas avec ça étant donné que ça agit directement sur le cerveau qui se fout en carafe à 100%, c’est pas un humain. C’était génial. A partir du moment où je prenais le comprimé, j’avais quoi, vingt minutes, et ensuite le monde disparaissait, le bonheur. Adieu, le monde ! Et au bout d’une dizaine de jours… Des nuits atroces. Oh je m’endormais, mais je me réveillais en panique, en hurlant, en ne sachant plus où je me trouvais, avec des images horribles plantées dans les yeux, des douleurs intenses et inexplicables dans tout le corps. Stop, on arrête ce cachet. Le médecin me demande de lui rapporter toutes les boîtes de tous les cachets. Il croit encore que… pff. Je le fais..pas tout à fait. Retour de l’insomnie, sévère, tachycardie, nausées, turbulences internes impossibles à gérer. Je vais supplier une nouvelle ordonnance. Il me re-prescrit. Je passe des nuits parfois terribles mais je ne dis rien, je prends pluss de cachets, je fais des mélanges. Parfois avec de l’alcool, ça accélère et amplifie le processus pharmaco. Ca a été jusqu’à ce que je ne puisse plus dire mon nom, je ne savais plus, mon adresse, quelle date, quel jour, est-ce que je travaille aujourd’hui ou non… J’ai commencé à prendre quelques trucs en journée, pour être sûre, pour le soir, la nuit… Je ne me réveille plus, c’est très compliqué, je somnole toute la journée, mon corps ne répond plus, tout est épuisant, je ne mange plus, tout est effort, je veux juste dormir. Tout ça va bien plus loin que l’insomnie et je commence à en prendre conscience. La mémoire me fuit, travailler est un calvaire, je vois qu’on me regarde bizarrement et que le change que j’essaie de donner ne fait plus illusion. Je le sais mais je n’envisage absolument pas d’arrêter la pharmacie, au contraire. Un mauvais génie va trouver la solution : subtiliser des ordos à son mari pour prescriptions d’amphétamines, le D. à l’époque. R. la nuit, D. le jour. Je finirais le corps et la tête complètement détraqués, à prendre toutes les boîtes d’un seul coup, tout ce que j’avais, urgences, coma, retour, désintox. Je me suis remise, puis j’ai replongé quelques temps plus tard, décès de mon fils. Là, il fallait vraiment que le monde entier disparaisse. Et puis j’ai tout quitté, je suis partie, je me suis « coincée », exprès, engagée sur les bateaux, zéro échappatoire aucun moyen, et je m’en suis sortie. Il n’y a plus de cachets dans ma pharmacie ? Si. Il y a tout ce qu’il faut, j’ai besoin que ce soit là. Je n’y touche pas, sauf insomnie totale et prolongée. Une fois, deux fois et ensuite c’est bon, retour à la « normale ». Je n’ai plus de R. j’ai bien plus léger. La dernière fois que j’ai pris un cachet c’était au mois de septembre. Ici on me connaît comme quelqu’un qui lit beaucoup de livres. Récemment, on a dit « oui mais elle triche » . Oui, c’est vrai, je triche, je ne dors pas alors je lis. Toutes les nuits, trois heures à minima, ça peut être cinq. Je ne connais pas un sommeil normal et je crois que je n’ai connu ça qu’à de rares occasions, accompagnée, veillée, si j’ai un sentiment de sécurité absolue, c’est mieux, possible, mais c’est rare. Il n’y a pas que les heures dormies, il y a la qualité du sommeil. Le moindre bruit me réveille, j’entends des bruits quand il n’y en a pas, dormir me stresse encore, c'est pour toujours, mais les cachets : c’est fini. La nuit, éveillée, est devenue mon amie. J’ai eu l’expérience d’un sommeil très profond récemment. Je n’ai pas dormi plus longtemps que mes quatre heures habituelles, mais c’était vraiment différent. Je remercie ici la personne à l'origine de cette bonne nuit. Il se reconnaîtra.
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Ca fait bien des années que c'est chambre à part chez nous, c'est confortable. Et sans parler de la nuit et de la chambre, on se réserve aussi des espaces et de la solitude. Et je crois que sans ça, vu les deux personnalités, nous ne serions plus ensemble depuis un bail.