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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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En 2019, Margaux se photographie au lendemain de sa garde à vue, couverte d'ecchymoses. La jeune femme découvre aussi que 547€ ont été débités de sa carte bancaire. Mais pourtant, après trois ans d'enquête, seul un agent ayant avoué l'escroquerie pourrait être jugé. Quid des violences ? L'agent a reconnu l'escroquerie Dans la nuit du 30 avril 2019, Margaux se montre agressive avec des sapeurs-pompiers. Dans un club parisien, les agents viennent en aide à son amie malade. Mais alors qu'ils forcent Margaux à accompagner son amie à l'hôpital, celle-ci refuse, évoquant une "phobie" de l'établissement. Elle se laisse convaincre dans un premier temps. Puis, en état d'ébriété, elle tente de s'échapper et se met à frapper, cracher et se rebeller contre les pompiers. Face à sa virulence, rapporte Le Parisien, les policiers sont appelés sur place. Elle est emmenée en cellule de dégrisement, puis en garde à vue, entre le commissariat du XVIIIe et celui du Xe. Durant ses 36h passées dans les locaux de la police, Margaux constate que 547€ ont été débités de son compte. Elle découvre alors un SMS confirmant un paiement sur un site de paris sportifs. Au total, 21 opérations frauduleuses ont été constatées sur ses relevés bancaires. Et toutes ont eu lieu pendant sa garde à vue, au nom de Souleymane D., adjoint de sécurité en poste cette nuit-là. https://www.marieclaire.fr/paris-defiguree-et-depouillee-une-femme-denonce-sa-garde-a-vue-traumatisante,1430657.asp
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#Balancetonporc : après l’affaire Weinstein, la parole se libère sur Twitter
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Société
Bien sûr. C'est affaire de pouvoir, de domination et cela touche tous les milieux, depuis des lustres. -
" Comment peut-on etre encore hétérosexuel ?"
Mórrígan a répondu à un sujet dans Amour et Séduction
"Ils veulent qu'on parle d'eux à notre tour, peut-être ? Par exemple, ils veulent s'entendre dire à quoi ça ressemble, vu de l'extérieur, leurs viols collectifs ? On dirait qu'ils veulent se voir baiser, se regarder les bites les uns les autres, être ensemble en train de bander, on dirait qu'ils ont envie de se la mettre. On dirait qu'ils ont peur de s'avouer que ce dont ils ont vraiment envie, c'est de baiser les uns avec les autres. Les hommes aiment les hommes. Ils nous expliquent tout le temps combien ils aiment les femmes, mais on sait toutes qu'ils nous bobardent. Ils s'aiment, entre eux. Ils se baisent à travers les femmes, beaucoup d'entre eux pensent déjà aux potes quand ils sont dans une chatte. Ils se regardent au cinéma, se donnent de beaux rôles, ils se trouvent puissants, fanfaronnent, n' en reviennent pas d'être aussi forts, beaux et courageux. Ils écrivent les uns pour les autres, ils se congratulent, ils se soutiennent. Ils ont raison. Mais à force de les entendre se plaindre que les femmes ne baisent pas assez, n'aiment pas le sexe comme il faudrait, ne comprennent jamais rien, on ne peut s'empêcher de se demander : qu'est-ce qu'ils attendent pour s'enculer ? Allez-y. Si ça peut vous rendre plus souriants, c'est que c'est bien. Mais, parmi les choses qu'on leur a correctement inculquées, il y a la peur d'être PD, l'obligation d'aimer les femmes. Alors, ils filent droit. Ils renâclent, mais obéissent. Au passage, ils torgnolent une fille ou deux, furieux de devoir faire avec." https://booknode.com/king_kong_theorie_02550/extraits?offset=4 Au sujet du viol collectif, je trouve qu'elle a raison, voire qu'elle est vraiment très clairvoyante. J'y ajouterai aussi toutes pratiques orgiaques disproportionnées (une contre tous) inspirées de la pornographie où la femme présente est considérée comme un objet, un vide-bourses, plus précisément. -
#Balancetonporc : après l’affaire Weinstein, la parole se libère sur Twitter
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Société
Il y a une prise de position de J-L Mélenchon tout à fait malvenue, voire complètement dégoûtante alors qu'il se revendique féministe. Il s'agit de bâillonner des femmes sous prétexte qu'elles dénoncent ce qui se passerait dans son parti, et qui manifestement se savait depuis quelques années. Voici l'article de 2018 dans lequel des militantes LFI témoignaient déjà que : "En soirée, un responsable, aujourd'hui député LFI, s'est précipité sur moi, bourré, m'a collé de façon très tactile et m'a balancé "T'es dans mon cœur". Il a fallu que d'autres militants interviennent pour le "décoller". Toujours à propos du même homme, une autre sympathisante confirme que ses dérapages sont connus et courants : "Aux universités d'été, j'ai été son jouet le temps d'une soirée, il ne me lâchait pas, c'était infernal, il avait la main baladeuse sur mes fesses, mes bras, me prenant par la taille. Je lui ai demandé de se calmer, mais, alors qu'on a tous été dans une boîte de nuit, il a continué à m'envoyer toute la soirée des SMS, insistant pour que je passe la nuit avec lui : "Je t'attends" ; "Je t'emmène à mon hôtel". Pas de SMS insultants, mais une insistance à la limite du harcèlement. Lorsque j'en ai parlé à d'autres filles, elles m'ont dit qu'il faisait cela avec toutes les nouvelles !". https://www.pressreader.com/france/causette/20181205/282754882776346 Dans ce même article, des militantes révèlent "le fonctionnement patriarcal de LFI" : "Une poignée d'hommes décide de tout, avec toute cette culture de la domination masculine héritée du Vieux Monde". Il émane en effet quelque chose de très patriarcal de ce parti à papa, avec un Jean-Luc Mélenchon qui ne laisse jamais véritablement place. Une candidate LFI a entendu à son propos qu'elle avait "sûrement couché pour être investie", et d'un élu LFI encore que c'était une "hystérique" et une extrémiste" simplement parce qu'elle lui a fait la remarque qu'il n'y avait que des "hommes blancs" dans son cabinet. Sur les réseaux sociaux, certains militants LFI écrivaient à propos de députées d'un autre parti, qu'elles étaient des "chiennes", "des connasses", des femelles aux ordres du Medef". C'est très violent, cependant pas vraiment nouveau, puisque déjà historiquement des militants d'extrême-gauche se sont opposés à la première réunion non mixte, exclusivement féminine, en 1970, avec des sorties telles que " Ce sont des mal-baisées, on va les baiser" et encore "Qui fera le ménage ?". Et avant cela, pour nombreux/nombreuses, les féminismes c'était pour les "bourgeoises", Hubertine Auclert s'est épuisée (en vain) à appeler les hommes (prolétaires) à militer pour le droit de vote et d'éligibilité des femmes. -
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Eu égard au pic de chaleur, je me régale davantage d'une salade de tomates avec quelques herbes aromatiques. Tout comme les robes, les crop tops, les shorts sont bien plus indiqués que les cachemire en ce moment. Au sujet de la musique, ce n'est pas vraiment à mon goût non plus. Néanmoins, si vos intentions sont bonnes...
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Il a été question, pour exemple, d'inscrire l'écologie dans la Constitution et cela a été un fiasco, bien que ceci ait été porté par E.Macron, de mémoire. Les sénateurs et les députés ne se sont pas entendus sur la formulation et le référendum que le chef de l'Etat souhaitait, n'a pas eu lieu. https://www.vie-publique.fr/loi/278185-loi-environnement-article-1-constitution-referendum-climat Nous n'y sommes pas encore. Il y a les Etats-Unis, mais il y a aussi des pays en Europe -nos voisins- comme la Pologne, la Hongrie, où l'extrême-droite est revenue facilement et rapidement sur des droits (des femmes) qui paraissaient pourtant acquis. En Italie, le droit à l'avortement est difficilement accessible, eu égard au nombre de médecins se positionnant en tant qu'objecteurs de conscience. En Irlande, l'IVG reste compliquée trois ans après sa légalisation etc... A l'évidence, il y a une portée symbolique. C'est aussi moyen d'affirmer clairement nos valeurs et notre détermination. C'est un droit qu'il faudra sans doute constamment défendre. Au fil de lectures, je suis tombée sur ce site, dont l'article a été écrit par Anne Levade, qui rejoint Gwenaelle Calvès mais aussi Caroline Fourest que vous citiez également : https://blog.leclubdesjuristes.com/inscrire-le-droit-a-lavortement-dans-notre-constitution-une-proposition-ni-justifiee-ni-pertinente-par-anne-levade-professeur-de-droit-public-a-luniversite-paris-1-pantheon-sorbonne-membre-du/ Marie-Claire Chevalier, qui comparaissait lors du procès Bobigny en 1972 pour avortement illégal, est décédée en début d'année. Bien qu'elle fut un symbole pour l'émancipation des femmes, son décès est passé plutôt inaperçu. Si vous estimez que la modération doit être avertie, vous savez sûrement où cliquer.
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Avec plaisir ! La session digital mirage est excellente et l’artiste est vraiment très prolifique. Une autre :
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« Je garderai ta mort » : c’est une prophétie et une promesse que fait Mórrígan à un guerrier, un élu.
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Je ne l’ai jamais trouvée aussi représentative, au contraire. Pour le meilleur ou pour le pire.
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Il s'agit bien de menaces de mort, selon le droit français du moins, ce qui aurait dû nous conduire, français(es), à en saisir la gravité. L'avocat d'A.Heard a justement fait usage de ce message. Par contre il ne s'agit pas d'un procès à propos de violences conjugales, mais reposant sur une double diffamation : "Le procès ne remet pas en cause les violences qu’aurait pu subir Amber Heard. Il s’agissait ici de caractériser ou non des diffamations, qui correspondent à une liste de critères juridiques bien précis. Cela dépend des propos qui font l’objet d’une action en diffamation, de ce qui est dit, de la manière dont c’est dit, de l’animosité de la personne qui parle, des éléments qui permettent de prouver qu’il y a diffamation, etc." Cet éclaircissement est plutôt intéressant. https://www.nouvelobs.com/societe/20220603.OBS59262/metoo-le-verdict-ne-remet-pas-en-cause-les-violences-qu-a-pu-subir-amber-heard.html D'après ce que nous avons pu voir et entendre, J.Depp a l'alcool mauvais. Lire : c'est un violent (verbalement, psychologiquement et physiquement). Un certain nombre d'éléments n'ont pas été authentifiés par les forces de l'Ordre, ce qui ne signifie pas qu'ils n'ont jamais existé, juste que ces femmes n'ont pas porté plainte au moment opportun. Alors qu'Amber Heard écrit en être venue aux mains, il s'avérerait qu'elle est davantage qu'une harceleuse. Ceci dit, il faut les tenir les rôles, bourré comme un coing. En cela, il a un certain talent.
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Les faits qui sont reprochés à Léo Grasset sont déjà suffisamment graves. S'il n'a pas fait partie de la Ligue du LOL, décrit comme un Boy's club", inutile de lui ajouter cela en prime. Léo Grasset, fort de son influence, aurait tenu des propos assez durs voire carrément orduriers à l'endroit de "Linda" selon plusieurs vidéastes dont notamment qu'elle est une "Psycho bitch" et une "mythomane". Il paraît que la meilleure des défenses, c'est l'attaque... Certain(e)s ne comprenant pas vraiment cet acharnement, se sont questionnés. L'initiateur de cette campagne de décrédibilisation c'est tout de même bien Léo Grasset, campagne qu'il a alimentée au cours de plusieurs années. Manon Brill admet avoir été une suiveuse, en quels termes, ensuite ? Il se serait aussi confié à une connaissance commune, une actrice québécoise, au cours d'une conversation à propos du stalk, il lui aurait dit qu'il "lui a défoncé les muqueuses à sa copine". Sans compter les SMS et messages où ses dires, ses pseudos justifications posent clairement problème. A Marinette -Marine Périn- il envoie le 30 juillet 2018 : "Le consentement dans le cul, pour la plupart des gens c'est un jeu. Enfin tu joues à le perdre ton consentement. Il écrit également souffrir de sexomnie : "Je baise en dormant des fois. Quand je suis dans cet état, j'suis un peu animal. Quand je suis éveillé, je fais vachement attention à l'autre, alors que quand je dors, je m'en baleeeeeeek". Marinette s'était confié à un vidéaste en 2020, elle lui indique que crier le mot "Arrête !" n'empêche pas du tout Léo Grasset de continuer. Elle lui a notamment demander de s'arrêter au cours d'un rapport sexuel afin d'ôter sa coupe menstruelle. En vain.
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Concernant l'abolition de la peine de mort, la France est l'un des pays fondateurs. Elle s'est aussi engagée à l'international pour son abolition universelle. Nous ne sommes pas seulement souverains, nous sommes aussi militants.
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Damien Abad accusé de viol : le premier scandale du nouveau gouvernement?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Il y joue bien mieux que la plupart d'entre nous. Vous voulez parler de la Justice du peuple qui l'a sanctionné en l'élisant en tant que député ? Il suffit de déplacer son membre de l'avant vers l'arrière, sans que la partenaire ait consenti préalablement à cette pratique sexuelle, qui reste exotique voire dégoûtante ou choquante encore pour certain(e)s... (big up @hanss). Il ne faut en réalité pas grande agilité. Il était attendu que D.Abad mette en avant son handicap. Du harcèlement sexuel donc ? A commencer par le sien : "Néanmoins il reconnaît qu'il a pu envoyer des SMS "parfois intimes, parfois tardifs". https://www.ladepeche.fr/2022/05/22/affaire-damien-abad-ce-que-lon-sait-du-recit-des-deux-femmes-qui-laccusent-de-viol-10311403.php Cela se savait bien évidemment : "C’était vulgaire, gras et assez dégueulasse. Certains membres des Républicains, collègues à l’Assemblée ou figures du parti, certains de ses détracteurs et même certains de ses proches avaient souvent les mêmes termes pour le qualifier: « Gros lourd », « lourdingue » avec les femmes. Tous ceux que franceinfo a contactés affirment avoir été témoins ou avoir entendu parler du comportement insistant de l’ancien chef de file LR à l’Assemblée. « Insistant », voire « déplacé », ajoute un jeune député qui raconte un dîner dans un bureau de l'Assemblée nationale. Ce soir-là, Damien Abad, éméché, insulte une collaboratrice, selon ses dires. « C’était vulgaire, gras et assez dégueulasse », assure le parlementaire qui évoque aussi des messages répétitifs envoyés à des militantes pour aller boire un verre. C’était devenu une blague super récurrente de mimer l’handicapé qui attrape la fille de force." https://www.charentelibre.fr/politique/gros-lourdingue-insistant-vulgaire-a-droite-beaucoup-connaissaient-le-comportement-de-damien-abad-11048054.php Au regard de tout cela, le maintenir en poste c'est définitivement faire un pied-de-nez aux victimes de violences sexuelles. Il en faudra combien afin qu'elles soient vraiment prises en considération ? Au sujet de PPDA, 20 femmes ont pris la parole, et nous commençons tout juste à les écouter vraiment. -
Vous concédez que le consentement, énoncé et défendu par des femmes depuis les années 80, est essentiel, ce qui ne vous empêche pas d'écrire avec vos "maux", que la cause des femmes françaises a quelque chose de trivial tant des problèmes graves préoccupent la planète. A partir de l'instant où vous tentez de séduire une femme, il est absolument nécessaire que vous respectiez sa décision si elle ne désire pas poursuivre avec vous (et réciproquement). Il n'y a réellement que les harceleurs et les masculinistes qui n'y entendent rien. J.Daval est un macho qui s'ignore ? L'interdit du meurtre est profondément ancré chez l'être humain et pourtant des hommes se sentent autorisés à le transgresser avec les femmes. Il n'y aura jamais de co-responsabilité des féminicides pour ces femmes, victimes. Les seuls responsables sont ceux qui ont commis ces crimes, c'est aussi simple que cela. L'antiféminisme n'est qu'angoisse et haine, et l'une de ses mouvances, le masculinisme, un intégrisme qui tue les femmes. Je n'accepte pas vos propos quant au féminisme, ils sont infondés et non étayés. Pour clore avec vous, les propos très sages de Gloria Steinem, pour un magazine que vous appréciez de mémoire (Elle) :"#MeToo confirme une évidence : si les hommes et les femmes ne gouvernent pas leurs corps, nous ne vivons pas en démocratie".
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Le droit à l'avortement est un sujet fédérateur. Qu'importe à qui revient les lauriers, cette fois cette inscription a de grandes chances d'aboutir et nous pourrons nous en réjouir. Ce ne sera néanmoins pas suffisant, il faudra toujours rester vigilant(e)s et sauvegarder ce droit essentiel. Simone de Beauvoir était très lucide à ce propos : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » Nous le savons alors que M.Le Pen parlait, il y a quelques années "d'avortement de confort" et proposait de le dérembourser. Elle s'est ensuite opposée à sa nièce qui avait choqué -par électoralisme- et reste plutôt ambivalente quant à l'avortement. En 2021, les eurodéputés RN se sont opposés aux résolutions visant à garantir le droit à l'avortement dans tous les pays de l'Union Européenne. Et puis, hier, M.Le Pen prenait enfin la parole à ce sujet, tout en accusant EnMarche! d'une "diversion politique" comme s'il ne s'agissait pas d'un sujet important et réaffirmant encore vouloir exposer ce "sujet de société" à un référendum (à l'instar de l'abolition de la peine de mort) : "Interrogée sur les prises de position de plusieurs députés du RN comparant l'avortement à un génocide, Marine Le Pen a répondu: «Il y a un mouvement politique, ce mouvement politique détermine une ligne politique qui est votée par les adhérents, c'est moi qui la porte depuis 10 ans» et «la ligne du mouvement est très claire : nous n'avons jamais remis en cause l'accès à l'IVG». «Chacun peut avoir son avis sur des sujets qui sont des sujets sensibles, des sujets de société, dont j'ai toujours dit d'ailleurs qu'ils devraient être réglés par référendum», a poursuivi Marine Le Pen." https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ivg-une-diversion-politique-accuse-marine-le-pen-rn-20220629 https://www.huffingtonpost.fr/entry/un-referendum-sur-la-peine-de-mort-marine-le-pen-dit-tout-et-son-contraire_fr_625921d5e4b0e97a351d352c Nous avons réellement toutes les raisons de nous en méfier. Et de tous les hommes. Ils devraient en principe être responsables de leur sperme. Il y a eu un moment dans l'histoire -hors périodes natalistes et avant l'accès à la contraception- où c'était les hommes qui étaient tenus pleinement responsables de grossesses, il était considéré qu'ils ne savaient pas se tenir. Nous assistons aujourd'hui à un inversement des valeurs, c'est peut-être là une conséquence -négative- de l'accès à la contraception pour les femmes. Fin des années 70, l'ADAM (Association pour la Déconstruction des Archétypes Masculins) composée d'hommes, a milité pour le droit des hommes à disposer de leur corps, de leur sperme, à n'être pères qu'à leur gré. Ce qui nous semble aujourd'hui légitime, juste, voire urgent, a été considéré comme une récupération des droits des femmes, à l'époque. L'abolition de la peine de mort, votée en 1981, est inscrite dans la Constitution depuis 2007. Son abolition est aussi une condition essentielle pour l'adhésion au Conseil de l'Europe. Cela fait fort longtemps, dans cette même logique, humaniste, que le droit à l'avortement devrait y être inscrit. Le Mouvement de Libération de l'avortement créé en 1971 était ouvert aux hommes. Le MLAC (Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception), en 1973, était mixte et regroupait les femmes du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) mais encore le Planning Familial encore mixte, les hommes et les femmes du Parti socialiste unifié, de la ligue communiste, de la CFDT et du GIS (Groupe Information Santé). Dans les années 70, il y a eu aussi une alliance entre le MLF et FHAR (Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire). Il y a eu un manifeste de 331 médecins, majoritairement des hommes (la première femme diplômée en médecine, Madeleine Pelletier, l'a été seulement en 1906 et en psychiatrie encore) déclarant avoir pratiqué l'IVG, ont diffusé la méthode d'avortement dite Karman (technique par aspiration, du nom du militant américain qui l'a créée Harvey Karman). Lors du procès Bobigny, sous l'impulsion de Gisèle Halimi, des prix Nobel de médecine tels que Jacques Monod et Jean Rostand ont témoigné en faveur de l'avortement. Valéry Giscard d'Estaing a innové avec un "féminisme d'Etat". L'accès à la contraception et le droit à l'avortement ont été possibles grâce au concours d'hommes justes, d'hommes alliés. Il est très tentant (et libérateur) d'envoyer les autres bouler. Je sais, je l'ai fait aussi. La contraception masculine thermique existe aussi (appelée plus vulgairement "Remonte-couilles Toulousain"). Certains sites proposent des tutoriels : https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Contraception_masculine_thermique Ce qui n'empêche pas les femmes d'utiliser également un moyen de contraception. J'ajoute ce laïus du MLF : "QUI DOIT DECIDER DU NOMBRE DE NOS ENFANTS ? Le pape qui n'en a jamais eu ? Le président qui a de quoi élever les siens ? Le médecin qui respecte plus la vie d'un fœtus que celle d'une femme ? Le mari qui leur fait guili-guili le soir en rentrant ? Nous qui les portons et qui sommes actuellement obliger de les élever ?" AVORTEMENT LIBRE ET GRATUIT J'observe un fétichisme de la loi Veil du côté de certaines personnalités politiques ainsi que de leurs partisans, contrits. Nombreux sont attachés à la religion. En 1975, l'IVG a d'abord été autorisé à titre expérimental pour 5 ans. Le droit de vote pour les femmes a été, quant à lui, accordé en 1944 - environ 100 ans après le droit de vote pour tous les hommes- et dans le contexte exceptionnel de la Libération, après un siècle de lutte acharnée des suffragistes. Jamais les hommes, pour leurs droits, ont été autant mis à l'épreuve. Nous, nos droits, il faut sans cesse les pleurer, les quémander, et lutter constamment pour les sauvegarder. Nous sommes toujours considérées comme des mineures, ce qui est inégalitaire donc tout à fait inacceptable, en France. Lorsqu'une femme et un homme décident ou non d'avoir un rapport sexuel, en cas d'absence ou de défaillance de moyens contraceptifs, l'une des deux est appelée à en subir les conséquences matérielles immédiates. C'est pourquoi l'IVG doit venir corriger une situation inégalitaire originelle entre les partenaires. En 2013, notamment, un amendement a été déposé à propos de la suppression du délai de réflexion, qui infantilisait les femmes. C'était absolument nécessaire. Il reste à faire. Cachez donc ce vote que je ne saurais voir. Je n'ai pas inséré de sondage au sujet (et n'ai aucunement l'intention de le faire). Il n'est pas question d'un référendum pour le moment. Absolument ! Faudrait-il déjà que certains ne se montrent pas réfractaires à l'usage du préservatif, ne serait-ce que pour se protéger et protéger leur(s) partenaire(s) des MST. "Gnagnagna ce n'est pas confortable", "gnagnagna ça serre", "gnagnagna je ne me sens pas libre" etc... Certaines femmes sont assez malléables pour ne pas refuser catégoriquement ces rapports non protégés.
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What goes around comes around La libre disposition de nos corps, @Leeberte, c’est aussi le respect du consentement, du choix des femmes lorsqu’elles demandent la séparation, le divorce alors que des crimes de « propriété » sont encore perpétrés en France. Vous reprochez aux Françaises d’allumer la guerre des sexes, d’instaurer les disputes de la culotte… Ce n’est pas terrible de vous servir de cette régression des droits des Américaines, pour vous en prendre aux Françaises.
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Après la décision historique de la Cour suprême des États-Unis, le droit à l'avortement revient plus que jamais sur le devant de la scène. En France, la cheffe de file des députés LREM Aurore Bergé a annoncé, samedi 25 juin, le dépôt d'une proposition de loi pour inscrire « le respect de l'IVG dans notre Constitution ». « Cela appelle aussi à ce que nous prenions en France des dispositions pour qu'on ne puisse pas avoir demain des revirements qui pourraient exister. C'est la raison pour laquelle, dès aujourd'hui, avec mon groupe nous allons déposer une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire le respect de l'IVG dans notre Constitution », a ajouté l'élue des Yvelines, une ex-LR à l'engagement féministe, sur France Inter. https://amp.lepoint.fr/2480920
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«Vous avez dit “Je vais baiser son cadavre brûlé après coup, pour m'assurer qu'elle est morte”, a lu l'avocat d'Amber Heard, Ben Rottenborn. C'est ce que vous avez dit que vous feriez après l'avoir brûlée et après l'avoir noyée.» https://madame.lefigaro.fr/celebrites/actu-people/noyons-la-avant-de-la-bruler-les-messages-d-une-extreme-violence-ecrits-par-johnny-depp-a-propos-d-amber-heard-20220423 C'est une menace de mort. "Sur qui ? Quoi ? Comment ?" "La victime doit être déterminée ou au moins déterminable et elle doit être concernée directement par la menace. La personne peut recevoir la menace de l’auteur lui-même, mais également par l’intermédiaire d’une tierce personne. (...) La menace de mort est une infraction formelle, c’est-à-dire qu’elle est caractérisée indépendamment de la réussite ou de l’échec de cette menace. En conséquence, si une menace est envoyée, mais que la victime ne la reçoit pas, l’infraction sera tout de même caractérisée." https://www.cabinetaci.com/menace-de-mort/ "Tout le monde" ne "peut" pas "être violent", ou n'est pas violent, non. Tout le monde n'est pas alcoolique et drogué non plus. Son comportement, également, n'a rien de banal ni rien de normal. Ce n'est pas la première fois qu'il se trouvait devant les tribunaux, et ce ne sera manifestement pas la dernière fois.
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"Salaud", "connard" relèvent de l'insulte et me paraissent inappropriés eu égard aux différents témoignages de femmes et d'hommes. Les manipulateurs grossiers cherchent à avoir une emprise sur autrui, et pas toujours uniquement dans le cadre des relations homme/femme. Ces femmes révèlent toutes avoir été manipulées psychologiquement. Une d'entre elle fait référence à l'ascenseur émotionnel, technique bien ficelée. L'emprise c'est un lavage de cerveau, plus simplement, une perte de repères qui mène à devenir très malléable. Pour "Linda", le rapprochement avec ces femmes au printemps 2020 a été une "respiration".
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Après avoir délibérément ignoré que je suis une femme, avoir asséné que je suis une intellectuelle sans discontinuer, me voici au pied du mythe de la tour d'ivoire. Mythe qui suggère déconnexion au monde, complaisance, fatuité, couardise... Je rappelle encore (et toujours) que l'immense majorité des victimes sont des mineures qui connaissent leur violeur. Malgré cela vous vous cantonnez aux minijupes et décolletés (tenues à risques, selon vous) et aux banlieues (particulièrement mal fréquentées). Vous tentez d'étayer vos propos au moyen du harcèlement de rue et du viol en réunion (dont les victimes sont souvent mineures). Suivant votre logique arriérée, il conviendrait d'éviter de faire porter des jupes aux (petites) filles, par principe de précaution (exit les jupes la Reine des Neiges, sic), en attendant d'éduquer les garçons. Je vous rappelle vos envolées lyriques et votre condescendance dès lors que des femmes -dont je suis- vous mettent au pied du mur de vos croyances : "inconséquence", "irresponsable", "vous n'avez sûrement pas de filles" et j'en passe et des meilleures. Oui, vos principes de précaution sont attentatoires aux libertés des femmes. Il s'agit de discriminations. D'un apartheid sexuel. Je considère que c'est une violence de vouloir couvrir les femmes, violence que vous perpétuez au travers un discours, comme l'ont fait et le font encore des hommes, bizarrement, croyants. Il est particulièrement difficile de débattre dans un contexte de croyances, de considérations paternalistes et des pseudo-vérités. Vous me faites penser à une créature mythologique : un corps d'homme, avec une tête de nœuds. Dans le désordre, les choux de Bruxelles, le RN et les drogués me dégoûtent... alors dorénavant, je qualifierai votre prose de logorrhée populiste d'extrême-droite et psychédélique à l'odeur de pet. Vous êtes bouché à l'émeri, il n'y a rien de plus fidèle qu'un quote. Toutes les femmes sont des gamines à travers vos yeux dès lors qu'elles sont libres. Irresponsables lorsqu'elles sont en contradiction avec vos vues d'un autre âge. Je ne le prends donc pas personnellement. Pour en terminer, il se trouve que je suis une femme et reste intraitable quant à mes libertés, y compris vestimentaires. En tant qu'homme, vous n'avez aucunement la latitude de décider pour les femmes au sens large, ni même pour des femmes au sens strict, quant à leur tenue vestimentaire. Difficile à digérer pour l'hyper contrôlant, que vous êtes. Vous n'avez point du tout votre mot à dire dès lors qu'il s'agit de libre-disposition de soi, plus simplement. Vous vous sentez seul ? Vous cherchez un compagnon de route ? Je n'ai pas grand espoir vous concernant, nous y sommes tout de même depuis le mois d'avril. Ceci dit, si une victime de viol en vient à nous lire, j'espère sincèrement qu'elle aura compris que vous êtes complètement confit dans vos croyances.
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