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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Hum pas si sûre... on verra si votre étiquette de distributeur d’étiquettes évolue positivement avec le temps.
  2. Je peux vous faire passer un gif qui fait des signes avec ses doigts, ou du hula hoop multicolore si vous voulez, ni vu ni connu.
  3. Vous vous exprimez maladroitement d’une part alors, et ne m’avez jamais lu correctement d’autre part : je vise davantage l’équilibre que l’écrasement d’un sexe ou d’un autre. Si hommes et femmes étaient solidaires, le féminisme n’aurait plus raison d’être. Ça viendra peut-être un jour, ne désespérons pas.
  4. Ce qui ne vous a pas empêché d’écrire plusieurs fois - à ma place- que je suis dans la haine du mâle.
  5. Et non la morue misandre avec des gros sabots -je fais un petit 38 en plus- c’était moi, c’est toujours moi ah ah ah *rire de méchante*. Vous n’aurez le droit que d’être féministes mesdames, alors que moi, je suis une connasse 5 étoiles,
  6. Quand quelqu’un lance « T’es trop bonnasse ma grosse» -et là je vous l’ai faite édulcorée- gageons que cela part aussi d’un bon sentiment... Eh bah voila, ça y est je nous en ai vexé un autre... ah là là mais quel talent. Votre passage sur le mépris des classes sociales était plutôt attendrissant. La beauferie s’apparente surtout à un manque de classe et de goût, c’est du mauvais goût en barre tout simplement, davantage qu’une histoire de milieu social, et d’ailleurs vous en retrouverez partout. S’opposer à un autre quand on est homme, veut forcément dire jouer la carte de l’intimidation et de lui intimer de « la fermer », en venir aux mains ? Domination/Soumission... Vous êtes des gorilles ou bien vous avez évolué un jour, comme nous autres ? Trop contente d’avoir un double X. Entre le couard et le gorille, il existe un juste milieu, non ? C’est ce que l’on appelle un délit de faciès ça... et ce n’est pas joli, joli. Il est préférable de condamner les sifflements indistinctement, ne croyez-vous pas ? Et en passant Brad Pitt, ce n’est plus ce que c’était.
  7. Vous n'aimez pas Milou ? Non ce n'est pas un compliment, c'est de la beauferie, un manque de respect.
  8. En effet, je vous écris réponse verbale, vous rétorquez réponse physique et ce, à l'unisson. Trop forts. Non, toujours pas, hein, vous pouvez répondre verbalement, avertir les autorités, les chauffeurs de bus, les contrôleurs dans les trains, n'importe quelle personne qui pourrait avoir un peu d'autorité pour faire cesser. Des femmes le font, elles ne sont pas plus fortes que vous, elle se sentent juste plus concernées et solidaires, et ce peu importe le danger. Si plusieurs hommes s'opposent aussi verbalement, il n'y a absolument aucune raison d'en venir aux mains.
  9. Mm... c'est sans doute parce qu'ils ont les tripes qui les remuent, qu'ils regardent leurs pompes. Des femmes ont plus de cojones que vous, comment vous vous l'expliquez alors ?
  10. Réagir verbalement est tout à fait possible. Signaler à un chauffeur de bus qu'un type est en train de harceler une femme tout à l'arrière est tout à fait possible. Des femmes le font.
  11. Vous, c'est fort possible. Les intervenants habitués "se connaissent" un peu entre eux. Au passage, joli pseudo.
  12. C'est vraiment très vilain de dénier l'existence du harcèlement de rue, d'autant que si vous aviez lu votre lien avec soin, vous auriez pu y lire que le harcèlement peut amener également à des conséquences terribles, quel qu'en soit la nature. Non seulement il existe, mais en plus il est puni par la loi. C'est très pénible à vivre : insistance, vulgarité, obscénité, agressivité... Certains ont l'honnêteté de le reconnaître, il faut en mettre d'autres en situation pour qu'ils comprennent. Magnéto Jean-Michel : Celle-ci est très intéressante, elle met en scène des acteurs : la victime, le harceleur, et un complice qui module son jeu en fonction de la réaction des gens dans la rue. En premier lieu, quand la violence est verbale, seules les femmes réagissent, par solidarité. Une femme s'interpose physiquement, oubliant complètement qu'elle pourrait être agressée physiquement, en retour. Quand l'agression devient plus tactile, et il faut aussi que l'actrice se réfugie auprès d'hommes, ou bien que le dernier acteur prenne la parole et commence à protester contre le harceleur afin d'obtenir un début de réaction masculine -très timide - (ceux-ci peuvent d'ailleurs évaluer le danger, là où les femmes n'hésitent pas). Ça change des discours professés entre les odeurs de café et d'anisette : nous les hommes ont en a, on y va. My foot ! Vous avez du tomber sur un puit de femmes débonnaires, je ne vois que cela... La plupart des femmes détestent se faire siffler comme des Fox Terrier ("détestent", et non "n'aiment pas", saisissez la nuance), si bien que la quasi totalité du temps, elles ignorent totalement les siffleurs compulsifs. D'autres répondent, aux sifflements, au "vazy mamselle comment t'es trop charmante, t'as un 06", "vous, moi, un petit café ?", "vous savez que des hommes ont fait la guerre jadis pour des femmes comme vous ?", par un geste équivoque, l'insulte, à bout de nerfs, parce qu'elles l'ont entendu entre 3 et 35 fois en un après midi -même la dernière tirade, oui les hommes peuvent être très originaux- et vous conviendrez, que c'est beaucoup trop. Les hommes insistent, lourdement. Certains ont des chances de prendre aussi pour tous ceux qui sont passés avant, même s'ils sont courtois... les joies de l'accumulation. Que des couples se soient formés après une avalanche de sifflements ou bien d'insultes sexistes et dégradantes, en insistant comme des gros lourdauds, je n'y crois pas du tout... parce que cela n'a rien à voir avec faire la cour à une femme cela, rien du tout. Vous oubliez par ailleurs, que suit parfois en plus, l'insulte, quand les femmes opposent un refus. Ce n'est pas tolérable. Dire à quelqu'un qu'il est beau n'est pas répréhensible, tout dépend de la façon dont c'est formulé. La langue de Molière est riche et variée, et sans faire du Voltaire, ou entrer dans trop de grandiloquence, les femmes heureuses d'être sifflées ont toutes les chances de l'être -et même encore plus que les autres d'ailleurs- si vous leur formulez un compliment, ou vous vous montrez agréable en mode "loving game". Siffler quelqu'un, même des proches, définitivement, on ne fait cela que chez les péquenots. Le sifflement ne fonctionne pas, il n'y a pas de retour sur investissement suffisant avec cela, il faut arrêter avec ça. En l'hypothèse que des hommes puissent siffler pour ne pas amuser juste leurs amis ou passer le temps, faire ch... seulement parce qu'ils admirent qui ils voient, j'aurais plutôt tendance à écrire que la tenue vestimentaire n'a pas toujours à y voir : vous pouvez très bien avoir le chignon qui tient par l'opération du Saint Esprit, le pull qui tient, lui, plus de la nippe, et le trait d'eye liner balancé à la vas-y que je te pousse, le jean craqué à des endroits pas stratégiques, bref tous ces moments où les femmes ne se sentent pas à leur avantage et se font tout de même siffler, ou inviter à boire 12 cafés, tout de même. C'est parfois très incompréhensible et nous avons tous un optique différent. Ce n'est pas toujours une question d'apprêt ou même d'après (non ils s'amusent hein). Je discutais récemment avec des amis qui me décrivaient à quel point Barbara Pompili pouvait être sexy, et -notez bien l'expression dégoûtante- "cularde", et "hou la la". Je ne la visualisais pas, en ouvrant Google, je suis donc tombée sur la "cularde" en question, que j'ai trouvée en toute honnêteté des plus ordinaires, la petite robe blanche toute simple et "hou la la" qu'ils m'ont vantée : banale. J'ai cherché où elle pouvait être sexy et "hou la la". J'en suis arrivée à la conclusion que nous ne voyons pas la même chose, que si nous écoutions les hommes, en permanence, nous ne sortirions plus de chez nous et serions toutes bâchées, tellement nous pourrions être apeurées. La solution B consiste à en avoir RAF et continuer de vivre. Nous sommes tous concernés par le harcèlement et l'outrage sexuel, mais encore davantage les femmes puisqu'elles en sont les principales victimes (il existe de vraies truies, mais il y a essentiellement des porcs). Les hommes confondent sensiblement drague et harcèlement, c'est dommage parce que cela fait du tort à tous les hommes, et non seulement aux harceleurs. Pour le moment, des femmes font toujours la différence entre ces hommes et les hommes, là où d'autres sont totalement prostrées et renfermées sur elles-même. Ces comportements doivent disparaître. Je ne vois pas comment et pourquoi, ils pourraient être soutenus par des hommes et... même des femmes. Les mentalités doivent absolument évoluer. Vous, qui êtes un homme, vous vous baladez tranquillement dans l'espace public. Pour toutes les femmes, ce n'est plus possible depuis bien trop longtemps, et je crois bien même que pour nos générations cela n'a jamais été possible. Nous avons été élevées dans la peur de l'agression, du viol. Ce n'est pas normal. Nous devons anticiper vos réactions, c'est absurde. Certaines femmes en sont venues à éviter certaines rues, ou se font accompagner, s'imposent des couvre-feu, parce que des hommes ne savent pas se tenir, parce que des hommes sont dangereux, parce que tout le monde a laissé faire. La France, le pays de la liberté, du bien vivre, ce n'est pas cela. Il y en a, mais pas que. Je peux vous assurer que les petits blonds aux yeux bleus peuvent être tout aussi lourds, les roux aussi (en plus ça sent) et d'autant plus pour amuser la galerie. Souvent, on s'aperçoit aussi, qu'il n'y a pas de répondant d'ailleurs, derrière. Oui, les femmes aussi, aiment parfois amuser leurs potes. Ça dépend vraiment, siffler une femme ou lancer un propos dégradant peut aussi être moyen pour provoquer un homme, par ricochet. Tous les couples ne sont hélas pas connus. Il s'agit toujours de piétiner des valeurs comme le respect, afin d'amuser un public.
  13. Allez je choisis Morricone, gimme five. Toute petite déjà, j’enchaînais les « pourquoiiiii ? », imaginez l’état de nerfs de mon entourage. Apparemment, ce trait de caractère peut-être enfantin, est toujours subsistant...mais mince alors. Oh je lis, Madame, que vous êtes, un brin susceptible, alors que mon intervention était plutôt bienveillante. Au plaisir de vous lire, passez un excellent week-end (ne forcez pas trop sur les pâtisseries).
  14. Une pointe de combattivité ne m’est personnellement pas dérangeante... beaucoup de belles plumes ont pris, par contre, la tangente, c’est ce que j’aurais davantage tendance à déplorer. Bien sûr, personne ne peut faire l’unanimité, dans quel que domaine que ce soit. Vous êtes tout de même/quand même vachement friendly (désolée d’insister hein). (De rien, fô en profiter c’est totalement gratuit).
  15. Agressifs envers vous ? Il faudrait sacrément en vouloir... vous êtes sans doute une des personnalités des plus amicales, ici bas. Vous avez considérablement évolué justement, sur des sujets politique, notamment. C’est bien plus intéressant à lire qu’il y a quelques années.
  16. Interprétation excessive ou dissonance cognitive... passer de pro à anti, rapidement, finalement cela peut aussi amener à penser que la personne tend vers un certain équilibre. Il est très humain de casifier, et nous sommes déjà très enclins à le faire, dans la vie de tous les jours, au réel. Cela permet d’aller à l’essentiel, de simplifier les rapports humains. Ce qui pourrait être plutôt dérangeant, c’est de ne pas laisser à l’autre l’opportunité ou le droit à l’évolution. Il est à noter qu’une femme devient féministe à partir du moment où il n’est plus possible de la confondre avec un chauffe-pied. Finalement, c’est plutôt chouette d’être féministe, cela montre que des femmes sont affirmées. C’est très encourageant. Être casifiée féministe...j’y vois là plutôt une forme de compliment (même s’il serait dommage de n’être que cela).
  17. Ah peut-être un début d’illumination...Il est très curieux qu’un fervent catholique soit bien plus affecté des propos d’Onfray sur l’Islam plutôt que de ses propos sur le catholiscisme, tout aussi violents. La boucle est bouclée. Il est possible de ne pas aimer Onfray... le juger sur cela, reviendrait à juger Macron, sur la plus puérile et stupide de ses sorties (ou de ne le juger que sur cela serait idiot). J’admets que Marlène Schiappa est plutôt visionnaire en ce qui concerne la loi sur l’outrage sexuel, il y a véritablement un souci, une volonté de vouloir faire bien (et même si je n’ai pas toujours été d’accord avec elle). Ce sera au moins un bon point, pour ce gouvernement. Non, vous chipotaillez, d’autant que je ne les considère plutôt pas comme des élites, plutôt comme des sous-doués, surtout en général. Vous pouvez vérifier ce que vous voulez, c’est juste ce que l’on appelle le bon sens. L’Assemblée Nationale n’est pas une petite start up, vous ne vous présentez pas au travail en tongs et short à fleurs, eh bien là, c’est pareil. Il n’y a pas à niaiser. Heureusement que vous êtes là pour me donner des leçons de style... Les crocs passent très bien chez Alléno, si vous êtes employé à la plonge, quoi qu’encore, niveau sécurité ça craint léger. Ce n’est pas parce que Moschino a tenté d’anoblir ces infamies -être d’ailleurs c’est souvent très laid- que cela en fait des pantoufles de verre (avant que vous ne chipotiez, je ne pense pas là à des Isotoner papy, hein). Pour jardiner ça « « « « « pourrait le faire » » » » » », quoi que personnellement je préfère très largement porter des bottes cavalières ou appeler le jardinier quand il fait trop chaud ou que je n’ai pas le temps.
  18. Pourriez-vous cesser de me crier dessus en majuscules ? En vous remerciant par avance, EM. (Enio Morricone ? Emmanuel Macron ? Eddy Murphy ?). Vous préférez un séjour virtuel dans le Larzac, ou bien la Creuse... voir la bête du Gévaudan en Lozère ? Une tringle à rideau ? Un tee-shirt, Michel ?
  19. Mm, vous pouvez siffler votre chien, "j'entends siffler le train" sous le douche, ou quand vous passez gentiment l'aspirateur afin de soulager votre "gonz"'... parce que finalement cela ne pourra être que cela, une "gonz". Quand des hommes considèrent que siffler est un moyen approprié pour attirer l'attention d'une femme, il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils intéressent "qui" est un peu raffinée, qui a aussi un peu d'estime pour soi. Les sifflements envers une femme ou un homme, sont tout à fait déplacés, invariablement. Ils traduisent toujours -absolument- un manque de respect. Toutes les femmes et quelques hommes ne sont pas systématiquement apeurés par l'autre, plutôt souvent dégoutés, offensés, surpris parfois... Je me souviens notamment d'hommes tout à fait éberlués, à la suite de sifflements et de mains baladeuses appartenant à de plus ou moins jeunes anglaises (apparemment), en pleines festivités. Oh ils n'ont visiblement pas craint pour leur vie, davantage pour leur séant. Nous pourrions laisser faire et voir encore ces comportements indignes évoluer vers le pire, se généraliser, en effet... et il est vrai que pour l'instant, des femmes sont encore trop peu solidaires, dans l'immobilisme (le harcèlement, le sexisme sont subis tout de même principalement par les femmes) : misogynes élevées dans l'adoration du mâle, dans la compétition -les autres femmes sont considérées alors comme rivales- ou bien trop maternantes, très sensibles aux trémolos dans la voix de mâles ostensiblement trop fragiles. Deux profils se rejoignant, en pleine confusion entre victime et bourreau. Pour le moment, hommes et femmes s'entendent plutôt bien, très en général. Mais quand viendra l'éveil de ces femmes, le réveil... L'armageddon, ça vous tente ? Malappris et lacrymâles pourraient être mis très à l'écart au profit d'hommes vertueux, modernes, progressistes. Bon personnellement, cela ne me dérangerait pas... nous pourrions voir là, une forme de sélection naturelle, voir s'effacer naturellement les comportements les plus gluants. Cette loi est une chance de réduire ces comportements plus qu'inappropriés, d'enseigner le savoir-vivre aux plus indigents, de partir sur de nouvelles et meilleures bases. Finalement, c'est leur laisser une chance de devenir meilleurs. La loi est passée. Le laisser-faire devrait être fini. Je souhaite à cette loi tout le succès qu'elle mérite. Le recrutement de 10000 à 15000 policiers supplémentaires est aussi prévu (Il faudra sans doute bien plus, néanmoins heureuse pourvoyeuse de la tranche d'impôt supérieure, j'ai davantage le sentiment, cette fois, de ne pas être rackettée, pour rien) auquel s'ajoute un stage de civisme, aux frais du harceleur, en plus de l'amende (mais quel bonheur !). Pourvu que ce soit loin, pourvu que ce soit contraignant, que cela leur passe l'envie de recommencer. "Avec l'amende […], il y a un stage de prévu pour que les harceleurs fassent à leurs frais un stage contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles", annonce également la secrétaire d'Etat. http://www.europe1.fr/politique/harcelement-de-rue-cette-loi-ets-applicable-et-on-va-demontrer-quelle-lest-affirme-schiappa-3605288 Je n'écrirais pas que le harcèlement de rue est impropre, puisqu'il est réellement vécu comme tel (du harcèlement) et définit comme suit : accumulation et répétition d'actions importunes perpétrés par un ou plusieurs hommes (concertés ou non, pour précision). Ill faut peut-être le subir, pour y être attentif et sensible, certains individus fonctionnent comme cela, hélàs. C'est tout de même triste, ce manque de solidarité et d'empathie. L'outrage sexuel peut aussi devenir harcèlement, si cela devient insistant et répétitif, puisque certains ne savent jamais s'arrêter, ou que d'autres prennent le relais... d'où l'intérêt de pointer ces comportements, de bien souligner qu'ils sont honteux et punissables, de dissuader ainsi par le biais de cette loi, de la menace de l'amende et du stage. Ces hommes, qui tiennent finalement plus du porc, jouent là aussi en défaveur de tous les hommes : http://www.stopharcelementderue.org/quest-ce-que-le-harcelement-de-rue/ Tous les embarquer au poste et leur faire faire un stage de civisme, serait plus juste, à mon sens, davantage que de faire tout endosser au dernier harceleur ou au seul pris, davantage que de laisser tous ces harceleurs l'occasion de recommencer également. Question de vue.
  20. Pourriez-vous retirer les doigts de votre...nez et essuyer vos mains pleines de cambouis ? Merci bien. Il s'agit de pointer vraiment ici, des comportements anormaux, d'énoncer clairement, de dénoncer, et de le faire de façon officielle, enfin (!). Non, siffler des êtres humains n'est pas normal. En aucune façon. Même sous l'empire de l'alcool, et d'ailleurs, nul droit d'être alcoolisé sur la voie public, il me semble. Si l'alcool n'excuse pas tout, il n'explique pas tout non plus. Par observation et vécu, l'effet de groupe joue davantage, et plus souvent (ouvriers, lycéens...), et il ne s'agit pas toujours de signifier qu'ils apprécient, il s'agit toujours d'amuser la galerie. Des hommes et des femmes, sont amenés à faire plus souvent les barbots quand ils se sentent soutenus... et par anticipation afin surtout, que vous ne soyez pas tenté d'en venir à votre sujet préféré : même les blonds à rien. Non, importuner des individus, avoir des comportements sexuellement déplacés, n'est pas normal. Se permettre de les toucher sans leur accord, non plus. Ce n'est pas tolérable, ce n'est plus indicible : fini le bon temps pour les harceleurs et les petits péquenots ! C'est faux, sifflé(e), hélé(e) on ne se sent pas toujours dans l'insécurité, ce qui peut expliquer aussi que certain(e)s répondent. Il n'y a pas toujours une peur des représailles non plus. Ce sont des supplétifs. Ce qui peut venir en premier, c'est plutôt le dégoût et la colère, puisqu'il nous a été manqué de respect. L'indifférence, blasé(e). Certain(e)s semblent flatté(e)s... ça les rassure peut-être sur leur pouvoir d'attraction (c'est bien triste enfin tous les mauvais goûts sont dans la nature). Le harcèlement de rue se définit aussi une récurrence, une répétition. Un sifflement devrait passer outre, si 35 types n'ont pas sifflé avant. C'est principalement là que la loi me semble plus difficilement applicable, à moins que tout ce petit monde soit embarqué au poste. Il ne sera pas possible d'escorter chaque femme dans la rue, cette loi pourrait en effet, être dissuasive, certains pourraient respecter la loi, l'autorité, éventuellement (les plus timorés). D'autres pris sur le fait, pourraient ne plus avoir l'envie de recommencer. Si je ne suis pas Mme Irma, vous non plus. Verre à moitié plein vs le verre à moitié vide. Non ce n'est pas "pas grave". Il faut arrêter de traiter les êtres humains comme de la barbaque, de se comporter de façon indigne, continuez ainsi et vous verrez bien évidemment, à terme, se creuser un fossé entre hommes et femmes. Que des initiatives prises pour enrayer l'expression de ces "instincts animaux", puissent faire râler, nous renseigne évidemment bien sur la mentalité sexiste qui règne en France. Personnellement, je vois en cette loi, un step vers le mieux vivre ensemble. Continuez de râler si cela peut vous faire plaisir Ah oui, les féministes... votre croque-mitaine personnel : ça se fait soigner. Bon courage à vous.
  21. Enfin une réminiscence, on y est presque : ouf ! Je ne suis pas votre secrétaire, vous vous êtes égaré plusieurs fois déjà sur différents sujets. Le profil du bon père de famille nombreuse, trop catho, en voyage à Los Angeles des États-Unis d'Amérique tous les 3, 4 matins, je n'y crois pas une seconde, et vous l'ai déjà signifié bien des fois. Par le plus grand des bonheurs, les autres intervenants n'ont pas aussi bonne mémoire ou un sens de la déduction aussi poussé que moi. Aaaah, nous y arrivons, nous passons dès lors du "il est de très bon ton", à "il est tout à fait normal". La nuance, enfin. C'est normal, au mieux. La plupart du temps, la plupart des gens n'en a que faire. Tout le monde n'est pas analysant, toutefois, quand vous avez une personne dans le viseur, le plus anodin des gestes, le plus commun, le moindre signe qui pourrait être vu comme un signe de faiblesse, sera mis en luminance. C'est très humain, c'est exactement ce qu'a fait là Onfray. Il est moqueur, oui tout à fait, et ce n'est pas mature, encore une fois. Je ne m'attache pas à ce genre de railleries. Presque personne ne s'y attache, mis à part les Morano macronistes ou a contrario les anti-macronistes primaires. Façon d'écrire, je n'en pense pas un traître mot, nous sommes loin de l'élite... et vous vous attachez à du détail, encore. C'est votre truc cela, surtout pour éviter de traiter le fond. Vous pouvez vous faire renvoyer chez vous si vous vous présentez au bureau en short en percale, tongs et "marcel" (superbe image en tête, Démis Roussos), eh bien là, c'est pareil, la robe à fleurs n'avait rien à faire à l'Assemblée. Il y ait des tenues de circonstance, des dress code à respecter et je ne suis pas censée vous l'apprendre. Sottises, vous ne vous pointeriez pas chez Ducasse, ni Yanick Alléno en Crocs. À Saint-Barth, vous vous habillerez légèrement, lors de la période estivale, tout en restant classe...enfin pas vous. N.B : un genre, un style, non... pas plus qu'une posture. Plutôt espiègle, mon sourire me trahit toujours au réel. J'ai arrêté de "béquiller" mes interlocuteurs ici, les laissant libres d'interpréter.
  22. Il n’y a aucun sifflement « gentil », ou mieux qu’un autre, suivant de qui il émane, c’est toujours un manquement à l’éducation, manifeste. Il n’y aura donc jamais de gentils couillons, juste des malappris (et vous parliez peut-être de faire un exemple, plus que d’un symbole). Vous pouvez siffler un animal afin de lui indiquer que sa gamelle est prête, certainement pas un être humain. Toutes les femmes -ou presque-se sont déjà faites au moins sifflées une fois, et quelques hommes. Ce qui indique bien que ce manque de respect semble normal, ou pas si grave pour quelques générations d’individus semblant avoir été « élevés » dans un bouge. Juste nourris, peut-être... Une vraie gangrène ! Si cette loi vise à éduquer tout ce petit monde, puisque des parents ont, semble t-il manqué à leur devoir, ou que des adultes ne se sont ensuite jamais raisonnés, autant vous écrire, que je suis pour. Une femme qui se fait harcelée sur la même portion de route tous les jours, par les mêmes individus, pourrait avoir tout intérêt à avertir les forces de l’Ordre, pour exemple. Ou encore, il y a des no woman’s land, et vous conviendrez, que ce n’est plutôt pas admissible. Être fixé(e) avec insistance, longtemps, peut aussi être très dérangeant, déplaisant... dans un restaurant, dans un bar, se sentir épié(e) de la sorte n’incite pas vraiment à finir sa consommation, par exemple. Sans avoir de sympathie particulière pour ces animaux, on peut se sentir un peu cobayes. Vous ne vous êtes jamais demandé si cela pouvait aussi ne pas être agréable pour qui vous fixez ? Autant se lever, aborder de façon courtoise la personne (et non l’importuner) et ne pas insister si elle présente un refus, ou un signe indiquant qu’elle n’est pas intéressée. Le courage, vous savez, ce dont peu d’individus au final, sont capables... Je vous prie de vouloir bien laisser les féministes là où elles se trouvent. Il n’y a aucune récupération à en faire. Cette loi peut intéresser toutes les femmes, des hommes, puisqu’elle nous concerne toutes/quelques uns. Pour les femmes qui n’ont pas encore eu l’immense honneur de se faire harcelées, qu’elles se disent bien que cela n’arrive pas qu’aux autres. Un peu de solidarité ne les étouffera, de toute façon, pas. Dans le fond nous souhaitons toutes la même chose, femmes misogynes et femmes dites féministes : le respect.
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