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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Turquie : vers une amnistie pour les violeurs qui se marient avec leurs victimes mineures ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans International
Bonjour Prométhée_Hadès, révérence, Tant il s'agit d'enfants et de femmes violés, battus, tués, exploités, en nombre, par des hommes, si je lis ces informations, sans avoir de cadre intellectuel, le risque c'est le dégoût, la haine, le repli sur soi. Avec (ce cadre intellectuel), je peux identifier le système plutôt que des individus, et proposer (afin de faire réfléchir déjà) plutôt que de courir vers une dépression nerveuse. Les hommes ne sont pas malades, le système, l'est par contre. Ailleurs, comme ici, d'ailleurs. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
Certains sont en plus abonnés à des chaînes des meilleurs top 10 (top 10 des chatons les plus rigolos, top 10 des vengeances avec du piment jalapeño, liste non exhaustive). Il semblerait que du temps à perdre, nous en ayons des brouettes. La vie est peut-être trop longue donc ennuyeuse, va savoir. Il s'agit de biais d'attribution (exactement !). L'objectivité a fichu le camp. Pour reprendre une idée de cette vidéo, je ne crois pas du tout que les femmes préfèrent la muflerie à la galanterie. Peut-être que des femmes préfèrent le "rien du tout" à la galanterie, effectivement. À mon sens, la galanterie n'est ni plus ni moins que de la bienveillance, de la bienséance à l'égard d'individus en particulier (les femmes en l'occurence). Les plus éduqués l'étendent à tous. Dans cette optique, des femmes -non éduquées dans des bouges et non élevées par des loups- sont aussi "galantes" envers les personnages âgées, les femmes enceintes, les enfants et encore, les hommes à la santé fragile, voire les hommes tout court tant il s'agit de tenir une porte ou de partager un parapluie quand il pleut des seaux. Ces sites et applications ont pour visée de rassembler, réunir, et pourtant, paradoxalement, ils n'ont jamais autant éloigné les humains les uns des autres. Il me semble que tu es mûr pour lire Eva Illouz (si tu ne connais pas déjà, que tu as le temps et l'envie). Et oui, évidemment, je me sens très marginale, mais parfois, ce n'est pas plus mal. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
Par intégrité d'abord. Peut-être par nostalgie ensuite, nos grands-parents se rencontraient au bal du village et s'aimaient pour toute la vie. Toutes les femmes ne se ressemblent pas, tous les hommes non plus, il va de soi. Des mentalités perdurent, par contre, et pas forcément des meilleures. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
Créateur de profils ou bien concierge ? Les applis pour écouter de la musique, se tenir au fait de la météo ou encore acheter une petite robe sont bien pratiques mais alors laissons le pratique et le consumérisme, au dehors l’amour. Toutes ces sottises dites sur « les » femmes révèlent, déjà à mon sens, une philosophie de connard. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
Pour se moquer des Joe la science de l'amour ? Il y a un côté récréatif, il faut bien l'avouer. Si l'auteur de cette vidéo a effectivement du mal à définir avec exactitude ce qu'est un connard (et pour cause), il semble réellement convaincu de ses compétences (il se trouve génial). Il se définit aussi en tant qu'auteur, coach et conférencier. Il y a de vrais arnaqueurs qui exercent également dans le domaine de la voyance, tout à fait, il s'agit de profiter de la misère affective et sexuelle. Celui-ci fait surtout l'effet d'un nigaud. Je me demande tout de même si faire d'autrui un connard (sous entendu qu'a contrario on est quelqu'un de bien, de méritant), n'est pas aussi une façon de se rassurer, tout en restant dans l'immobilisme. De la valorisation à la petite semaine. Rendre les femmes fautives ("des" femmes pour les moins désespérés) et ayant mauvais goût (voire masochistes), au lieu de se concentrer sur les éventuelles causes d'un manque de succès et d'évaluer les possibilités d'amélioration (même pour soi, surtout pour soi, et nous sommes tous perfectibles), est encore une façon de s'apitoyer sur son sort et de fuir. Plus généralement, au sujet de ces coachs et du marché de l'amour (beurk) : l'amour ne se recherche pas à mon sens, et de facto, les applications et sites dédiés à cette recherche- qui ne s'arrête jamais- sont par essence, ineptes. Les hommes et les femmes passent maintenant leur temps plus à vivre des non-relations que des comédies romantiques. Véritables zombies affectifs partageant une étreinte via Tinder avec le même détachement que pépère quand il va acheter sa baguette pas trop cuite. Je lisais récemment que pour faire gagner encore plus de temps, les chasseurs de tête sur applis (promettant la relation de leurs rêves à leurs clients) émergent. Ainsi pour 300 dollars de l'heure, certains proposent la rédaction d'un profil (accrocheur) et sélectionne la photo idéale. D'autres proposent encore une conciergerie du rencard, gérant swipes et sextos pour que le premier verre soit prometteur. -
« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans Religion et Culte
Oui, soufflez, je vous ai "entendu"( et toutes les autres fois aussi). Oedipe ignore que c'est son père. Qu'il ne le sache, ajoute encore au drame. Quoi qu'il en soit, il survit à son père et doit épouser sa mère (c'est un package royaume +veuve). Freud s'est servi du mythe d'Oedipe en tant qu'illustration et l'a quelque peu sublimé. Au-delà de cela, quand je lis ce mythe je ne vois pas une histoire d'amour tragique entre un homme et une femme (ou celle d'un fils transi d'amour pour sa mère, nous sommes davantage dans la transaction), ni de bouc émissaire. À la lecture de ce mythe, personnellement je suis mortifiée pour Oedipe. C'est un devin aveugle qui le met sur la piste de ses origines, il le fait douter. Le vieux serviteur qui est questionné, lui confirme l'identité de sa mère biologique, mais il rechigne aussi à le faire. Il commence par nier et le supplie de mettre un terme à l'interrogatoire ("N'en demande pas davantage, ô roi, je t'en conjure ! Il est des choses qu'il vaut mieux taire"). C'est navrant. D.Horvilleur est une femme moderne tout en faisant également la part belle à la tradition. C'est un rabbin, tout de même. Elle ne me convainc pas non plus en ce qui concerne la circoncision (je l'ai écrit plus haut), par contre son approche philosophique, est intéressante. Elle s'inscrit dans une réflexion plus globale. L'ouverture au monde, aux autres, et la coupure nécessaire avec la mère. C'est une idée importante de l'ouvrage : surtout ne pas s'enfermer. Tout comme, le judaïsme n'a pas une conception du temps purement linéaire. Quel auteur ? D.Horveilleur ne s'éloigne pas du récit original. Vous faites un focus sur ce concept de désir mimétique, cher à Girard. Parce que la souffrance de Léa est immense, et elle l'a portée longtemps, suffisamment, si bien que cette douleur aurait ruisselé sur ses fils. Rachel peut enfanter, par la suite (il y a en quelque sorte réparation, et sa stérilité au préalable pouvait aussi être vue non seulement comme une épreuve -qu'elle va surmonter- mais également comme un rééquilibrage ou une compensation pour Léa). Léa a t-elle verbalisé auprès du principal intéressé ? Elle s'est souvent adressé au divin. C'est peut-être un détail d'ailleurs, mais c'est l'aîné (Ruben) qui part à la recherche des mandragores, tout comme Caïn est l'aîné de la fratrie. Les personnages de la Bible sont jaloux, rancuniers, roublards...ils sont humains. Jacob est en effet, un vrai "tireur d'élite" et vous ne croyez pas si bien écrire. À peine créée, l'humanité reçoit l'ordre de se reproduire : "Dieu créa l'homme à son image ; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâles et femelles furent créés à la fois. Dieu les bénit en leur disant "Croissez et multipliez ! Remplissez la Terre et soumettez-la !". (Genèse 1:28-29). La première injonction divine peut-être... Selon D.Horvilleur, l'homme s'engage, suivant les termes de la loi juive ancestrale, à vêtir sa femme, à la nourrir et à lui donner une satisfaction affective. Ce contrat de satisfaction sexuelle n'est pas réciproque mais unilatéral. Seul l'homme y est astreint et en aucun cas, il ne peut forcer sa femme à avoir des relations sexuelles. Pour les commentateurs, l'injonction de procréation ne concerne également que l'homme/ne constitue pas une obligation pour la Femme (difficile toutefois de s'en passer pour concevoir). Jolis contenants. Ils restreignent ainsi le sens du verset et l'explique : le but de cette procréation est, selon les termes du versets, "de remplir et soumettre la terre", soient deux actions perçues comme essentiellement masculines. En essentialisant ainsi la différence ds sexes, en la réduisant aux attributs traditionnels et schématiques de chaque genre -actif et passif- ils inscrivent dans la loi rabbinique une profonde différence de traitement entre ls deux partenaires, dont les répercussions sont plus complexes qu'il n'y paraît (par exemple, la Femme n'étant pas astreinte à la procréation, ne pourra pas demander le divorce en cas de stérilité du mari, tandis que l'homme à l'inverse pour invoquer cet argument pour répudier sa femme, l'empêchant d'accomplir son devoir divin/un commandement auquel il n'aurait pas le droit de se soustraire). Cette loi qui donne des devoir aux femmes, menace aussi directement le droit des femmes. Dans le Talmud, le célibat (pour les hommes) est un péché de refus de chair. Celui qui refuse de procréer est parfois comparé à un criminel (Traité Yebamot 63b) et un blasphémateur. L'idée d'une sexualité qui fait grandir le divin dans le monde, est une idée clé pour la pensée mystique juive, selon D.Horvilleur. De la sexualité dépendrait une certaine continuité du monde. Mais cette pérennité n'est pas simplement assurée par la naissance d'enfants qui le peupleront : l'acte procréatif lui-même apparaît comme une manifestation du divin infini dans un monde fini, et réitère ainsi la Création. La conception d'un enfant est aussi en cela, pour les mystiques juifs, un répétition du geste premier, sorte d'Imitatio Dei du commencement du monde, réitération du processus divin engagé à la création de l'univers. Mais aussi un Propagatio Dei, puisque c'est une possibilité pour le divin de poursuivre son oeuvre. La procréation continuerait ainsi un expansion de la cosmogénèse. Charles Mopski, spécialiste de la Kabbale, l'explique : "L'engendrement humain est ce par quoi la divinité accomplit un pas de plus dans son processus de manifestation. Elle se manifeste en empruntant la voie de la succession des générations, ainsi les hommes n'imitent pas seulement un processus parallèle situé dans un monde supérieur en engendrant, ils participent pleinement au mouvement de la réalisation théophanique par laqulle la théogonie primordiale atteint son achèvement. Pour les kabbalistes, la création de l'Homme répond à une nécessité intérieure de la divinité". Dieu a besoin que les hommes que les hommes procréent, car leur chambre à coucher est le lieu d'une nouvelle Genèse. Il n'est pas évident dans une théologie traditionnelle d concevoir un Dieu ayant des besoins (d'autant de cet ordre), la mystique juive n'hésite pas à penser le divin comme "en quête de l'Homme", en l'attente d'une action humaine qui révélera sa présence. Dans les faits, la grossesse, puis la maternité, sont d'autant plus incapacitantes pour les femmes, que pour les hommes. Il n'y a pas de débat. Jacob. Joseph. C'est laid toussa (bien sûr que j'ai confondu, en toute logique). Quel est le conflit qui occupe les demis-frères ? Bah dites donc, il faut voir l'énergie que vous mettez à combattre cette réflexion de D.Horvilleur (simpliste à souhait, pour ne pas écrire, complètement bêbête). Je vois son intervention lors de cette conférence comme un teaser. Tout comme il ne m'est pas possible de vous écrire ici les 200 et quelques pages de son livre. Il vous faudra la lire ou pas (c'est vous qui voyez). Si elle dédie un chapitre à Eve et Caïn. Léa et Rachel ne sont pas étudiées. Jacob n'y a d'intérêt que pour ce qu'il représente métaphoriquement parlant. Sa vie "intra-utérine" nous est contée. Il semblerait que vous pensiez la Bible comme de la science. Il faudrait alors réfuter et apporter des preuves. C'est un roman et oui, sorti de l'imaginaire de quelques uns et remodelés au fil des traductions. Cf au-dessus. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
Je ne sais pas... elle a tout de même une belle collection de chapeaux. -
« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans Religion et Culte
Non, c'est celui de Rachel : "Après sept ans de travail, Jacob demande à Laban de lui donner sa fille Rachel mais Laban le trompe et lui donne sa fille aînée Léa. Laban pour se justifier évoque une coutume interdisant de marier sa fille cadette avant sa fille aînée. Sept jours plus tard, Jacob épouse enfin Rachel, en échange de la promesse de travailler sept autres années au service de son beau-père. Le Lévitique interdit d'épouser deux sœurs Rachel est stérile. Jalouse de la fécondité de sa sœur, elle demandera à Jacob de coucher avec sa servante Bihla qui est sa sœur née d'une concubine de son père Laban, pour avoir des enfants de cette manière. et qui lui donne ainsi deux fils : Dan et Nephtali. Ruben le fils de Léa trouve des mandragores, les apporte à sa mère et Rachel en réclame , puis Rachel en mange les fruits et non les racines. . En échange de ces mandragores, Rachel permet à Léa de coucher avec Jacob. Rachel devient enfin enceinte d'un fils qu'elle appelle Joseph". Eve est la première mère. Dalila, une traîtresse. Ma mère-grand m'en parlait au même titre que Jézabel. Il semble y avoir plusieurs Salomé. Esther m'inspire, il faut absolument que je lise son histoire. La mère est valorisée dans la Bible. La rivalité est instaurée à la base, par le patriarche. Léa aurait très bien pu être mariée à un autre. Jacob est un vrai lapin. Il me semble cohérent, bien au contraire, que des fils fassent la misère à leur père dès lors que leur mère est mal aimée/malheureuse/dévalorisée. Au contraire, sa thèse est bien étayée, tout s'imbrique parfaitement, et s'appuie sur les textes en hébreu. Les liens de cause à effet sont bien établis. Vous ne voudriez pas non plus, que je vous transmette le livre de Mme Horvilleur via PDF ? Pour le moment, vous n'avez évoqué qu'évasivement le désir, comme argument d'autorité. Rien n'invite à le lire. J'ai pris le temps de faire un long développement d'une part, de vous expliquer de l'autre que l'argumentation d'Horvilleur n'invalide pas certaines thèses plus attendues ou basiques, ou peuvent en effet les compléter. Il pourrait y avoir différents facteurs à prendre en considération. L'histoire de Josef est bien sorti de l'imaginaire de quelqu'un. Vous lui teniez la plume ? -
« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans Religion et Culte
"12 Alors Moïse parla devant l'Éternel, et dit: Voici, les enfants d'Israël ne m'ont pas écouté; et comment Pharaon m'écoutera-t-il, moi qui suis incirconcis de lèvres?" https://www.biblestudytools.com/ost/exode/passage/?q=exode+6:12-30 J'y verrais davantage une démystification, plutôt qu'un "capillotractage". Puisqu'il s'agit d'enfants. Sur l'échelle du pire, je place tout de même l'excision (je ne suis pas partisane de la circoncision pour autant). Le tatouage maori, s'il raconte toujours une histoire, est une épreuve pour le guerrier. Quelques membre de la tribu tiennent les membres du guerrier, il mord aussi dans un bout de bois. L'outil traditionnel utilisé est particulièrement mutilant. Le dermographe à côté permet un tatouage "presque" sans douleur. Oui, vous avez une lecture basique du meurtre originel. Clairement, Caïn est responsable, il ne s'agit pas de le dédouaner mais d'expliquer. Cette intervention vous donne encore l'air d'un vieux professeur avec ses lunettes en demi-lune. Est-ce que vos commentateurs se réfèrent à l'hébreu ? En ont-ils une compréhension parfaite ? -
« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans Religion et Culte
Il s'agit toujours bien de son père et il s'en débarrasse, afin de rester en vie, oui. Cet homme est menaçant (ce groupe d'hommes est menaçant). Non à moins que vous ne trouviez que vouloir supprimer son enfant est une preuve d'amour. Je ne l'ai pas lu. Onfray peut être difficile à ingurgiter. Il faut se poser, faire cela tranquillement. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
Il est clair que ces théories et conseils sont très mauvais. Ce qui m'inquiète, c'est que les adolescents en sont très friands. Les Youtubeurs sont les nouveaux messies. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
À côté de la plaque ? Euphémisme. Youtube m'a ensuite proposée une vidéo d'une coach qui présente "des méthodes afin de créer le manque chez une femme" (j'ai fui). Je trouve effrayant que des gens aient l'idée tordue de faire ce type de vidéo. -
Pourquoi les femmes aiment les connards ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Amour et Séduction
Si cet homme est expert en séduction, alors moi je suis la reine d'Angleterre. Le titre est accrocheur. Dès la seconde phrase de la vidéo, il se demande si les femmes aiment les connards et vers la fin, il concède que toutes les femmes ne sont pas attirées par les connards... Certains sont spécialistes de l'escalade sur Youtube, là c'est manifestement l'inverse (un rétropédalage voire une dégringolade). Tout au fil de cette vidéo, j'ai senti le malaise croître. Outre ses théories abracabrantesques, quelque chose m'a profondément dérangée. J'ai visionné quelques minutes de cette vidéo à propos du mâle alpha, qu'il nous conseille vivement de regarder. Nous apprendrons plus tard que c'est un ancien timide, reconditionné en séducteur. Ceci pouvant expliquer quelques cela. Je lis dans le titre qu'il s'agit d'une conférence. Je me sens un peu rassurée pour lui : des gens s'intéressent vraiment à ce qu'il fait. Ils ne viennent pas s'en moquer comme nous pourrions le faire usuellement avec ces sosies (de Johnny Halliday ou de Lara Fabian, pour exemples) qui multiplient les vidéos sur Youtube. Le soufflet est retombé, à vrai dire, dès la première seconde, au moment où l'on identifie un salon (le sien ?), en effet la vidéo est tournée entre un yucca et un léopard en peluche... avec un bonnet de père Noël. J'ai failli pleurer. Deux...hommes se joignent à lui afin de nous éclairer quant à ce fameux mâle alpha et apporter leurs observations. Ils nous expliquent leurs techniques afin de faire tomber des craquettes (par exemple : être populaire ou laisser à penser qu'on l'est du moins, en se mettant notamment en avant sur Facebook accompagné de filles, d'ailleurs l'un est entouré de deux "bombes" sur sa photo de couverture). Enfin, ils parlent de "baiser des femmes" plutôt, mais moi je ne trouvais pas cela très joli, voire complètement dévalorisant. À un moment, l'homme qui paraît, doit aussi être, et est alors évoqué une beauté virile. Cauchemar dans le salon... Le Youtubeur insiste vraiment sur la locution : si vous n'êtes que beaux messieurs, c'est cuit. Il faut impérativement être des "beaux virils". D'ailleurs l'un des intervenants lancent "qu'eux, ils ont des gueules" de sa plus voix de gorille, hum, de crooner, paraît-il. Ce Youtubeur, qui nous propose entre autres choses, une vidéo pour "lever" absolument toutes les filles, nous indique aussi que la moitié de ses followers, est féminine et que cette moitié fantasme très certainement à propos de lui. Ça m'a achevée. Sérieusement, j'ai dû couper de toute urgence avant de pleurer toutes les larmes de mon corps. Il fait pitié. Grave. Quant à penser l'amour en termes de stratégies, d'y voir des mâles alphas, des connards et des femmes à remporter, comme des prix : au secours ! NB : J'ose espérer que parmi la seconde moitié de ses followers (celle qui ne fantasme pas sur cet homme), il n'y ait pas trop de jeunes hommes, cela pourrait faire des dégâts irréversibles. -
« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans Religion et Culte
Adam s’absente mystérieusement des textes dans la Bible. -
Turquie : vers une amnistie pour les violeurs qui se marient avec leurs victimes mineures ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans International
Félicitations. Non, ce n’est là que votre conviction intime. Vous êtes une « religieuse ». -
« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans Religion et Culte
"Laban avait deux filles : l’aînée s’appelait Léa et la cadette, Rachel. Les yeux de Léa étaient délicats, tandis que Rachel avait belle allure et beau visage. Et Jacob se mit à aimer Rachel. Il dit : « Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette. » Laban répondit : « Je préfère te la donner à toi plutôt qu’à un autre ; reste donc chez moi. » Jacob travailla sept ans pour Rachel – sept ans qui lui semblèrent quelques jours, tellement il l’aimait. Jacob dit alors à Laban : « Donne-moi ma femme car les jours que je te devais sont accomplis et je veux m’unir à elle. » Laban rassembla tous les gens de l’endroit et fit un festin. Le soir venu, il prit sa fille Léa, l’amena à Jacob et Jacob s’unit à elle. Laban mit au service de sa fille Léa une de ses servantes, nommée Zilpa. Au matin, voilà que c’était Léa et non Rachel ! Et Jacob dit à Laban : « Que m’as-tu fait là ? N’est-ce pas pour Rachel que je t’ai servi ? Pourquoi m’as-tu trompé ? » Laban répondit : « Cela ne se fait pas chez nous de marier la cadette avant l’aînée ! Achève la semaine de noces de celle-ci et nous te donnerons aussi celle-là pour le service que tu feras encore chez nous pendant sept autres années. » Jacob agit ainsi : la semaine achevée, Laban lui donna sa fille Rachel pour qu’elle devienne sa femme. Laban mit au service de sa fille Rachel une de ses servantes nommée Bilha. Jacob s’unit aussi à Rachel et il aimait Rachel plus que Léa". Je peux vous assurer qu'un homme qui me confondrait ainsi avec ma soeur (ou serait si long à la détente, il attend tout de même le matin pour s'écrier qu'on l'a trompé), passe par la fenêtre avec la vaisselle de mémé. C'est par le ventre que les femmes existent essentiellement dans la Bible. Elle valorise la mère (ou la gardienne des traditions), si bien que ce point n'est pas souligné. Je le fais (ce n'est pas D.Horvilleur et d'ailleurs elle en parle de Jacob et de ses femmes très succinctement). Le plus grand malheur, la plus grande souffrance, aura été, son infécondité. Les femmes ne sont pas d'une seule dimension, pourtant. La rivalité est instaurée par le patriarche à la base et les filles font l'objet d'une transaction. Ce n'est pas le fils de Rachel (et à moins qu'ils soient consanguins). Par contre, plus loin il y a une histoire avec Ruben, une quête, il me semble et sauf erreur de ma part. Il part chercher de quoi créer une sorte de filtre d'amour (des mandragores ?) afin que Léa l'utilise. Rachel l'intercepte et les deux soeurs marchandent. Finalement, Léa gagne en paix intérieure, alors qu'elle monnaye son mari (juste retour). Elle quitte en quelque sorte ce schéma victimaire, passif, pour devenir décisionnaire. Parce que vous n'avez pas l'esprit ouvert ou ne pouvez admettre d'autres thèses que les thèses traditionnelles des commentateurs, par exemple ? Vous voilà résistant, ou comment écrit-on déjà ? Ah oui, conservateur. J'ai toujours trouvé les interprétations de la Bible fades, ou tenant du lieu commun. Là c'est un peu plus poussé et spirituel. Les arguments ne manquent pas, pour qui accepte de les voir. Parler de preuves, me semble exagéré néanmoins. Nous sommes avec la Bible, dans le domaine du mythe, de l'imaginaire. -
Turquie : vers une amnistie pour les violeurs qui se marient avec leurs victimes mineures ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans International
J’ai rarement lu une intervenante avec un défaut d’empathie aussi criant (féloches !). -
Il lui faut un candidat LREM. J'y vois aussi un sacrifié, mais peut-être que nous faisons fausse route et que Mme Buzyn sera élue. Aussi aimée, que détestée. Sa personnalité n'est pas assez lisse. Elle est bien trop fougeuse. L'équipe de Macron, suit la politique de Macron, ceci semble logique. Certains politiques ont mené une double-vie (là il s'agit d'un homme qui se masturbe devant une autre femme, que la sienne). Nous l'avons su après coup. Les médias ne laissent aujourd'hui plus rien secret. Quoi qu'il en soit, nous n'avions pas besoin de savoir que Mme Griveaux est une énième "cocue" de la République.
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« La violence des fils a quelque chose à voir avec la douleur des mères »
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Mórrígan dans Religion et Culte
Au moment où il croise ce vieillard à la croisée des chemins, Oedipe est bouleversé (il vient de consulter la Pythie de Delphes, qui lui a révélé la prophétie). Les serviteurs de l'homme (dont il ne sait qu'il est son père), lui intiment de s'écarter. Il tente de passer tout de même. À cet instant précis, le vieil homme étend sa main pour l'arrêter et Oedipe le jette à bas de son char. Il se sent menacé. En outre, rappelons que son histoire commence sur une volonté d'infanticide. En effet, Laïos a ordonné à un serviteur de l'abandonner sur le Mont Cicéron (l'exposant ainsi aux bêtes sauvages afin qu'il soit dévoré), avec les deux pieds cloués (d'où son nom, Oidipos signifie pieds enflés) à l'annonce de la prophétie. What goes around, comes around. Dans un sujet qui traitait de Onfray, peut-être bien, et au sujet de "Crépuscule d'une idole", vous ne trouviez cela pas si bien écrit que cela, ou vous trouviez un autre auteur plus pertinent tant il s'agit d'analyser l'oeuvre de Freud. C'est écrit dans la Bible. C'est archaïque. C'est peut-être moins dangereux ceci dit, que l'excision, d'un point de vue médical. Abel est un élément secondaire. Il peut être intéressant, du point de vue analytique, si l'on considère qu'il y a quelque chose à tirer (ou à pâtir d'être le second). Primordial ? C'est à considérer. Comme souvent, les histoires présentent différents angles de vue et interprétations. Est-ce plus une mise en garde, qu'un encouragement à s'élever, à s'extraire du poids du passé ? C'est une interprétation théologique, qui retient mon attention. Ce ne serait pas si facile. L'interprétation de D.Horvilleur offre d'autres possibilités, ou d'autres voies, à moins qu'elle ajoute. Ces thèses ne s'excluent pas mutuellement. C'est une interprétation et je vous précise que ce n'est pas la mienne. Par contre elle a le mérite d'être intéressante et plutôt inédite. Cela nous change des commentateurs qui s'accordent, pour faire des lieux communs. Très et l'hébreu difficile à maîtriser. Lisez-la, vous trouverez peut-être des éclaircissements à vos interrogations. J'ai essayé de retranscrire ses propos le plus fidèlement possible, pour ma part. Il est possible que j'ai oublié quelque chose de crucial, pour vous. -
Le Penelope gate tombait à pic, effectivement, privant l'électorat de droite, d'un candidat, de présidentielles. Les primaires sont aussi une véritable arnaque. Par contre, profiter éhontément des deniers du contribuable, n'est pas une valeur de droite. Les politiques savaient depuis longtemps, évidemment. Le Roux a été impliqué, pour les mêmes faits, de mémoire. Il manque une véritable moralisation de la vie politique. Enfin, ce n'est pas le sujet. Personnellement, j'arrive à faire abstraction de la couleur politique de Griveaux. On peut détester sa politique (celle de Macron), tel n'est pas le souci.
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Merci mais non merci.
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B.Griveaux n'a rien d'un adolescent, tout comme des hommes et des femmes s'adonnant au sexting (et il n'y a pas d'quoi, vous pourrez ainsi briller dans les dîners mondains). La "nouvelle" technologie, la société consumériste même des relations humaines, de l'Humain, la société hyper sexualisée actuelle, y encouragent aussi. Il a eu confiance en cette application et en cette femme. Son profil ne ressemble pas à celui des victimes de revenge porn, pourtant c'en est bien une. C'est très violent. Sa décision lui appartient ensuite (enfin, j'espère). Il y a eu ici une véritable volonté de salir, de détruire. C'est réussi. Reste à savoir si cet acte est commandité ou non. Piotr Pavlenski est un bourrin. Un bourrin, cela peut aussi s'acheter. Cette vidéo est publiée à un moment fatidique. Peut-être que cette femme, destinataire de cette vidéo, est également victime. Cela peut faire tout drôle de recevoir ce genre de vidéo, d'autant quand on n'est pas dans ce trip, qu'il n'y a pas une réciprocité. Il lui demandait en retour, semblerait-il une vidéo ou une photo de sa poitrine. Affaire à suivre...
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Griveaux n'en reste pas moins une victime (sans parler des victimes collatérales). Rien à voir avec le profil (âge, genre, statut et profession). C'est sa couleur politique, qui vous dérange ? Il a enregistré ce film via une de ces applications qui effacent la vidéo au bout de quelques secondes. Sauf, que cette dame a eu le réflexe de l'enregistrer. Le sexting est certes immature et sans classe. Le revenge porn, est quant à lui, puni par la loi.
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Cela relève en effet de la psychiatrie (tout comme se coudre la bouche et se rouler nu dans du fil barbelé) et le jury qui l'a primé, également (prix de la "dissidence créative"). Une bonne séance de groupe, allez hop. Cette histoire sordide se clarifie. Maintenant reste à savoir si cet "artiste" masochiste est seulement intégriste, porté par la jalousie et la vengeance ou bien si ceci a savamment été organisé (quand une faiblesse est connue, elle peut aussi être exploitée). Oui, M. Schiappa a de la visibilité et fait parler souvent d'elle. Néanmoins, c'est une personnalité clivante, pas assez consensuelle pour la mairie de Paris. Le pari serait bien trop audacieux (et elle se démène plutôt là où elle est). Le match pour la mairie de Paris va se jouer entre femmes, nous le savions depuis le début (match Hidalgo vs Dati). C'est un poste-clé. Les femmes ont ici plus de visibilité. Pourvu que cela continue ! Bien que non partisane, des "il aurait dû", l'article d'Ovidie est intéressant à lire (elle l'est quand elle sort de l'intellectualisation de la sodomie), et rappelle que B.Griveaux est aussi une victime : "Billet. «Comme beaucoup, j’ai découvert les vidéos au petit-déjeuner. Il ne m’a pas fallu les chercher au fin fond du Dark Web, elles sont venues à moi directement après quelques secondes à faire défiler Twitter. A la lecture des premiers commentaires, il m’est apparu qu’un certain nombre d’internautes ne faisaient toujours pas le distinguo entre pornographie et revenge porn [diffusion sur Internet de photos sexuellement explicites d’une personne sans son accord, ndlr], une pratique illégale punie de deux ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Beaucoup ont relayé ces vidéos, directement ou indirectement, sans même avoir conscience de leur complicité au regard de la loi. Je me suis dit que l’information n’avait pas assez circulé, qu’il y avait un échec des campagnes menées. «Benjamin Griveaux n’a pas vraiment le profil classique de la victime. Habituellement cette violence qui appelle à discriminer une personne pour sa sexualité, prétendue ou réelle, s’abat plutôt sur les femmes voire très jeunes filles, les travailleuses du sexe et les personnes LGBTQI +. Les hommes cisgenres hétérosexuels sont généralement plutôt épargnés. Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’avec cet épisode, on a loupé le coche d’une campagne efficace, limite d’un message inspirant". Suite de l'article : https://www.liberation.fr/debats/2020/02/14/en-se-retirant-il-envoie-un-mauvais-message_1778509
