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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Parfois, la parole se libère alors qu’il est déjà bien tard. Les victimes ou des témoins ont le courage de parler, nous devons soutenir leur parole. Il a été très long (et très périlleux) de faire entendre et comprendre à l’opinion publique que Weinstein est a minima un porc. Des femmes ont été détruites autant physiquement, que psychologiquement, et médiatiquement. Maintenant que la Justice a avéré qu’il est bien un délinquant sexuel (peut-être qu’il est aussi criminel sexuel), certain(e)s sont encore dans le déni, préférant toujours charger les victimes (« fabulatrices » et «vénales »). L’analogie n’est vraiment pas si terrible pour tout le monde. Personnellement, elle m’interroge aussi. Peut-être qu’effectivement elle en sait plus qu’elle ne le dit. Nous savons que Gainsbarre était provocateur, grossier et licencieux. Les exemples ne manquent pas. J’apprends sur le fil qu’il a tenté d’embrasser Lio, de force. Je lis sur le net qu’elle s’est énervée et lui a hurlé dessus (selon A.Chamfort). On prête à Lio des intentions peu nobles. C’est pourtant une femme plutôt entière mais spontanée. On peut la trouver un peu survoltée mais elle ne semble pas tricher. « La laideur est supérieure à la beauté, en ce sens qu’elle dure ». Bardot était simplement considérée comme l’une des plus belles femmes de France. Catherine Deneuve faisait à peine ses débuts que « la Bardot » l’a très vite eu dans le viseur. Elle s’est offert le luxe de la traiter de cruche d’ailleurs dans son livre. Laul. Dans les années 60, il y a eu des femmes très inspirantes de par le monde : Claudia Cardinale, Sophia Loren, Gina Lollobrigida, Audrey Hepburn, mais encore Jackie Kennedy etc... et toutes n’ont pas eu besoin de faire la une des revues de charme pour être considérées. Faire de France Gall et ses sucettes, son cheval de bataille, est bancal, c’est vrai. Par contre, elle ne dessert rien du tout. Demain ou après-demain ce sera déjà oublié. C’est la magie des réseaux sociaux. Un buzz en chassant un autre. C’est un très joli nom, quoi qu’un peu long à retenir. Une femme qui a eu 6 enfants de 4 pères différents fait tiquer l’échangiste que vous êtes et vous la penseriez vénale... Non mais vous êtes sérieux-là papy dede ?
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C'est vrai que la vieillesse est un naufrage *sourire*
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Ah il a été arrêté ? Excellent. Et ses sbires ? C'est là que des témoins auraient été bienvenus. De toute façon, eu égard au cocard et les trois jours d'ITT (la pauvre), il est cuit. Non, ce sont vos mentalités d'arriérés qui en sont responsables. Merci de vouloir bien apprendre à multi citer ou bien à construire des phrases correctes avec une ponctuation adéquate à défaut. Je peux comprendre pleins de choses : que l'on ait peur, que l'on soit tétanisé, que l'on ne veuille pas prendre de risques inconsidérés (et d'ailleurs personne ne le demande), que l'on ne sache pas comment aider, que l'on se sente empoté. Charger la victime par contre, qu'il s'agisse d'un physique ou d'une supposée allégeance à une idéologie, reste intolérable. Ne te laisse pas entraîner vers les égouts, tu vaux mieux que cela. Alors c'est que vous aviez bien de la chance ou que vous viviez dans un coin de la France particulièrement tranquille. Il y a 20 ans, je ne prenais pas les transports en commun, en toute confiance. Il y a 25 ans, non plus. Le harcèlement et les agressions y avaient déjà cours (et elles n'étaient pas toujours du fait de Mouloud et de Monsif). Sans parler des frotteurs, alors que les bus étaient blindés de monde. Avant cela, ma mère et mes tantes, n'étaient pas plus confiantes. Et encore, ma grand-mère rappelait aux messieurs que "si un complet comportait autant de poches, c'est bien pour qu'ils puissent y fourrer leurs mains baladeuses". Ce serait rassurant s'il s'agissait seulement d'une vieille génération, cette mentalité de pot de chambre serait alors emportée avec celle-ci. Ce n'est en rien une affirmation gratuite. Vous pointez trop souvent votre doigt accusateur sur les femmes. Relisez-vous.
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Bonjour jacky, Inutile de verser dans la duplicité, vous savez fort bien à quoi je fais référence. Nous avons déjà échangé à ce propos.
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Gainsbarre a écrit cette chanson à double-sens pour France Gall, qui avait à peine 18 ans, à l'époque. Elle s'est confiée à la presse, a posteriori, expliquant qu'elle s'est sentie humiliée en apprenant le sens caché de la chanson. Le terme viol n'est pas vraiment approprié. D'ailleurs, il semblerait qu'elle ne l'ait elle-même pas employé. Lio exagère. C'est une tendance plutôt mauvaise que de vider les mots de leur sens. Gainsbourg était un garçon tout en sensibilité et en timidité. Poète. Gainsbarre était un provocateur, un goujat et étrangement ça plaisait au public. Ce "personnage" de Gainsbarre, une espèce de pignouf, qui faisait le show, était préféré à l'original. On peut se questionner quant à un public qui préfère l'entertainment au talent, c'est le même qui est accro aux "Marseillais à la plage" :
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Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Quasi-Modo ? Tu as calculé tout de même qu'il est question de faire un procès d'intentions à... la victime ? Ah c'est sûrement bien pratique pour faire taire sa conscience. La pleutrerie et l'individualisme justifient tout, même le plus vil. Compassion ? Empathie ? Humanité ? Non, plus jamais ? Concrètement, aujourd'hui, alors qu'un accident de la route a eu lieu, tu demandes aux blessés leur carte de parti avant d'appeler les secours ? Nous ne sommes pas chez les Papous ici et clairement, très rares sont ceux -malgré les fanfaronnades- qui sont réellement capables de maîtriser physiquement ne serait-ce qu'un homme, alors trois ou huit... Contrairement à ceux qui pontifient de loin, il faut avoir vécu une ou des agressions (en tant que victime ou témoin) afin de connaître à peu près sa réaction. Il est toujours possible de venir en aide à une victime. On peut crier, alerter les personnes en charge de la sécurité, s'enquérir de l'état de la victime, lui parler, la rassurer, appeler les secours, apporter son témoignage etc... Je l'ai toujours fait et je le ferai encore, au besoin. Préjugés et angélisme. Tout à fait. Une portion de la population partage les mêmes vues que ces agresseurs. Il y aurait des tenues provocantes selon des proviseurs et certaines de nos "élites" politiques, et une partie du bon peuple... Pour eux -et elles- une femme qui porte une jupe au-dessus du genou et/ou un haut écourté et/ou décolleté, est une salope (slut shaming), voire est responsable (en tout ou partie) du harcèlement/de l'agression/du viol, qu'elle a subi. C'est ignoble, n'est-ce pas ? Il n'est pas admissible de tenir de tels discours, il n'est pas cohérent de partager de tels jugements et de fustiger autrui pour ces mêmes motifs et au prétexte unique qu'il serait hypothétiquement des étrangers. Quelle drôle de mentalité !
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Bonjour Beltégeuse, Les chinois n'ont pas encore réussi à imiter le riz italien et pour faire un risotto, il reste le meilleur. Sinon, nous pouvons aussi acheter du riz de Camargue logoté IGP. Ça vient de chez nous et ce n'est pas plus cher.
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Et bien plus encore : https://www.babelio.com/livres/Zemmour-Le-Premier-Sexe/36304 Le respect n'est pas une valeur qui a vocation à faire plaisir mais qui est la source de l'estime de soi, et par extension, de l'autre. Cette estime de la dignité humaine est un devoir constitutif d'un vivre ensemble sans exclusion ni infériorisation d'aucune sorte (a contrario de la soumission aux hommes sous l'impulsion des religions donc). Le respect se pratique contre le penchant ou la crainte et n'a pas à voir avec le respect de convenance, voire d'opportunisme envers un statut hiérarchique. Respecter autrui n'implique nullement d'agenouiller son esprit (contrairement à la soumission). Il requiert certes un effort, afin de respecter des personnes que l'on estime pas toujours, mais jamais une servilité, admirative ou craintive envers une position sociale ou un genre. Respecter autrui est une posture éthique, morale. Se soumettre à autrui est une prison. Le devoir du respect a pour corollaire le devoir de résister aux tentatives d'avilissement, de conditionnement, que celles-ci recourent à la force, l'intimidation, la ruse, ou jouent des peurs. C'est propre aux Youtubeurs ça... et emprunter un ton professoral, faire des blagues de nerd. J'ai systématiquement envie de leur claquer le beignet.
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L’arborio ? Ce serait étonnant. https://www.lepoint.fr/monde/pendant-la-pandemie-le-riz-d-italie-retrouve-des-couleurs-10-05-2020-2374852_24.php
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Pourquoi ? Mes huiles d’olive et le riz pour le risotto, viennent d’Italie par exemple.
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Certains agresseurs sont de bons pères de famille, bien en ménage et « tranquilles » selon le voisinage. Plusieurs pensent que les femmes sont des inférieures, des objets, des trous. D’autres disent avoir entendu des voix ou avouent être totalement contrôlés par leurs pulsions. Pour d’autres encore, une femme non couverte, est une pécheresse et une putain. D’aucuns considèrent que leur statut, leur poste, leur donnent tous les droits. Autant de profils d’agresseurs (et la liste est non exhaustive) qui font mentir ton raisonnement (hommes ignorés par les femmes > frustration provoquée par les femmes> agression). Alors bien entendu que je conteste la prétendue véracité de tes propos. Il est possible que tu te sentes frustré par les femmes. Tu n’es pas tous les hommes. Aujourd’hui, certains se spécialisent dans l’imprécation réactionnaire, à l’exemple de Zemmour et nous disent «Les femmes ont trop de pouvoir, les hommes sont à l’article de la mort! ». Attitude qui s’associe à une réaction masculiniste, y compris chez les plus jeunes, qui consiste à monopoliser le pouvoir, autant dans le domaine de la séduction, mais aussi au travail et sur internet. C’est une réaction haineuse contre la supposée toute-puissance des femmes. Arrête tes conneries ! (J’espère que ce n’est pas trop lyrique pour toi). Si rien n’est gênant, alors il n’y aucune raison de couvrir les filles et les femmes. Mes arrières-arrières grands-mères sont nées un peu avant 1880, je ne les imagine pas en short.
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Ma grand-mère est née en 1930 et n'est plus de ce monde. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, cela gênerait du monde ?
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Qu'à cela tienne ! Si cela peut vous permettre de voir autre chose que vos tambouilles de mémère... Pour répondre au sujet, oui je suis prête tant que c'est bien coupé, de bonne qualité et que ça me plaît, pour ce qui est du textile.Tout n'est pas si inaccessible d'ailleurs : https://www.lexpress.fr/styles/mode/made-in-france-les-marques-au-savoir-faire-francais_1799853.html Et encore l'excellentissime The Kooples, et puis Vanessa Bruno, Isabel Marant, Chloé etc... J'aime assez les marques anglaises. Les laines écossaises et irlandaises. En ce qui concerne l'alimentaire, je consomme prioritairement local, sinon européen.
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Mais par quels chemins tortueux sont donc passées ces deux phrases -pourtant claires- pour que vous en concluiez la phrase en gras ? @Morfou se bute, parce qu'elle se sent souvent visée par mes propos. Je ne la vise pas en particulier pourtant, quand je réponds à un sujet (celui-ci ou un autre). Ma mère et mes tantes en portaient aussi dans les années 80 (et plus avant dans les années 70). Elles ont aussi porté des cuissardes comme Francis Lalanne (sic) mais avec des jupes, courtes, il va sans dire. Mais encore des t-shirts décolletés et plongeants, à encolure large, qui dévoilaient les épaules etc... l'une de mes grands-mères portaient des shorts et des robes décolletés. J'espère que certain-e-s ne sont pas tombé-e-s dans les pommes à l'énoncé de ces vêtements qui font partie inhérente de la garde-robe des françaises (quelles que soient les générations). De quoi est-on choqué exactement maintenant ? Aujourd'hui, il est question de faire une guerre vestimentaire à des jeunes filles qui auraient l'audace de porter un simple débardeur. Pire encore, on l'associe à une tenue provocante (eh ça ne va pas bien ?), soi-disante responsable de l'agression et du viol. Ce n'est pas pour rien que certain-e-s parlent de culture du viol et c'est très juste de le faire. Pour le reste, c'est très gentil (Olé !). La déformation de propos, ce n'est pas sans précédents. J'en reprends certain(e)s avec moins de douceur, pour moins que cela. La religion ne m'est pas dérangeante tant qu'elle reste dans une sphère privée. Hélas, des ouailles auraient tendance à être prosélytes. Je suis allée revoir ton message en page 3, tout en me disant, que peut-être j'avais mal lu, trop vite, et compris de travers. Si tu prends soin d'écrire que tu ne tolères pas les agressions (comme l'immense majorité des citoyens), tu écris qu'elles résulteraient également du comportement des femmes (responsables de provoquer la frustration chez les hommes). Finalement il n'y a pas de méprise, c'est même très explicite. Ces propos portent les germes du masculinisme. Masculinisme qui s'avère dans ta conclusion. Très sincèrement, je pourrais glisser vers le masculinisme si les hommes étaient réellement tyrannisés par les femmes. Or, ce n'est pas le cas, ça n'a jamais été le cas. Bonjour l'enrobage ! Le voile est essentiellement patririarcal : il symbolise absolument toujours l'autorité des hommes. Sous cette autorité, les femmes ne sont ni libres, ni les égales, ni les soeurs. Est-ce que cette tradition patriarcale, devrait supplanter la République ? Il n'y a pas de liberté de se soumettre, je vous l'ai déjà écrit, c'est un non-sens. Il ne s'agit de forcer des femmes à ne plus le porter, de procéder à des cérémonies de dévoilement (alors mythes ou réalité ?), davantage à instiller l'esprit républicain, à éduquer... et d'ailleurs cela peut s'étendre à toutes les confessions, à toutes les générations, à tous les genres... La dernière fois que nous avons échangé quant à une érotisation -ou une hypersexualisation- de la société, vous avez terminé en PLS. Les femmes respectent déjà les hommes, partout et toujours. L'inverse est encore à démontrer. La bonne nouvelle, c'est que nous sommes plutôt très patientes et promptes à l'harmonie.
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Je n'ai pas suivi votre conversation, DDR, mais force est de constater que je vous hante, constamment.
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C'est comme le Port Salut, c'est marqué dessus : Si cet amateur de pornographie -que vous semblez bien connaître- a assez d'humanité, d'empathie, afin de dénoncer, nous confirmer que ces femmes que l'on fait tourner, réduites à des objets sont bien démolies par des hommes en réunion, et de compatir, alors certains autres amateurs pourront sans doute passer également sur leur égoïsme galopant, afin de rayer le gangbang de leur playlist.
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Quelle(s) est/sont la mesure prise(s) par M.Blanquer, qui suscite(nt) tant votre admiration ? Et ils ont tort tous les deux. Je n'ai vu aucune tenue postée par les collégiennes et les lycéennes - sur ce fil et même sur la page de l'UNL- pouvant être qualifiée de tenue de plage ou de boîte. Quand le costume cravate est de mise pour les hommes, généralement, le tailleur blouse boutonné l'est pour les femmes. La fuite du chef de l'État, son refus de se positionner et alors qu'il a été interrogé à ce sujet par un jeune homme plein de bonne volonté (merci les garçons d'être solidaires), est assez révélatrice de sa politique du "démerdez-vous". Il se décharge aussi régulièrement sur les collectivités locales, à d'autres propos. Les règlements des collèges et lycées, sous l'autorité des chefs d'établissement, sont flous. Reste à savoir si cette autorité surpasse les règles de la République. Dans la pratique, la fameuse "tenue correcte, décente" est plutôt très arbitraire et le personnel s'avère souvent démuni. C'est un fourre-tout comme nous avons pu le voir ces derniers jours, et certains sont assez imaginatifs, pour ne pas dire qu'ils l'ont galopante. Comme vous, en fait. Bien sûr. Le crop top né dans les années 60, a connu son apogée dans les années 90. On se souviendra du "Prince de Bel Air" : La marque Champion, de mémoire, proposait des hauts courts pour les hommes, également (elle en propose peut-être encore aujourd'hui puisqu'elle-même connaît à nouveau de l'engouement). La mode est un éternel recommencement. Celle des années 90 sévit actuellement, le crop top se porte d'ailleurs avec un pantalon, une jupe ou un short taille haute, si bien que ce "nombril de la discorde", la plupart du temps, on ne le voit même pas. Tant de rififis parce que des adultes ont vraiment l'esprit très mal placé. Faire une corrélation (foireuse) entre une jupe, un débardeur, un petit haut et l'agression et le viol, est totalement intolérable, cela dédouane ainsi les délinquants et les criminels sexuels, instillant l'idée que les victimes, le cherchent bien. Les garçons qui évoluent dans un environnement où les femmes de l'entourage, portent aussi bien des jupes au-dessus du genou, que des t-shirts parfois décolletés voire des crops tops, auront tendance à ne pas considérer cela extra-ordinaire, et à sexualiser à outrance le corps féminin. Merci par avance de ne plus vous faire voix des femmes (italiennes), à la rigueur celle de votre femme, ici, si elle vous y autorise. En Occident, les femmes ont longtemps porté le voile. Symbole de pudeur, parfois de richesse alors qu'il se pare d'ornements, néanmoins toujours de soumission aux hommes. Il s'agit de ne couvrir ses cheveux pour ne pas tenter les -autres- hommes, de pleurer éternellement (un homme), de laisser la primeur de lever le voile au moment du mariage (à l'homme), d'entrer dans un lieu saint (tenu par des hommes). Autant de restrictions, sous l'impulsion de radicaux, auxquelles des femmes se soumettent encore. Or, les hommes n'en ont jamais fait (au)tant. Comme c'est curieux... Comment pourrions-nous défendre l'égalité homme-femme et à la fois, ce vêtement politique et patriarcal, surtout ? Ce voile bafoue absolument toutes les valeurs de notre devise républicaine, d'ailleurs. Nous nous en sommes délestées ici, comme ailleurs, et à raison. Des femmes se battent toujours au quotidien afin de s'en délester, risquant coups de bâton et prison là où règne l'obscurantisme. Alors non, ce n'est pas "peut-être" et oui, j'y suis farouchement opposée. Il n'y a eu aucune conséquence alors que les femmes portent des jupes, des décolletés et des crops tops (depuis les années 60), mis à part dans l'imaginaire de certain(e)s, évidemment. Sous prétexte que certain(e)s auraient la trouille -souvent les mêmes- il faudrait que toutes les femmes trinquent/soient privées de leurs droits. Parce qu'une minorité (une minorité dans la minorité plus exactement puisque toutes les musulmanes ne sont pas voilées, loin s'en faut) leur fait peur, parce qu'il n'arrive pas à surmonter cette peur, alors il faudrait soumettre toutes les femmes (comme c'est couard !). Même problématique en ce qui concerne un retour au service militaire : parce que certains estiment que des jeunes ne sont pas éduqués, parce qu'ils comptaient déjà se béquiller sur l'Education Nationale (qui échoue en toute logique puisque ce n'est pas son rôle, mais davantage d'enseigner), alors tous les jeunes devraient perdre un temps précieux (aujourd'hui alloué aux études) à récurer le mess à la brosse à dent. Même problématique quand un gamin en tyrannise d'autres et que le parent -neuneu- ne trouvera rien de mieux que de punir indistinctement tous les enfants. Quand est-ce que vous allez les porter vraiment vos cojones ? Courtes ou longues, les jupes se soulèvent exactement de la même façon. Nous avons été éduquées dans la crainte de l'agression sexuelle et du viol, il est temps que cela cesse. C'est étrange tout de même cette corrélation entre la tenue vestimentaire -des femmes- et le risque de se faire agresser sexuellement et violer, quand on sait, que les pays classés les plus dangereux pour les femmes, restent ceux où elles sont tout de même les plus couvertes (Inde, Afghanistan, Syrie etc...). Certain(e)s ont encore l'impression que les luttes féministes doivent absolument converger. L'intersectionnalisme avait sans doute une pertinence aux prémisses du féminisme. Je m'arroge le droit d'être un d'accord, en partie, ou pas du tout, avec d'autres féministes. Marlène Schiappa, alors qu'elle était encore bloggeuse, en jupe dans un quartier, a filmé les réactions d'hommes manifestement d'un autre âge. De mémoire, elle est aussi entrée dans un bar réquisitionné par les hommes/interdit aux femmes, sous les mécontentements de ces mêmes hommes. Cette femme ne manque pas de panache, en cela, je suis admirative. Les propos de ces gens sont épouvantables. Le bermuda est porté dans la plupart des pays du globe qui plébiscitent l'uniforme. Concrètement, mis à part le port de la casquette, ou d'un bonnet, pendant les cours, les garçons ne subissent aucune restriction quant à leur tenue vestimentaire dans le public. Ils ne sont pas non plus convoqués par le proviseur alors qu'ils portent un short. Nous avons connu en ce début du mois de septembre des chaleurs avoisinantes les 40°. Avec les climatisations dans les voitures, et dans nos bureaux, mais encore dans nos habitats, il est plutôt très hypocrite de demander aux jeunes filles et garçons de s'engoncer dans des tenues bien trop couvrantes pour la saison, et alors qu'ils s'entassent dans des classes également non ventilées. Cela relève aussi d'un manque absolu de bon sens et d'empathie. Dans les années 80, 90 et début des années 2000, non plus. Il y a peut-être deux ans, en passant devant un collège, en voiture, nous nous sommes désolées avec ma petite soeur de constater un manque de raffinement chez les collégiennes vêtues de hoodies XXL et baskets (chez les collégiens aussi). Pas l'ombre d'un(e) fashionista. Eu égard aux déclarations de plus en plus zélées de chefs d'établissement, ça peut s'expliquer. Nous ne pouvons nous désoler, d'un côté, d'un manque de coquetterie -autant chez les unes que chez les autres- tout en incitant, de l'autre, les nouvelles générations à s'habiller comme des sacs. Ce sont des discours "bipolaires". Les femmes ne s'auto-érotisent pas. Vous concédez certaines choses, nous ne sommes toutefois pas en accord.
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Vous nous auriez caché que vous êtes une jeune fille (avec une mentalité de momie) ?
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Pas d'inquiétude, vous êtes juste une momie. Je n'avais pas lu, merci de me l'avoir mis sous les yeux. Les stylistes masculins ont en effet fait la pluie et le beau temps de la garde-robe féminine. Ils n'ont cessé de le faire. Lorsque Gabrielle Chanel revient à la mode, dans les années 50, âgée de plus de 70 ans, une nouvelle génération de couturiers masculins a émergé. Fath, Balmain et le non moins célèbre Christian Dior avec une silhouette de "femme-fleur", à la taille bien marquée. Gabrielle, quant à elle, s'est démarquée en proposant l'équivalent du complet masculin : le tailleur (qu'elle appellera toujours "costume"). Ni entoilé, ni rigidifié (a contrario de l'homologue masculin), il est doublé dans des matières vives, agréables au contact de la peau. L'encolure est assez éloignée du cou, afin de ne pas engoncer. La jupe se porte au niveau des hanches, n'enserre pas la taille, et est légèrement taillée en cloche afin de laisser les femmes libres de leurs mouvements. Les manches sont coupées juste assez court afin de dévoiler le poignet (détail anatomique gracieux). Ses premiers "3 pièces" (veste, blouse et jupe) sont rares et datent des années 20. Elle avait aussi eu l'idée d'une marinière coupée dans un jersey de soie fin, usuellement destiné aux sous-vêtements masculins. Quand Gabrielle s'habille, elle ne se déguise pas. Rien n'est jamais superflu. Tout est pensé. La liberté, l'indépendance, c'est ce qui l'aura menée. Elle aura proposé aux femmes une garde-robe libératrice, confortable, taillée pour celles qui travaillent. Suivre un dogme politico-religieux annihile toute notion de liberté, puisqu'il s'agit de se soumettre. Comme les françaises. Les femmes sont en paréos, maillots plus ou moins échancrés et strings dans les zones balnéaires également. Certaines portent aussi des talons compensés (les escarpins à la plage ce n'est décidément pas pratique). Valérie Pécresse est de confession catholique et pratiquante. Cette déclaration n'est en rien étonnante. Quant à Blanquer : au secours !
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Fô le laisser décanter gentiment.
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Ah d'accord, vous êtes bisexuelle.
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Bien sûr que si. Sur différentes "sexpert(e)s". Et vous sur quoi basez-vous votre ressenti ? Le gang bang est une "pornographie de démolition" dont les femmes sont principalement victimes (il existe aussi des gangbang gay) selon le journaliste et essayiste Frédéric Joignot " Gang Bang ", " Bukkake ", " Throat Gagger " : une nouvelle pornographie violente, une pornographie de la " Démolition ", se développe sur Internet où des " hardeurs ", souvent masqués, s'y prennent à plusieurs pour éreinter, parfois violer des jeunes femmes anonymes appelées " Candy " ou " Sweety ".Des milliers d'actrices se voient ainsi châtiées, maltraitées, humiliées dans ce qu'il faut bien appeler un bagne sexuel. Cette nouvelle pornographie dite aussi " gonzo " - une expression américaine désignant une forme de reportage où le journaliste participe à l'événement - gagne non seulement la Toile, mais influence toute l'industrie du cinéma X. Dans cette enquête inquiétante, Frédéric Joignot, pourtant amateur de pornographie et hostile à toute prohibition, lève l'omerta qui règne sur ce cinéma sans limites et donne la parole aux actrices et aux " travailleurs du sexe ".II nous met en garde : un viol filmé n'est plus considéré comme un viol mais comme un reality-show ; la réalité de la souffrance et des corps a été absorbée par le virtuel. https://www.senscritique.com/livre/Gang_bang_enquete_sur_la_pornographie_violente/237836 Quand il y a double pénétration, est-ce qu'avant cela -ou pendant et après- les hommes ont des relations homosexuelles (caresses, baisers, fellations etc...) ? Allez je vous aide. Tout ceci relève du fantasme masculin. Même chose en ce qui concerne le candaulisme (il s'agit de prêter sa femme, comme on pourrait prêter facilement une voiture, et l'observer se faire machiner par un ou plusieurs hommes).
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Vous paraphrasez Philippe De Villiers (^.^)
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Le niqab est interdit en France (mais nous ne vous retenons pas).