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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Apprécier l’ironie demande en effet une certaine finesse. Voyons, mais qu’est-ce qui aurait donc bien pu déclencher votre ire ? Une bienveillance envers les femmes, la sororité, le refus de se voir réduire à une animalité. C’est bien souvent la même ritournelle avec les groupies d’extrême-droite. La Nature sert trop souvent d’excuse ou d’alibi au sexisme ambiant. C’est une constante. Il n’y a effectivement pas d’instinct maternel, pas plus qu’une saisonnalité des amours chez les êtres humains, a contrario d’autres espèces. Peut-être parce que les femmes ovulent toute l’année ou que d’autres espèces ont une durée de vie plus courte, allons savoir… Les pics de natalité coïncident en effet, selon des chercheurs, aux périodes festives, de sociabilisation, plus exactement. Il est parfaitement inutile de jouer les (fausses) outrées, tout autant que de déformer mes propos pour en profiter pour partir en vrille comme vous l’avez fait. Vous êtes mauvaise comédienne. Il se sait que les ventes d’alcool explosent en fin d’année, néanmoins tous les couples qui conçoivent lors des fêtes de fin d’année ne le font pas tous sous l’empire de l’alcool (heureusement), toutes les grossesses ne sont pas indésirées non plus (heureusement aussi). Par contre, certains le font aussi, ce qui ajoute et booste les naissances en septembre et boosterait les IVG en début d’année. D’autres liens pour vous, puisque celui de CNews ne vous convient pas (snif) : https://www.lepoint.fr/societe/pourquoi-tant-de-personnes-sont-nees-le-23-septembre-23-09-2019-2337302_23.php https://mobile.francetvinfo.fr/replay-radio/hyper-revue-de-presse/l-effet-saint-sylvestre-les-bebes-du-reveillon_1727721.html#xtref=https://www.google.fr https://madame.lefigaro.fr/societe/enfants-nouvel-an-250111-127234 https://www.sciencesetavenir.fr/sante/grossesse/23-septembre-le-baby-boom-du-jour-de-l-an_27928 Toutes les femmes subissent ces pressions sociétales, qu’elles coïncident avec leur désir ou leur non désir d’être mères, qu’elles succombent à ces pressions ou non. Des hommes les subissent aussi, mais on leur lâche la grappe, en principe, plus rapidement. Est-ce plus clair ? Nous ne savons pas réellement si ce sujet intéresse vraiment une minorité de mères puisqu’il reste un tabou. Des femmes ont déjà évoqué que la maternité a empêché ou freiné leur réalisation alors qu’elles ont eu à mettre entre parenthèses ou à renoncer à une vocation, ou une carrière professionnelle (plus) épanouissante… ce que les hommes ne font (presque) jamais. D’autres -et parfois les mêmes- parlent de charge mentale. Ces doubles, triples journées… Anémone en parlait déjà aussi : « Faut compter vingt ans. Après le bébé tout rond, il y a l’enfant qui devient osseux et qu’il faut inscrire et emmener à des petits cours de tout et n’importe quoi. C’est usant, la vie file et ce n’est plus la vôtre ». Et elle ajoute : « Quand je les ai en face de moi, je ne peux pas les regarder en me disant que je les regrette, cela n’a pas de sens, mais je regrette d’avoir été mère. Si c’était à refaire, je ne le referai pas». Ces deux citations, illustrent plutôt bien, à mon sens, le regret d’être mère, dans toute sa complexité : nombreuses parmi ces femmes aiment pourtant leur(s) enfant(s). Les sujets d’étude d’Orna Donath sont restés anonymes (et heureusement eu égard aux réactions). Vous partez d’un état de fait (elles étaient dépressives) pour les juger (larguées et incapables d’aimer). Si quelqu’un d’autre parle de ta vérité, alors ce n’est pas ta vérité. Anémone semble avoir eu une vie amoureuse riche et si cela n’a pas été le cas, ça l’a regardée (ça ne vous regarde absolument pas).
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Bonjour, Petit à petit ou bien une rupture totale… nous ne savons toujours pas. Je cherche des réponses à travers mes lectures aussi (je n’en trouve pas, pour le moment), en méditant. Si vous trouvez une piste, n’hésitez pas à me notifier. Si je fais une découverte, je vous en tiendrais informé, si vous êtes intéressé. Je ne crois pas du tout en ces religions dominantes et monothéistes, il semblerait qu’elles aient déifié seulement des individus dont les idées, les préceptes étaient en adéquation avec l’époque et semblaient porteurs d’espoir. Aujourd’hui, pensez-vous que le bilan de ces religions monothéistes soient vraiment positif ? Des hommes, des femmes, des enfants ont été vendus tels des esclaves. Aujourd’hui l’image se vend et on loue des ventres, on monnaye des enfants. Nous en sommes toujours là, sous couvert de progrès cette fois.
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Comme vous aurez encore pu le lire ici, des associations féministes pro laïcité et universalistes soutiennent Mila depuis le début. Il est probable que des associations féministes intersectionnelles ne l’aient pas fait. L’intersectionnalité défend à la fois les intérêts des personnes qui subissent des discriminations sexistes, économiques, racistes et homophobes… et pourtant Mila est une femme, homosexuelle. La convergence des causes, ce n’est pas toujours si évident. Le féminisme intersectionnel sous l’appellation neofeminisme serait à lui seul féminisme contemporain selon les tenants de l’extrême-droite, il aurait englouti tout autre courant féministe, à les croire, condamnant les autres à l’aphasie. Ce nouveau féminisme s’opposerait à un féminisme plus ancien qui aurait été plus acceptable ou du moins pas tout à fait détestable (selon comment ils sont lunés) mais jamais sur le moment soyons-en sûr(e)s… Quand des associations mettent en avant les chiffres toujours effrayants des féminicides par exemple, ce sont toujours les premier(e)s à gueuler, même chose quant à l’égalité salariale. Peut-être sont-ils seulement aveuglés par la rage et portés seulement par la mauvaise foi… Dans un état laïque, le blasphème n’a aucunement lieu d’exister. Pour certains croyants, y compris d’autres confessions religieuses que l’Islam, et moults idiot(e)s utiles, des politiques, des animateurs bouffons, la laïcité est déjà problématique. Je la sens en danger (Mila aussi) et je n’aime pas cela.
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"Le 22 janvier, sur le compte Twitter du collectif féministe #NousToutes : «Rien ne justifie les violences. Point à la ligne. #Mila.»Le même jour, sur celui de l'association Stop homophobie : «Mila, 16 ans, menacée de mort et de viol sur les réseaux sociaux, a déposé plainte. […] #JeSuisMila.» 23 janvier, compte Twitter de l'association SOS homophobie : «Soutien à Mila. Rien ne peut justifier ce déchaînement de haine sexiste et lesbophobe contre une jeune fille de 16 ans. Rien ne justifie non plus qu'on instrumentalise ce cyberharcèlement pour exprimer une haine raciale. #JeSuisMila.» https://www.liberation.fr/france/2020/02/07/les-associations-condamnent-sans-etre-entendues_1777715/
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C'est bien qu'elle s'entende avec ton mari, néanmoins ta relation avec ta fille est singulière, unique. Cela se passe entre vous deux. Ne lui ressemblais-tu pas un tantinet lorsque tu avais son âge ? Espérons que vous n'avez pas les pieds poites, en prime ! Et moi qui pensais être le fruit de l'immaculé conception, chuis grave déçue là #sadfriday#Jésusrevient Nous sommes les animaux les plus dénaturés qu'il soit (vous imprimez mieux là ?). Je vais passer posément sur votre malhonnêteté intellectuelle indéfectible -semblerait-il- pour le reste. On observe une hausse de la natalité en septembre et nombre de couples qui conçoivent lors du réveillon du nouvel an, le font effectivement sous l'empire de l'alcool, les moyens contraceptifs passent à la trappe = fait culturel. Afin de "sourcer" mes propos, j'ai choisi pour vous, un lien (parmi d'autres) vers l'un de vos médias fétiches : C'est ce que l'on appelle l'«effet Saint-Sylvestre». En moyenne, 5% de bébés supplémentaires par rapport aux autres jours du calendrier naissent chaque année le 23 septembre. La raison ? Selon un rapport de l'Institut national d'études démographiques (INED) daté de 2011, la période des fêtes de fin d'année et notamment du nouvel an représenteraient des moments particulièrement propices à la conception, engendrant du même coup un pic quasi-systématique des heureux événements à la fin du mois de septembre. UNE MOINDRE «VIGILANCE CONTRACEPTIVE» L'institut pointe plusieurs causes. Tout d'abord, les tourtereaux se réunissent davantage pendant le réveillon du Nouvel an et sont donc de fait plus prompts à avoir des rapports sexuels. Les «circonstances» particulières de la fête joueraient également un rôle dans ce pic de naissances. On peut probablement inclure dans ces «circonstances» la consommation d'alcool et l'enthousiasme qui accompagne les fêtes de fin d'année chez certains. https://www.cnews.fr/france/2019-09-23/pourquoi-enregistre-t-un-pic-des-naissances-la-fin-du-mois-de-septembre-881924 Il n'y a pas plus de rut chez l'Humain, que d'instinct maternel. Ce sont des mythes et des mythes des plus étouffants. NB : Vous êtes la maman de @Garlaban? C'est tellement cro mignon. Ce regret est un tabou ou alors on peut dire toutes les horreurs à propos de la maternité, mais à condition de conclure que malgré tout, elle nous rend si heureux. "La société ne tolère qu'une seule réponse des mères à la question de la maternité : "J'adore ça", résume Orna Donath qui a mené une étude quant au regret d'être mère. "Je me suis fait un enfant dans le dos" clamait Anémone. Elle s'était résignée à mener à terme une grossesse après avoir subi trois avortements (dont deux dans de mauvaises conditions). Elle expliquait ainsi que ses plus grands besoins étant la solitude et la liberté (ce qui relève de l'égoïsme pour vous tant il s'agit de femmes), sans enfants (elle en a eu deux), elle aurait été beaucoup plus heureuse. Françoise Giroud disait à propos de son fils "Du jour où il est né, j'ai marché avec une pierre autour du cou". Le regret existe et comme tous les secrets lorsqu'ils sont indicibles, il suppure et éclate dans les moments de conflits, en crise. C'est comme une espèce de bombe à retardement. Il n'est pas question ici de jeter au visage d'un enfant qu'on ne l'aime pas, c'est vraiment plus complexe que cela. Et depuis quand l'amour devrait-il être un bâillon sur la bouche des femmes, d'abord ? En tant qu'homme, comment pourriez-vous saisir pleinement les pressions sociétales -bien présentes- que subissent les femmes en regard de la maternité ? Cela me fait aussi penser à ces hommes qui tiennent absolument à exprimer un avis quant à l'avortement, alors qu'ils sont définitivement out.
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Il y a sûrement un moment où le dialogue coulait tout seul entre vous deux. N’est-il possible d’en revenir à ces moments plus apaisés, de renouer ?
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J'aime effectivement mieux Kant, sans toutefois être spécialement fan des philosophes allemands.
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Il y a eu un babyboom après la Première Guerre mondiale, comme il y en a eu un après la Seconde, qui s'est étendu jusque dans les années 70. L'heure n'était pas à la conscientisation (et nos anciens ne savaient sans doute pas) davantage au repeuplement. VGE a heureusement ensuite légalisé l'IVG et ouvert l'accès à la pilule (non pleinement efficace, mais c'est mieux que rien). Maintenant, que nous savons, que nous sommes conscients de la surpopulation, il convient de décélérer et d'arrêter de compter sur le ventre des femmes, en prime, afin de subvenir à vos petites retraites. Certain(e)s actifs/actives n'attendent pas de qui que ce soit afin d'assurer leurs vieux jours. Notre système des retraites n'est plus du tout adapté, il est devenu obsolète. Au lieu de fournir les mêmes réponses dépassées (reproduction + immigration), il serait peut-être temps de réfléchir posément et proposer de nouvelles solutions. Je ne suis favorable aux hommes enceints ni à la PMA ni à la GPA, question de cohérence et d'éthique... et même si je trouverais risible de vous voir souffrir d'oedèmes, de nausées, de remontées acides, de maux de reins (liste non exhaustive), empotés avec vos gros bidons (tant pis je vous imaginerais souffrir). La surpopulation n'est en rien naturelle. Elle s'est vue boostée notamment par la religion (mais pas que). La religion a joué un rôle indéniable dans la reproduction. C'est écrit noir sur blanc et à de nombreuses reprises encore. L'influence de la religion, au moins chrétienne, décroit cependant au fil du temps. Il serait bon que les autres croyances subissent aussi une décroissance. Sans parler de traditions cruelles, des plus barbares (souvent envers les femmes). Cela tombe bien, je les ai trouvés au même endroit que vous : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212 Le multiculturalisme est une grande richesse. Il a aussi jalonné l'Histoire de France. Les mariages mixtes ont scellé notamment des alliances entre les peuples. C'est une évidence. Par souci d'égalité et de "droit à l'enfant" (à ne confondre avec le droit de l'Enfant), il s'agira de passer sur la dignité de certaines personnes (en l'occurence des femmes) dans un climat très commercial.
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Certes, mais pour évoluer favorablement, il est aussi nécessaire de le considérer ce passé, sans fards, d'en tirer des enseignements.
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Le rut est bien le terme adéquat tant il s'agit d'animaux. Nous ne sommes soumis à une périodicité, il n'y a pas de saison des amours chez les êtres humains. Bien qu'il ait été constaté que les êtres humains conçoivent plus pendant l'hiver, et précisément lors des fêtes de fin d'année, l'explication est davantage culturelle : des gens sont bourrés comme un coing et en oublient la contraception. Jean-Julien... Avec un prénom pareil, tu m'étonnes qu'il en veuille à la terre entière le gazier et en premier lieu à ses parents ! Q'un jeune homme ou qu'une jeune-fille ait fait sa crise d'adolescence ne garantie en rien qu'il ne verse pas dans les reproches une fois adulte. Cela peut bien au contraire s'associer, en une sorte de continuum. As-tu essayé de la géolocaliser (grâce à son téléphone) ? Quelle est votre légitimité sur ce sujet ? Vous êtes une femme ?
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12 ans de prison pour la femme qui a tué à coups de pied un homme qui l'importunait
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Actualités - Divers
Vous réagissez tous deux aux provocations d'un troll. Un troll n'existe qu'au travers l'attention, le temps qu'on lui accorde. @DoïnaPersonne ne peut se réjouir raisonnablement du passé, comme du futur, de cette jeune femme évidemment (je te remercie pour ton humanité, c'est toujours rassurant à lire sur internet), mais encore de la mort de ce harceleur (il méritait un procès pour harcèlement, pas la mort). Cette jeune femme a très sûrement croisé des voisins, du personnel scolaire, de la famille -plus ou moins éloignée- qui ont fait mine de ne rien voir ni savoir, qui ne lui sont pas venus en aide. Ce lynchage aurait pu être évité. Notre société est responsable. Elle l'est envers les victimes de violences au sein du foyer, dites éducatives également, de violences sexuelles -qu'elle somme toujours de se taire- qu'elle laisse livrées à elles-mêmes, sans écoute et sans soin. Les victimes de viol glissent parfois vers les drogues sans que l'on s'intéresse vraiment aux causes profondes. Elle l'est encore envers les garçons, qu'elle n'éduque pas correctement, qu'elle conforte dans la prédation. Etre harcelée n'est jamais agréable pour personne et on se sent seule au monde. Pourtant tout un(e) chacun(e) peut intervenir, il n'est pas nécessaire d'être maître en arts martiaux pour ce faire. Interrompre un harceleur en demandant l'heure ou sa direction par exemple est tout à fait à la portée de tout le monde. Nous vivons dans une société hypersexualisée et hyperviolente et à la fois dans l'immobiliste tant il s'agit de solidarité, pas nécessairement parce que les gens ont peur, davantage par péché d'indifférence, d'individualisme. Une piste peut-être pour l'Education Nationale : au lieu d'enseigner le frisbee ou le cirque aux élèves, il serait sans doute utile de leur (autant les filles, que les garçons) enseigner les rudiments de l'auto-défense. Nous revoilà le chaînon manquant... entre l'Homme des cavernes et un juge assesseur du procès des sorcières. -
Nous ne sommes pas soumis à des périodes de rut. Le désir intervient. L’amour aussi.
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Force est de constater que des femmes ont été internées, incarcérées devrais-je écrire, au simple motif de leur genre, ou encore parce qu’elles avaient de l’éloquence et une notion révolutionnaire pour l’époque de la liberté. D’autres ont brûlées pour les mêmes raisons. (C’est peut-être bien un atavisme qui te chatouille). L’Homme des cavernes aurait été bien plus gentleman que nous le pensions, à en lire nombre d’anthropologues, sans doute parce que la Femme des cavernes fut son égale. Je pense que tous les moyens ont été bons afin d’asseoir une domination masculine et cela comprend aussi la mise aux nues de nos prétendues différences afin de mieux nous emprisonner dans certains rôles, certaines représentations (mère, gardienne des traditions, putain). Étant donné que je ne crois absolument pas en la religion, qui fait depuis sa genèse, des femmes, des coupables, ce qui m’intéresse c’est de savoir à quel moment tout a basculé et comment c’est vraiment arrivé.
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Il semblerait que l’on confonde bien souvent instinct maternel et amour maternel. L’amour maternel ne réduit pas les femmes à une fonction génitrice, ou une animalité, il laisse la part belle à toute une palette de sentiments, de réflexion, d’ajustements. Et, s’il y a des comportements de protection, ils seraient davantage fruits d’une maturation que d’un instinct dont seraient pourvues certaines et qui ferait défaut à d’autres. La maternité se construit affectivement, intellectuellement, cognitivement…longuement. On ne cesse jamais vraiment d’être mère. Comme on ne cesse jamais vraiment d’être père. On a le droit de douter, de paniquer. D’être fatigué(e). On a le droit d’avoir le coeur brisé. De regretter et même de jurer parfois, après soi, après les autres. Cet instinct dont on n’a jamais réellement prouvé l’existence tant il s’agit de femmes (plus que de chattes et de chiennes), est effectivement continuellement invoqué, et revêt un caractère culpabilisant pour celles qui cherchent aux tréfonds de leurs gènes, sans parvenir jamais à lui mettre la main dessus. On en a fait une idole, un sacré, du fameux instinct, au même titre qu’un dieu finalement, dont on a jamais non plus prouvé l’existence. À quels fins ? Les hormones, si elles existent aussi effectivement chez l’être humain, ne dictent pas leurs lois. Ce serait là oublier l’influence de l’environnement, et l’amour, le choix, la volonté interviennent également. Nous nous plaisons à nous émerveiller, de plus, quant à notre cerveau supérieur et nous oublierions dès lors qu’il s’agit de maternité, à quel point, il peut être complexe ? La construction du lien mère-enfant dépend ainsi et aussi de son environnement, de son expérience, de son vécu, peut-être parfois même du propre lien avec notre mère voire nos grands-mères ou toute femme ayant joué un rôle pour le pire ou le meilleur dans nos vies. Nous nous construirions à l’exemple ou en contre, en assemblant tel un patchwork (de ce que nous lisons aussi, des femmes inspirantes), en nous désolidarisant, parfois. Nous faisons surtout comme nous le pouvons. Les influences sont nombreuses. Cette construction reste unique, singulière, d’une femme à l’autre. Il est essentiel que nous nous délestions de ce concept, de cette propagande, incapacitants, véritablement.
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Il y a des sujets d'étude ainsi que des acteurs économiques. Mais, se chosifier, alors qu'on est un homme, permet aussi de lisser et minimiser cette réification dont les femmes ont encore à pâtir. Bonjour, Oui, à l'image de Sofonisba Anguissola, Artemisia Gentileschi, Camille Claudel, et encore de Ada Yonath, Ada Lovelace, Françoise Barré-Sinoussi, et aussi Marie-Anne Barbier, Marceline Desbordes-Valmore, Julie de Lespinasse... La liste bien évidemment non exhaustive. Si ces femmes ont été invisibilisées, c'est aussi parce qu'elles représentaient une menace aux yeux de certains hommes. Histoire de domination. Certains vivent encore dans la crainte. Il serait intéressant de trouver d'où leur vient exactement ce sentiment d'insécurité. De l'analyser. De démystifier... et enfin d'avancer tou(te)s ensemble. @MarcThorest un anti féministe militant et grand nostalgique des bûchers. Nombreuses intervenantes ici ont eu droit de se voir rhabillées pour quelques hivers (même les plus pacifiques d'entre nous). C'est plutôt bon signe de se voir affubler de "misandre" ou quelques autres noms de sorcières, cela veut dire que vous n'acquiescez pas benoîtement à ces hum.. "fulgurances". (Welcome). "Aujourd'hui, des femmes pensent comme des hommes et des hommes pensent comme des femmes " Pourquoi, seulement, aujourd'hui ?
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Cela va au-delà de la gaffe. Ses propos sont non seulement complotistes, mais également orduriers.
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Je ne suis pas plus dans la croyance, que la divination. J’observe que les générations futures servent trop souvent d’alibis aux groupes idéologiques. Le rejet d’autrui est vieux comme Hérode (si ce n’est plus). Les Magrhébins sont considérés, par certains, comme des pestiférés, mais d’autres ont subi auparavant le même sort. Selon les chiffres de l’INSEE, en 2019, la population étrangère vivant en France s’élevait à 4,9 millions, soit 7,4% de la population totale. Le mythe du grand remplacement, théorie complotiste, traîne ses guêtres depuis le début du XXème siècle, et force est de constater que les français n’ont toujours pas été remplacés. La natalité effrénée ne vous questionne pas. Votre SUV est moins polluant que les déjections du chien de votre voisin. Les discours natalistes, religieux, ont eu si peu d’incidences sur la démographie (c’est la faute à la roue). Et on vous fait gober tout ce qu’on veut ! Au milieu du XVIII ème siècle… je vous cite Benedicti au XVIème, qu’est-ce qui a justifié cette propagande au XVIème, au XVIIème, lors de la première moitié du XVIIIème alors si ce n’est la religion ? Qu’est-ce qui la justifié alors que la mortalité infantile n’a cessé de décroître ? Les religieux ont toujours préconisé une natalité sans frein, c’est un dogme (peut-être même l’un des premiers, genèse 1:28 « multipliez et croissez »). Ils conspuent toujours la contraception, luttent contre le droit (des femmes) de disposer de leur corps. Si les croyants se reproduisent beaucoup alors ils assurent la pérennité, la survivance de la religion. Le choix de la croyance ou de l’incroyance est peu laissée aux enfants, alors que l’entourage croit. Je préfère que vous vous fassiez greffer un utérus, savoir que vous (au pluriel, ce qui comprend aussi Bayrou, qui se mettra c’est « il faut » où je pense en prime) en suez. Puis verrez sans doute après cela la grossesse d’un œil neuf.
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Tu te considères comme un objet ?
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J’en pense que vous allez y attirer autant des friands de sexisme hostile que de sexisme bienveillant (que la hiérarchie soit !). Des intervenant(e)s qui vont être gonflés par ceux-ci, et puis… des perplexes et une majorité silencieuse. Cela ne m’intéresse pas de vous être supérieure, je n’envisage pas les rapports humains à l’aune de la domination (et son corollaire la soumission), dans quel que domaine que ce soit, surtout parce que cela me dégoûte. Ce qui m’intéresse c’est de ne pas être déconsidérée ou mise sur un piédestal (c’est une prison) au simple motif de mon genre. J’en pense aussi qu’il y a énormément de sujets sur ce forum (et que c’est le bordel). Vous faites comme vous le sentez ensuite. Les femmes sont capables de peindre, d’écrire, de créer. Tant qu’elles sont muses, elles ne produisent pas. La statique n’est pas dans l’action. Certains se sont cantonnés à peindre le corps des femmes, tordant parfois la vérité afin de coller à leur vision de la beauté, et alors que pour les artistes tout un champ des possibles s’ouvre. On peut faire beaucoup. Je peux peindre des femmes (et des hommes), néanmoins j’évite de le faire, c’est l’overdose. Qu’est-ce qui vous ferait peur, plus exactement ? Laquelle ? Ton corps n’est pas abstrait. Il est réel, tu peux le toucher. Il n’appartient pas à la communauté, c’est le tien. Eh bien c’est pareil pour les femmes.
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De quoi voudriez-vous que souffrent nos enfants et nos petits-enfants, mise à part de l’hystérie de quelques nationalistes (en plus du choc démographique) ? La France est l’un des pays en Europe qui enregistre un taux de natalité plutôt stable (1,88) et plus fort qu’en l’Italie (1,29) ou en Allemagne (1,57).
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Une grève des ventres c’était là la grande crainte exprimée lors des débats (entre hommes) qui ont précédé l’autorisation de la contraception. Ce qui constitue un singulier aveu, parce que si la maternité dans notre société est une expérience si uniformément heureuse, alors pourquoi des femmes s’en détourneraient-elles ? C’est à cause des discours ideologico-religieux et passablement de la fainéantise de politiques à l’image de Bayrou, que nous en sommes là. À la fin du XVI ème siècle, le franciscain Jean Benedicti préconisait une natalité sans frein, assurant aux familles, que comme pour les oiseaux «Dieu pourvoira à leurs besoins ». Et la démographie a explosé, ainsi qu’au cours des siècles suivants, ce qui n’a pas empêché les natalistes de persister, de continuer leur propagande, d’encourager le petit peuple à se reproduire toujours et plus, irresponsables qu’ils furent. Les ligues natalistes ont toujours agi au nom « de la paix sociale, de l’intérêt national et de la protection de la race ». Grosso modo, du nationalisme. Ce sont les mêmes huluberlus, les mêmes obsédés du nombre, les mêmes flippés par le « grand remplacement », qui nous pompent l’air actuellement. Bah oui comme les vieux, en fait.
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The Nevers. C’était bien sympa jusqu’à peu près l’épisode 6. À partir de là la série a vrillé dans un drôle de mélange des genres.