Mórrígan

C’etait la moindre des choses, vous vous êtes donné la peine d’argumenter. Le « tableau » n’en est pas vraiment un ceci dit (c’est une perception encore, des autres) et c’est loin d’être complet. Si j’ai bien fait de la danse, mes parents ont eu pitié de moi trop tôt à leur goût, et trop tard au mien. Je vous confirme aussi qu’un « Tom Scavo » ne m’attirera jamais. Edie est surtout la femme à qui aucune femme n’aimerait être associée. Garce et prédatrice, Edie a un goût très marqué pour les hommes mariés. C’est la femme qui va coucher avec le mari d’une autre puis l’instant suivant lui signaler en lui passant un coup de fil. C’est aussi une vraie langue de vipère, très directe et toujours en concurrence avec les héroïnes principales, qui ne l’intégreront jamais vraiment à leur cercle d’amies. Elle a besoin de prouver aux autres, qu’elle fait mieux. Très « cagole », Edie, essaie souvent de mettre en avant sa plastique pour arriver à ses fins, avec un manque de subtilité criant ou de classe. Elle minaude, flatte le mâle dans son ego, et ses séances de carwash sont d’ailleurs assez... Edi(e)fiantes. Au fil des saisons, on finit finalement par comprendre qu’Edie est surtout en grande détresse amoureuse, ce qui la rend légèrement plus sympathique et ses goûts particuliers en matière d’homme ou son manque d’intuition l’amèneront à risquer sa vie à un moment donné. Elle sera sauvée par Gaby ou Susan (je ne sais plus). GOT, en effet, rien à voir. Vous supposez bien et bon visionnage.

Je pense que vous faites un peu d’angélisme, de loin. Linette est principalement le dernier personnage auquel mon entourage m’associe, avec Eddie. C’est peut-être effectivement parce que vous n’avez vu que la première saison. Il n’est de toute façon pas aisé de bien cerner un(e) intervenant(e) à travers son écran. L’analyse du personnage est par contre intéressante, je ne l’avais pas vue sous ce jour, mais davantage comme une mère au foyer dégoulinante de vomi de bébé, négligée, braillarde (mais tout de même attachante), tiraillée de tous bords, qui a dû renoncer à sa vie professionnelle au profit d’un entourage souvent ingrat. Les scénaristes ont si bien su explorer toutes les facettes des personnages au fil des 8 saisons, des personnages qui évoluent et tout en nuances qu’il est difficile de se retrouver totalement dans l’une ou l’autre en écartant toutes les autres. Si bien que beaucoup pense d’abord à Bree (l’intransigeante) me concernant, se ravisent, font mention de Gaby (la volcanique), pour finalement penser que Susan (la maladroite) me conviendrait bien mieux...et au final, il est toujours difficile de trancher. Bree, en dehors de son côté conservateur qui ne me sied plutôt pas, est très ordonnée (je plaide coupable), perfectionniste, droite, intransigeante avec les autres mais surtout avec soi-même (ce qui peut la rendre difficile à vivre). Elle peut se sacrifier pour ceux qu’elle aime et gérer presque toutes les situations, c’est celle sur laquelle on s’appuie. Un pilier. Si je n’ai aucun goût pour les armes à feu (son côté rock n’roll), je peux me débrouiller sur un circuit ou manier la perceuse- visseuse (mon côté rock’n roll). Comme elle, je ne sais pas déléguer et fais plutôt les choses moi-même (toujours par goût des choses bien faites) et parce que je ne supporte ni de répéter les choses ni d’attendre longtemps. Ce qui me rapproche le plus de Gaby c’est son indépendance (j’ai volé de mes propres ailes tôt et me suis construite seule), sa culture latine (l’étant à la fois du côté paternel et maternel) et sa culture du physique. Elle me parle, l’univers du personnage me parle, son caractère passionné, parfois passionnel avec Carlos. Non, je ne suis pas une araignée, je ne suis pas du genre à vouloir changer l’autre non plus, davantage à être exigeante au moment du « recrutement ». Je peux être cool, donner ma confiance à condition que ma moitié soit irréprochable. Gabrielle est aussi très soucieuse de son physique et entretient son corps. Elle est toujours au fait de la mode, aime passer du temps à prendre soin d’elle. J’adore aussi. Je suis devenue plus sportive et pratique comme elle, le yoga (et le pilates et quand je suis accompagnée je vais courir). Le yoga me permet aussi de méditer, de retrouver un certain équilibre et de me mettre dans une bulle. Susan est très maladroite, excessivement maladroite et a le don de se mettre dans des situations tantôt désespérées tantôt cocaces. Mes ami(e)s tiennent des dossiers sur mes aventures. Mon entrourage est persuadée, de toute façon que je mourrai très précocement d’un accident ménager, quelque chose de pas très glorieux, genre me poignarder toute seule avec une fourchette tordue ou un couteau émoussé en voulant bidouiller un truc dans la cuisine. Tout comme elle, j’aime crayonner à mes heures perdues, des choses enfantines ou florales, dans des tons doux. Je me débrouille un peu mieux qu’elle en ce qui concerne le gratin de macaronis par contre, même si j’ai horreur de ça. Ça fait tout de même pas mal de défauts (et la liste est aussi non exhaustive) quand on cumule ces différents traits de caractère, et dans l’idéal il ne faudrait pas en changer. Je n’ai pas souvenir que des thèmes aussi importants aient été traités dans les séries AB productions, il faut dire que je n’ai regardé que les seules fois où je rendais visite à la plus jeune de mes tantes et je zappais une fois qu’elle s’endormait. L’avantage c’est qu’elle a toujours été un peu narcoleptique.

Complètement. Le harcèlement n’est pas inhérent à l´homme. Il serait intéressant de savoir s’il y a autant de frotteuses que de frotteurs.

Je pensais principalement aux séries AB productions. Je peux passer sur les rires pré-enregistrés, si la série n’est pas trop mauvaise. Les séries AB se caractérisent toutes surtout par un mauvais jeu d’acteurs et un synopsis plat. La musique n’y est même pas bonne. Linette ? Ah ? Pourriez-vous étayer ? Il est toujours intéressant de savoir comment on est perçu mais surtout pourquoi. La blonde ? Eddie ?

Je vous prie de m´excuser si mon côté « guerrier » a pris le dessus à un moment donné. Nous sommes sensiblement différents, en effet. C’est principalement ce qui fait l’intérêt et la richesse des forums, à mon goût : des personnalités différentes, avec des vues différentes, ce qui permet aussi quelquefois de se questionner, de voir les choses d’un autre regard, et par là même de renforcer ses positions ou les mettre en péril. Ceci implique évidemment d’avoir affaire à des intervenants -intellectuellement honnêtes- et non asincères. Les échanges trop simples finissent par m’ennuyer. Je préfère être en désaccord. Je ne vous sous estime pas. Quand je vous lis je me sens triste pour vous. Il émane de vos écrits une mélancolie, une...résignation, aussi. J’ai le sentiment que vous êtes désabusé et me demande à quel moment, vous avez abandonné.

Dans ce cas-là ce serait le prix du diesel qu’il faudrait augmenter de façon indépendante et significative, amenant les conducteurs à préférer les modèles essence.

Je vois tout à fait de quoi vous voulez parler. Perso, c’est davantage les rires pré-enregistrés que je trouve insupportables.

C’est formidable pour vous, Vilaine. Il faut surtout échanger avec ces personnes.

C’est très juste.

C’est la rançon de la gloire, Vilaine. Rien à voir avec le lieu. Vous êtes un troll.

Vous vous vautrez (sans vouloir être brutale). Quand vous vous engagez avec quelqu’un vous avez -tout comme un parent envers son enfant- un devoir envers cette personne. Le devoir de la respecter, de loyauté, de toute faire pour la rendre heureuse (dans l’idéal). Je pense que l’on doit être loyal(e) même quand la relation a pris fin, et repectueux/respectueuse. Être sans filtre en amour, dire tout ce qui nous passe par la tête n’a rien à voir avec de l´intimité ni même la « communion des âmes ». Avant de feuilleter les pages jaunes en vue d’un monastère, il y a quelques quartiers où vous devriez trouver votre bonheur *sourire* Funny ? Hispanique plutôt non ?

C’est vrai il y a aussi les cas sociaux. Excusez-moi, je trouve cela complétement glauque, en plus du reste. Vous les pêchez où ? Sérieusement, ce qui se passe entre un homme et une femme, sur ce plan, ne devrait intéresser personne d’autre que ces deux mêmes personnes (sphère privée).Même pas les suivants. C’est irrespectueux au possible. Desperate Housewives. Vous manquez quelque chose. L’intrigue est posée au début de la saison, souvent un crime et on a le temps d’avoir soupçonné tous les personnages avant de se faire retourner comme une crêpe à la fin. Elle est si bien faite que l’on retrouve parfois certains traits de caractère des héroïnes, chez soi. Faire l’analogie de la classe, du respect avec une armure... décidément, vous êtes étonnant *sourire* Je comprends mieux pourquoi vous paraissez toujours si triste.

Qu’une femme (qu’un homme) n’est jamais réellement spontanée quand elle parle de ses ex. C’est toujours calculé à mon sens, elle compare, même si elle en vient à flagorner. Je trouve cela dérangeant et malsain en plus du reste, cela peut faire aussi beaucoup de peine. Ce n’est pas prévenant. Une sorte de Bree Van de Kamp, vous voulez dire ?

Vous n’avez même pas souligné mon propos -je ne crois pas au hasard- ou bien vous n’avez pas fait attention tant vous faites un focus sur « l’abandon ». C’est quoi cette nouvelle lubie encore ? *sourire* Non, il ne faut pas monter sur ses grands chevaux, juste recadrer. Pas de relation de cause à effet, ce n’est pas parce que l’on a un certain savoir-être, des valeurs, que l’on dissimule.

J’assimile le fait de parler de ses ex comme un manque de classe, vous comme de la spontanéité. Quand c’est fait à dessein afin de susciter une réaction chez l’autre, de la jalousie, je trouve en plus que c’est un manque de respect et qu’une relation homme-femme doit reposer sur le respect avant toute chose (la base) pour être pérenne. Si vous acceptez qu’une femme puisse vous manque de respect tant elle est spontanée, ne soyez pas étonné qu’elle vous traite donc en conséquence comme une descente de lit.

Quand j’écris que je trouve à formulation odieuse, c’est vraiment que je trouve la formulation odieuse. Ensuite il y a un indice ici : « Mon propos premier est que j’ai trouvé cela violent. Mon propos d’avant encore était que les hommes quand ils deviennent tactiles mais surtout quand ils insistent après un refus, quand il y a donc récurrence, tombent dans l’agression sexuelle, allant parfois jusqu’au pire, jusqu’au crime (viol) ».

Vous préférez une corde ou un mouchoir ?

Cela n’engage que vous. Je n’assimile pas le respect à un manque de sex-appeal, je dirais même que cela n’a rien à voir. Le respect devrait être la base de toute relation sexy ou non, à mon sens.

La provocation ne fonctionne pas avec moi. N.B : il va falloir vous décider entre vouvoiement ou tutoiement. Ce tâtonnement est insupportable *sourire* Rassurez-vous, d’autres ne se posent pas tant de questions. L’essentiel est qu’au réel des hommes et des femmes arrivent tout de même à s’entendre. L’avenir de l’espèce humaine est assuré. Alléluia !

Ce sont des idées reçues, on peut être spontané(e) et également avoir la classe de ne pas parler de ses ex. Certains utilisent aussi ce stratagème pour réveiller la jalousie de l’autre. Je trouve cela ni délicat, ni respectueux.

C’est surtout la preuve qu’elle manque de classe.

Acceptez-vous que l’on puisse avoir un avis nuancé sur le sujet ? Je n’adhère pas à certains propos de cette pétition, tout comme certaines signataires n'adhèrent pas aux propos de Brigitte Lahaie.

https://www.google.fr/amp/s/www.ouest-france.fr/faits-divers/harcelement/harcelement-brigitte-lahaie-s-excuse-en-larmes-et-precise-ses-propos-5495976/amp

Pour répondre à votre première question : c’est assez subjectif. Pour répondre à la seconde, quand cela devient répétitif et/ou quotidien. Allez je vous aide. Se faire tenir la jambe pendant un certain temps par un homme relève de la drague lourde, drague lourde que l’on peut aussi trouver de mauvais goût. Il va insister mais finira néanmoins par comprendre et acceptera que l’échange prenne fin/n’y reviendra plus. Quand c’est mort, c’est mort. Le harcèlement, très en général, implique une notion de récurrence, un refus d’obtempérer. Ainsi un harceleur ne s’arrêtera jamais, c’est à ce moment là que la loi peut intervenir. Le harcèlement sexuel se définit par le fait d’imposer de façon répétée des propos et/ou des comportements à connotation sexuelle. L’article que vous avez posté a 3 ans (janvier 2015). La loi est passée il y a 4 ans. Il serait intéressant de savoir si après une mise en vigueur depuis 4 ans, les femmes déposent toujours autant de plaintes. Vilaine, je ne suis pas étonnée qu’avec de gros sabots comme les vôtres, vous soyez obligée de vous accommoder de Moonboots.