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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Difficile d’assimiler l’Humain, ses sensibilités, ses nuances, à une machine aux rouages bien huilés ou mal, parler de bug... Ce n’est pas si simple, rien à voir avec un système, des codes erreur, un programme, rien à voir tout court plus simplement. Quand cela vire à l’obsession, la rancoeur, la violence, le harcèlement ce n’est pas qu’il y a des sentiments trop forts, non, cela a plutôt trait à la bêtise ou pire au maladif.
  2. Je ne raisonne pas en terme de normalité ou plus précisément d’anormalité en ce qui concerne le simple coup de cœur. L’obsession qui peut en découler, par contre l’essuie d’un refus, mal géré, dont toute une batterie de comportements hargneux, harceleurs et violents peut découler, par contre ça c’est autre chose. Comportements de malades. Là nous pourrions parler d’anormalité.
  3. Une fascination que l'on appelle communément amour à sens unique ou plus raisonnablement, coup de coeur. Moindre bobo sans doute, il semble plus facile d'oublier l'amour quand il n'est pas partagé et donc non consumé. Cela peut-être gênant, en effet... mais parler d'abus et de perversion, n'est-ce pas là des termes un peu forts ?
  4. Plaît-il ? L'illusion de l'amour, à mon sens, c'est projeter des sentiments amoureux très tôt, trop tôt sans connaître l'autre.
  5. C'est étrange de raisonner ainsi... Pourquoi vouloir à tout prix voir de l'abus d'un côté ou d'un autre ? Il vous faut obligatoirement un fautif ? S'il fallait croire et succomber à tous les individus qui se disent amoureux transis... o'scour ! Les sentiments ont besoin de temps, de toute façon, pour se tisser et s'exprimer. Il est possible de se réfréner, oui, avant que les sentiments ne se développent trop, de se fermer à ceux-ci. Si la personne n nourrit pas les mêmes sentiments à votre égard, de toute façon, vous n'aurez pas d'autre choix. Je n'ai pas pris le temps de compter et au fond cela regarde ces couples, si cela leur convient. Des hommes y trouvent aussi un confort, voire une boniche ou un faire valoir, du réconfort etc...
  6. Il est vrai que certains abusent des sentiments de l'autre pour un confort matériel et financier dans le couple (autant d'hommes que de femmes). Par contre, nous sommes rarement responsables des coups de coeur des autres. Certains sont miséreux. D'autre solaires. Tout le monde n'est pas obligé d'être un samu social.
  7. Dans le couple ou avant formation du couple ?
  8. Pas convaincue qu’il y ait un après, pas convaincue que les grilles salariales ou avantages de nos si chers élus soient revus à la baisse... cela ressemble à une pure perte de temps, vu d’ici.
  9. Bah dites donc vous avez la comprenette en berne. C’est parfaitement résumé, merci. Et c’était aussi une parenthèse, simplement pour expliquer que la pauvreté peut prendre des visages auxquels nous n’aurions pas pensé aux premier abord. Il y en a d’autres...
  10. Escapade en pays saintongeais... Château de Mirambeau, une nuit d’orage.
  11. Tout à fait, c’est à la mère de faire la démarche. La mentalité de ces pères est révoltante. Ils savent aussi très bien que la mère se privera quoi qu’il lui en coûte pour le bien-être de leur enfant. J’ai essayé le dialogue, d’en appeler au bon sens, ce ne sont pourtant pas des idiotes. Ces hommes ont réussi à faire leur œuvre. C’est très énervant. La dernière chose qu’il reste à faire est de dépanner. Leur gentillesse aussi. Vous avez mal compris, elles renoncent à la pension alimentaire puisque ces hommes exercent un chantage. Le billet, donné occasionnellement, sert à acheter des jeux vidéos, ou ce que l’enfant a décidé de s´offrir. Ce qui rend le père cool aux yeux des enfants. C’est moins cool chez maman.
  12. Ces messieurs ne sont pas au RSA, ce sont simplement des radins avec une mentalité des plus dégoûtantes. C’est un moyen de pression, de culpabilisation pervers, dont ils usent abondamment. Cinéma, menaces voire insultes... C’est tordu, mais cela fonctionne très bien. Ces femmes renoncent à la pension alimentaire dès lors afin que l’enfant continue à voir son père. L’un a 15 ans et n’est ni nourri, ni habillé grâce à son père, par contre papa glisse de temps à autre un billet pour qu’il puisse s’acheter des jeux vidéos et c’est alors le meilleur du monde. Horripilant. J’ai proposé de rédiger des courriers, d’aider dans les démarches et ne suis pas la seule à l’avoir fait. Il y a toujours cette peur qui revient, celle que le père soit finalement mis devant ses responsabilités. C’est décourageant.
  13. Le souci dans ces cas précis, c’est que ces femmes ne font pas ces démarches puisque le père prévient que s’il doit payer la pension alimentaire, que s’il est poursuivi dans ce cadre, il renoncera à voir son enfant, et ajoute que ce sera de la faute de la mère... elles se laissent faire.
  14. Vous évoquez là une manoeuvre de culpabilisation politico-journalistique -sauf erreur de ma part- et rien à voir. Le "petit machin" était tout de même un enfant, nous pouvons nous demander justement pourquoi les pays alentour ou de même sensibilité culturelle n'ont pas souhaité pas les recueillir et d'autant quand les moyens financiers ne manquent pas (vaste hors sujet). Mauvaise pioche, sinon, la langue de bois, ce n'est pas ma came. Après l'empathie n'est pas quelque chose que l'on force, je vous l'accorde. Râlez sur les parents si cela peut vous faire du bien, c'est de toute façon très français, ça ne fera néanmoins pas avancer les choses. Vous visez une population en particulier alors que la pauvreté peut toucher absolument tout le monde. Il faut de l'énergie pour faire fonctionner le corps correctement, éviter les coups de barre, optimiser la concentration. C'est basique ce que je vous écris là et dans cette optique, généraliser la collation dans les écoles me paraît être une bonne idée. Vous pouvez vous satisfaire ou vous contenter d'une société d'idiots. C'est une société qui ne me sied pas. Ne mégotons plus avec l'éducation, il y a déjà eu bien trop de fantaisies, de nivellement par le bas et de politiques qui ont voulu marquer un quinquennat comme ça ! Pour le salaire à 6000€ pour tous, vous partez en vrille... cela ressemble à une parodie des groupies de Mélenchon. La gamine qui est allergique aux fraises, mange une pomme, et tout le monde est content. Des casse-pompons ensuite il y en aura toujours, ils ne sont pas majoritaires.
  15. Et les Glanz ne sont pas tous tombés près du chêne... (afin de fermer la boucle des blagues Carambar). Il y a quelques temps encore, lors de sondages, nous pouvions relever de la bienveillance de cette majorité silencieuse, qui subit parfois cette action depuis déjà 5 mois, avec beaucoup de patience. Il y a dans ce mouvement, très hétéroclite, des combats, des revendications justes. Il est impensable par exemple, que certains de nos anciens vivent au -ou pire encore- sous le seuil de pauvreté. Et puis, il y a de la radicalisation, des blacks blocks, des idées saugrenues, qui partent vraiment dans tous les sens, des idéologies, dans un mouvement, qui à la base, se voulait simple, pacifique et populaire. Véritable insurrection qui ne se satisfait jamais de rien. Les violences ne sont pas (suffisamment) condamnées par ces manifestants, complaisance voire complicité, ce qui pourrait mener ce mouvement, à sa perte.
  16. Ils ne suffisent pas pour endiguer la pauvreté tout simplement. Quand nous parlons des pauvres, nous oublions également bien souvent, les familles monoparentales, parfois de classe moyenne (basse), très fragilisées. La pension alimentaire peut être oubliée ou non versée sciemment par le conjoint qui exerce une forme de pression, parfois de chantage. Aussi dingue que cela puisse paraître, pour certains il n'est pas normal de verser une pension alimentaire, ils auraient l'impression d'être spoliés. La femme seule, souvent, est en galère, jonglant avec les autorisations de découvert, les traites, les différents taxes et impôts à régler, et espérant la bienveillance de son entourage proche. Sarkozy, de mémoire, proposait d'encadrer tout ceci, par la mise en place d'un système de prélèvement automatique obligatoire d'une part, mais également en créant et développant des cellules d'intermédiaires, délestant ainsi les victimes d'ex conjoints imbuvables voire complètement violents. C'était une bonne idée, dommage qu'elle n'ait pas été reprise. Il me semble également que les allocations familiales ne sont pas dispensées pour l'enfant unique. Je connais quelques femmes dans cette situation, c'est toujours une histoire de galère. Il m'est impossible de les culpabiliser, de les juger. La seule bêtise qu'elles ont faites, c'est de tomber sur un connard -parfois commerçant, spécialisé dans l'alimentaire de surcroît, un comble !- ou de ne pas saisir qui de droit de peur que le père renonce à ses droits de visite et de garde de week-end par pur esprit revanchard, par pure bêtise. Donc vous condamneriez des enfants, pour l'ingratitude de leurs parents ? C'est terrible. Lorsque nous étions enfants, en maternelle, dans les villes, il y avait une distribution de briquettes de lait le matin à la récréation. D'autres avaient droit au verre de lait, accompagné parfois d'une madeleine ou d'un petit beurre. Collation qui n'allait pas chercher loin, c'était toujours ça. Il y avait également des ventes de viennoiseries à la récréation, en primaire, dont les plus grands étaient en charge (supervisés par un instituteur). Dans le privé, les parents étaient très sollicités pour apporter des gâteaux, crêpes et etc... je ne sais si cela a encore cours aujourd'hui avec les normes d'hygiène. Il est parfois demandé dans les écoles, de fournir chacun à son tour, fruits et/ou fromages, afin de développer le palais des enfants, et non seulement lors de la semaine du goût. J'ai accompagnée récemment ma nièce et plusieurs barquettes de fraises à l'école. Du brie de Meaux, et un bon pain de campagne, une autre fois. Ce sont de bonnes initiatives, pas sûre que tout le monde puisse suivre. Des enfants sont levés depuis 5h du matin, les parents se lançant dans les bouchons dès 6h... Le déjeuner peut faire très loin. Dans l'idéal, il faudrait généraliser les petits déjeuners dans toutes les écoles, toutes les zones. Être en recherche d'égalité dans l'éducation c'est ce qui fait le socle d'une société bien pensée. Il serait impensable de fustiger les jeunes générations au sujet de leur faible niveau en toutes choses, tout en ne faisant rien pour les aider à y remédier.
  17. Il y aurait tant de nostalgiques de la guillotine que cela ici ?! Olalala...
  18. Ce n'est pas une mauvaise idée, quoi qu'un peu réchauffée...
  19. Des journalistes le font très bien et sans violence, aucune. Rémy (de Brut) que je suis, comme d'autres, depuis novembre, a régulièrement les yeux qui brûlent, rien de plus. Il est un peu excité du bulbe Glanz, il faut le reconnaître.
  20. Et aller jusqu'à nous demander à quoi sert la gratuité en ce qui concerne l'éducation et la santé... et d'autant pour ceux qui n'ont pas d'enfants et ne sont jamais malades. Individualisme, encore.
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