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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Qui écrit en termes de normalité et donc sa résultante, d'anormalité, si ce n'est vous ? Ce n'est peut-être pas plus mal de ne pas savoir finalement.
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C'est bien souvent la peur qui pousse l'humain à ne plus l'être tout à fait. Suspect à 10 ans, simplement parce qu'il est né en Syrie et qu'hypothétiquement on pourrait lui avoir farci la tête avec des idées haineuses à l'encontre des "mécréants" ou nous autres occidentaux. L'enfant fabriqué sous GPA en Roumanie, a, quant à lui, bien meilleure presse. C'est une grande injustice sociale. Ces enfants, trop peu encore rapatriés sur le sol français, seront bien évidemment suivis/sous haute surveillance. Occupons-nous déjà des vivants, correctement et avec bienveillance, il y a fort à faire, au lieu de nous reproduire toujours plus en nombre, par moyens détournés, de façon insensée, folle. Des enfants à l'adoption, il y en a. Quand des dossiers trouvent une issue favorable, d'autres sont rejetés, pourquoi ? S'attarde t-on réellement sur les causes de ce rejet, s'améliore t-on ? Récemment une grande fan de l'actrice Ingrid Chauvin (actrice de téléfilms français et série pour ménagères) me confiait qu'une femme aussi gentille, déjà maman d'un petit garçon, devrait pouvoir adopter rapidement et vite parce que l'enfant ne manquerait de rien, ni d'amour, ni de matériel, et puis elle en a bavé tout de même (son ainée est décédée). Au bout de deux minutes, j'apprends que le petit garçon est élevé par une nurse, puisque l'actrice et son mari (producteur) sont constamment en tournage. La disponibilité des parents est aussi primordiale au bon développement de l'enfant. Ce qui prime est toujours l'intérêt de l'enfant. Il n'en va pas de même pour la GPA : l'intérêt de l'enfant n'est pas considéré, ni celui des femmes qui sont surtout exploitées. Les femmes ne sacrifient pas 9 mois de leur vie par pur plaisir et altruisme. Une grossesse jusqu'à ce qu'à la libération est une prise de risque considérable pour sa santé, pour sa vie. En plus du reste, la grossesse laisse des stigmates sur le corps, elle le déforme. Quant à l'âme... dans quel état d'esprit peut-on bien être quand il s'agit d'abandonner l'être que l'on a choyé, auquel on a parlé, on s'est peut-être même confié, que l'on a senti bouger, que l'on a deviné évoluer au fur et à mesure que le ventre s'est arrondi ? Elles sont pauvres. Des couples et individus seuls exploitent leur pauvreté, en font des poulinières. C'est immonde. Je me rappelle des propos de cette sous-fiante de Pierre Bergé qui considérait que les femmes qui louent leur ventre sont des travailleuses ordinaires. Au nom de la sacro-sainte liberté (pour des privilégiés), nous construisons des sociétés complètement amorales. Vous êtes tous bouchés à l'émeri, ensuite : des femmes et des hommes ont à faire face à des situations qu'ils n'ont pas eux-mêmes générées (abandon de l'enfant, décès du conjoint) et se démènent ensuite au quotidien pour offrir tout ce qu'ils peuvent à leurs enfants, essayant au mieux de combler le manque du conjoint absent, avec l'aide d'un parent parfois (oncle, grand-père) ou en faisant une nouvelle rencontre (beau-père). Dans bien des situations de fabrication artificielle de l'humain, l'altérité est totalement rejetée, on en fait fî au nom du progrès des sociétés... or nous avons besoin de modèles pour nous construire, féminins comme masculins. Le lien à la mère est quant à lui si puissant, viscéral, qu'il est impensable de priver sciemment l'enfant de sa mère. Les législateurs sont dans la réaction, et non dans la "pro-action" et composent en conséquence avec ces situations que des individus nous infligent. Nous sommes toujours dans l'expectative quant à l'homosexualité. Innée ? Acquise ? Les deux ? Les chercheurs font ce qu'ils savent faire de mieux, ils cherchent, toujours. L'un d'entre eux, notamment, pensait pouvoir établir un lien entre la femme enceinte stressée et l'homosexualité de l'enfant à naître. Assez abject, quand on y pense. Des... ? Diable encore un "homme Blédina", ça fait froid dans le dos. Il faut absolument arrêter de faire des gosses à tout va, sans savoir même si nous pouvons les élever dans des conditions de vie dignes. Force est de constater que les individus qui ont le moins à apporter, qui gèrent le moins bien, se reproduisent comme des lapins.
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Peut-on tomber virtuellement amoureux ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Andrea dans Amour et Séduction
Chacun trouve ce qu'il veut bien trouver dans des écrits. Pour certains, l'intellect, l'étal de culture seront puissants aphrodisiaques alors que pour d'autres, il suffira d'une sensibilité, d'une photo, d'humour... Si je n'y vois pas un manque de maturité, je trouverais cela dommage puisque cela éloigne du réel, du concret. Un peu faussé tout de même avec la pollution, le savon, le déodorant, le parfum. Pour les trois derniers, tant mieux. -
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Peut-on tomber virtuellement amoureux ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Andrea dans Amour et Séduction
Intellectuelle. Certain(e)s peuvent être ébloui(e)s par les mots et c'est suffisant d'autant quand ils sont en recherche de l'autre/souffrent d'un manque, voire pire de misère affective... et sexuelle. Ils y accolent ensuite ce qu'ils aimeraient idéalement chez l'autre, toute une pléiade de traits de caractère qui ne correspondent d'ailleurs, pas souvent. C'est très mauvais, et pour l'idole et pour la groupie. L'amour se construit avec le temps, les rencontres, réelles. Le virtuel est trop insuffisant. La différence est énorme entre une photo et une rencontre. Il faut voir se mouvoir une personne, s'exprimer, la voir froncer les sourcils, sourire, entendre le son de sa voix, de son rire, pouvoir interagir dans l'instant, spontanément pour voir grandir un intérêt vrai. L'écrit aiderait vraiment à connaître la pensée de l'autre, si tous ne dissimulaient pas autant. Tous n'abordent pas le net avec sincérité ou sont méfiants peut-être parfois à juste titre. -
Peut-on tomber virtuellement amoureux ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Andrea dans Amour et Séduction
Le sujet n'est pas posté là où il faudrait : @January, @kyoshiro vous est-il possible de déplacer le sujet en "Amour et séduction" ? Pour répondre à la question : non. Il est sans doute possible d'avoir une fascination intellectuelle pour l'autre, à l'écrit. Si vous tombez amoureuse d'un avatar, de quelques écrits voire d'une photo, c'est simplement que vous faites une projection sur l'autre, que vous manquez de quelque chose dans votre vie et ce n'est en principe, pas bon. -
Force est de constater qu'il n'y a pas pléthore de gentils donateurs, que des femmes et des couples se tournent depuis quelques moments déjà vers des entreprises spécialisées (l'Europe le permet) ou encore vers une dérive "moderne" répondant à la douce appellation de "coparentalité". C'est un échange de procédés permettant de fabriquer un enfant sans amour. Homme et femme, chacun y trouve son intérêt, sauf l'enfant bien évidemment. Cela se fait aussi avec les chiots et les plantes vertes. Un coup chez toi, un coup chez moi... enfin quand j'écris un coup... Avec la levée de l'anonymat, il y aura protection au moins du donateur, il s'agira toujours de pérenniser un business. C'est un "contrat" comme vous l'écrivez. Vocabulaire d'affaires encore. Il est absolument cynique mais toutefois trop commun de considérer les enfants comme des marchandises. Certains vont même jusqu'à applaudir avec les pieds. Je trouve cela insoutenable. L'honneur, la morale voudraient que nous protégions pourtant les plus faibles. Vous nieriez qu'une femme qui a senti, vu un enfant croître, bouger dans son ventre (viscères ça claquait mieux), ne puisse s'y attacher et développer du sentiment voire de l'amour maternel pour cet enfant ? Les couples et individus seuls qui ont recours aux mères porteuses préfèrent souvent rémunérer -même s'il faut faire un prêt pour cela- ils ont ainsi le sentiment d'être doublement légitimes en cas de souci. Bien sûr que la GPA arrivera en France, une fois la PMA bien installée. Si l'on considère les femmes homosexuelles/seules ou infertiles lésées, souffrant d'inégalité, il en sera a fortiori de même pour des hommes, en situation similaire. Dans notre droit, il n'y a pas de différence entre homme et femme, hétérosexuel ou homosexuel : on est. Si nous décidons dans la loi de décrocher du féminin et du masculin dans l'établissement de la filiation, il faudra que le droit suive. PMA et GPA sont tout à fait incompatibles avec les intérêts, les droits de l'Enfant. Bien sûr qu'ils sont peu, c'est ce que j'écrivais déjà plus haut : la plupart des personnes stériles se résignent ou adoptent, avec grande sagesse. Tout le monde n'a pas désir d'enfant ensuite. "On s'y fera, il y a déjà", c'est un peu ce qu'en disait Axel Kahn (généticien, ancien membre du CCNE) il y a quelques mois déjà : des femmes y ont recours hors sol, en Belgique notamment. C'est tout près. Nous avons pas le choix, il faudra faire sur nos terres. C'est en sus cette idée de fatalité (nous baissons les bras), pis encore de forcing, qui est des plus déplaisantes. Simple réflexion au passage ou parallèle des plus judicieux, je comprends toutefois que le sujet puisse être glissant voire "malaisant" pour certains... difficile de conserver une posture de bisounours ou d'humaniste sans considérer que ces enfants nés en Syrie ont tout autant droit au sol. Vous sentiriez-vous quelque peu dissonant ? Il n'est pas question de sanctionner les enfants, quelle que soit la façon dont ils ont été conçus (ou fabriqués pour le sujet qui nous intéresse). Nous leur devons à tous la protection, c'est aussi la grandeur du droit français, enfin cela devrait l'être. Quant aux "parents", ils ne méritent franchement pas les honneurs. Ce qui m'intéresse ici c'est de considérer le droit de l'enfant et non le "droit à l'enfant". Le point de vue de l'adulte, ses intérêts ne sont ici que trop représentés. Quant à l'adoption, je vais passer sur votre discours très égocentré et l'avis fortement biaisé qui en découle donc. Ce n'est pas objectif. Et pour le reste, pas de raisons particulières, juste de l'observation. Douze pour le moment et sauf erreur de ma part. C'est bien maigre. Ces enfants, pourtant innocents, non responsables, suscitent déjà la méchanceté de nos pairs. Cette décision est très impopulaire. Je n'aime pas du tout que l'Enfant soit considéré comme un objet, qu'il puisse être marchandé, vendu, que la Femme pauvre soit ventre ambulant et l'homme tout aussi pauvre, un distributeur de sperme... voyez chacune place son indignation là où elle veut bien la placer. Il n'y a pas de remède à la stérilité, c'est triste pour les personnes qui en souffrent, nous n'y pouvons grand chose. L'adoption considère l'intérêt de l'Enfant avant toute chose (c'est bien pour cela que des adultes la contournent). PMA et GPA, seulement celui de l'adulte, tant qu'il allonge la monnaie. La femme qui choisit la PMA, le fait en toute connaissance de cause, en tout égoïsme. Des enfants sont élevés sans père, par la force des choses. Bien des mères célibataires, si elles en avaient eu le choix, auraient préféré avoir l'homme qui va bien, à la hauteur, capable de participer à l'éducation de l'enfant. Le choix de la PMA est totalement délibéré, il y a une volonté initiale de la mère de faire sans père. C'est un handicap, qui n'est pas incontournable ceci dit. Je serais d'autant plus frileuse quand il s'agit de priver un enfant d'une mère.
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C'est affreux bien évidemment, néanmoins il convient de balayer devant sa porte avant de s'auto-proclamer police du monde. En France, nous sommes très en retard et il n'existe pas de droit de l'Enfant à proprement parler. Par exemple, un texte datant du Code civil Napoléonien dit encore que "l'enfant à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère" et alors que depuis longtemps nous proposons une autre définition des rapports intrafamiliaux : ascendants et descendants se doivent réciproquement respect et solidarité. Bien que des magistrats fassent encore un peu de résistance, la France accordera aux enfants issus d'une GPA un passeport (la circulaire Taubira va en ce sens) et ils auront une double filiation établie par le droit du pays natal. Aux parents de se marier s'ils veulent créer un double lien par l'adoption ensuite. Le même argument pourrait valoir pour les enfants nés en Syrie : si l'un des deux parents est français, nous devrions accepter ces enfants sur notre territoire, comme les autres... Or nous allons les laisser mourrir là-bas au prétexte qu'ils sont terroristes potentiels, tandis que l'enfant né d'une GPA à l'étranger va être accueilli en France ? Notre société considère seulement que l'enfant a des droits quand ça l'arrange. Argument qui n'est pas sans rappeler toute cette houle autour des salles de shoot : "les drogués pourraient mal se droguer, aidons-les à se droguer correctement". Fantastique. Pour mieux nous faire passer la pilule, il a été question de rendre plus propre les parcs destinés aux loisirs des enfants. Que des drogués se shootent et y laissent la vie, n'est pas si dérangeant après tout. Que des femmes procèdent à l'insémination artisanale et attrapent ce qu'il ne faudrait pas, est ennuyeux, mais relève finalement d'un choix. Que des couples procèdent à la GPA en dépit de notre droit, créant ainsi des "fantômes de la République" en toute connaissance de cause, est plus qu'ennuyeux puisque ce sont les enfants qui endossent -pour le moment encore- les mauvais choix des adultes. Il y a d'autres moyens. Si le couple est stérile, les individus pris à part ne le sont pas pour autant et reste encore l'adoption, voie de la sagesse, si l'on tient à son couple stérile. Selon les dires, ce sont aussi des femmes qui "ne savent pas retenir un homme", "qui s'y prennent mal" ou "ce sont des femmes épouvantables, négligées, pas assez féminines" (liste non exhaustive). Les enfants issus de famille monoparentale sont aussi jugés par certains comme des enfants fragiles, plus facilement enclins à l'échec scolaire et la délinquance. Constatons, que les femmes sont toujours acculées là où l'homme s'en sort toujours à bon compte. Société misogyne, bonjour. Les femmes dont le "mec s'est barré" tel le lion oubliant qu'il a une progéniture, ont toujours étaient pointées du doigt. À l'instar de la femme qui perd son conjoint, ce sont pourtant des accidents de la vie. Elles n'en sont pas responsables. Les adultes peuvent se séparer/divorcer, les enfants restent leurs enfants, ce que certains ont tendance à oublier encore. Toujours est-il que le "mec qui se barre" sans se retourner choisit, tout comme la femme qui choisit via la PMA de priver l'enfant du père. Dans les deux cas, ce sont des choix égoïstes, adulto-centrés. Difficile de prédire qu'il y aura moins de donneurs. Il y aura toujours des hommes dans la misère et pour ceci nul besoin de marc de café et de boule de cristal. Force est de constater que le don de sperme est un moyen rapide et facile de gagner de l'argent pour des hommes. Moins engageant, moins long, moins risqué... que d'être mère porteuse. La loi protégera ces hommes, la PMA est aussi génératrice de profit pour l'État. Certaines entreprises (ce n'est en effet que cela) permettent aux futurs acquéreurs de sélectionner autant le sexe de l'enfant que la couleur de ses yeux... espérons qu'elles prévoient aussi un petit quelque chose pendant la période de soldes. D'autres se prostituent. Ailleurs, d'autres encore vendent leurs organes tant qu'ils ne sont pas vitaux. Nous pourr(i)ons très facilement en venir là. Progrès des civilisations ? Nous avons tous dans l'entourage au moins un couple stérile, pour autant nous ne sommes pas obligés d'accepter et d'adhérer à ces méthodes de bricolage de l'Enfant. La Nature est injuste, cruelle, certes. Nombre sont les couples stériles qui procèdent aussi différemment, se résignant la plupart du temps. Sur l'échelle du pire, la GPA représente aussi à mon goût, l'apothéose. Il s'agit d'arracher des viscères d'une femme, l'enfant qu'elle a porté pendant 9 mois au péril de sa santé, de sa vie, en échange d'une forte somme d'argent (enfin elle est censée l'être, forte). Difficile de juger de, de jauger la valeur de l'Humain et des risques encourus. C'est aussi impensable, qu'odieux finalement.
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N'est-ce pas Taubira qui avait milité pour une dépénalisation des weshs une pénalisation plus douce et bienveillante à l'endroit des délinquants de la route conducteurs sans permis ?
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L'idée d'un rapport d'appartenance aux parents perdure dans notre société, au travers nos textes-mêmes. Nous avons pu constater, encore récemment, quand la loi interdisant les châtiments envers l'enfant est passée en première lecture, l'indignation encore trop massive, qu'elle a suscitée. Très mal habitués, certains se sont sentis ainsi dépossédés de leur pouvoir sur leur enfant. Pouvoir ? Demandez à des idiots ramenards à l'égo foireux de penser comme des êtres humains évolués, respectueux et responsables. Ceux-ci nous parleraient volontiers "d'intérêts" de l'enfant, formule dont ils usent pour camoufler leurs propres intérêts et leurs failles. Les parents ont la responsabilité de veiller à la santé, l'éducation, la moralité et à la protection de leurs enfants. Au XXI ème siècle, il serait grand temps d'envisager les relations adultes-enfants différemment que dans ce rapport d'appartenance, de force, de toute puissance. L'enfant n'appartient réellement à personne d'autre qu'à lui-même. C'est une personne à part entière. Outre la fabrication du vivant et sa marchandisation, l'exploitation pernicieuse de la pauvreté des hommes et des femmes, l'instrumentalisation du corps de la Femme, PMA et GPA posent le problème d'un déni de personne. Il est, en plus du reste, refusé à l'enfant, le droit de connaître, de se connaître parfaitement. Notre droit permet toujours à la mère et au père de ne pas reconnaître leur enfant, défendant ainsi leurs intérêts contre celui de l'enfant (également valable au dehors du cadre de ces méthodes de bricolage de l'Humain). C'est l'intérêt de l'adulte qui prime encore, c'est établir un droit adulto-centré, précisément. Tout enfant devrait avoir le droit de connaître ses origines et voir sa double filiation établie, quitte à ce que ces parents-là renoncent à l'être, quitte à ce qu'il soit ajouté des lignes supplémentaires à l'État civil. "La cultura cura" et même si nous n'avons toujours besoin d'être soignés, nous aurons toujours besoin de savoir d'où nous venons, qui nous sommes, très exactement, afin de nous sentir entiers, complets. Quand un couple part dans les pays de l'Est afin de procéder à la GPA -contrevenant par la même à la loi française- revenant ensuite sur nos terres brandir l'intérêt de l'enfant pour faire valoir son droit et changer la loi, celui-ci met ainsi l'intérêt de l'enfant en exergue pour défendre son propre choix. Les enfants sont mis en avant pour résoudre des problèmes que ces adultes ont eux-mêmes générés. Encore une fois, l'enfant est outil, moyen à l'accession au bonheur de... l'adulte. Il aurait été tellement plus judicieux (peut-être plus coûteux aussi) d'aller s'établir hors frontières, là où fabriquer de l'enfant à la demande, sur commande est une activité très honorable (et très lucrative). Il s'agit de forcer nos sociétés, de formater, l'idée deviendra très certainement lumineuse au fil du temps : et pourquoi n'avions-nous pas pensé à ceci plus tôt ? Il y aura un sentiment de justice sociale, d'avoir fait les choses justes et bien... pour l'adulte. Récemment, une femme à la radio, témoignait du coût trop onéreux, à son goût, d'une PMA (dans les 2000€ de mémoire, par tentative) : quel sera l'avenir de l'enfant alors que l'adulte dite responsable tire déjà la langue à l'idée de sortir quelques piécettes ? Ces méthodes de fabrication de l'Enfant permettent aussi de contourner l'adoption jugée trop contraignante par les principaux aspirants. Les dossiers sont étudiés avec soin (stabilité du couple, logement, revenus etc...). En réalité, nous devrions tous nous demander en tant qu'adultes responsables, avant de concevoir et même de façon naturelle, si nous pouvons, si nous avons les moyens (également financiers) de veiller à la santé, l'éducation, la moralité et à la protection de l'enfant. Notre droit raisonne selon des principes universels, non discriminants et si au nom de l'égalité nous reconnaissons le droit à avoir un enfant, aux femmes même seules, alors dans cette logique, nous devrions reconnaître prochainement ce droit également aux hommes même seuls. Accession à la PMA pour toutes, direction toute vers la GPA. Les premières briques ont déjà été posées sous le mandat Hollande, nous n'y couperons pas.
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Ça me rappelait ce vieux titre des années 80 qu'a longtemps écouté ma douce maman (sic) et en remettant la souris dessus, en effet :
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Bonjour, Je n'ai vu ni le Dumbo de Tim Burton, ni Avengers Endgame, par contre j'ai vu Birdbox. Le film est bien plus édulcoré que le roman au titre éponyme. Les scènes restent saisissantes et l'esprit, l'ambiance y sont (ça m'a fait un peu pensé au Fléau de Stephen King, le livre aussi d'ailleurs). Le choix des acteurs y est aussi pour quelque chose. John Malkovich, parfait dans le rôle. Sandra Bullock, pourquoi pas, même si l'héroïne du livre est bien plus jeune (ado ou jeune adulte). La fin est plus poétique ou moins cynique que celle du livre. Très bien tout de même. Le dernier en date > Aladdin par Guy Richie. Je n'étais pas super partante pour ce film. Les effets spéciaux, dans la bande annonce, faisaient tout de même un peu peur... et finalement, ça passe. Les décors sont très beaux, le spectateur en prend plein les yeux, c'est l'opulence. C'est du Disney et tout comme la revisite de la Belle et la Bête (avec Emma Watson), je me doutais bien que ça allait chanter et danser, beaucoup. Le jeune public a eu l'air d'apprécier. Pas une grande fan de Will Smith également, quel que soit le genre, d'ailleurs, néanmoins dans le rôle du génie extravagant, ça va. Le plus, c'est le travail approfondi en ce qui concerne les personnages principaux, Jafar aurait mérité par contre, que l'on s'y arrête davantage. Un vrai méchant avec du relief, Disney sera peut-être un jour faire cela. Joli rebond au sujet de la princesse, il ne s'agit plus simplement d'une jeune femme opiniâtre, menacée par un mariage forcé. Des scènes ont été revues, certaines ont fusionné, d'autres ont été ajoutées, c'est plus créatifs ou un brin moins fidèle que la Belle et la Bête. En bref, ce n'est pas le film du siècle, ça se laisse regarder et il est tout public.
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Les couples et leur sentiment de supériorité
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Société
De l'énervement ? Plutôt de la pitié. Entre battre un enfant et le "sur valoriser", c'est un grand écart parfait. Leur faire croire qu'ils sont plus doués, plus forts que les autres, et que croyez-vous qu'il adviendra quand ils verront la vérité toute crue, qu'ils devront la digérer ? -
Les couples et leur sentiment de supériorité
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Société
Ils essayaient de vous convaincre... ou bien de se convaincre ? -
Les couples et leur sentiment de supériorité
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Société
Qu'ils en parlent parce qu'ils sont préoccupés, anxieux, c'est une chose. Pourquoi en venir à clamer que sa progéniture tient du génie, alors que c'est objectivement très moyen, voire moyen moins ? -
Les couples et leur sentiment de supériorité
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Société
Une raison d'être bienveillant, compréhensif avec vos belles-soeurs. Pensez que leur vie sociale dépend de la disponibilité, du bon vouloir, de la générosité des proches. Leur vie sexuelle est considérablement réduite voire inexistante. C'est assez beauf d'ailleurs d'aborder cela à table, lors d'un anniversaire, vous les aviez déjà rencontrés ? -
Les couples et leur sentiment de supériorité
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Société
Oui ils ont tous un "QE" hors norme. Auparavant ils étaient tous hyperactifs, sans avoir fait le moindre test, bien évidemment. D'autres façons de dire : "Je ne contrôle pas mon gosse/il court partout/je suis sur les genoux/o'scour". Clamer que leur progéniture est au-dessus du lot, est, peut-être pour eux, une façon de se rasséréner ou mieux supporter le sacrifice ou le poids d'une vie de misère. -
Les couples et leur sentiment de supériorité
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Société
Je remarque aussi que bien des individus qui ont des enfants en bas âge surtout -couple ou non d'ailleurs- ne savent faire autre chose que de focaliser sur leur progéniture et faire tourner toute conversation autour. Ce qui les rend très ennuyeux pour les autres. L'un m'a fait une fois la démonstration d'un pliage/dépliage de poussette en moins d'une minute. Madame a ensuite enchaîné avec son Babycook. J'en avais juste RAF. J'associerais cela davantage à un stress, permanent, un manque de contrôle, de prise sur son existence, qu'à un sentiment de supériorité. Peut-être que des célibataires le ressentent autrement, c'est bien dommage. -
C'est l'hypothèse de fans, cela, et ce qui est intéressant finalement c'est que la série laisse assez de marge de manoeuvre pour en faire, en débattre. Il y a différents camps comme l'explique la seconde vidéo que vous avez postée (je ne l'ai regardée que partiellement, désolée, j'ai du mal avec les Youtubeurs, surtout en général). C'est une série qui suscite la discussion, l'explication, l'émotion et parfois l'emportement (comme nous pouvons le voir avec cette pétition), qui peut diviser. Des scènes que vous avez citées, que vous ne trouvez pas trop mauvaises malgré tout, je n'en ai bien aimé qu'une seule. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir aimé la saison, globalement. Il en faut pour tous les goûts, en effet. Dans tous les cas, il fallait que la série se termine. Ça faisait beaucoup, et il y a aussi énormément d'informations. L'univers de GOT est riche. Personne n'est plus là pour reprocher à Jon Snow ou Daenerys, et ils ne sont pas "diminués" aussi. Souffrir de nanisme, être difforme ou simplement différent dans l'univers de GOT, quel cavaire ! Je ne me souviens pas de l'épisode du dragon et de Tyrion, mais c'est intrigant, en effet. S'il avait pu monter à dos de dragon, cela n'aurait fait aucun doute. Une servante peut approcher des dragons, début de la saison 2, ils sont bien plus petits certes. Elle en nourrit un et il l'adorerait selon Daenerys. La servante est une fidèle, presque une amie, cela n'aura pas empêché Daenerys de finir par l'enfermer dans une chambre forte, avec l'un des treize (parce que lui est l'ennemi, que la suivante a partagé sa couche avec lui alors que Daenerys était enfermée dans l'hôtel des non-mourants) et tout en sachant qu'elle n'y survivrait pas. Méritait-elle vraiment la mort ? Daenerys a toujours été le tyran qu'elle était et ne montre jamais aucun signe de repentance. Un dirigeant ne se remet jamais en question. Il me semble que c'est son entourage qui la rendait meilleure, plus humaine, d'ailleurs. Entourage qu'elle a perdu au cours de cette dernière saison. C'est aussi un personnage très intelligent et très confiant. Dans la saison 5 ou 6, n'exécute t-elle pas de simples soldats, morts de peur, à la chaîne et à l'aide de son dragon toujours ? Les personnages les plus intéressants, à mon goût restent les personnages féminins. Ce sont des figures fortes. Cerseï, Kathlyn Stark, Daenerys et tout de même Sansa et Aria. J'ouvrirai l'oeil -et même les deux- quant à cet épisode au sujet du mariage d'une Joana Lannister. Je ne crois pas trop à cette manipulation des showrunners quant au fascisme néanmoins il est vrai que les plus idiots ont de suite fait le rapprochement, certains s'en sont même réjouis. J'avais bien compris votre point de vue quant à un scénario qui utilise ses personnages afin d'arriver à ses fins. Il n'y avait peut-être pas assez de matière puisque que G.R.R Martins n'a pas encore écrit ce tome, comme je vous l'ai écrit plus haut.
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La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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Tywin ne le reconnaît pas, puisque pour lui, il est l'abomination de la Nature qui a volé la vie de sa femme. Cerseï a le même ressentiment quant à son frère. Il lui refuse Castral Roc, au début de la saison 3, d'en faire son héritier (Jaime a rejoint la garde et a fait voeu de ne pas s'unir à une femme). De quel saison vient l'hypothèse ? Il me semble que c'est lors de la saison 6 que des révélations sont faites au sujet de Bran et des marcheurs blancs. Je me rappelle qu'il est connecté au roi de la nuit, premier homme à avoir été transformé en marcheur blanc grâce à la magie de l'obsidienne, par les Enfants de la forêt. Le crime des hommes d'il y a loin, a été d'avoir abattu des arbres blancs, sacrés. La visée a été de constituer une armée afin d'enrayer la menace humaine. Clin d'oeil écolo, encore. Si les deux conflits avaient été entremêlés, cela aurait été un joyeux bazar, déjà que vous n'y voyiez pas grand chose avec @Paul hochon ^.^ Vous auriez souhaité un bouquet final alors. Je ne trouve pas cette saison au-dessus des autres, ni au-dessous, juste dans la continuité. Daenerys était affectée, en souffrance, dans la saison 8, ça n'a pas été évident pour tout le monde. En quatre épisodes, cette souffrance aurait pu davantage être sublimée, développée. Elle n'est pas folle et a toujours été tyran. Dans la saison 3 lorsqu'il s'agit de trouver une armée, que Jorah lui vante les mérites de l'armée des Immaculés et alors qu'ils sont en route ("ont dit que c'est la plus grande armée. Que ce sont les meilleurs soldats du monde"). Elle le reprend en lui rétorquant que ce sont les meilleurs soldats esclaves du monde, ce qui constitue une énorme différence... et pendant que les Dothraki sont en train de gerbouiller en arrière-fond dans le bateau qu'ils ont récupéré à Karse. Sur place, l'esclavagiste, véritable poète en passant, lui propose une transaction pour 8000 soldats. Elle se préparait à les acheter, sans vergogne, jusqu'à ce qu'il lui soit expliqué, par Missendeï, que les bébés sont retirés des bras de leur mère et poignardés sur les marchés, en échange d'une pièce d'argent... pour les maîtres de ces femmes. La compassion noyaute autour de son propre parcours. Elle a été vendue et a perdu son bébé. Ce n'est pas mère Thérésa, non, pas plus qu'Hitler, et c'est une sottise que de faire constamment référence aux heures les plus sombres de notre histoire. Absurde de comparer notre histoire et celle d'un roman de fantasy. Quelque chose de bien dans cette dernière saison sinon ?