Mórrígan

"Dieu me garde de mes amis, mes ennemis je m'en charge".

Il aurait éventuellement promis de rembourser ce qu'il doit et Macron aurait lui proclamé qu'il lui faisait confiance. Pour autant, nous n'entendons pas parler d'une moralisation de la vie politique ou d'une mise en place d'un service compétent afin de contrôler. C'est censé être le travail de la Cour des comptes...

Ils s'en font un plaisir, effectivement. Fondamentalement ça ne change rien. Si De Rugy a démissionné aujourd'hui, un autre prendra sa place et abusera peut-être tout autant. Il paraît que c'est une très gentille femme et très modeste. Possible. Ils finissent tous par être tentés d'abuser de leur pouvoir. Comme dans le privé, il faudrait un service afin d'analyser consciencieusement les frais des politiques, les valider ou les invalider... voire procéder à des licenciements sans passer par la case départ et toucher les 20000. Rappelons-nous que ce sont les employés de la République.

Et pourtant "Sans alcool, la fête est plus folle", il faut manquer d'imagination pour avoir besoin de se bourrer, pour s'amuser. On peut apprendre à passer sur sa timidité, pas besoin d'être sous l'empire de l'alcool. Il y a aussi ces mythes que l'on entretient, comme le verre de vin quotidien qui permet de rester en bonne santé. En réalité, c'est un, puis deux puis trois puisqu'il faut finir la bouteille, ou qu'il n'y aurait pas assez de choix en demies-bouteilles. Je ne me souviens pas avoir vu une région où l'on boit autant qu'en Bretagne (et sans vouloir stigmatiser). Certains accords avec le vin, ensuite, permettent de sublimer un plat. Il faut savoir être raisonnable, connaître ses limites aussi et ça ce n'est pas donné à tout le monde.

Balancer est la spécialité de Médiapart. Cela nous conduit à des démissions, puis de nouveaux ministres qui abusent tout autant. Rien n'est fait pour remédier à la situation.

Quelle histoire encore... Médiapart est en effet "débusqueur"/délateur et nous donne le sentiment que nos politiques sont tous des pourris. Ce n'est pas le premier et ce ne sera pas le dernier. Si ceux-ci ont accès à des logements à tarif préférentiel et malgré leurs revenus, à trois chauffeurs de maître alors qu'il n'en faudrait qu'un et un sèche-cheveux doré à la feuille d'or (bon ça c'est un cadeau il est vrai et tellement ridicule aussi), cela révèle bien qu'il y a de nombreuses failles leur permettant d'abuser tranquillement des fonds publics et ce depuis des lustres. À quand une vraie moralisation de la vie politique ? En ce qui concerne les dîners ou encore des histoires de costumes ou tout ce qui touche à l'apparat, il me paraîtrait aussi déraisonnable de faire des rendez-vous d'affaire chez Hippopotamus et s'habiller chez Tati. Nous ne sommes pas le Tiers-Monde, et il faut conserver un minimum de prestige, cela peut s'encadrer tout de même un peu par contre.

C'est vrai néanmoins la France est réputée pour son vin et nous y voyons un art de vivre.

...ou lui faire pleurer des rivières.

L'alcool (tout comme la drogue) n'ont pas les mêmes effets sur tous. Certains l'ont mauvais, d'autres amoureux et encore soporifique. Certains sont plus violents au fond que d'autres, tout de même.

Tout à fait, dans la bande annonce, nous pouvons voir également l'héroïne se jeter dans un vide-ordure afin d'échapper à une explosion, scène qui n'est pas sans rappeler celle de Nikita. On peut y voir un clin d'oeil. Besson donne encore l'impression de ne pas savoir sortir de sa zone de confort.

Ce sont des exhausteurs, si vous préférez. Les deux sont à considérer avec prudence. La violence peut s'exprimer de façons différentes, selon les individus, et peut aussi se canaliser. Il est possible de la transformer en quelque chose de positif, au moyen du sport, de l'art...

Alcool tout comme drogue peuvent avoir un effet désinhibiteur. Aucune drogue n'a à elle seule le pouvoir de rendre quelqu'un de violent (même chose pour l'alcool), en revanche le côté déshinbiteur de bien des produits, va selon les individus, favoriser la violence, le rapprochement entre personnes, le passage à l'acte etc...(tout comme pour l'alcool). On ne devient pas à cause de ces substances, on est. Ce sont aussi des révélateurs. Décomplexantes, anesthésiantes, ce n'est de toute façon jamais beau à voir. Nous aurions tendance à sous-estimer, minimiser les effets néfastes de ces produits, pourtant il suffirait simplement de traduire ce que veut dire "shit". Il semblerait que nous ayons définitivement baissé les bras en ce qui concerne la prévention, la lutte contre les drogues.

Il y a de la marge entre boire un verre, à l'occasion, pour accompagner des mets délicats et... se torcher le groin. Dans le deuxième cas de figure le rapport à l'alcool sera toujours très mauvais. L'article mentionne une volonté d'aller vers la sobriété, pour les jeunes générations. Le fait n'est pas nouveau, il y a quelques années encore, nous employions pour cela le terme "straight edge", philosophie ou sous-culture punk rock, qui consistait à ne pas boire, ne pas fumer, ne pas se droguer, privilégier le poisson, se coucher tôt etc... Il y a eu quelques dérives ensuite : végétalisme, communisme, un amour certain pour krishnou. À fuir. J'ai été abonnée au "Champomy" et au bar (le poisson), longtemps, pendant que l'entourage faisait bonne chère. Sans en consommer, j'aimais (et j'aime toujours) sentir les différents arômes des whiskys, plus ou moins "tourbés", voire tenter d'en discerner la provenance. Un certain nombre de mes connaissances masculines font partie de cercles d'amateurs. Aucun n'a réussi à me convaincre d'aller plus loin que le trempage de lèvres. Même chose pour les alcools de fruits (prune, poire), sauf que cela tient plus du désinfectant. Aucun intérêt, à moins d'avoir quelques microbes à fusiller évidemment. Je ne refuse plus une coupe de -bon- champagne, ou un verre de vin, à l'occasion. Je n'ai jamais pris de charge de ma vie. Par contre, si je bois (un seul verre), je ne conduis pas et serais favorable à une tolérance zéro en ce qui concerne l'alcool au volant. Soit on boit, soit on conduit.

Tout pour me plaire.

Genre pour faire la vaisselle ?

Très lent au démarrage, beaucoup de pertes de repères, très "teinté" Iron Man.

Que voudriez-vous que le prince Charmant 2.0 vienne faire sur FFR ?

Soit j'ai pris l'habitude de vous lire en diagonale (c'est ma faute, ma très grande faute, toussa). En effet, c'est une attirance pour un intellect, l'éblouissement qui vous dérangeait ou que vous associez à l'immaturité (mes confuses les plus plates). "Un déclic amoureux" c'est ainsi que vous nommez la misère amoureuse et sexuelle ? C'est arrangeant. Non seulement dans l'âme, pour le reste, à votre différence je n'y mettrai jamais une connotation négative. Vous êtes à donf le yaourt bulgare. Alors vous, vous êtes vraiment une sainte femme. Ah ce pauvre garçon ! Doudou coeur, j'ai bien peur d'avoir été devancée par une autre.

J'écoutais récemment un sociologue qui analysait notre engouement pour le "vintage", le retour aux choses vraies, aux plats cuisinés à l'ancienne, à la "popotte", au naturel, nous apportant un certain réconfort, nous permettant de nous rasséréner. Il disait aussi qu'au cours du dernier siècle, il y avait eu une évolution fulgurante en termes de progrès technologiques, industriels. Que cela a été vite, bien trop vite pour l'humain qui consomme de façon "malade", que nous tendons par réaction aujourd'hui vers plus d'authenticité. Même chose en ce qui concerne l'amour et par observation, le mélanger à ce que propose Internet (sites, applis) aurait tendance à générer des humains qui ne croient plus en rien, ni en l'amour ni au romantisme. Ils se diraient être "pragmatiques", "lucides". Adjectifs qui reviennent constamment. En réalité, ils ont essuyé bien trop d'échecs à la chaîne (le net permettant une prolifération et une accélération certaines des rapports entre humains). C'est à peine commencé, qu'ils ont déjà fini. Ceux-ci restent ainsi désabusés/désenchantés par les revers, le nombre incalculable d'échecs et d'expériences cuisantes qu'ils ont agglutinées sur le net. C'est triste et malheureusement non près de s'arranger. Le papier a son charme (l'odeur, l'objet, les boucles, écriture pressée ou soignée...). Une correspondance entre deux amoureux, séparés par quelques kilomètres, la force des choses, le travail, temporairement, a son charme. Ils se sont cependant rencontrés.

Nous connaissons tous des grandes peines, sur le plan amoureux, amical, familial. Personne n'est épargné. Si c'est nécessaire pour connaître des grands bonheurs ? Je ne crois pas non. Peut-être pour les reconnaître toutefois, en avoir pleinement conscience et les chérir et selon les individus et leur mode de fonctionnement. Vous écriviez en début de sujet que les personnes "capables" de tomber amoureuses à partir de photos et quelques écrits étaient des immatures, pour finalement vous raviser récemment et nous parler ensuite d'une "sensibilité suffisamment développée" pour ce faire. Really ? Il s'agit là de Brit-Brit et sûre que "Jérôme" s'est aujourd'hui trouvé une amoureuse virtuelle... Tout cet attirail, ces kilomètres de câbles, d'électronique, ces artifices, ces chemins détournés dans l'espoir de toucher du doigt quelque chose de si pur et si vrai que l'amour... "Débranchez-moiiiii, videz ma tête de ce métal, arrachez ces câbles et faites-moi mal, réanimez l'aaaanimal".