Mórrígan

C'est bien parce que vous ne jouissez pas de la plénitude de vos facultés intellectuelles et morales, que j'ai la gentillesse de développer sur le sujet et avec grande patience. Point de digressions, ni même de vitupérations, et pour écrire vrai, vous me faites même un peu de peine. Je n'ai pas lu un(e) seul(e) intervenant(e) qui n'ait pas pris soin de vous répondre et d'étayer.

Elle est mineure. Cet homme a 27 ans (soit a minima 10 ans de plus) et l'a violée. À l'aube de la trentaine, il ne faut pas être bien évolué, voire malade, pour jeter son dévolu, sur une mineure. La jeune fille s'est trouvée sidérée alors qu'il la violait. Auparavant, elle lui avait annoncé ne pas vouloir coucher avec lui. Est-ce que le fait de se trouver dans un lit avec un homme, en quelle que tenue que ce soit, signifie que l'on veut coucher avec lui ? La Justice suédoise a tranché, que non (et heureusement d'ailleurs), nous avons des leçons à prendre en France. Ce que l'on sait, c'est qu'ils se sont rencontrés sur un réseau social. Également, que l'homme est connu de la Justice pour des faits similaires, ce qui a été un facteur aggravant. Les parents sont le plus souvent dépassés et par l'usage des réseaux sociaux de leurs enfants et par leurs premiers émois amoureux. Quant à savoir, comment un viol pourrait avoir lieu sous son propre toit- vous tombez des nues et vous connaissant un peu, je me doute que vous êtes davantage dans le questionnement- néanmoins c'est quelque chose qui peut et est déjà arrivé. Cela arrive encore, la preuve. Le prédateur sexuel est et sera toujours à blâmer, il n'y a pas d'autres coupables. Périscope ? Ce n'est pas via ce réseau que des ados se sont suicidés en direct ? L'art de la poésie n'est pas donné à tous. Abstenez-vous. Et pour le reste, également aussi. Merci bien.

Il aura négligé d'attendre l'accord de la jeune fille. Le terme ou sa traduction est un peu spécial, certes, néanmoins c'est une véritable avancée pour les suédoises victimes d'abus sexuels et de viols.

C'est ce que l'on appelle une dystopie.

Et ne peut-on pas être originale et créative, tout en n'enfreignant pas les règles ? Le souci des stats c'est qu'elles gomment l'Humain et ses particularités, surtout pour qui n'est pas averti.

Tiré par les cheveux, vraiment ? Un homme de 27 ans, qui n'attend pas le consentement d'une mineure pour entamer l'acte sexuel... Initialement la peine de prison était de 8 mois, étant donné que le monsieur était aussi connu de la Justice pour d'autres délits sexuels sur mineures, la peine a été allongée à plus de 2 ans. Est-ce si cher payé pour un prédateur sexuel hébéphile ?

Suède. Pour la première fois, la Cour suprême suédoise juge un homme coupable de viol par négligence En Suède, la Cour suprême a, pour la première fois, appliqué la loi sur le viol par négligence. Dans un cas où, d’après elle, il n’est pas sûr que l’homme se soit rendu compte que la femme n’était pas consentante. L’homme de 27 ans et l’adolescente avaient été en contact sur les réseaux sociaux depuis un moment, explique le journal suédois Dagens Nyheter. Quand il a demandé à passer la nuit chez elle dans la ville de Västerbotten (dans le nord-est du pays), elle a accepté en soulignant qu’elle ne voulait pas de rapports sexuels avec lui. Et quand l’homme a quand même voulu s’engager dans un acte sexuel avec elle, elle était tellement choquée qu’elle n’a ni bougé ni parlé. Selon la Cour, l’homme qui nie être coupable de viol, aurait dû poser une question ou attendre une réaction de la part de la femme. Sur son site web, le tribunal écrit : “Le fait que la plaignante et l’agresseur se soient allongés dans le même lit et qu’ils n’aient été vêtus que de sous-vêtements ne veut pas dire que la plaignante a été volontaire pour des actes sexuels.” Article : https://www.courrierinternational.com/article/suede-pour-la-premiere-fois-la-cour-supreme-suedoise-juge-un-homme-coupable-de-viol-par

Il n'existe pas de lumière plus brillante que vous face aux ténèbres... C'était une blague, vous êtes bouché à l'émeri et ne voulez, de fait, reconnaître la vérité alors qu'elle sort de son puits, sous vos yeux, toute nue. Le souci majeur avec vous, est que la Femme incarne par défaut le mal absolu. Elle peut toutefois racheter ses péchés en devenant une bonne petite soumise. C'est horriblement convenu. Il va sérieusement falloir arrêter de raconter la messe, j'ai, pour ma part, déjà rangé mes souliers du dimanche. Ce numéro d'ELLE, qui vous chagrine, parmi d'autres, commence par un édito baptisé "les racines du mâle", ne vous méprenez pas (encore), ces quelques lignes sont dédiés à ces hommes qui ont recours à la coloration (capillaire). C'est un article aussi tendre que drôle qui a un air des colorations de nos grands-mères. Si le magazine est féminin, à destination des femmes essentiellement, il y a également quelques articles dédiés à la mode au masculin (faut habiller "chouchou"), au running en couple par exemple et encore des articles qui parleront aussi à ces messieurs ("apprendre à perdre son temps","marre de la compassion à tout va", "l'art de l'ironie 2.0","orthodontie, les adultes aussi" etc...). Il n'y a pas d'articles hostiles envers les hommes, ni de "féminisme extrémiste" comme vous l'écriviez, c'est un magazine féminin, que les hommes, nous empruntent de temps à autre (je vous invite à le lire d'ailleurs, cela pourrait vous ouvrir les chakras -avec un peu de chance- et dégommer vos préjugés qui sentent la naphtaline). Plus haut, je lis que vous avez posté deux liens : l'un mettant en avant une photo prise d'Emmanuelle Béart de 2003, en opposition avec un article sur les violences faites aux femmes (mentionnant la chosification du corps de la Femme), datant, lui de 2016 (13 ans d'écart !) et l'article qui date déjà de 3 ans. Vous noterez aussi que la photo de Laetitia Casta -qui ne vous pose plus problème- est aussi plus suggestive, sage (on ne voit pas grand chose), donnant une impression de naturel et de fraîcheur. Vous voyez bien que ça bouge. L'article appelle aussi à nous accepter, femmes, comme nous sommes. Laetitia évoque son passage à la quarantaine, qu'elle trouve beau et intéressant, tout comme cette nudité, qu'elle trouve naturelle. Il reste ensuite et encore des femmes, effectivement, prêtes à adopter des positions lascives, que nous retrouverons dans les magazines pour homme, ou bien au travers le monstre Hollywood et encore un peu du cinéma européen (et sûrement encore ailleurs) et sans faire mention des plateformes de la pornographie pour tous. Certains producteurs se servent toujours de ces vieilles ficelles qui fonctionnent toujours avec les mêmes mâles primaires. Il suffirait de ne pas acheter pour que cela ne se vende plus. Du nu appelant au sexe, c'est clairement ce que nous pouvons dénoncer (tout comme cet article de 2016) et non simplement la nudité (qui n'est pas mauvaise en elle-même) ; et vous n'en trouverez pas dans ELLE. Clairement, parce que ce n'est pas le but recherché, que le public de ce magazine ne court pas après cela... et pour autant vous n'y verrez pas de mâles tous nus dans des positions sans équivoque, non plus. Vous vous êtes trouvé un bouc émissaire, en la personne de Valérie Toranian, ancienne rédactrice en chef d'ELLE au passage (elle y a arrêté son activité en 2014, pour votre MAJ), pratique pour déverser vos frustrations en ce qui concerne les femmes, et ce n'est pas comme si nous n'en avions pas l'habitude : ELLE n'est pas LUI. N.B : sur la couverture d'ELLE, nous voyons Laetitia Casta dans une longue robe noire, et il semblerait que les enfants en voient déjà plus quand ils vont à la plage. Avez-vous prévu d'interdire le topless ? D'étendre la burka pour toutes ?

Vous avez la comprenette laborieuse, c'est là que le bas blesse. Si vous entendez que ce magazine est ouvertement féministe parce qu'il est dédié aux femmes, alors oui il l'est. Culture, beauté, mode, politique, déco etc... c'est un magazine très généraliste, complet, plutôt bien fait. Vous faites erreur ou fantasmez les articles ensuite. Ce magazine aborde différents points de vue féminins, a su toucher toute tranche d'âge, et c'est manifestement ce qui fait toujours son succès. Il n'y a pas de "dénonciation à longueur d'années" comme vous vous en plaignez. Vous vous sentez toujours persécuté, pour rien en fait, c'est très différent. Comment, really, la rédactrice en chef d'un magazine féminin assiste à des événements féminins ? Oh mais quel scandale ! Mais que fait la police ?! Complot ! (Eh sérieux allez prendre une tisane). Au sujet la fameuse publicité Aubade, à l'origine du coup de sang des gravats de la mairie de Paris, dans l'article ELLE (de 10 lignes), la journaliste laissait la question ouverte (vous ne pouviez trouver plus mauvais exemple). De même, ce n'est pas la première fois qu'un mannequin apparaît topless dans ELLE, en sous-vêtements transparents, voire nue, et nous n'en avons cure puisqu'à votre différence nous ne sexualisons pas. "Tout se passe avant 6 ans de la construction d'une personne" ? Espérons que vous ne faites pas là référence à ce torchon pour ménagères retardées, sur l'éducation, daté des années 70.

Je rigole mais cela m'arrive aussi d'avoir des trous de mémoire, notamment quand la saison est scindée en deux, qu'il faut attendre 6 mois pour voir les 6 derniers épisodes de la saison. Ils ont fait cela pour Fear The Walking Dead ou encore Pretty Little Liars, c'est une forme de maltraitance du public. Eh oui, il est vrai que la série s'étire en longueur, certains épisodes sont si plats que l'on peut se permettre de faire du shopping en ligne sans rien perdre du fil. J'ai regardé le premier épisode de la saison 3, le "commandant" semble être un personnage intéressant, complexe.

Il faudrait veiller à ne pas confondre le nu avec les photos de charme, voire la pornographie, dont nous avons été abreuvés ou constamment martelés lors de la dernière décennie. Les photos de Laetitia Casta restent naturelles (dans la mesure du possible). Pas d'appel au sexe. J'ai l'article sous les yeux. Sur la première de couverture, nous pouvons apercevoir l'aréole d'un sein par transparence (ce qui est courant en passant tant il s'agit de photos de mode) dans une longue robe noire, comme sur l'une des photos publiées dans l'article, où elle porte une robe Valentino, tout aussi transparente, que nos mères auraient pu porter lors de temps plus reculés #nippesamère. Cette photo accroupie apparaît bien, au sommaire du magazine, et en vignette. Rien à voir avec la touffe de Brigitte, icône des années 70, que l'on a longtemps confondue avec une féministe (histoire de libération sexuelle), ou encore celle de Pamela... Figures féminines toutes en vulgarité et bonnes petites soumises qui ont pleinement contribué à dégrader l'image de la Femme, à chosifier son corps. Nous sommes dans un autre registre là avec Laetitia. ELLE est un magazine pensé et écrit par des femmes, à destination des femmes. Les photos ont été prises par une femme...et c'est finalement ce qui fait bisquer. Quand les femmes disposent librement de leur corps, que l'homme n'y trouve quelconque profit pécuniaire ou honorifique, celles-ci sont diabolisées. Le magazine a concédé à accorder toutefois la rédaction de l'article à un homme, l'écrivain Philippe Besson, souvent plébiscité ces derniers temps par ELLE. Le mannequin confie à propos de #BalanceTon Porc : "Là aussi, les lignes ont bougé. J'ai vu le comporterment de certains hommes changer. Ils font davantage attention désormais. On ne doit pas tomber pour autant dans l'excès, il ne faudrait pas que la censure et la frustration produisent de l'agressivité. ce qui importe c'est que l'on comprenne qu'on est pas les uns contre les autres mais qu'on est ensemble." Constat que nous sommes nombreuses à faire aujourd'hui (la fin de l'omerta a amené à une prise de conscience, une solidarité et plus de respect), propos plutôt bienveillants, qui devraient vous rassurer @libredeparler... ou pas #ouiouitentativedelynchagen°9876543211. En outre, Laetitia Casta a toujours prôné le (retour au) naturel. Elle a fermement refusé de se refaire faire les dents notamment ( chirurgie douce, qui va tout de même à l'encontre de ce en quoi elle croit). Il y a quelques années, les journalistes s'émerveillaient déjà de ce parti pris et des quelques poils qui lui repoussaient allègrement sur le mollet, dont elle ne faisait aucunement cas. Le mannequin a publié, l'an dernier, une photo de nu datant d'il y a une dizaine d'années, voici ses propos d'alors, vous pourrez constater que l'article ELLE n'est finalement que continuité : « J’ai un rapport très particulier avec ça » Questionnée sur le pourquoi de la publication de cette photo, elle répond: « J’ai eu la chance de travailler avec les plus grands photographes. Si je publie sur mon compte Instagram ces photos des années passées, c’est parce que, dans le fond, je n’ai jamais vraiment osé parler de mon travail, de toutes ces années passées à poser devant des objectifs. L’idée est de prendre le temps de remercier tous les auteurs avec qui j’ai travaillé, dans une série que j’appelle « best-of » ». « Chaque image est accompagnée du nom de son auteur, avec un lien vers son compte. C’est une façon pour moi de parler des autres » poursuit-elle. »Je trouve cela plus intéressant de republier ces images plutôt que de poster des photos de moi au quotidien, comme peuvent faire certains ». « Je suis loin, très loin de l’agitation que cela peut provoquer » Quant à la nudité, l’ex-top model explique: « Cette image fait réagir parce que c’est une photo de nu, mais la nudité n’a pas le même sens pour moi que pour beaucoup. J’ai un rapport très particulier avec ça, comme les danseurs peuvent l’avoir. La nudité pour moi est quelque chose de très ouvert. C’est pur et naturel. Quand on arrive au monde, on est nu, n’est-ce-pas ? Je suis loin, très loin de l’agitation que cela peut provoquer. Publier cette photo est très joyeux, pour moi ». Davantage naturiste, que féministe, s'il faut absolument une rime en "iste". Allez respirez, ça va bien se passer.

Stranger Things c'est très eighties, ça rappelle aussi les Goonies, il faut sûrement être très nostalgique pour apprécier.

J'ai essayé de spoiler le moins possible et ce n'est pas chose aisée.

Saison 2 bouclée, péniblement. C'est une série très esthétique, les couleurs, les lumières, les décors tranchent vraiment avec l'horreur de la situation. Cette saison 2 est encore là une véritable escalade vers l'horreur. Les femmes sont réduites à leur fonction reproductrice, entre poulinières et vaches laitières. Dans l'Amérique de Trump et avec les événements encore récents, celle-ci trouve tout son sens. J'ai aimé l'épisode avec Eden, elle envoie un message fort, touchant, voire ésotérique et malgré les supplications de son entourage.

Big little lies ça a repris ? Il y a trop de séries en ce moment et si peu de temps pour les regarder.

Je ne connais pas du tout le personnage de Marvel sinon, on devine rapidement qu'elle a eu un passé compliqué. C'était manifestement un bug pour Netflix, les saisons 1 et 2 de Penny Dreadful sont à nouveau disponibles, du coup, j'ai mis Jessica Jones en stand by. Penny Dreadful devient de plus en plus fascinant.

Netflix a eu la bonne idée de supprimer les saisons 1 et 2 de Penny Dreadful. En attendant l'arrivée des DVD, j'ai commencé "Jessica Jones", héroïne Marvel. C'est vraiment pas mal.

Bizarre, hein ?

Au moment du tournage de "Valérian et la cité des mille planètes", il a déclaré qu'il se ferait plaisir et donnerait au film l'orientation qu'il voudrait bien lui donner et en gros tant pis pour les fans. Le film était déjà intégralement financé avant tournage. C'est un film dégoulinant d'effets spéciaux et assez insipide. Il ne donne pas l'impression de se fouler vraiment, en effet. Un film de Besson sait facilement trouver ses financements... alors à quoi bon faire preuve de créativité finalement ? Il se repose sur sa réputation.