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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Enfin il y a encore bien des efforts à faire, avant de s'auto-proclamer police de la mode, Mémère.
  2. Il rêva du Paradis. Ça me parle... je n'arrive pas à situer l'épisode pourtant.
  3. Il est du devoir des adultes (de tous les adultes) de protéger les enfants. Le missionnaire... décidément vous vendez du rêve, mon bon Raymond. Note : Vous avez un sacré problème de Q(I).
  4. Merci pour le partage, je pensais à chercher l'auteur du poème.
  5. Des circonstances atténuantes pour les violeurs (d'enfants), bah voyons. Il devient urgent d'aller vous faire piquer.
  6. Vous bâfrez donc bien à tous les râteliers. Ne reste que le fruit sec de votre imagination rabougrie, ensuite. Allez papinou, revenez-vous en donc au sujet.
  7. Ah vous n'aviez pas encore croisé ma fibre romatique ziciba... J'a fait tarder le visionnage du dernier épisode, me doutant de l'issue de la série.
  8. Certains ont conservé cette mentalité. Simple constat, le hallal a gagné du terrain. C'est regrettable et non, vous ne comprendrez décidément jamais rien à rien (tant pis). Vous dégustez du hallal lors de vos "escapades culinaires". Pour ma part, je privilégie toujours le poisson et évite de toute façon les boui-boui.
  9. Moins que cela, une vingtaine suffira pour moi. Ça aurait commencé avec Lilith, peut-être même avant encore. Il peut se pointer tout autant en short qu'en marcel, dans la plupart des établissements, et sans essuyer une seule remarque. C'est toujours un réel plaisir de vous lire développer, argumenter, étayer, Morfou. Un véritable exemple pour nous autres.
  10. Il est toujours nécessaire de fixer un cadre, des règles afin de veiller au bien vivre ensemble et la plupart des élèves adoptent une tenue vestimentaire tout à fait décente. Casquettes, tongs et paréos n'ont, pour exemples, effectivement rien à faire en cours. Inviter une jeune fille à se couvrir alors qu'elle porte un simple débardeur mais encore qu'il n'y a aucune restriction pour le garçon qui en fera de même, est aussi misogyne que rétrograde. Nous suspectons l'hypersexualisation des jeunes filles, avant même qu'elles n'aient conscience de leur propre sexualité, c'est dommage. Porter un débardeur et une jupe au-dessus du genou, n'a rien de licencieux. D'un autre côté, il est fortement suggéré que les mâles sont lubriques par essence, c'est aussi particulièrement humiliant pour eux. Dans cette histoire, personne n'a à y gagner, au fond. Aucune et au contraire. Cela intéresse davantage les religieux dans la stricte observance des textes (les pires), de toutes confessions. Avoir un règlement strict au public à l'endroit des jeunes filles entraîne dénonciation voire médiatisation (et c'est tant mieux). C'est ponctuel, en comparaison du privé. Cela a été le cas, d'une proviseure en Creuse, qui interdisait les jupes (elle, par contre avait droit d'en porter), mais encore les jeans déchirés (les garçons en portent aussi). Elles les menaçaient ainsi en cas d'entorse au règlement, du port de la blouse. En creusant, souvent, nous pouvons nous apercevoir que ces proviseurs, professeurs, surveillants qui font du zèle, avec les filles toujours, viennent du privé ou sont profondément ancrés dans des croyances religieuses. Absolument toutes les religions ont voulu couvrir les femmes. Nous retrouvons encore, des millénaires plus tard, cette même obsession. Au lieu d'éduquer des garçons, les filles sont restreintes, cela reste contre-productif. Par ailleurs, s'il existe une loi en ce qui concerne les signes ostentatoires religieux, il ne figure aucune loi concernant le vestimentaire, en général. Il sera fait référence toujours à une tenue "décente". Le terme reste vague et permet, comme nous aurons pu le lire plus haut avec cette proviseure de la Creuse notamment, à libre interprétation. Pour le reste, j'aurais préféré que ce soit des clichés. C'est la base de ces écoles privées (oui, ah nous allons y arriver), il n'est donc pas étonnant que ces doctrines foncièrement misogynes y circulent tout à fait librement, qu'elles soient soutenues et véhiculées par le corps enseignant et le personnel plus en général. Il n'y a pas d'obligation d'assister au cours de catéchisme. Lorsque j'y étudiais, ces cours étaient tout de même chaudement recommandés. Nous étions deux élèves seulement, sur une vingtaine, à ne pas y assister. Les cantines du privé, hallal ? Possible. Je me souviens avoir fait des courses chez une enseigne dédiée aux professionnels récemment et avoir été surprise de ne voir en rayon que des steaks hachés congelés hallal. Nous dégustons du hallal, plus qu'à notre tour, dans les restaurants. Mais nous nous demandons presque tou(te)s... tant que la religion subsistera, cette mentalité culpabilisante pour les femmes, tout autant.
  11. À Marseille, simplement le Pharo. Le reste n'est ni représentatif, ni intéressant.
  12. Et ce n'est pas ce que j'ai écrit, non plus. Si ces cours sont optionnels, ils restent bien présents. Il n'est d'autant plus étonnant qu'un professeur ou un membre du personnel enjoigne les jeunes filles à se couvrir et non les jeunes hommes à se tenir (cf ces pu...rée de livres dits sacrés). Marie-Bobonne porte des tee-shirts amples et des pantalons cargo, avec l'assortiment MST (mocassins, serre-tête). Les femmes ont trop longtemps été confinées dans le rôle de la servante de l'homme et il est regrettable qu'en 2019, certain(e)s considèrent toujours le devoir conjugal. Néanmoins, l'autre extrême me semble tout autant prison pour la Femme. Il est possible d'avoir une sexualité tout à fait saine et non culpabilisante. Bien sûr qu'il faut lutter, pour l'espace public déjà. En ce qui concerne le privé, c'est très (trop ?) enraciné. Nous verrons ce que nous réserve le futur. Bis repetita. Rien n'est à détourner en ce qui concerne les écoles publiques, pour ma part. La corrélation entre ces suspicions de viol et une robe Princesse des Neiges, par contre ? Je suis aussi allée en école privée (ainsi qu'en école publique) et admet que nous sommes amenés à y être très assidus et viser toujours l'excellence. C'est un des points positifs. Plus de budget également, donc plus de sorties culturelles. Par contre, en ce qui concerne la tenue vestimentaire, tout comme le maquillage, c'est très arriéré, il faut bien l'admettre. Et non, les règlements intérieurs en ce qui concerne le vestimentaire au public, en général, sont bien plus souples, tout comme leur application au quotidien.
  13. Helsinki pour l'aéroport et j'ai gravité autour de Levi ensuite. J'y ai rencontré autant de personnalités me semblant simples, puis introvertis, que d'extravertis et avenants. Imaginez tous les préjugés que le finlandais lambda pourrait avoir au sujet des français (sales, grandes bouches, geignards etc...).
  14. Ces réflexions et discriminations s'observent principalement dans les écoles privées. Ces mêmes écoles privées où sont dispensés cours de catéchisme et Islam (Hey, what do U expect ?). À partir du moment, où l'on devient élève de ces écoles, il convient évidemment de suivre le règlement à l'intérieur de leur enceinte, et aussi misogyne puisse t-il être. La question qui se pose est : est-ce que les femmes sont responsables des pulsions sexuelles des hommes ? C'est ce que les religieux (fanatiques et moins) auraient tendance à vouloir nous faire passer (et même des femmes, curieusement). Qu'il s'agisse d'un débardeur, d'un fuseau (oui certains trouvent ce machin sexy), jupe courte et même longue, des hommes (viandards) réagiraient à des stimuli vestimentaires (même une paire de chaussures, pourtant basiques, peuvent se voir être "sexy"). Le souci, c'est que les hommes ne réagissent pas tous aux mêmes, et à écouter les fanatiques, nous nous retrouverions ainsi à nous voir affubler de vêtements amples, informes, inconfortables par fortes chaleurs... Les musulmans parlent "d'abaya", me semble t-il. La plupart des mâles ne sont ni traumatisés, ni déconcentrés par un simple débardeur ou ne s'enflamment pour un bout de cheville. Nous sommes ici, en France, pas au Yémen, va falloir imprimer.
  15. De tous temps, nous aurons effectivement vu des religieux et autres perchés du ciboulot s'emparant de divers événements -d'origine naturelle ou non- surfant sur nos peurs, nous annonçant ainsi la fin du monde... et invitant encore à nous convertir. Lire, c'est bien. Voyager, aller vers les gens, vous devriez. Je n'ai pas trouvé un peuple qui manque de gaieté, de gentillesse, d'altruisme, en Finlande et pourtant c'était très au Nord. L'énergie nucléaire, est, oui, à l'heure d'aujourd'hui, l'énergie la plus propre. Un article de "Nature" de Raphaël Neukom, publié fin juillet, met en exergue les températures les plus chaudes atteintes depuis 2000 ans (au moyen de 700 indicateurs). La palme au XXème siècle... https://www.nature.com/articles/s41586-019-1401-2 Il y a effectivement un réchauffement climatique et l'action anthropique n'y est pas étrangère (c'est un facteur aggravant), néanmoins nul besoin d'une enfant pour nous le rappeler ni de sombrer dans l'hystérie (le trop est l'ennemi du bien). Action anthropique qui semble difficile à endiguer. Localement, c'est de toute façon très inutile, autant mettre un pansement sur une jambe de bois. Et quand bien même il pourrait y avoir une prise de conscience mondiale, serait-ce seulement suffisant ? Rappelons aussi qu'une petite portion de la population mondiale a des considérations écologiques, quand pour le reste, la priorité est de se nourrir/de survivre. Sans compter la prolifération de l'espèce humaine favorisée par les progrès en médecine, le social et les considérations religieuses.
  16. Eh bien d'accord, possible que vous aimiez celle-ci aussi (pour les graphismes) :
  17. Dans la série, il est fait mention lors de la saison 1 d'un texte religieux, d'une femme inféconde remplacée par sa servante au moment de la copulation. Ancêtre de la mère porteuse telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les héroïnes de la série sont forcées et les passages sont à juste titre, révoltants. Pour le tuyau, quand je me sens quelque peu ignare, je m'en vais lire le Larousse, le Robert, ou encore vérifier, quand c'est possible, sur le site de l'académie française. La définition de la dystopie correspond pleinement à la Servante écarlate et d'ailleurs sur les sites marchands, le livre, tout comme la série, sont présentés par le terme. (pas de quoi !).
  18. Je suis tombée récemment sur cet article, très bien écrit et pourtant il s'agit de l'interview du cofondeur d'un site plutôt décrié (j'espère qu'il n'a pas déjà été posté). https://www.lepoint.fr/politique/suivre-greta-thunberg-aggraverait-le-rechauffement-climatique-23-07-2019-2326080_20.php La gamine est totalement manipulée.
  19. Je sais. C'est l'un des rares personnages de la série à ne pas avoir été inspiré d'une oeuvre littéraire. C'était la minute fleur bleue, désolée @Imaginaerum
  20. Hélas oui et c'est désolant. Ces femmes ont reçu une éducation repiquée sur le patriarcat et n'ont pas (encore) réussi à s'en extraire. C'est aussi une façon pour elles, de se rendre plus "aimables", auprès des hommes. C'est l'effet pervers d'un trop long mutisme des femmes qui vous donne l'impression d'une chasse aux sorcières à l'endroit des hommes. Cependant, ce sont toujours les comportements inappropriés qui sont pointés et ne sont fort heureusement pas faits de tous les hommes. Des hommes ne sont non seulement pas inquiets, mais en plus sont bienveillants et solidaires des femmes : remarquables. Il y a une différence de taille entre être paranoïaque et juste prudent. La diffamation peut toucher n'importe qui et sur Internet il est aisé de calomnier en toutes choses, hommes comme femmes, sans être (trop) inquiété. Le souci est plus global, plus profond et non seulement dirigé vers les hommes. Les nouvelles technologies, sans les diaboliser, ont favorisé un sentiment de pleine liberté. Vous pourrez constater avec la fin de l'omerta et l'information qui en a découlé, que les "figures" mises en lumière par des mouvements comme #MeToo (Weinstein, Green), #Balancetonporc (Brion) sont des porcs avérés. La Justice décidera -et ce sera toujours à elle d'en juger et non la justice du peuple- si leurs comportements sont constitutifs du harcèlement, de l'agression, du viol ou de l'outrage. L'erreur que nous avons commise pendant trop longtemps, c'est d'avoir considéré qu'il s'agissait simplement de drague lourde. En ce qui concerne ces gardes à vue "musclées", dont seraient victimes des hommes innocents, pensez sincèrement à arrêter les films de série B. Encore trop peu de victimes d'agressions et de viol vont jusqu'au dépôt de plainte. Les forces de l'Ordre reçoivent plus de formation quant aux violences faites aux femmes, de tout ordre, ce qui n'empêche pourtant pas la maladresse, les sorties de route, la rustauderie. C'est fait connu et reste malheureusement dissuasif. Sans compter qu'il y a (toujours eu) une suspicion envers les victimes et même quand il s'agit d'enfants et d'adolescents face à un hébé- ou à un pédo- phile, comme vous pouvez le constater déjà sur ce fil. Au sujet de femmes accusatrices que vous nous décrivez comme des couardes ; je les verrais davantage comme plus intuitives, préconscientes, avec un sens de la perception plus aigu. Nous savons aussi que l'obscurité favorise les crimes et les larcins. Cette angoisse, ce sentiment d'être proies, qu'elles verbalisent, ces réactions presque -ou tout à fait- épidermiques font penser à une forme d'atavisme. Et puis les filles sont toujours, tant et si bien élevées dans la crainte perpétuelle du viol, qu'elles auront bien fini par intégrer, qu'elles vivent dans une société dangereuse. Vous noterez que l'espace public n'est pas vraiment partagé, les femmes ne s'y attardent pas et pressent le pas. Quant au regard, insistant, déplaisant voire lubrique... c'est, il est vrai, souvent dérangeant, parfois intimidant, néanmoins pas constitutif d'une peine. Il n'est pas possible d'empêcher les individus de contempler, il n'y a pas grand chose à faire contre cela. Il est compréhensible toutefois que des femmes aient besoin de verbaliser. C'est lourd. N.B : Vous pouvez vous détendre sur l'utilisation du gras avec moi, je ne souffre pas de cécité. Ensuite, cela ne donne pas plus de force à vos propos et au contraire. Eh bien heureusement que nous ne guillotinons plus les gens par ici... L'éducation est tout autant en cause, il manque simplement "pas" dans la phrase, "non plus" ainsi que l'ensemble du paragraphe auraient toutefois dû vous mettre sur la voie. L'Islam, tout autant que le judéo-christianisme sont en cause, ainsi que tout ce qui a précédé, c'est un continuum. Les racines du mal, à moins que... du mâle : la religion est une invention des mâles, au service des mâles. Il faudra bien nous défaire de cet esprit de domination masculine, un jour. Ça ne rime à rien, nous pouvons vivre harmonieusement, vers plus d'égalité et nous y tendons. Il ne s'agit pas d'un regain pour ces religions passéistes en réaction à l'évolution d'un statut, il a toujours eu un goût pour, il a toujours été au goût du jour. Elles ont toujours subsisté envers et contre tout. Les plus dévots se reproduisent aussi comme des lapins. L'emploi des contraceptifs est condamné, quant au droit à l'avortement, n'en parlons même pas. C'est toute une stratégie de survie pour la religion. La Suède propose une éducation d'abord sans violence. Le dialogue, l'écoute, l'échange sont privilégiés afin de désamorcer les situations même les plus difficiles. Les enfants ne sont plus élevés à coups de trique. Chez nous, les ayatollahs des violences ordinaires dans l'éducation sont toujours légion. À partir du secondaire, il est proposé aux élèves -en plus du tronc commun- des matières plus spécifiques, en adéquation avec l'évolution des sociétés et des marchés (numérique, science politique etc...). Nous y venons ici, tout doucement. Les meilleurs lycées le proposent. Personnellement, je trouve que c'est un progrès. Libre à chacun, ensuite d'aimer les torgnoles et étudier la flûte à bec. En ce qui concerne cette loi, passée l'été dernier, elle est bien trop jeune, et la Justice encore trop pusillanime, pour que nous puissions en apprécier les effets. Ça se fera sur le long, il reste encore fort à faire. Les parents sont démissionnaires, l'Éducation nationale devrait davantage être enseignement national, reste donc plus que la Justice. C'est malheureux en effet, c'est la dernière chance.
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