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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Jamais entendue parler de Julie Graziani. Au-delà de son speech qui n'est pas bien intéressant, ni vraiment subversif puisqu'il colle parfaitement au discours attendu, au jugement de valeur du français moyen ; j'aimerais bien savoir pourquoi cette femme présentée comme seule, au SMIC, avec deux enfants, et humiliée, ne réglait pas de taxe d'habitation il y a deux ans et doit la régler maintenant. Elle indiquerait que pourtant sa situation n'a pas évolué en deux ans.
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
L'interprétation, plus en général, est redoutable. Essayons d'en faire une autre : peut-être est-ce seulement votre reflet que vous voudriez voir ? -
Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
De la lecture et de la discussion, uniquement. Les anciens ont à nous apprendre. Il suffit de leur accorder du temps. Il a été difficile de gérer émotionnellement les départs. Je n'ai jamais su trouver le réconfort, la consolation, l'apaisement dans la religion (pour y revenir). Je l'ai davantage trouvé dans l'observation de la Nature, la méditation, le temps qui passe... Il demeure une question, qu'est-ce que la religion peut bien apporter au croyant ? Pour le reste, si je réponds, je deviens le sujet. Or, le sujet ce sont les (autres) femmes. Et d'ailleurs, faut-il avoir vécu soi-même une injustice, pour la combattre ? Il y a chez vous, manifestement, un travail d'écrivain, ou des facéties d'une personnalité qui sont explorées pour donner corps à des personnages (non ?). Si peu. Et pour le reste, vous faites l'âne. -
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Il est aimable de votre part de m'offrir tel plaidoyer. @libredeparler a un souci avec les femmes -et non seulement des féministes- tant elles osent vraiment s'exprimer. Je ne le prends donc pas personnellement. Pour le moment, je n'ai mis véritablement mon caractère qu'au service des personnes âgées, laissées pour compte. Mon action envers les femmes en particulier se limite actuellement à aider celles de mon entourage à se réaliser pleinement. -
Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Il est vrai que vous vous sentez jugé et alors que des femmes se confient tant elles ont été violentées, meurtries au plus profond de leur chair, au plus profond de leur âme et comme si elles vous avaient pointé personnellement du doigt. Vous êtes "libredeparler" et vous refusez pourtant ce même droit, à des femmes, pour qui la parole a un rôle de catharsis. À la confiscation du pouvoir est toujours couplée, en effet, la confiscation de la parole. La parole, c'est aussi le pouvoir. Si l'on veut de la résistance, de l'émancipation ou de l'égalité, il faut remarquer que l'histoire bouge. Vous souteniez, et sauf erreur de ma part, "la tribune des Catherine" ("le droit d'importuner"). Une tribune qui nous vante une violence certaine, sinon il se serait agi d'aborder. Une tribune qui appelle les femmes à surtout ne pas parler trop fort. Les seigneurs autrefois machinaient des bonnes dans les hôtels et les maisons bourgeoises, se passant parfois même de leur consentement. Avec cette tribune, ces femmes font l'éloge de l'immobilisme. C'était un rappel à l'ordre : ne changez surtout rien. Dans vos charentaises, vous applaudissez à cela. Acculé par la vie et le travail, des chefaillons, "bien souvent" -puisque vous l'écrivez- "on" s'en prend à "celles et ceux qui sont plus faibles que vous". Qu'est-ce qui permet à ce "on" de considérer que ces "celles et ceux sont plus faibles" ? Qu'est-ce qui fait que d'autres, dans exactement le même cas de figure, préféreraient se couper un bras plutôt que de lever la main sur leur conjointe et leurs enfants ? Et vous n'êtes capable que de suivisme ? -
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Pour moi, il n'y a pas de sexe fort ou faible, simplement. La relation homme-femme ne fonctionne jamais mieux que lorsqu'elle est équilibrée, que le pouvoir est équitablement partagé. Je note que les hommes qui ont des filles -ou aussi des filles- peuvent être plus sensibles à la cause des femmes (ce n'est pas une règle absolue). Généralement dans vos écrits sur le sujet, vous me faites penser à mon père, qui est un homme féministe juste. -
Je me souviens de Gilles de Rais comme un héros de guerre. C'est ce que nous apprenons en effet à travers les manuels scolaires. Je n'avais jamais entendu parler de lui encore en ces termes : qu'est-ce qui ferait de lui un tueur en série selon vous ? Qu'est-ce qui distingue le militaire, du tueur à gages, du tueur de masse, de la crapule... du tueur en série ? Note : votre signature animée me fait penser à une série qui se déroule, pour la plupart du temps, en Ecosse.
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Ce sont des contre-vérités et vous le savez très bien. Si je m'emploie encore à échanger avec vous, c'est que je reste persuadée que vous n'êtes pas tout à fait fichu. Votre discours a d'ailleurs déjà un peu évolué. Il reste du chemin. Je ne saurais décider quel est le jugement de valeur le plus insipide : celui qui considère la Femme comme être trop fragile (sexe faible) ou bien celui qui la considère comme une belle cruche (beau sexe). Selon Gandhi, "Appeler les femmes sexe faible est une diffamation. C'est l'injustice de l'homme envers la Femme. Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes". L'avenir nous appartiendrait et pourtant des mâles en pleurent à chaudes larmes. Cette hantise de confiscation du pouvoir, est tout de même plutôt étonnante. Réaction exagérée, hallucinée contre la soi-disante toute puissance des femmes. Ceci dit, je ne vois vraiment cela que sur les plateaux télé et les réseaux sociaux, par le biais de prédicateurs masculinistes et d'internautes qui s'en cachent. La force physique a fait sa loi et a permis d'assoir une domination du mâle. Elle a fait son temps, chez l'humain. Les sociétés les plus évoluées valorisent finalement l'intellect. L'homme fort, bien bâti pouvait subvenir aux besoins de sa famille auparavant. Nous pouvons constater dans le professionnel aujourd'hui que les emplois les plus physiques, sont aussi les moins rémunérateurs. Dans le domaine de la séduction, les hommes intelligents fascinent davantage que ceux qui font étalage d'une force brute. C'est une tendance. Chez le mammifère, il existe aussi des sociétés matriarcales, je pense aux orques, qui est l'un des mammifères les plus intelligents. Les stratégies d'échouage pour la "chasse" sont impressionnantes. Si je devais y mettre du sentiment, je serais davantage peinée -autant pour les hommes et les femmes- qu'en colère. Vous évoquez des hommes issus de classe populaire, subissant la violence d'une hiérarchie d'intellectuels et de petits bourgeois. La violence peut s'installer dans tous les milieux et le chef d'entreprise, responsable de plusieurs familles (dont la sienne), sous l'eau, sous pression, peut aussi devenir inquiet, colérique, violent. En faillite, il peut aussi se sentir humilié... par l'Etat trop gourmand, par le banquier qui refuse un prêt supplémentaire, par ses pairs, son entourage pour qui tout est au beau fixe. La société patriarcale attend trop des hommes. Parmi ces hommes qui pourraient évacuer leur agressivité sainement (art, sport ou plus simplement : dialogue), qu'est-ce qui fait que certains retournent cette violence contre leur femme et leurs enfants ? Qu'est-ce qui fait que d'autres la retournent contre des inconnus ? Leur propre personne ? Des objets ? L'alcool, qui est un désinhibiteur, reste, à mon sens, un facteur aggravant. Je me demande si vous ne tentez pas là avec moi, une approche plus "friendly", dont seuls les éducateurs ont le secret (ou la patience). La religion est souvent un outil de domination masculine, elle a permis de renforcer l'emprise sur la Femme. Je ne fais pas de distinction entre ces religions monothéistes. Il est intelligent d'avoir souligné que Dieu se dispense de parole. Il n'est pas étonnant que ce soit des femmes qui est mis ceci en lumière (ahahah). -
La teneur du message ainsi que son émettrice furent si drôles qu'il aurait été dommage de ne pas le souligner... parfois l'émoji ne suffit pas. Au plaisir.
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Pourrait-on envisager que ces parents aujourd'hui identifiés maltraitants, s'inscrivaient auparavant dans une norme, un climat où l'éducation par l'humiliation était aussi répandue, où la violence était considérée éducative, transmise de génération en génération (tradition) ? Où l'individualisme même au sein du foyer était déjà très présent ? Chaque foyer pouvait disposer de son martinet, de son fouet, et les adultes pouvaient battre ainsi indistinctement chevaux et enfants, sans en être inquiétés. Il incombait aux parents responsables de corriger physiquement leurs enfants, par quel que moyen que se soit. Cette idée résiste encore, d'autres attendent encore que l'enfant chouineur, ou dit "roi" se mange une mornifle et en public aussi, pour être sûrs que l'enfant sera bien "dressé". En ce qui concerne l'inceste, le viol, est-il possible que ces parents, aient aussi eu à subir ces crimes enfants (inexpiables tant ils touchent aux enfants) ? Prenons le cas de Stewart Wilken, violeur et tueur en série Sud Africain, cannibale, nécrophile dont l'enfance a été particulièrement monstrueuse : il fut abandonné bébé dans une cabine téléphonique, recueilli par un couple de classe moyenne, régulièrement humilié et battu. Confié ensuite, à des hommes de foi pour son éducation, il fut violé en réunion et fréquemment. Qui blâme t-on ? Les parents biologiques qui l'ont abandonné, créant un sentiment de rejet, les parents adoptifs qui l'ont humilié et battu, et creusant encore davantage un vide affectif. Ces hommes en bure qui l'ont violé à plusieurs ? Les voisins, le personnel scolaire, qui n'ont rien vu/ont fermé les yeux, la Justice qui a été impuissante ? Prenons un autre cas, celui du tristement célèbre Michel Fourniret : son père, qu'il décrit comme un homme dévoué, était aussi homme à ne pas tolérer la médiocrité et le manque d'exigence. Il nourrissait des ambitions pour son fils, il serait contremaître, le toit du monde. Celui-ci a abandonné ses études afin de venir en aide financièrement à sa mère après qu'elle ait quitté son mari. Michel Fourniret s'est dit amoureux de sa mère, qui était une "fille naturelle", "sans racines", orpheline de mère (morte en couches), et n'a jamais connu son père. Pour lui, elle était en recherche de quelque chose, d'une quête secrète...comme lui-même était en quête de virginité -qu'il considérera par la suite comme un mythe- et qui explique pourquoi il fut serial violeur de femmes puis de jeunes filles et de fillettes avant de devenir serial killer (ce qu'il devint plus par esprit pratique, avant d'y prendre goût et afin d'éviter la prison). Sa rencontre avec sa future femme Monique Olivier a aussi été décisive en ce qui concerne le meurtre en série. Pour revenir à sa mère pour laquelle il développe une obsession, celle-ci fait des ménages à la Kommandatur et des bruits de couloir faisait mention d'une liaison avec un officier nazi, si bien que Michel Fourniret s'imagine être le fruit bâtard d'un "boche". Il écrit se souvenir d'être jaloux déjà à l'âge de deux ans d'un homme qui s'intéressait à sa mère et alors "qu'elle s'exhibait sur la place sur une place public". Il était enfant, mais ce jour-là, en poussette il avait "déjà terriblement honte". Quand sa mère finira par quitter le foyer familial (pour un amant ou non, nous ne savons), son père arrêtera l'alcool et donc de lancer des objets au mur. Il était aussi souffre-douleur à l'école, ses camarades le frappaient et l'accuser d'être un voleur. Le jeune Michel pouvait aussi s'enorgueillir de ses "larcins". Fourniret, comme bien des tueurs en série, est connu pour avoir un quotient intellectuel au-dessus de la moyenne et une tendance à se considérer comme un être supérieur (il "corrige" aussi actuellement, depuis sa cellule, les grands classiques littéraires dont il reprend la forme, les fautes de français ou de grammaire), Dieu (il a demandé notamment à ce que la peine de mort soit rétablie, il changerait ainsi l'histoire, et le hasard désignerait le membre de la famille de victime qui aurait l'honneur de le dézinguer). Il rendrait service à ses victimes depuis qu'il les tue selon lui, puisqu'une fois déflorées, celles-ci ne sont plus dignes. La nudité fut un tabou et il n'aura jamais vu son père ni sa mère nus. De même en ce qui concerne la sexualité. Pour lui, sa mère et sa soeur ne sont pas réellement des femmes, plutôt des anges, puisqu'elles ne déféquaient pas dans le seau de la cuisine, comme il était d'usage à l'époque. Le casier de Michel Fourniret a été effacé dans les années 80, lui permettant également d'exercer des menus travaux dans une école... Qui blâme t'on encore ici ? Fourniret a été déclaré fin des années 80 déjà, comme "éligible à sanction pénale" et ne pouvant être considéré comme ayant agi en état de démence au moment des faits reprochés mais les troubles décrits -problèmes identitoires précoces, névrose complexe avec d'une part une sensitivité à l'ambiance et d'autre part des composantes phobo-obsessionnelles centrées sur le thème de la virginité- vont dans le sens d'une atténuation légère à moyenne de sa responsabilité. Les nouvelles générations de tueurs en série s'imprègnent de la violence de la société et peuvent s'inspirer de toute une culture pop. C'est peut-être "trop facile" pour les parents (ou pas) suivants les situations, les proches plus généralement (certains se sont aussi suicidés). Des enfants sont aussi retirés, placés et sous suivis psychologiques alors qu'ils ont été victimes de violences physiques et sexuelles. Il paraît compliqué de condamner par ricochets puis d'emprisonner et autant de monde... il faudrait pousser les murs des prisons. Nous pouvons faire de la prévention et agir au mieux pour et dans l'intérêt des enfants maltraités, qui ne deviendront pas tous des tueurs des tueurs en série (et heureusement). Certains dirigent aussi la violence envers leur personne (auto-mutilation, suicide) ou se construisent en contre. A mon sens, tant qu'ils ne sont pas déclarés déments, les tueurs en série restent responsables de leurs actes. L'écrit est plus froid et impersonnel, vous venez d'avoir une révélation. Formidable. Il est à espérer que vous soyez entrée en lévitation après ceci ou bien que votre plafond ne soit pas trop haut.
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La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Votre discours est contre-productif à l'image de la réduction du féminisme à ses dérives (ce que vous faites souvent avant que l'on ne vous prenne les doigts dans la confiture). -
La chique et le molard ? Les olés dans la ola ? Houlalaaaaaa.... Il doit y avoir un sujet pour vous dans cette rubrique avec des suggestions de films romantiques. En parlant de blondeur, l'acteur est plutôt joli (Sam Heugan), ça n'a pas suffit à combler le vide du scénario :
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Si cela vous a fait réfléchir alors c'est que le désaccord n'aura pas été vain. Je vais essayer de faire de mon mieux pour vous répondre à mon tour (n'étant pas théiste et ne souhaitant le devenir). Grand architecte de l'univers, il y aurait l'idée d'un Dieu vengeur et celle d'un Dieu bienveillant (qui aurait envoyé un messie sur Terre afin de prêcher sa bonne parole). L'une et l'autre ne s'opposant pas toujours strictement, selon des croyants, il s'agirait de facettes d'un même Dieu. Dans l'idée, Dieu serait le même pour tous, toutes religions confondues et qu'importe le nom qu'il lui est donné. Brièvement, il y a ceux qui restent dans la stricte observance des textes (les protestants, et il n'y a pas de chef, chacun peut mener son prêche, si je ne me trompe pas) et ceux qui accordent du crédit à l'oral, aux mises à jour, sous l'égide de la Papauté (les catholiques). Dans mes souvenirs, La culpabilité -mais également la terreur- serait surtout la pierre angulaire de l'Ancien Testament. Jésus viendrait ensuite apporter la compassion, l'amour et la paix. Le pardon ou l'absolution, selon les courants, sont aussi très présents avec l'idée que les plus vertueux auront accès au Paradis, que le monde terrestre est une épreuve et encore que les damnés brûleront en Enfer. Jouer des incertitudes, des peurs est une méthode éprouvée. Un des principaux fondamentaux de la société patriarcale est l'infériorisation du féminin. Société patriarcale hiérarchisée, que l'on pourrait représenter sous forme d'une pyramide : la Femme et l'Enfant réfèrent et obéissent au patriarche, qui lui se place sous Dieu et tous sont soumis à ce même Dieu. Des familles fonctionnent encore à l'exemple de ce modèle, avec toutes les injustices, les préjugés qui lui sont essentielles, certain(e)s affirment y trouver leur compte. Les femmes sont infantilisées, presque transparentes et à la fois les hommes ont beaucoup à porter sur leurs épaules. On ne peut pas naître, vivre et mourir homme sans se poser une seule fois la question de sa masculinité (même chose pour les femmes et la féminité). De plus en plus d'hommes refusent les canons traditionnels de la masculinité, ses injonctions, finissent par se moquer des masculinités patriarcales et se désolidariser des situations de domination, vis à vis de toutes les violences mais également de la discrimination, du mépris, des stéréotypes (avilissants pour les uns et pour les autres). Il y a aussi à gagner pour les hommes à partager le pouvoir (et non plus le garder jalousement comme le préconise le patriarcat), à défendre l'égalité dans le couple et au travail, à défendre le respect absolu du consentement dans la séduction. Quand j'entends aussi un homme dire qu'il n'y a plus le droit de draguer, je pense que c'est faux. Le féminisme n'est pas anti-sexe. C'est le machisme qui l'est tant il associe la sexualité à la violence et au mépris. L'impératif de virilité piège les hommes puisqu'il présente aussi la masculinité comme une performance, avec toutes les surenchères qui s'ensuivent. Le coût de la virilité c'est l'appauvrissement de la vie quotidienne, une mortalité plus précoce, plus violente mais encore un rétrécissement émotionnel (indéniablement) et intellectuel. C'est sûrement en cela que le féminisme, quand il casse la figure au patriarcat, donne une chance aux hommes. Il faut les aider un peu à se dépêtrer de tout cela, travailler en synergie. La fin des structures patriarcales ne semblent pas être pour demain et il suffit de jeter un oeil sur les chiffres des violences physiques et sexuelles. Néanmoins, je pense que nous sommes arrivés à un point de non retour dans la dénonciation des pathologies du masculin et l'avènement d'une société de l'égalité. Les hommes sont en train d'en prendre conscience. Au sujet d'une distinction entre culpabilisation et responsabilité, tout dépend en effet du rôle que vous occupez et à quel profil vous avez affaire peut-être également (tous ne se braquent pas, peut-on admettre que certains aient des besoins différents ?). La loi est garante d'une certaine morale, elle sanctionne le Mal et nous pouvons espérer que la Justice fasse son travail le moins mal possible. Le proche a à coeur le bien-être de "l'objet de son affection". Le thérapeute, l'avancée de son patient. Le proche est partial. Le thérapeute ne devrait le devenir. La Justice doit se l'interdire. Je ne vous cache pas que je ne crois pas vraiment en une rémission, ni même une rédemption totale, magique. L'homme violent devra lutter toute sa vie contre ce qu'il a offert de plus mauvais, valeurs, éducation défectueuses, voire ses pulsions. Ce n'est pas pour autant qu'il sera aussi un looser ou un mauvais père pour exemples (pas de manichéisme). Je n'entends pas l'argument qui consiste à dire qu'un homme a été poussé à bout par une femme ou un enfant, ou que ses nerfs sont constamment titillés par ceux-ci, si bien qu'il se soit senti obligé de riposter, physiquement. Le féminisme d'Etat existe pourtant : soutien à l'activité professionnel des femmes, défense de l'IVG, aide aux familles monoparentales etc... Attendre des vieux briscards, qui n'entendent souvent rien aux femmes, n'ont aucune idée de ce qu'elles vivent au quotidien, n'éprouvant pas même un brin d'empathie, qu'ils nous fassent l'aumône, à leur bon vouloir ? Nous devons nos droits puisque des femmes ont pris des positions fortes pour les femmes, ont fait entendre leur voix, au péril de leur vie, parfois. Certaines ont été menacées de mort (je pense notamment à Simone Veil). Des femmes ont été capables de porter ces droits et d'autres le seront à nouveau, pour de belles avancées encore. Des femmes ont l'envie et sont très capables. Etre politique pour une femme entre aussi dans un champ des possibles, encore récent à l'échelle de l'humanité. J'ai eu la chance de m'entretenir avec la première femme qui a foulé les sols de la Bourse. Les droits des femmes ne seront jamais mieux portés, défendus que par des femmes. Néanmoins, l'idée d'imposer des quotas, en politique, ou en entreprise plus généralement, ne me dit rien qui vaille. C'est peut-être nécessaire pour faire bouger les codes, je ne sais pas. L'effet pervers est aussi d'amener l'idée que des femmes sont recrutées simplement en raison de leur genre, qu'elles ne sont pas compétentes pour le poste et alors que ce sont de vrais bourreaux du travail, et alors que des hommes sont incompétents et qu'ils sont sans cesse renouvelés, sans que personne ne cille vraiment. Le partage du pouvoir, ce n'est pas une mince affaire. -
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Bangladesh : Seize hommes condamnés à mort pour le meurtre d'une jeune femme brûlée vive
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de rayandetaza dans International
Ce qui offre une nuance et de taille. C'est aussi plus cohérent (bien que je n'adhère pas). Merci. La loi du Talion n'a rien de "juste". Je comprends l'émotion, je suis triste aussi pour cette jeune fille. Pourvu que nous n'en revenions pas là un jour : peine de mort, démembrement (vol) etc... -
Je plaisantais au sujet des blondes (ma douce maman en est) et il faut se méfier de ce qui peut se cacher derrière l'innocence, la pureté, la fraîcheur. L'inverse peut également être vrai. Le dernier en date et un peu moins glam (désolée Paul) : J'ai mieux apprécié ce Venom-ci que celui rencontré dans la trilogie de Spiderman (j'aime aussi Spidey). Il est plus vilain, plus impressionnant et méritait bien un film à lui tout seul.
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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Je n'ai pas le même sentiment quant "au" féminisme qui se radicaliserait. Des féministes peuvent être plus vives (ce qui est différent) et encore le féminisme peut servir de tremplin à tout autre chose. Il est juste que des femmes montent au créneau et alors qu'un représentant obstétricien se permet de juger publiquement les femmes qui avortent (c'était l'année dernière pour info). Il m'apparaît difficile de trouver de l'humanité chez tous les masculinistes que j'ai pu lire jusqu'à présent et a contrario, alors quant à l'intelligence... Il reste bien évidemment des modèles positifs masculins, permettant aux femmes de voir autre chose que des hommes violents et/ou masculinistes. La société nous a vendu des princes charmants (et continue toujours de le faire). Ces femmes ne sont pas si différentes des autres. Vous connaissez sans nul doute ce vieil adage qui parle de mouches et de vinaigre... il ne semblerait pas que ces hommes se soient comportés avec violence au moment de la rencontre et ils savent se tenir pendant un temps. D'autres peuvent se sentir acculés suite à la perte d'un emploi par exemple (ce n'est pas forcément mieux et cela n'excuse rien). L'alcool est un facteur aggravant. Jamais une excuse, à mon sens. Quelques uns ont aussi "sauvé" des femmes de la noyade. Ceux-ci se montrent sous leurs meilleurs jours avant d'ostraciser leur victime. Et encore, des profils d'hommes "incompris", "en marge", qui auraient été "rejetés par leur entourage" et/ou qui ont eu "une enfance malheureuse" selon leurs propres termes. Ils se montrent vite indispensables et ont tendance à infantiliser leur conjointe, voire à opérer un patient travail de dépréciation, de rejet de qui elle est. L'isoler de son entourage proche laisse un meilleur champ d'action. Une fois dans l'engrenage, il peut être difficile pour des femmes de quitter le conjoint violent et de multiples facteurs entrent en jeu, à l'instar d'une rupture classique : les sentiments, la pitié, le vouloir le sauver de lui-même, le devoir d'épouse et de mère, l'isolement, le manque de ressources -entre autres- sont mêlés à cet instinct de survie qui leur intime de fuir et ils l'emportent parfois sur ce dernier, malheureusement. Quand le dernier l'emporte sur le reste, l'entourage, les autorités peuvent aussi être défaillantes. Votre façon de tenir les femmes pour responsables de la PMA, est à mon sens, curieuse. Je n'arrive pas à tenir pour responsables les hommes (les mâles) quant à la GPA, qui finira par être légalisée sur le territoire français, par souci d'équité. Je n'y vois pas plus de gynophobie, simplement une dérive du libéralisme tant il s'agit de vendre de l'humain, de profiter des plus pauvres, de nier le droit de l'Enfant au profit du droit à l'enfant conçu sur mesures (eugénisme). D'accord en ce qui concerne l'éducation afin de prévenir, même chose quant à l'éloignement du conjoint violent et encore sa mise aux arrêts. Et encore, oui, c'est sur le passé des individus violents qu'il faut investiguer, sur lequel il convient de travailler et non vouloir à tout prix blâmer et/ou psychologiser les victimes comme ci après encore : Et le fait qu'une femme, psychologue relaie sur son blog, les lieux communs d'une société qui conserve ses oeillères/ reste engluées quant aux violences faites aux femmes, n'apporte vraiment rien. Je ne suis pas surprise que des femmes douces et charmantes soient sous le joug de ces hommes violents et/ou pervers, à votre différence : l'ombre est toujours attirée par la lumière, l'ombre peut faire une cour effrénée et la lumière peut vaciller. "Dans la chatte de ta mère", alors ça c'est la grande classe. Votre prose, sur le média suggéré, est fait d'un mélange de "psycho à mémé" que même les plus grands piliers de comptoir se garderaient de faire leur, ainsi que de discours habituels qu'il est possible de glaner, pour se marrer, chez papy Soral et ses groupies. Vous serez bien urbain de faire votre promotion ailleurs. Je ne suis pas intéressée. Merci bien. -
Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Deremensis dans Philosophie
Et pourtant cela se lit et s'entend encore. Par ailleurs, on entend encore des gens considérer qu'il est légitime de frapper sa femme. Voyez, pour exemple, à quel point l'image d'Alexia Daval a changé à partir du moment où les doutes au sujet du mari se sont confirmés. Elle fut une joggeuse sympathique, assassinée par un détraqué, au préalable. Puis, est venue l'hystérique et Jonathan faisait trop de peine, une victime : "oui mais elle avait un caractère difficile, donc il faut le comprendre". Odieux. -
La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
Kill Bill ? Sacré André. Je n'avais pas reconnu. Si c'est joli, peut-être pas au point d'en pleurer. -
Pour une blonde (^.^). Non par contre, le film ne m'a rien rappelé, désolée. Enfants nous avions moins de choix. Pour les fêtes, c'était Fantasia, Mary Poppins... ou les Bronzés font du ski, le père Noël est une ordure (par contre, celui-là, c'est un must).
