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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Les 4x4 et les bennes à cathos (monospaces) restent une vraie plaie. Ils empêchent autant la visibilité, qu'ils polluent. Néanmoins, est-ce que cela concerne l'essentiel du parc automobile français ? Il y a aussi quelques fervents en faveur de la bicyclette... est-on obligé de courir d'un extrême à l'autre ? J'admire le rapport à l'automobile, qu'ont les suédois. Leur parc automobile est beaucoup plus récent et ils ne rechignent pas à être taxés s'il le faut, parce qu'ils ont plus de sensibilité à l'écologie. Le lobbying y est aussi beaucoup plus faible qu'en France. Cela fait plus de quarante ans que Peugeot et Renault font la promotion du diesel ici, il est aussi vendu moins cher. Il n'est pas rare de croiser des vieilles guimbardes -et je ne parle pas de voitures de collection- nous pourrions nous croire, parfois, au Maghreb. C'est toute une mentalité qu'il convient de détricoter. On en vient aujourd'hui à recevoir des leçons même en ce qui concerne l'hygiène intime. C'est fatigant, sincèrement. Il y a une espèce de frénésie d'hystérie verte qui commence personnellement à me courir. J'y vois aussi une certaine jalousie. Je pense qu'il faut rester averti et lucide, sans pourtant céder à la panique. Pourquoi partir du principe qu'il "surconsomme" alors, quand il consomme seulement ? Nous sommes à l'ère du bricolage, du DIY, du custom, de la gastronomie sans gaspillage. Tout est transformé. Nous recyclons. Des gueuletons, nous en revenons, au profit du "manger mieux" (de toute façon les estomacs saturent). Nous consommons "français". Nous coupons l'eau pendant que nous nous lavons les cheveux (pas au vinaigre s'il vous plaît). Nous tirons la petite chasse d'eau pour la petite commission. Nous faisons du compost pour un potager bio. Nombre de petits gestes au quotidien sont en faveur de la protection de l'environnement. Nous sommes suffisamment conscientisés, semblerait-il. C'est bon là, stop. Je n'ai pas l'intention de vivre comme le faisait mon arrière-arrière-grand-mère. J'ai plus d'une quarantaine de paires de chaussures (j'ai arrêté de compter), ma pointure n'a pas changé depuis l'adolescence. Certaines sont des pièces rares, achetées il y a une quinzaine d'années. Cela tombe bien, la mode est un éternel recommencement. On parle de pièces vintage. Même chose pour les sacs à main (ils sont numérotés et j'aime les contempler dans mon immense dressing), les vêtements, les bijoux, l'horlogerie. C'est mon plaisir. Il m'arrive de farfouiller dans les penderies de mes aïeules #nippesamère. Si vous êtes boulimique, c'est dommage pour vous.
  2. Il n'y a rien de facile pour les victimes. Elles sont constamment malmenées, jugées, autant par le tribunal du peuple (phénomène sublimé par les réseaux sociaux), qu'une Justice totalement dépassée. Leur parole est constamment remise en cause. Ce sont des fabulatrices, elles sont aussi "soupçonnées" -le terme est bien faible- d'être vénales. La présomption d'innocence a laissé place à une présomption de mensonge, ce qui est regrettable. Nous avons manqué là quelque chose.
  3. Cette vague de culpabilisation à l'endroit du consommateur pourrait laisser perplexe, enfin dans les premiers instants. Alors, "on" lui brosse le portrait : "dépensier","incontrôlable", "gaspilleur", "irresponsable", "collectionneur". Aaaah, le consommateur est donc de facto acheteur compulsif, maintenant. Mais qu'est-ce que cela peut bien vous faire, pour écrire poliment ? Anti-capitalisme primaire. "Pollueur" ? Ah oui, évidemment, argument d'autorité qui confère à l'aigri le pouvoir de fouiner dans les affaires des autres. L'économie a besoin de consommateurs. Sus aux rouges.
  4. Veuillez cesser monsieur de faire l'éloge de la mère, d'encourager à la fécondité, dès à présent, si vous campez aussi dans un refus de protéger cette progéniture. C'est incohérent. Il est bien question d'un manque d'intérêt de la Justice, ainsi que de moyens, et ici d'une certaine complicité. Il y a des aveux, une dizaine de victimes, des témoins, une plainte déposée depuis une quarantaine d'années, un simili-jugement et un Polanski toujours en cavale. C'est intolérable. Cette notion de consentement doit sauter tant il s'agit d'enfants aussi bien que d'adolescents. L'âge du prévenu est aussi à prendre en considération. La prescription n'a aucune raison d'être. La Justice montre son mépris à l'endroit des victimes de violences (sexuelles). Partant de ce constat, il n'y a aucune raison valable de continuer à la sacraliser. C'est juste. La Justice est largement perfectible, il s'agit souvent de priorités. Les délinquants financiers sont à l'ombre, tandis que les pédophiles courent toujours. C'est consternant.
  5. Les catholiques n'accordent-ils pas du crédit à l'oral (le Pape restant l'autorité supérieure) ? Ils ne s'en tiendraient pas à la stricte observance des textes, a contrario des évangélistes, par exemple. Reste toujours des irréductibles ensuite. J'aurais tendance à considérer qu'homme et femme, dès lors qu'ils s'engagent l'un envers l'autre se doivent respect (de là découlent toutes choses). Mythes et contes ont toujours eu une valeur éducative. Des premiers naissent les seconds. Les Lilith, Adam, Eve, Samson et Dalila ont servi à modeler les masses. Et il y a eu les préceptes. Aujourd'hui, nous subissons encore l'influence de ces mythes. Nous pouvons en effet trouver un extrait du fameux Alphabet de Ben Sira, mentionnant Lilith : When God created the first man Adam alone, God said, “It is not good for man to be alone.” [So] God created a woman for him, from the earth like him, and called her Lilith. They [Adam and Lilith] promptly began to argue with each other: She said, “I will not lie below,” and he said, “I will not lie below, but above, since you are fit for being below and I for being above.” She said to him, “The two of us are equal, since we are both from the earth.” And they would not listen to each other. Since Lilith saw [how it was], she uttered God's ineffable name and flew away into the air. Adam stood in prayer before his Maker and said, “Master of the Universe, the woman you gave me fled from me!” The Holy Blessed one immediately dispatched the three angels Sanoy, Sansenoy, and Samangelof after her, to bring her back. God said, “If she wants to return, well and good. And if not, she must accept that a hundred of her children will die every day.” The angels pursued her and overtook her in the sea, in raging waters, (the same waters in which the Egyptians would one day drown), and told her God's orders. And yet she did not want to return. They told her they would drown her in the sea, and she replied. “Leave me alone! I was only created in order to sicken babies: if they are boys, from birth to day eight I will have power over them; if they are girls, from birth to day twenty.” When they heard her reply, they pleaded with her to come back. She swore to them in the name of the living God that whenever she would see them or their names or their images on an amulet, she would not overpower that baby, and she accepted that a hundred of her children would die every day. Therefore, a hundred of the demons die every day, and therefore, we write the names [of the three angels] on amulets of young children. When Lilith sees them, she remembers her oath and the child is [protected and] healed. Hebrew text from Alphabet of Ben Sira, "Toldot Ben Sira," Nusach 2 retrieved from hebrewbooks.org/ on October 14, 2013. https://jwa.org/media/alphabet-of-ben-sira-78-lilith C'est la femme insoumise, indépendante ici, qui a été diabolisée, durant des siècles. Elle a aussi été décrite comme libidineuse et tueuse d'enfants. Soyez insoumises et vous tiendrez du démon mesdames. Les religions prônent au travers le patriarcat la soumission de la Femme. Il apparait toujours étonnant que des individus puissent encore valoriser de nos jours, cette soumission de la Femme. Que des croyants soient soumis à un Dieu, puisqu'ils sont ses créatures, c'est audible. Que les femmes, en particulier, se doivent d'être soumises à leur mari, est autrement plus problématique, et d'autant qu'il n'y a pas d'injonction symétrique. Quand on est à la merci de l'autre, ce dernier ne nous considère pas en tant qu'altérité mais en tant qu'acquis, comme une chose. Plus on est sujet -et non objet- moins l'autre va nous déconsidérer. Cela se vérifie. De ce que j'ai lu au sujet du matriarcat, c'est qu'il s'agit ni plus ni moins du culte de la mère (de Demater, déesse de la fécondité). Depuis des millénaires, les femmes existeraient puisqu'elles sont mères potentielles ou les femmes ne se définiraient pleinement, ne devraient s'épanouir vraiment qu'à travers ce statut de mère. Et d'ailleurs, les religieux se sont empressés de s'emparer du ventre des femmes, se réfugiant derrière la sacralité de la vie. Il se dit qu'il faut un village tout entier pour élever un enfant (ce serait peut-être aussi en cela que tiendrait le Paradis matriarcal), et c'est d'ailleurs ce qui aurait permis à Homo sapiens de survivre. Mais de nos jours, cette tâche collective repose essentiellement sur les épaules des mères. Le patriarche se révèle transparent dans le quotidien, c'est l'autorité qui tranche quand les décisions sont importantes ou difficiles à prendre. On instille aussi un sentiment de crainte quant au père. Les papa grondent, c'est bien connu. Il est regrettable de priver un enfant de l'éducation conjointe quotidienne des deux parents. Tous deux ont à apporter. Des pères se révèlent être aussi plus poules que certaines mères et savent faire preuve de compréhension, de douceur et même d'intuition. Montrer ses sentiments ne mèneront pas l'homme à sa perte, bien au contraire. Matriarcat et patriarcat ne considèrent, à mon sens, pas vraiment l'Enfant, bien qu'il leur soit précieux (pour la transmission des gènes, du nom). Et l'un et l'autre sont trop adulto-centré, voire complètement égocentriques. Ces sociétés desservent les enfants, à mon sens, l'un ou l'autre sexe, en sus. Nous tendons aujourd'hui à trouver l'équilibre entre les deux, sauf au sein des communautés religieuses, évidemment. Peu de sociétés matriarcales ont conféré tous les pouvoirs (économique, religieux, politique) aux femmes, à la fois. Elles ont cependant montré que les femmes y étaient plus libres (notamment quant au choix du partenaire, de se séparer etc...). Le système matrilinéaire est intéressant et explique certaines choses (l'évopsy est votre marotte, j'avais déjà cru comprendre). A contre-vent, une tribu matriarcale considère que les femmes se doivent d'être fécondées par plusieurs hommes, à la fois, puisque cela amènerait l'enfant à naître, à être plus résistant. Hum les traditions. Je vous surprendrais peut-être en retour en vous écrivant que j'ai une grande détestation pour les années 70. Néanmoins, j'en retiens tout de même la loi Veil et Led Zep également quoi que je n'écouterais pas non plus en boucle (pour le hors sujet).
  6. Une centaine de femmes. Le tableau de chasse est plutôt léger pour un individu qui tient davantage du porc que de l'homme, et un porc qui fréquente ce milieu d'autant. Il va être compliqué de nous faire passer Weinstein pour un ange. Toutes ne se sont pas confiées quant à l'agression et au viol, certaines témoignent d'une attitude porcine. Il y en aura d'autres. Weinstein a proposé de verser une somme d'argent à une actrice en échange de son silence. Il a aussi envoyé une équipe voler le premier jet d'un livre le concernant en partie. Une autre femme détient un enregistrement où il avoue avoir l'avoir agressée et lui promet de ne plus recommencer. Il a aussi fait des excuses publiques et entamé une thérapie. Son rapport à la Femme est totalement dégradé. Le vôtre l'est également quand vous parlez "d'hystérie collective". Il y a des femmes misogynes, et privées d'empathie, ce n'est pas très joli. Je suis opposée à l'injonction de devoir porter plainte. Les victimes sont libres de le faire ou non. Seul un procès sur dix aboutit à une condamnation, les affaires d'agressions et de viols n'intéressant généralement pas la Justice. Ces affaires demandent souvent beaucoup d'investigation et la Justice nous a montré jusqu'à présent qu'elle ne souhaite pas prendre ce temps. Il devient difficile de demander aux victimes de s'en remettre à cette Justice laxiste avec les délinquants et criminels sexuels. Tout ce qui est prescrit par la Justice, n'en reste pas moins réel. Ce n'est pas parce que c'est prescrit par la Justice, que les victimes ne continuent pas de souffrir. 2019, il est urgent de considérer les victimes, de faire sauter la prescription (au lieu de la repousser). Rose Mc Gowan, notamment, sera entendue dans l'affaire Weinstein en tant que témoin étant donné que tout Hollywood (agents, acteurs, producteurs etc...) l'a muselée quand il eut s'agit de déposer plainte, jusqu'à l'avocate qui a refusé de la défendre puisqu'elle a tourné une scène topless. Dans tous ces milieux artistiques, fondés sur le fait de susciter le désir de l'autre, les violences faites aux femmes sont d'autant plus complexes, car l'exposition du corps et le rapport de force prennent beaucoup de place. Il y aura toujours quelqu'un pour vous expliquer que le désir était réciproque. Nous nous trompons quand nous passons d'une présomption d'innocence pour les hommes accusés, à une présomption de mensonge pour les femmes qui en parlent. C'est une belle reculade. Pour libérer la parole encore, il faut être en mesure de l'entendre, la croire, de la recevoir et de la protéger. Nous nous apercevons, que dans toutes ces affaires, les victimes n'ont pas menti. Les années 70, c'est décidément une sale période. Mort de trouille que vous êtes, vous fermez les yeux quant à la pédocriminalité, au motif qu'une "femme pourrait vous accuser". Votre pomme et votre parano. La plupart des victimes ici n'étaient pas encore femmes... Vous rendez-vous compte de la gravité et de la violence des actes pédo- et hébéphiles de Polanski ? Il s'agit toujours de viol. Un soutien mutuel entre libertins libertaires, si vous voulez, mais avec des pédo et des hébéphiles ? C'est aussi glauque, qu'ahurissant. Des gamines ont été abusées par un homme d'une quarantaine d'années. Il avoue lui-même avoir une préférence pour les gosses... comme Frédéric Mitterand finalement ou Fourniret, Dutroux. La notoriété de l'accusé rend la parole plus difficile et d'autant que certains pensent qu'être un "génie artistique" conférerait un statut d'immunité. C'est à vomir. Samantha Geimer a été privée d'une vraie Justice puisque Polanski a fui cette même Justice. Il a récidivé, plusieurs fois. Les 11 autres victimes en ont été privées également. De protection avant cela. Enfermé, il n'aurait plus nui. Aucune tolérance ne devrait être de mise en ce qui concerne les pédo- et les hébéphiles. Et s'il vit dans la peur (selon vous), il est lui-même générateur de cette situation. Pour mettre un terme à tout ceci, mais qu'il se rende. La Justice américaine, n'attend que cela. Les victimes aussi. Samantha Geimer, résignée, sait aussi qu'il ne le fera jamais.
  7. Doux euphémisme. Et pourquoi selon vous ce discours misogyne a perduré et surplombé le message d'amour et de paix ? Plus le rapport à la religion est fort, plus les femmes sont soumises aux hommes. C'est absolument invariable. Pas sûre qu'elles y trouvent tout à fait leur compte même si ces ferventes déclarent le contraire. Certains parlent aussi d'une liberté de se soumettre. Cela paraîtrait très antinomique d'autant que plane la menace constante de goûter à l'enfer, entre autres choses. N'y avait-il pas un débat récent quant à Marie-Madeleine, puisqu'elle serait vue par certains comme un apôtre, ou le premier apôtre ? Les regrets quant à la cuisine "vintage" -potée au chou, ragoûts et autres terrines de lièvre- sont toujours pour le moins désarmants. Nous ne pouvons décidément rien contre les marottes de l'enfance. Même l'objectivité a lâché l'affaire. La transmission du savoir (grâce aux multiples revues, ouvrages, à la générosité des grands chefs et non plus seulement mamie, maman ou Maïté), la prolifération de divers outils et robots culinaires (le Thermomix nous ferait passer la ménagère, pour Hélène Darroze), ainsi que la multiplication de boutiques liées à l'art culinaire (en ligne y comprises), l'ouverture sur le monde, nous ont amené non seulement à aimer passer du temps derrière nos fourneaux (hommes et femmes confondus) mais aussi à rechercher l'excellence. Il semblerait que le budget alloué à la création d'une cuisine, à la construction ou réfection d'une maison, soit aussi l'un des plus importants. L'art de cuisiner, l'art de créer, l'art de dresser joliment un plat et prendre plaisir à déguster le plat. À l'instar de la décoration, la gastronomie est aussi ce qui offre aux individus le moyen de se détendre. Aucun intérêt de balancer trois carottes et un poulet coupé grossièrement dans une marmite, ni même un sachet de riz dans une casserole d'eau bouillante. La cuisine ménagère sert tout juste à se sustenter. Nous avons fait un bond, tant dans la créativité, que dans la technique, depuis les années 50. C'est un bonheur. Les plus basses besognes (vaisselle, aspirateur) ne demande aucun savoir-faire en particulier. Ce sont des tâches basiques. De fieffés fainéants deviennent de sacrés cochons. "Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat. L'Ancien Testament fut rédigé entre -700 et 400 Après JC, durant l'asservissement des Hébreux cananéens par les Babyloniens. C'est sous cette forme que le mythe de Lilith s'est transmis et développé pendant plus de 2 500 ans. Ce n'est qu'au XIXème siècle que Grotenfeld et les assyriologues et sumérologues ont mis au jour les emprunts mythologiques des peuplades sémitiques à la culture sumérienne. Le cas le plus célèbre de ce phénomène est le mythe du Déluge, histoire dont on sait maintenant qu'elle fut rédigé vers 3500 ans av. J.-C., bien avant que n'apparaisse la tribu des Hébreux, dont la première trace remonte à -1 200 sur les stèles de Mérenptah. C'est dans cette même optique que S. N. Kramer met en évidence dans son livre que sept poèmes sumériens parlant de Gilgamesh ont servi de trame à l'Épopée de Gilgamesh écrite 1 000 ans plus tard par les Babyloniens. Les représentations de ce personnage sont très variables, et parfois contradictoires, selon les récits et les cultures : Lilith est parfois aérienne, parfois chtonienne, voire aquatique et dévoratrice". https://alexandre-keyland.weebly.com/la-quecircte-de-lilith.html (Par prévenance, je vous ai sélectionné une source dont le nom n'évoque pas le féminisme). Lilith est née de la même terre qu'Adam et tous deux ont été créés à l'image de Dieu. Ils vivaient en communion dans l'Eden avant que la version ait trouvé quelques modifications, que l'on oublie Lilith et fasse naître une seconde femme de la côté d'Adam. Communément, Lilith a refusé de se soumettre à Adam, puisqu'égale. Le contexte varie ensuite (histoires de coucherie et/ou de principe). Lilith a fui le domicile conjugal et Adam, furieux, s'en est remis à son créateur, qui a envoyé un escadron d'anges afin de la "persuader" de revenir au bercail. Son châtiment, puisqu'elle le refusait, fut de voir tous ces enfants morts-nés. Afin de justifier ce caractère trop libre, il fut déclaré que la terre de laquelle est née Lilith, fut une terre souillée. Lilith a été dite licencieuse, tentatrice, est devenue succube. La superstition voulait que l'on mette du gros sel et des grigris devant les portes, afin que Lilith ne se glisse pas dans la couche des hommes, ne mette en péril les femmes en couches et encore n'enlève les nourrissons (elle les mangeait avec quelques aromates). Sabots et cornue, ainsi parée elle devint finalement la fiancée de Samaël (Satan). Il s'est aussi dit qu'elle était "métamorphe". Elle se serait ainsi changée en serpent, celui qui a soufflé à Eve de croquer la pomme. Elle est assimilée à l'insoumission, au sexe, à la vengeance mais aussi à l'intelligence et à la ruse. Les féministes (désolée pour votre urticaire) en ont fait un symbole, au même titre que la sorcière (symbole de connaissance). Mm, c'est vrai que l'Islam a sauvé les femmes, nous pouvons admirer le traitement de l'Islam en particulier (puisque vous y tenez) en faveur de femmes encore aujourd'hui : lapidées, excisées, violées, battues à mort, fouettées, épousées de force, violées, brûlées vives, bâchées, privées de leurs libertés les plus élémentaires, au nom de la religion. Personne ne nie mon caractère puisque je ne fréquente ni les religieux extrémistes, ni les beaufs secoués de crises d'autoritarisme. Les rapports hommes-femmes sous l'angle du dominant/dominé ne sont pas envisageables, à mon goût, c'est impensable à l'aube de 2020. De l'équilibre, de la coopération oui, certainement pas de la domination (ni dans un sens, ni dans l'autre d'ailleurs).
  8. Je connais l'histoire de Lilith ou du moins la diabolisation qui a été faite de la Femme qui voulait simplement être l'égale. La Femme via les religions a toujours été reléguée au rang de subalterne. Le pouvoir lui a été confisqué. La religion est le meilleur vecteur du patriarcat, de la domination du masculin. Il n'est donc pas étonnant de lire de tels sujets et d'autant que divers courants ne s'attachent qu'à la stricte observance des textes. Des textes qui ont été écrits il y a des millénaires, par des hommes, pour des hommes.
  9. Dans la Bible, c'est une malédiction pour la Femme d'être femme. Les femmes sur Terre sont censées porter le poids de péchés de femmes du monde céleste (Lilith première femme d'Adam, puis Eve). Les jézabel sont exemples à ne pas suivre, les jeunes filles qui pourraient vouloir s'écarter d'une vie de servitude, de ménagères, sont averties. Les homme réfèrent à Dieu. Les femmes et les enfants au patriarche et à Dieu. Heureusement, qu'au-dessous restent encore les chiens et les rats. Nous avons mis de la distance avec les religions, ça craignait vraiment, surtout pour les femmes.
  10. L'actrice a déposé plainte contre le réalisateur Christophe Ruggia après ses révélations parues dans un long entretien accordé à Mediapart. https://www.google.fr/amp/s/www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/accusations-d-adele-haenel-l-actrice-entendue-ce-mardi-par-les-enqueteurs_2109037.amp.html
  11. "L'art de voir l'écharde dans l'œil du voisin et ne pas voir une poutre dans le sien !" Il est évident, qu'averti, vous considérez l'adage aussi pour vous-même, en toutes choses. Vendre une viande alternative est une façon de s'opposer aux élevages industriels. La viande nourrie à l'herbe se révèle plus saine pour l'homme -que celle issue d'animaux élevés à base de soja ou de maïs- qui contiennent des acides gras oméga-3, du bêta carotène et d'autres nutriments en quantité plus élevés. Les bêtes nourries à base d'herbe et de fourrage sont en meilleure santé et nécessitent moins de recours aux antibiotiques. Sur le plan gustatif, la viande est aussi meilleure. Élever des animaux dans des patûrages, et en prendre soin, reviendrait plus cher (les charges sont supérieures à celles d'un industriels), ce qui a donc une incidence sur le porte-monnaie du consommateur. Acheter moins, mais de meilleure qualité. Consommer moins, consommer mieux. L'heure est au flexitarisme. Soyez indulgent, ces "néo-bouchers" ne sont pas vos ennemis.
  12. C'est cela, et nous nous perdons, dans le quotidien. Certains subissent leur vie.
  13. Il est plutôt étonnant -encore- de vous lire d'un côté, plaindre Finkielkraut puisque "des pseudos-féministes qui ne connaissent même plus le pourquoi du mouvement initial", "des folles", "décérébrées" se permettent de lui faire "un procès infamant". De l'autre, vous voir vous enflammer pour deux mots lancés de façon sarcastique, par un intervenant que vous saoulez. Dès lors doit-on considérer que vous êtes une pseudo-socialiste qui a oublié ce qu'est le mouvement initial, une folle et une décérébrée ? C'est une question innocente. Le souci, depuis vos interventions sur ce fil, jacky, c'est l'égocentrisme. Vous n'êtes pas le mètre étalon. Vous avez eu une maîtresse alors que vous aviez 15 ans, et elle la vingtaine. Vous avez joué à touche pipi avec un garçon de 16 ans alors que vous aviez la vingtaine, avec la complicité de ses parents. Vous, vous aimiez bien draguer autant les hommes que les femmes (et Finkielkraut en mélangeant les choux, les carottes et les souliers, vous a fait penser que la liberté de draguer était en danger). Vous n'avez pas parlé de votre viol pendant longtemps (vous aussi vous voyez), vous n'aviez pas le courage d'en parler à la police (je reprends vos termes), son regard, les dénégations du violeur, les insinuations (vous ne vous en privez pourtant pas à l'égard de ces femmes, abusées alors qu'enfants), et encore de devoir affronter un juge. Vos proches auraient pu être insultés (les leurs, non ?). Vous auriez l'air de quoi si vous en parliez 50 ans plus tard (vous faites quoi là ?), et sur les réseaux sociaux (et forumfr, c'est quoi ?). Nous savons que des victimes parlent tard, il leur faut se ré approprier leur corps, retrouver l'estime de soi et trouver les mots pour verbaliser. "Pour en revenir à Marie-Antoinette", les pharaons et encore la préhistoire, c'est justement en s'accrochant au passé que l'on fait de nouvelles victimes. Il n'y pas à justifier la pédocriminalité, c'est un crime : zéro tolérance. Polanski est un pédophile, sa place est en prison. Il a bien reconnu avoir touché à cette gamine, qui avait à l'époque 13 ans. Lors une interview il déclarait à Elkabbach "aimer être entouré de jeunes filles, qu'il ne l'a jamais caché". Il a ensuite insisté sur les "jeunes femmes", ça sonne mieux pour les pédo qui s'ignorent. Sa préférence va à la jeunesse. Des mineures ont été prises par la force. L'une, au moins, a été sodomisée. Les violeurs se cachent toujours derrière cette frontière grise du consentement. Il n'y a même pas à se demander s'il y a consentement, avec une enfant. https://actu.orange.fr/societe/videos/polanski-et-les-jeunes-femmes-CNT000001lj6aC.html "Il ne faut pas oublier que chacun qui a une relation sexuelle avec une personne au-dessous des 18 ans, aux États-Unis, est un criminel. Donc faut euh *tic du menton* euh plus ou moins assumer que la plupart de la population est en train de commettre le crime, plusieurs fois par jour. Euh c'est la loi aux États-Unis alors je suis le seul responsable". Quelle sous-fiante. Notons également, qu'il n'aura jamais remis les pieds aux États-Unis, malgré qu'il ait confié qu'il y retournerait sûrement afin de régler cette affaire, dans la vidéo. Les autorités américaines ont ouvert un dossier d'extradition à l'encontre du cinéaste. La France a refusé d'extrader Polanski. À plusieurs reprises, la justice américaine tentera de le faire revenir. En septembre 2009 notamment, alors qu'il se rend au festival de Zurich, il est arrêté dans le cadre d'un traité d'entraide judiciaire pénale entre la Suisse et les États-Unis. Polanski sera assigné à résidence dans son chalet en Suisse jusqu'en juillet 2010. La Suisse décidera alors de ne pas l'extrader. En 2014 et 2016, la même, en Pologne. En 2017, un juge américain, en charge du dossier, annonce son refus de mettre un terme aux poursuites contre le cinéaste. Polanski n'a jamais "purgé sa peine". Il aura passé une quarantaine d'années à fuir la justice américaine et espérer que l'Europe le couvre. Il faudra bien un jour, livrer le pédophile. Je n'imagine pas 80 femmes. Plus d'une centaine -et non seulement dans le milieu artistique- ont déclaré que Weinstein avait eu des comportements déplacés et inappropriés (au mieux), que c'est un délinquant et un criminel sexuel (au pire). Quand il y a peu de victimes, le chaland invoque le nombre qui fait peu foi. Quand il y en a énormément... bah c'est la même, étrangement. Tant de vénales. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour détourner l'attention des délinquants et criminels secuels... On peine vraiment à reconnaître un statut de victime, c'est terrible. Nous avions déjà échangé tous deux quant à Weinstein. Quand vous avez su qu'il avait reconnu lui-même être "malade" et faire une thérapie, votre discours avait pris une toute autre tournure. Vous changez d'avis comme de slip. La partouze n'est pas un délit, tant que vous n'allez pas chercher vos partenaires de "touzes" au sortir des cours de récré des écoles primaires, la barre de kinder encore au coin de la bouche. Finkielkraut n'est pas dans le second degré quand il clame que cette gamine de 13 ans et plusieurs mois n'était pas impubère, qu'elle avait un petit ami, et ensuite qu'elle a eu une historiette avec Polanski. Finkielkraut est complètement rincé. Ce n'est pas une victime, pas plus que le chevalier de nos libertés. Je passe sur les Ramadan, Strauss-Kahn, et votre parano autour d'un thé.
  14. Marie-Antoinette a épousé le dauphin, d'une année son aîné et non de 30 ans, son aîné, ce qui constitue une différence de taille. Des mariages entre des hommes dans la force de l'âge et des enfants ont cours, dans les pays les plus arriérés. En outre, Finkielkraut nie le viol et banalise la pédophilie ni plus ni moins. Nous avons le devoir de défendre nos filles, mais également nos fils. Il y a au Canada, de mémoire, une association dénommée "boys lovers". Je ne tiens pas à voir ceci arriver sur le sol français. Je ne tiens pas à ce que la pédophilie soit banalisée, que nous la considérions comme relevant d'une sexualité ordinaire. Vous êtes surtout la première, jacky, à faire des procès d'intention à ces femmes "qui parlent 44 ans plus tard" (vous parlez de "faire du fric", que cela ne sert qu'à ça) et "vous n'en avez pas honte". Vous écrivez, que "ce ne sont que des dires", que les faits sont prescrits et vous d'abord, vous "auriez l'air de quoi si vous portiez plainte à votre âge contre le quidam" ? Vous l'auriez mauvaise si l'on vous taxait de fabulatrice et de vénale, comme vous le faites à l'endroit de ces victimes. Vous poursuivez en vous confondant en compliments quant au dernier film de Polanski et en vous indignant que des femmes (mais pas que, pour votre information personnelle) puissent vouloir faire interdire son film devant une salle de cinéma. Mm. Faire des films pour Polanski depuis sa fuite des États-Unis, c'est du bonus, il devrait être en prison, à l'heure qu'il est et la France le couvre. Pire encore des politiques ont fait une lettre à Hilary Clinton afin de plaider sa cause. Deux ans après sa fuite, il récidive avec Valentine Monnier, en France. Les serial violeurs, les pédophiles ne peuvent en effet s'en empêcher. Il aurait dû rester en prison. Je n'arrive pas à m'indigner que l'on boycotte ou que l'on appelle à boycotter un pédophile en cavale. Ne comptez pas sur moi pour l'encenser, en plus. Des pauvres gens -il faut bien l'écrire- se sont précipités pour aller voir un film qu'ils n'auraient jamais été voir de leur propre chef et reviennent déçus puisqu'ils s'attendaient à quelque chose de subversif. À vouloir faire des Finkielkraut et des Polanski des victimes des réseaux sociaux, des parangons de nos libertés, "on" finit par en être déçu tant ces personnalités sont réellement pathéitiques. Rappelons aussi cette séquence glaçante où Polanski menace de "pulvériser" la journaliste : Raciste, c'est une étiquette pour faire taire. Il est toujours dommage d'user de ces stratagèmes faciles pour tenter de museler les intervenants.
  15. S'organiser ? Profiter du temps qui nous est imparti ? Réaliser toutes les choses (ou une partie) que nous avons mises de côté puisque nous aurions tendance à nous faire "happer" par la vie (tous, plus ou moins) ? La perte d'êtres chers notamment, nous ramène à notre propre mortalité. Nous profitons un peu, puis nous oublions (pas les êtres chers, enfin j'espère) mais que nous ne sommes pas des immortels. Dans le vilain troll. Vous ne l'aviez pas reconnue ? Bonjour Prométhée_Hadès, révérence, Oui, il existe déjà des estimations en fonction du mode de vie. Il y a des choses que nous ne maîtrisons pas, dont nous ne sommes à l'abri (chauffard, accident domestique) et ces estimations ne les prennent pas en compte. Dans le film, l'application prendrait tout en compte, enfin il y a une sombre histoire de complot là-dessous, d'après la bande-annonce, ou bien c'est un moyen de sévir pour un serial killer. Les médecins sont toujours très sceptiques, ce n'est pas très encourageant mais ils ne peuvent faire autrement (il vaut mieux se tromper dans ce sens-là, que l'inverse). Je t'envoie un bisou. C'est la théorie du "foutu pour foutu". Mettre ces derniers jours à profit pour se (faire) défoncer ou expérimenter la garde à vue, c'est explorer le côté sombre de la force, quelque part, et bien des individus n'assumeraient pas ceci toute une longue vie.
  16. C'est aussi une qualité, tout dépend de l'angle de vue. Sûrement oui. L'animateur confiait qu'il la téléchargerait et que s'il lui restait peu à vivre -comme l'héroïne du film- il ferait 1/ une orgie 2/une méga consommation de drogues (puisqu'il ne l'a jamais fait). La deuxième peut potentiellement mener à la mort. Un animatrice, quant à elle le ferait, et aimerait avant sa mort, faire une garde à vue.
  17. Vous avez réajusté en l'espoir de trouver la meilleure punchline... C'est tout mignon. Gros bisous et bon week-end.
  18. Je suis incapable de répondre à cette question (ouais). Ça me tarauderait tout de même. Je serais bien du genre à me réveiller la nuit, m'assoir et m'apprêter la télécharger, puis me raviser et me cacher sous les draps pour criser.
  19. 1000 bracelets pour test. Rappelons, qu'à l'annonce du grenelle ainsi que de la somme réclamée par des associations, nombreuses ont été les réactions d'indignation... Non pas aux violences conjugales (hélas), davantage à l'idée de voir ses "impôts" dilapidés (la plupart n'en paient pas). C'est la police ou les pompiers qui interviennent dans l'urgences. Les victimes sont ensuite confiées à des associations. Les numéros sont à connaître sinon, oui. Bien sûr que des femmes également sont incapables d'empathie et de solidarité. Ce n'est pas proprement masculin. Vous me coupez le sifflet, monsieur, au profit du hors-sujet. Toutes les religions sont équivalentes ou ont un tronc en commun. Il s'agit toujours d'hommes de foi également. Ce qui fait la différence, c'est notre rapport à la religion, ou la distance que nous y mettons. La stricte observance des textes ou la parole également laissée à ces hommes, jouent aussi. Le système pratriarcal propose un deal aux être humains : les femmes "dedans" à la cuisine et avec les enfants. les hommes "dehors" avec toutes les responsabilités militaires, politiques et économiques. Les femmes sont les premières victimes par cet ordre du monde. Des millions d'hommes ont aussi souffert à travers l'histoire (l'exemple le plus évident : la guerre). Le coût de la virilité, c'est un rétrécissement émotionnel et intellectuel, l'appauvrissement de la vie quotidienne et une mortalité plus violente et précoce. Puisque vous y faites référence, je vous invite à faire la posture du singe (^.^), ou celle de la grue, pour commencer, et ensuite, nous en reparlerons. Commander un enfant, comme nous pourrions le faire pour une paire de baskets customisée, est déjà possible grâce à CLARA (ce n'est pas une jolie fille). Sauf à prendre les femmes pour des ventres sur pattes, et vouloir prendre des risques quant à sa santé, les moyens de contraception sont tout de même recommandés. Il n'y a pas plus horripilant que d'entendre des individus révéler qu'ils ont des rapports sexuels non protégés, mais que ce n'est pas bien grave puisqu'ils vont ensuite faire le test VIH, pour se rassurer. Nombre de couples ne survivent pas à l'arrivée de l'enfant. C'est un grand bouleversement dans la vie du couple, et bien des couples trop jeunes, par voie de conséquence, non assez solides, explosent. Sans compter la maltraitance à l'endroit des nourrissons (ils pleurent souvent, sans cesse). Il peut arriver également une baisse de libido. Certain(e)s conjoint(e)s -mais surtout certains- commettent alors l'adultère (qui reste toujours la cause première de divorce). Il faut être prêt pour enfanter, véritablement. C'est un bout de vie que l'on laisse aussi derrière soi. La vida loca (ou pas toujours loca). C'est la fin d'une époque. Les moyens de procréation assistés tiendraient de l'irresponsabilité (en plus de l'eugénisme, pratique aussi pour les généalogistes...). Ne pas faire un enfant, n'importe comment, n'importe quand, avec n'importe qui, tient d'un comportement, plus responsable. Le divorce permet aussi la voie de sortie. Nous ne sommes obligé(e)s d'endurer ad vitam aeternam un mari alcoolique ou une femme junkie. Il est essentiel de pouvoir se sortir de ce genre de piège, et d'autant quand le/la conjoint(e) devient violent(e) et refuse de se faire soigner. Et en cas d'adultère, évidemment. Nous méritons tous et toutes d'être aimé(e)s pleinement.
  20. À l'occasion de la sortie du film "Countdown", en salle depuis le 13 novembre, un animateur radio posait cette question aux auditeurs. Et vous le feriez-vous ? Quelle que soit votre réponse : pourquoi ?
  21. Ce ne sera jamais pertinent. C'est d'une idiotie sans borne. Votre littérature "moderne" (c'était péjoratif, j'aurais peut-être dû vous béquiller avec des guillemets auparavant) culpabilise encore le consommateur, il s'agit de le rendre complice ou collabo. Un point de non retour -et non une bifurcation- puisque vous en finissez par me souhaiter une bonne continuation. Je vous ai sûrement vexé par endroits. Si tel est le cas, je vous prie de vouloir bien m'en excuser. J'ai lu quelques uns de vos liens, et regardé quelques unes de vos vidéos, très militants (il faut bien le reconnaître). Comme j'ai lu le dernier lien -le pavé devrais-je écrire- posté par cette mère, elle-même militante, dont l'enfant est allergique au lait de vache. Du lait de soja, sérieusement ? Et alors que nous savons les ravages de sa culture sur l'environnement. Si cette femme n'est pas tout à fait obtuse, l'enfant vers les 1 ans, pourra manger aussi dans ses purées, un peu de viande. Les enfants doivent absolument rester au dehors de toute idéologie (cela vaut aussi pour la religion). Les choix sont propres à chacun. Le militantisme aussi. La culpabilisation est un procédé classique, utilisé par les pervers et les manipulateurs. Elle consiste à reporter une responsabilité sur autrui en espérant que celui-ci éprouve de la culpabilité (en conséquence une baisse de l'estime de soi) et afin que de ce sentiment naissent des attitudes et comportements avantageux pour l'auteur de la culpabilisation. Ce dont usent bien des militants vegans (ou non), ce dont usent ces vidéos et liens. Manipulation des masses. Tandis que la persuasion, elle, offre, la possibilité à autrui, de prendre un décision en faveur de l'auteur (de la cause). Ces deux procédés relèvent tous deux de la ruse, et pourtant, le second semble bien plus acceptable. Les militants ne sont en général, pas très rusés. Les militants végans, en France, pays de la gastronomie, vont ramer. Note : une phrase de 19 lignes, afin de m'écrire (trop longuement) que vous ne souhaitez m'humilier (sourire) ? La confiance se tait. Croyez-moi.
  22. Libéré pour conduite exemplaire, évidemment, il n'y a pas de gosses à violer dans les prisons. Polanski s'est empressé de prendre la fuite vers la France. Il risquait jusqu'à 50 ans de prison alors, sur le sol américain. Il a refusé aussi de s'y présenter, il y a quelques années pour recevoir un prix, de peur d'être à nouveau arrêté. Le monde du cinéma s'en indignait, s'en lamentait et quelques politiques avec. Une lettre a été écrite à Hilary Clinton, afin de plaider sa cause. Sa place est en prison. Il le sait. Nous le savons tous. Les victimes ont parlé de leurs agressions et viols, certaines évoquent également des témoins. Certaines ont été violées aux États-Unis (sur une plage notamment de Californie) où nous ne le verrons plus jamais. Il est possible que d'autres victimes se fassent connaître. Le délai est systématique à toutes les victimes, selon les professionnels. C'est un processus obligatoire. Les victimes restent longtemps sous l'emprise du violeur et de l'agresseur. Se reconstruire et trouver les mots, cela peut prendre des années. Les viols et les attouchements font des ravages chez les enfants. L'emprise bousille au-delà des actes, puisque l'on est devenu la chose de quelqu'un. Toute notion d'amour-propre, toute intégrité sont réduites à néant, il n'y a plus d'appui pour se construire psychiquement. Nous savons que les victimes parlent tardivement. Nous tentons même de les faire taire quand elles l'osent timidement (Ah la liberté d'expression, si chère à ce bon Finkielkraut !). Le délai de prescription a été repoussé par notre secrétaire d'État, pleine de bonne volonté, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, en ce qui concerne le viol. Or, il n'y a pas de prescription à la souffrance. La prescription, c'est l'aveu d'impuissance de la justice. Elle n'a raison d'être que pour la justice. Une plainte sur dix aboutit à une condamnation. Ce sont des dossiers qui n'intéressent pas l'institution puisqu'ils sont extrêmement délicats et qu'ils demandent énormément d'investigation. La justice est impuissante. Nous ne pouvons plus continuer à fermer les yeux. Je vous remercie pour le lien et non, nous ne devons pas nous en étonner, puisque tous ces retards, erreurs, manquements, sont signalés, par des femmes, des citoyens, des associations depuis des années. Nous sommes à la traîne. Les mentalités doivent évoluer, impérativement. Le viol est considéré comme un crime en France, depuis 1810 ! Le droit est très adulto-centré, il n'y a pas vraiment de droit de l'enfant à proprement parler. Pourtant, des enfants, mince, nous devrions être révoltés, et plus encore. Je vous invite jacky à lire ma réponse à @Anatole1949, plus haut. Elle vaut aussi pour vous, puisque vous tenez à quelques nuances près, le même discours. Entre vos réponses tonitruantes quant à la moindre délinquance et votre complaisance à l'endroit de Polanski, c'est un parfait grand écart. C'en est lunaire. Il était déjà assez répugnant de voir des cinéastes jouer du consentement tant il s'agit d'actrices, majeures, mais alors qu'il s'agit d'enfants, ici ou ailleurs, c'est complètement monstrueux. Il n'y a pas de relation sexuelle à avoir avec un enfant. Il est de l'éthique de l'adulte de s'y refuser. Au-delà de cela, la pédophilie, tout comme l'hébéphilie tient aussi à la psychiatrie. À 10, 13 ans, et après encore, les enfants ne sont pas "aptes à la relation sexuelle" comme vous l'écrivez. Qu'il y ait une découverte de la sexualité, entre enfants du même âge ou approchant, put arriver. Confondre une sexualité d'adolescent et une sexualité d'adulte est totalement aberrant. Un homme de 40 ans, n'a pas à sodomiser des enfants. C'est simple pourtant. Vous n'avez pas compris mon propos en ce qui concerne les années 70. Je m'en remettrai.
  23. Vous êtes très solennelle. Vous me rappelez ma grand-mère, par moments (pas la conteuse, l'autre). C'était une femme que j'ai su apprécier alors qu'elle arrivait à la toute fin de sa vie. Auparavant, nous ne nous comprenions pas. Non les victimes ne sont pas sacrées, elles sont malmenées. Toujours. Elles l'ont toujours été. Nous peinons à les laisser s'exprimer d'abord, puisque leur parole dérange. Nous peinons à écouter (je n'ai pas écrit "entendre"), pour comprendre ensuite. Nous peinons à compatir, enfin. Nous avons toujours peiné à faire tout ceci dans cette société décharnée, déshumanisée, qu'est la nôtre. Cette parole nous ramène alors à ce que nos pairs peuvent offrir de plus vil. L'état des lieux de l'Humain, n'est pas très joli. Alors que la procréation n'a de cesse d'être valorisée, sacralisée parfois, n'avons-nous pas tendance pourtant à négliger le rapport à la mère ? Le lien avec la mère est le plus étroit, il devrait en toute logique être considéré comme sacré, si non, décisif, plus raisonnablement. Il est désolant que vous ayez à souffrir auprès de votre mère. Ce lien à la mère, quand il est dégradé, peut faire des ravages, longtemps. Il peut être difficile de laisser mourir ce qui doit mourir, et une petite part de nous même s'y accroche puis meurt aussi à ce moment-là. Le cycle Mort/Vie/Mort, vous le retrouverez expliqué chez Clarissa Pinkola Estes, chez d'autres également, puisqu'il est l'origine de tout. Le point de départ pour l'éternel renouveau. Vous trouverez peut-être l'apaisement. Je vous le souhaite. Une tueuse ? J'ai le regard qui tue, il ressort à l'occasion, et cela s'arrêtera là en matière de tuerie. Il vous aura échappé que c'est la médiocrité qui me déplaît fortement, autant chez des hommes, que chez des femmes. Certains hommes sont si charmants, qu'ils en deviennent très fréquentables. Je tiens le goût de l'élitisme, de mon père. Le bureau des doléances, ce sera donc lui (NDLR c'est une plaisanterie). Vous vous êtes trompé. Je vous pardonne.
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