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Donny

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Tout ce qui a été posté par Donny

  1. Pas sûr que tu sache ce que sont les républicains. Quand je parle des aides sociales, je parle uniquement des allocations, et une partie de la sécu*, mais pas du tout des privatisations. - Tout ce qui exploite les infrastructures du pays doit appartenir au pays. Autoroutes, transports, ports, aéroports, telco, énergie, eau. Autant d'entreprises pouvant peser à la baisse sur les impôts, et entretenir les secteurs à pertes du point suivant... - Tout ce qui touche à l'égalité républicaine doit être dispensé à tous par tous de manière égale. Education, santé (santé indispensable). - Tout ce qui touche à des secteurs sensibles, l'Etat doit jouer le rôle de garde-fou. Au moins un banque de dépôt (la possibilité pour les gens d'ouvrir un compte à la banque centrale par exemple), au moins une compagnie d'assurance publique, au moins une chaîne de supermarché publique, ect... * Pour la sécu, c'est spécial. Déjà je ne vois pas l'intérêt, surtout économique, de ne pas avoir levé l'interdiction de l'herborisme de 1941 par Pétain. Revoir des herboristeries dans chaque ville et chaque village de France serait un gain considérable, non seulement en emplois, en recherche (la pharmacologie et l'herborisme étant un duo de choc dans la recherche médicale), mais surtout en économie (les herbes ne sont pas remboursés). Deuxièmement il faudrait considérer ce qui est indispensable. Les gens prennent trop de médicament. C'est pas bon du tout ça.
  2. Le meilleur monde étant celui où il n'y a aucune aide sociale... parce qu'il n'y en a pas besoin. Contrairement au socialisme, le républicanisme vise à rendre les gens suffisamment autonomes pour ne plus avoir besoin d'aucune aide. C'est comme ces français qui refusent les aides style resto du coeur, ou chose du même type. Ca vient pas de nulle part, l'autonomie colbertiste. Du socialisme éducateur en quelque sorte. Trop d'opulence corrompt le peuple. Mais on en est pas là. Au contraire, le social est de plus en plus justifié, contrairement à l'époque de mai 68.
  3. http://fr.wikipedia....tions_en_France Pour les impôts, il faut bien reporter l'absence de revenus que ces entreprises nous fournissaient (dans les 30 Milliards, en prenant le quart des revenus de ces entreprises aujourd'hui), et qui ont été construites avec l'impôt de tes ancêtres, en plus de quantités d'autres choses, comme la décentralisation (4 Milliards), l'UE (7 Milliards), le déficit commercial (70 Milliards), les intérêts de la dette (60 Milliards) ...
  4. Ca, c'était pendant les trentes glorieuses. Aujourd'hui, on a presque tout vendu du secteur public, on a plus de barrières douanières, aucun outil macroéconomique à notre disposition, il ne reste que le social... mais pas pour longtemps. Nous n'avons rien aujourd'hui d'une économie "mixte" (républicaine), nous sommes en régime libéral, un peu comme dans les dictatures d'après guerre des Chicago Boys en Amérique du Sud, avec les excès sociaux de l'anti-républicanisme des soixante-huitards (communistes et gauchistes en tout genre). Un duo de choc que sont les libéraux et les communistes. Main dans la main pour détruire une civilisation comme la France. Mais notre politique économique d'après guerre n'avait rien à voir avec le cul entre deux chaises, comme les libéraux tentent de nous le faire croire (ça me fait penser au livre "l'impossible troisième voie" d'un libéral quelconque). Les deux empires extrémistes (USA et URSS) voulaient des choix manichéens, avec leur doctrine de merde, soit le libéralisme, soit le communisme. Pourtant le républicanisme, qui existe et s'est enrichit depuis 2500 ans, étaient bien notre héritage politique, et n'avait rien d'une indécision entre libéralisme et communisme. Car l'art et la science de gouverner les hommes, c'est comme l'art et la science de forger, c'est l'héritage perpétuel du savoir-faire qui différencie le maître artisan des autres minables. Et ce n'est pas ces vulgaires théories politiques, qui n'arrivent pas à capter la nuance du mot Liberté, et la nécessaire dualité entre l'intérêt individuel et l'intérêt collectif, qui changera quoi que ce soit à leur médiocrité. Alors il va falloir balancer, d'une doctrine de merde à l'autre, jusqu'à ce que le pays soit un tas de cendres...
  5. C'est fou comme les extrémistes du collectif (communistes) et les extrémistes de l'individu (libéraux) adorent discuter entre eux. C'est mignon. Ca l'est beaucoup moins quand il faut se coltiner leur théorie politique... On essaye le communisme ? Ah bah non c'est pas bien, pas assez de libertés individuelles. On essaye le libéralisme ? Ah bah non, c'est pas bien, c'est l'anarchie économique et sociale. On essaye le communisme ? .... Pire que des poissons rouges.
  6. Le Pen en tête au premier tour ? Mais laminée au deuxième ? Quelle surprise... En même temps c'est à ça qu'elle sert la mère Le Pen. Une belle impasse électorale. Le pire, c'est que Dupont-Aignan, par exemple, pour à peu près le même programme que Le Pen, au second tour il se fait élire. Il y a de quoi se demander si les français ne méritent pas ce qu'il va leur arrivés.
  7. http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/AFE85000540/inauguration-de-l-exposition-de-la-france-europeenne-au-grand-palais.fr.html Le premier panneau avec à gauche l'Europe des Nations inefficaces, avec pleins de frontières, et à droite l'Europe de la paix, unifiée libre et sans frontière. Quand je dis que l'international-socialisme est une partie importante de la collaboration, je suis surement en dessous de la vérité.
  8. Bien sûr. C'est une évidence. Le pacifisme, le consensus, le compromis. À l'époque, l'obstacle le plus direct à la paix, c'était pas l'Allemand, c'était le Juif. Déjà à l'époque on condamnait le repli sur soi nationaliste (la résistance et l'insoumission), alors qu'il fallait s'intégrer à l'Europe (nazie). « Pour moi, Français, je voudrais que demain nous puissions aimer une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d'elle ... Nous voilà placés devant cette alternative : ou bien nous intégrer, notre honneur et nos intérêts vitaux étant respectés, dans une Europe nouvelle et pacifiée, ou bien nous résigner à voir disparaître notre civilisation ... Quand je vous dis que cette politique est la seule qui puisse assurer le salut de la France, et garantir son développement dans la paix future, vous devez me croire et me suivre » Discours de Pierre Laval du 22 Juin 1942 Comme quoi, rien n'a changer. On a dû oublier d'en fusiller un paquet.
  9. Mais moi aussi je me fiche des étiquettes. C'est l'idéologie qu'il y a derrière qui est intéressante. Le pacifisme, le socialisme et l'internationalisme ont été bien plus "fécond" que le nationalisme en France. Et les Fourest & Co n'enlèverons rien à la réalité pacifiste, et international-socialiste de l'essence même de la collaboration.
  10. Pas autant. Je me fiche qu'il ait été collabo ou non. C'est ses fréquentations qui m'intéresse, et la différence de traitement entre les nationalistes et les socialistes, alors que les socialistes étaient bien plus à l'aise avec la domination allemande (logique) et l'antisémitisme. Mais je ne fais pas ça pour défendre le FN, juste parce que ça m'amuse. Georges Albertini (ancien secrétaire des Jeunesses socialistes, membre de la commission administrative permanente de la SFIO, du CVIA, Vice-président (à partir de janvier 1943) Maurice Levillain (ouvrier mécanicien, conseiller municipal SFIO de Paris et conseiller général de la Seine, néo-socialiste). Michel Brille (avocat, député de la Somme en 1936 de l’Alliance démocratique, le grand parti de centre-droit de la Troisième République). Henri Barbé (membre du bureau politique du Parti communiste à partir de 1927, l’un des quatre dirigeants en 1929-1930, exclu du PCF en 1934, secrétaire général du PPF de 1936 à 1939). René Benedetti (néo-socialiste). Francis Desphilippon (fondateur d’une association d’ancien combattants pacifistes, puis membre de la SFIO, puis responsable du service d’ordre du parti communiste, puis passe à la SFIO où il est responsable des cercles d’entreprises et des Amicales socialistes). Georges Dumoulin (ouvrier, secrétaire de la CGT, SFIO, franc-maçon, exerce des responsabilités au Bureau international du travail). Emile Favier (néo-socialiste) Gabriel Lafaye (député SFIO puis néo-socialiste de la Gironde depuis 1928, sous-secrétaire d’État au travail dans le gouvernement Camille Chautemps en 1938. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, dirige le journal L’Atelier, collabore à La France socialiste, créée le CIOS ou « Comité Lafaye » Barthélémy Montagnon (député SFIO puis néo-socialiste de Paris, franc-maçon. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, collabore à L’Œuvre et aux Nouveaux temps Roland Silly (membre de la SFIO tendance Paul-Faure, secrétaire de la Fédération CGT des techniciens Ludovic Zoretti (universitaire, responsable de la SFIO du Calvados, fondateur du syndicat des enseignants du 2e et 3e degrés (actuel SNES), secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement (actuelle FEN) de la CGT Roland Silly qui dans les années 1930, était secrétaire de la Fédération des techniciens de la CGT et membre du parti socialiste SFIO, de la tendance Paul Faure. Sous l’occupation allemande il fut l’un des dirigeants du Rassemblement national populaire, parti collaborationniste de Marcel Déat, et le chef des Jeunesses national-populaire, le mouvement de jeunes de ce parti, et journaliste au National-Populaire, l’organe du RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, à la ligne ultra-collaborationniste, qui revendiquait un antisémitisme « complet et résolu ». Georges Dumoulin, né en 1877 et mort en 1963, syndicaliste, il est, d’abord, trésorier de la CGT, avant de devenir secrétaire général de l’Union départementale CGT du Nord lors de la réunification syndicale de 1936. Il se présentera à deux reprises aux élections législatives, sous l’étiquette SFIO. Sous l’Occupation, il écrit dans l’Atelier, hebdomadaire ouvriériste qui s’adonne à l’antisémitisme le plus débridé. Il est membre, pour un temps, du Conseil national instauré par Vichy. Georges Albertini, est normalien, il devient professeur d’histoire et géographie et militant de la SFIO avant guerre. Munichois, il s’oppose à ce sujet au futur chef résistant Pierre Brossolette. Durant les années 1930, il collabore à la revue les Nouveaux cahiers dès 1937, où l’on tente de remédier à la crise par un rapprochement du patronat et des syndicats ouvriers en augmentant le rôle de l’élite technicienne et en mettant sur pied une politique pour favoriser les rapports économiques franco-allemands. Il fut également membre des Jeunesses socialistes.
  11. Tu ne crois pas si bien dire. Un jour il faudrait faire un documentaire sur le passé des socialistes. Niveau passé sombre, les frontistes sont des petites frappes à coté d'eux. ah des exemples sur les socialistes? Liste bien trop longue. Je peux te la sortir si tu y tiens vraiment. Déjà on peut commencé par l'amitié entre l'ancien pétainiste Mitterrand et René Bousquet, avec qui il bouffait toutes les semaines, et accessoirement se faisait financer. René Bousquet étant le mec responsable de la Rafle du Vel d'Hiv, 10000 juifs dont 4000 gosses.
  12. Tu ne crois pas si bien dire. Un jour il faudrait faire un documentaire sur le passé des socialistes. Niveau passé sombre, les frontistes sont des petites frappes à coté d'eux.
  13. Non, on est plus dans un pays démocratique, la majeur parti des pouvoirs souverains n'ont aucun lien avec l'électeur.
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