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Tout ce qui a été posté par Doïna
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L'histoire de Timothée, adolescent autiste Le collège lui avait claqué la porte au nez, sa mère avait filmé et diffusé la scène : (lien pour visionner sur youtube) Par la suite, cet adolescent a été placé dans un établissement "oubliettes", gavé aux neuroleptiques et attaché à un lit dans une chambre fermée. Ce qui fait qu'il a régressé, tant sur le plan cognitif que celui du comportement. Sa mère ne voulait pas de ça, alors la "justice" française s'en est mêlée : une décision d'internement psychiatrique de force a été décidé par des gens de robe qui n'y connaissent tripette et, qui plus est, s'en foutent complètement. Sa mère, excédée, en est arrivée à s'expatrier avec son enfant en Irlande. Là-bas, bien que ne parlant même pas la langue, il a été accepté sans conditions et scolarisé à temps plein. Là-bas, tous les professeurs sont formés pour s'occuper d'enfants comme lui. Celui qui refuserait serait mis à la porte de l'école aussi sec que Timothée l'a été d'une école française. Ce dernier travaille dans sa nouvelle classe avec beaucoup de motivation. Je ne sais pas si les écoles irlandaises affichent cette devise "liberté-égalité-fraternité" au-dessus de leur portail, mais en tout cas, chez eux, ce ne sont pas que des mots ! Sa mère a écrit à la ministre de l'éducation après avoir vu celle-ci bien emmerdée face à des parents d'autiste en colère sur une vidéo. Les autorités françaises n'ont pas voulu s'arrêter là dans l'ignominie : elles ont exigé l'extradition du mineur. Demande rejetée par la Haute cour de Dublin : dtc ! J'imagine tous ces pédants de la France profonde qui ont voulu étouffer Timothée pour qu'il ne puisse jamais s'épanouir comme n'importe quel autre ado en apprenant la nouvelle ! Ils ont dû crier au scandale, au moins, idiots qu'ils sont ! Imaginez ces gens cinquante ans en arrière : c'étaient les mêmes qui, dépourvus de tout sens critique, étaient contre l'IVG, pour la peine de mort et désignaient les homosexuels comme des malades mentaux. Pourquoi ils ne le font plus de nos jours ? Parce qu'ils ne tiennent pas à se prendre des associations et des lois en pleine gueule. Je pourrais vous demander encore d'imaginer ces gens sous le régime de Vichy... Vous m'avez comprise, je pense. En conséquence, il faut que les associations continuent de se faire entendre, qu'elles n'abandonnent pas leur combat pour faire cesser tous ces préjugés, pour faire cesser toutes ces abominations psychiatriques et que, là-haut, dans les sphères du pouvoir, ils mettent tout en œuvre pour que les autistes et autres TSA ne soient plus considérés comme des malades et ne soient plus traités comme des parias.
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J'ai du mal à saisir l'équation "contre des propos à la légère sur la pédophilie = cul béni d'extrème-droite". Je ne me reconnais pas dedans en ce que, si les propos de DCB me dégoûtent (même si le Grand Bazar remonte à 75) les propos de JMLP avec sa plaisanterie Durafour-crématoire m'avaient tout autant dégoûtée. Une personnalité politique ne devrait pas s'exprimer ainsi de toute façon, et ce d'autant plus qu'on n'attend pas de ces gens-là des calembours et des provocations. Qu'ils laissent ça aux PMU de bas quartiers et puis c'est tout. Quant à ce que je pense de DCB, je le trouve vulgaire et trop donneur de leçons. Dans son cas, ce n'est pas du franc-parler, c'est juste de la grossièreté. Le fait qu'il soit vert et gauchiste ne fait pas de lui un saint qui plus est, pas plus que le fait de ne pas l'apprécier doit vous coller une étiquette de cul-béni, de facho, et que sais-je encore. D'ailleurs, cette manie de taxer de la sorte quiconque critique une personnalité de gauche, une idée ou une décision émanant de la gauche, ou tout ce qui vient de ce côté-là, aurait plutôt tendance à encourager un tas de gens désabusés à se tourner vers la droite, si ce n'est l'extrême-droite, parce que ce sont des paroles péremptoires, sentencieuses, doctrinaires, sans-appel, qui n'ont pour effet que de couper le dialogue et, à terme, de provoquer l'évitement. Apprenez à débattre !
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Voici un lien : vers un article d'une quinzaine de jours ; et j'ai eu un peu de mal à le trouver. Les médias n'en ont même pas parlé ! C'est l'omerta !
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Mais quelle horreur ! Cette nouvelle me glace.
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Finalement, quand j'apprends tout ce qui se passe en France autour de l'autisme, je ne peux m'empêcher de penser que tous ces gens qui bossent dans les services sociaux ou la psychanalyse et accablent (et parfois brisent) les autistes et leurs familles par leurs préjugés, leur refus d'écouter, leur obstination malsaine. Ce sont les mêmes gens qui, voici plusieurs décennies, affirmaient que les homosexuels étaient des malades mentaux, entretenant toute une ségrégation contre eux, et envoyaient en prison les rescapés d'un suicide comme s'il s'agissait de délinquants finis. Voilà ce qu'auraient été ces gens s'ils avaient vécu une cinquantaine d'années plus tôt, parce qu'ils sont fermés, psychorigides, sclérosés dans leurs certitudes, quelquefois trop attachés à leurs privilèges et à leurs profits pour accepter des changements qui risqueraient de sérieusement changer la donne pour eux !
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En 2015, une centaine d'associations ont dénoncé les placements abusifs d'enfants autistes suite à des procédures "d'aide à l'enfance" (ASE) : retirés à leurs parents accusés de provoquer l'autisme de leurs enfants pour bénéficier d'aides ! Ces associations parlent de "machine à broyer" ! Témoignage type (lien) : le placement "de trois enfants atteints de troubles envahissants du développement" par le conseil général de l'Isère. Malgré des diagnostics médicaux, la mère est accusée de provoquer les troubles de ses enfants pour toucher les allocations handicap et attirer l’attention sur elle, poursuivent les associations de parents d'autistes, citant le juge. "Un exemple parmi tant de témoignages", soulignent-elles. Encore un autre témoignage : "Nous avions besoin de poser un diagnostic car mon fils ne parlait pas, il ne marchait pas, il se tapait la tête contre les murs. Il fallait donc savoir ce qu'il avait et le prendre en charge en fonction du diagnostic", explique la jeune mère, âgée de 34 ans. En 2011, un centre d’action médico-sociale précoce (CAMPS) estime que son fils souffre de "carences affectives". Un diagnostic qui ne convainc pas la jeune femme, persuadée qu'il s'agit d'un problème médical : "On m'a accusé de vouloir à tout prix un enfant handicapé." "Face à de telles inepties, avec le papa [ils sont aujourd'hui séparés], nous avons forcé les portes d'un centre de ressources autisme." L'établissement spécialisé détecte chez l'enfant des troubles envahissants du développement : il est autiste. Mais la machine s'est emballée. Face à l'acharnement de Pauline pour mettre des mots sur le handicap de son petit garçon, le CAMPS lance une procédure pour "information préoccupante". Gérée par l'aide sociale à l'enfance du département, l'enquête accable la jeune maman. "Sans médecins, on me 'diagnostique' un syndrome de Münchhausen par procuration [ce syndrome, discuté au sein même de la psychiatrie, consiste à provoquer délibérément des troubles sur son enfant pour attirer l'attention sur soi]." Pour s'assurer qu'elle ne souffre pas de ce syndrome, Pauline consulte un psychiatre, "un professeur de [l'hôpital] Saint-Anne, à Paris, pour que mon dossier soit béton". Le spécialiste lui repère un syndrome d'Asperger, une forme d'autisme sans déficit intellectuel. "Cela n'enlève rien à ma capacité de mère. J'étais rassurée car je me sentais en marge depuis toujours, c'était une réponse à cette différence, mais enfin, je n'étais pas folle !" Les services sociaux ne s'arrêtent pas là : "On m'a reproché d'inventer des troubles ou d'avoir de mauvaises relations avec le papa, alors même que nous sommes amis, s'étonne la jeune femme. J'ai été accusée de tous les maux. C'est tellement gros que, parfois, on en rit. On m'a reproché d'ouvrir les fenêtres en plein mois de juin pour que mon enfant souffre de troubles ORL !" Au terme de l'enquête, l'aide sociale à l'enfance recommande le placement du petit garçon. Face au juge, Pauline en prend "plein la tête pendant quarante-cinq minutes". "Puis mon avocat a pu fournir les pièces, les bilans de santé, tout ce que l'ASE n'a pas voulu mettre dans son enquête." Face aux doutes, le juge ordonne une mesure judiciaire d'investigation éducative. Le non-lieu tombe dans le courant de l'année 2013 : Pauline conserve la garde de son fils. Tout cela à cause d'une méconnaissance de l'autisme et des TSA jusque dans les services sociaux qui empestent le périmé. Une méconnaissance naturellement entretenue par ceux qui peuvent bouffer et même, vivre grassement, grâce à tout ça ! La honte ! La honte ! La honte !
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Une protéine en cause ? Dans cet article du 28 décembre, un article explique que selon des chercheurs de l'université de Toronto (Canada), jusqu'à un tiers des cas d'autisme pourraient être expliqués par la rareté d'une seule protéine dans le cerveau : la nSR100. Leurs conclusions s'appuient sur des travaux antérieurs qui avaient montré que la protéine en question était réduite dans le cerveau des personnes autistes. Un lien avec l'activité neuronale Pour confirmer cette hypothèse, les chercheurs ont créé des souris qui manquaient de nSR100, afin d'étudier leur comportement. Ils ont constaté qu'une réduction de moitié du taux de cette protéine était suffisante pour déclencher les caractéristiques comportementales de l'autisme, comme l'évitement des interactions sociales et une grande sensibilité au bruit. (article entier lien ci-dessus). Les recherches sur l'autisme et TSA se tournent aujourd'hui résolument en dehors de la psychanalyse, au profit de la physiologie. Qu'est-ce que les pro-psychanalystes ont à répondre à cela ? Pousseront-ils la suffisance jusqu'à dire que les scientifiques sont des imbéciles, ou bien vont-ils enfin admettre qu'ils se sont trompés, et arrêter le massacre ?
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J'suis une gonzesse.
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Je peux l'accuser d'avoir déçu des ouvriers de gauche puisqu'il y en avait chez moi qui l'ont pris en grippe suite à ses dires. On le sait bien : il n'y a pas eu de plainte pour attouchement. Mais rien que de raconter des choses comme ça comme s'il s'agissait d'un truc parfaitement acceptable a semblé ignoble à certains comme cela me semble ignoble à moi.
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Je t'assure que chez moi, personne ne s'est marré en entendant ça, et qu'il les a beaucoup déçus en tant qu'ouvriers de gauche, qui avaient peut-être bien des torts et travers mais ne plaisantaient pas sur le sujet de la pédophilie. Qui plus est, de la façon qu'il le raconte, on peut le prendre au pied de la lettre. Puis l'âge n'excuse pas tout : à 20 ans on n'est plus un gamin, non plus.
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Tout d'abord, ça ce n'est pas vrai : à savoir que personne ne trouvait rien à redire à ce style d'annonces. Tu n'as pas entendu tout ce qui se disait à l'époque dans toutes les chaumières de France et de Navarre pour affirmer ça, d'ailleurs. Pour le reste, qui dit que DCB a réellement pratiqué la pédophilie ? On lui reproche d'avoir déliré là-dessus, en ce qui me concerne du moins. Cela ne fait pas de moi un nazi du 3° reich et que sais-je encore. C'est dingue le nombre de gens qui se mettent à voir les boches défiler dans les rues à grand vacarme de bottes dès qu'on critique un mec de gauche. Revenez un peu sur terre, à la fin ! En outre, tu te donnes la peine de préciser que DCB est juif, on s'en fout un petit peu, il aurait été asatru, chrétien, musulman, bouddhiste ou athée que cela n'aurait rien changé, aussi bon nombre d'israélites condamnent ses propos aussi bien que moi. Je constate, pour finir, que ton message ne se termine pas en beauté : d'habitude tu ne fais pas autant de fautes d'orthographes. Allons, faut pas t'énerver comme ça, respire un bon coup et reprend ton self-control (à moins que tu sois déjà pété, ce qui peut se comprendre un soir de réveillon).
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Tu extrapoles complètement sur mes posts, que je ne vais pas citer de nouveau. Donc soit tu ne t'es pas donné la peine de lire ce que j'ai écris au sujet des blagues sur les pédophiles, soit tu es fan de DCB et cela te dérange parce qu'on touche à ton idole. De mon côté, je ne me donnerai pas la peine de porter plainte contre qui que ce soit, ce pauvre kéké s'étant déjà mis dans le pétrin tout seul, et pour longtemps. Voilà ce qui arrive quand on fait son petit malin avec des sujets graves ! Exactement, c'est surtout ça qui est dégueulasse, pour reprendre les termes d'Yttrium, bien agité ce soir décidemment.
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Anachronisme dites-vous ? DCN est encore de ce monde que je sache, et la pédophilie était déjà considérée comme un crime à l'heure de ses propos (à la différence de l'antisémitisme à l'époque de ta mère-grand), sans compter qu'ils ont été filmés, que son livre peut encore se trouver. Concernant les gens qui fument et boivent dans Droit de réponse, il s'agit d'adultes majeurs et vaccinés parfaitement libres de détériorer leur santé, contrairement aux victimes de la pédophilie qui n'ont pas le choix quand un adulte abuse d'eux.
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Il s'agit d'une blague qui, si on la décortique jusqu'au bout, se moque des pères pédophiles et pas de leurs victimes. Concernant le bouquin de DCN c'est différent : il en parle comme s'il avait réellement agi ainsi, laissant volontairement planer un doute, et qui plus est pour se donner un air rebelle, alors qu'au bout du compte il a juste eu l'air d'un pédophile, ce qui n'a rien de vogue et poursuivra ce gros nigaud toute sa vie, même au-delà puisque c'est filmé. S'il n'est pas pédophile, il aurait dû tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de faire le malin.
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Perso, je ne suis pas d'accord pour qu'on fasse l'apologie du colonialisme, et n'ai jamais été fan de Hergé à cause de ça (non plus du capitaine Haddock avec ses insultes racistes), mais plaisanter avec la pédophilie, prendre ça à la légère pour faire le kéké sur un écran : NON ! Ce type aurait dû disparaître du monde politique juste après avoir dit ça.
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Une centaine de députés proposent une résolution anti-psychanalyse : l'article est de ce mois, et c'est le gouvernement qui est invité à condamner et interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes leurs formes dans la prise en charge de l'autisme. Il rappelle qu'en dépit des avancées, 80 % des enfants TSA sont exclus de l'école en milieu ordinaire, qu'en 2014 44% des personnes autistes étaient victimes de maltraitances, soit 250.000 sur les 600.000 recensés dans le pays. La France a d'ailleurs été condamnée en 2015 par la Cour européenne des Droits de l'Homme pour manque d'accompagnement des personnes autistes. Le texte demande aussi au gouvernement de réallouer en totalité les financements aux approches validées scientifiquement et ayant fait preuve de leur efficacité au détriment de celles qui ne sont pas recommandées, en l'occurrence la psychanalyse. Autre demande : que la psychiatrie reconnaisse sans réserve et officiellement les recommandations de la Haute Autorité de Santé afin de renoncer au packing (enveloppement du patient dans des linges froids et humides), à la psychanalyse et à toutes les approches maltraitantes.
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Il n'a pas choqué que le bourgeois. Des ouvriers, des chômeurs, etc. ont été écoeurés d'entendre ça et l'ont pris littéralement en grippe pour toujours et à jamais. Il a voulu choquer, il a pleinement réussi, tant pis pour lui : quand on joue avec le feu, on se brûle ! En plus, c'est tellement stupide et déplacé d'utiliser la pédophilie pour "choquer le bourgeois". Il y a quand même des moyens plus avisé de se donner un genre, si on a encore une étincelle d'intelligence dans le ciboulot. Voilà où ça mène de fumer trop de pétards !
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Avec la psychanalyse, ils en sont encore avec Freud et ses histoires de bonnes femmes qui rêvent d'avoir un pénis, de mères frustrées défaillantes, etc. ça fait peur ! Il ne faut pas bloquer sur Freud, qui a peut-être découvert bien des choses mais cela remonte tout de même à la première partie du siècle dernier. Actuellement, il faut se concentrer sur les recherches, et pour bien mener ces recherches rester à l'écoute.
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Perso j'ai beaucoup d'admiration pour Temple Grandin : Temple Grandin est une femme autiste, professeure de zootechnie et de sciences animales à l'université du Colorado, docteure et spécialiste de renommée internationale dans cette même discipline. Elle monte en 1980 une entreprise d’ingénierie et de conseils sur les conditions d'élevage des animaux de rente, qui fait d’elle une experte en conception d'équipements pour le bétail. En 2012, près de la moitié des abattoirs à bovins d'Amérique du Nord sont équipés du matériel qu'elle a conçu ; depuis les années 1980 jusqu'en 2016, elle a collaboré à environ 200 articles de recherche. Temple Grandin a été diagnostiquée avec des « dommages cérébraux » à l'âge de deux ans, et n'a pas parlé avant l'âge de trois ans et demi. Une prise en charge précoce lui a permis de progresser, de suivre sa scolarité jusqu'en doctorat, puis de vivre de son métier. Elle est également connue pour être la première personne autiste à avoir témoigné de son expérience de vie dans des autobiographies, Ma vie d'autiste en 1986 et Penser en images en 1995. Elle fait régulièrement appel à des techniques de scanographie, qui ont révélé le fonctionnement et la structure particulière de son cerveau spécialisé dans la pensée visuelle, une recherche publiée dans l'ouvrage Dans le cerveau des autistes, en 2013. Elle s’implique pour la défense du bien-être animal, plaidant pour une meilleure prise en compte de la souffrance animale pendant l'élevage et l'abattage, en s’opposant aux abattages rituels et à l'élevage en batterie. Dans L'Interprète des animaux, elle rapproche la perception animale de celle des autistes, notamment en termes de sensibilité à l'environnement. En se basant sur son expérience personnelle et l'observation des bovins, elle invente la machine à câlin, un appareil destiné à calmer les personnes hypersensibles. Devenue très médiatique, Temple Grandin est probablement la personne autiste la plus célèbre au monde. Oliver Sacks a contribué à la faire connaître grâce à son ouvrage Un anthropologue sur Mars, reprenant une phrase qu'elle avait utilisée pour décrire sa sensation de décalage en tant qu'autiste vivant parmi des personnes non-autistes. Elle a popularisé l'expression Different, not less! (« Différent(e), pas attardé(e) ! ») pour souligner les qualités des autistes. L'actrice Claire Danes l'incarne dans un téléfilm, sorti en 2010. Elle a été récompensée de très nombreuses fois pour son double investissement en faveur des animaux et de la connaissance de l'autisme, lui valant d'être qualifiée de « voix des sans-voix ». (source Wikipédia)
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Pour en revenir à l'autisme et aux troubles autistiques : l'OMS (organisation mondiale de la santé) ne les considèrent plus comme des affections psychologiques ni comme des maladies psychiatriques, et pourtant, en France, bon nombre d'intervenants continuent à faire comme s'il s'agissait de cela. Pourtant, la science ne peut pas se targuer de clamer qu'elle sait ce qu'est l'autisme : elle n'en est qu'au stade de la recherche. La moindre des choses quand on ne sait pas serait de rester à l'écoute, or quand des parents d'autistes ou de TED sont reçus par un "spécialiste" (comme ce médecin travaillant en itep dont je vous ai parlé plus en amont), ils ne sont pas écoutés. D'un côté, on est incapable de répondre à la plupart de leurs questions, d'un autre quand ils font remarquer quelque chose qu'ils ont observé dans leur vie quotidienne (comme ces problèmes gastro-intestinaux ponctuant des crises) on les rabroue, on les pousse à douter d'eux-mêmes... "Moi je suis le docteur, je sais, vous vous ne savez rien !" Evidemment, ce sont des attitudes de tête dure qui font beaucoup de mal et empêchent les choses d'avancer parce qu'elles coupent le dialogue, instaurent une méfiance : au bout du compte chacun se ferme, campe dans son camp, alors qu'au contraire il faudrait, plus que jamais, une parfaite écoute, un dialogue sans frein, une confiance parfaite entre docteurs, parents et enfants concernés. La désinformation et/ou l'absence d'informations valables font également des ravages dans les personnels en contact avec des enfants. Je pense notamment aux écoles : l'école française exige des enfants standards ! Pourrait-on qualifier cela d'eugénisme académique ? Les enseignants qui me liront me trouveront méchante. Néanmoins, pourquoi tout ce foin quand un gosse a besoin du soutien d'une AVS ? Pourquoi ce rejet vers des centres ITEP et cette culpabilisation des parents ? Je vous épargnerais les regards torves et les réflexions désobligeantes de la part des autres parents, qui n'y connaissent rien et ne veulent pas y voir autre chose qu'une éducation laissant à désirer ! Pour vous citer quelques cas : un moniteur dans une piscine marseillaise se gaussant à la vue d'un enfant TED ayant des craintes pour entrer dans l'eau comme s'il s'agissait d'un retardé mental, et se moquant aussi de la mère, obligée d'être présente parce l'AVS ne voulait pas l'accompagner hors de l'école, la regardant de haut et la pointant du doigt comme si c'était une cassoce incapable d'élever correctement des gosses. Très humiliant ! Un vrai con ce moniteur ! Un directeur d'école incluant une petite classe ouverte aux enfants TED, lesquels bénéficiaient trois fois par semaine des classes d'intégration en français, en math et en sport. L'un d'entre eux a eu le heurs de piquer une crise qui a gêné une classe "normale", le directeur a interdit les classes d'intégration à tout le groupe, humiliant ceux qui n'avaient rien fait et étaient bien contents d'aller en classe d'intégration pour apprendre pleinement. Il a de plus décidé qu'à compter de là, les enfants TED entreraient avec un décalage d'un quart d'heure dans son école et en sortirait un quart d'heure à l'avance par la petite porte de derrière pour ne plus être mêlés aux autres enfants, comme ça se faisait pour les Cagots jusqu'à l'intervention de Louis XIV, le roi qui mit fin à ces discriminations. Chapeau le directeur d'école française ! Dans un train, une mère se faisant insulter de tous les noms par trois passagers, même menacée de se faire casser la gueule par un parigot de mauvais poil, parce que son fils TED, fatigué par le voyage, chouinait un peu trop à leur goût : pour eux, c'était la faute à la mauvaise éducation, la mère était une moins que rien à leurs yeux. A l'arrivée, elle est descendue du train en larmes, blessée et affreusement choquée. Une bonne femme voisine d'une famille où il y avait un enfant autiste non verbal qui poussait des cris parfois. Quand ces gens sortaient de chez eux et que l'enfant se mettait à crier, elle sortait, lui tapait dessus et les injuriait, comme si c'était de leur faute. Enfin, quand la bêtise s'en mêle...
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Cette année, des biomarqueurs ont prouvé la réalité d'une sensibilité au gluten chez des personnes non coeliaques. Des chercheurs américains de l'université Columbia ont mis en évidence des modifications biologiques chez des individus sensibles au gluten mais non coeliaques. De plus en plus de personnes consultent pour des troubles digestifs chroniques, et beaucoup rapportent se sentir mieux lorsqu’elles écartent le blé de leur alimentation. Pour autant la sensibilité non-cœliaque au gluten est encore mal comprise, et certains patients ont parfois du mal à être pris au sérieux par leur médecin. Pour la première fois, des chercheurs ont mis en évidence des modifications biologiques chez ces sensibles au gluten. Peut-être un premier pas vers une meilleure reconnaissance de cette pathologie.
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Ce que rapporte le Pr Besson concerne le régime sans caséïne et sans gluten. Régime sans caséïne signifie régime sans produits laitiers, donc de ce côté oui, il y a un risque de carence sauf si on remplace ces produits par des aliments riches en calcium, comme les laits de soja qui en contiennent, etc. Par contre, le régime sans gluten, c'est juste un régime où on supprime certaines céréales pour les remplacer par d'autres qui n'en contiennent pas. L'alimentation peut être tout aussi riche sans gluten : les légumineuses ne contiennent pas de gluten, le maïs, le riz, le sarrasin, et quantité d'autres céréales sont sans gluten. L'article date de 2013, à l'époque on considérait encore que seule la maladie coeliaque nécessitait une alimentation sans gluten. Maintenant, on sait que des gens se portent mieux avec une alimentation sans gluten ou, tout au moins, beaucoup moins riche en gluten parce qu'ils y sont hypersensibles. D'ailleurs, si la caséïne et le gluten était aussi importants pour l'alimentation humaine, comment auraient survécu les Amérindiens et bon nombre d'Asiatiques comme les Japonais, etc. qui à la base consommaient zéro produits laitiers et pas forcément des céréales contenant du gluten ? Les Chinois, par exemple, connaissaient le blé mais consommaient beaucoup plus de riz, les Japonais ne consommaient que du riz, les Amérindiens ne connaissaient pas le blé du tout à l'origine et se nourrissaient de maïs, de pommes de terre, de haricots, tous des aliments sans gluten. Alors que répondrait le Pr Besson à ça ? Qu'en France il faut à tout prix que les enfants consomment du gluten parce que c'est nécessaire à leur croissance ?
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Je ne comprends pas pourquoi ça fait un tel tollé quand des parents décident que leur enfant suivra un régime sans gluten parce que le gluten, c'est un truc totalement inutile, contrairement aux vitamines, aux protéines ou au calcium nécessaire à la croissance, par exemple. Les Amérindiens n'avaient que des aliments sans gluten à manger avant l'introduction du blé par les Européens et quand Christophe Colomb a découvert l'Amérique, il ne les a pas trouvés chétifs ! Concernant le traitement au risperdal d'autistes, ce site rapporte des cas d'autistes non verbaux s'agitant et criant à cause d'une rage de dents ou un début d'appendicite, ne pouvant exprimer autrement leur douleur. Personne ne cherche à comprendre et : paf ! voilà le bon docteur qui vous les calme à coups de neuroleptiques, la rage de dents qui dégénère en infection buccale, l'appendicite qui frôle la péritonite fatale. Le risperdal, ils en prescrivent même à des autistes de trois ans alors qu'il n'est pas autorisé avant cinq ans ! Qui plus est, quand un autiste de trois ans pique une crise, on reste avec lui et on cherche à comprendre, on ne s'en débarrasse pas en l'assommant à coups de rispéridone. C'est de l'abus psychiatrique. A lire à propos du risperdal (inclus les coordonnées pour un appel à témoins général)
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Oui et encore j'ai été obligée d'abréger, parce que s'il avait fallu tout raconter on était parti pour un livre. Le pire, c'est que la mdph a été informée de ce que je qualifierais de déviances de la part de l'itep, mais que rien n'a été fait en faveur des enfants. Au contraire, le risperdal, de recommandé, est devenu systématique. Quand j'ai appris ça, j'en ai eu mal au cœur pour eux. Je tiens de la bouche d'un garçonnet ce qu'il a enduré au début : lui qui n'était pourtant pas particulièrement agité, était même plutôt docile contrairement à d'autres du centre toujours dans la provocation, ne pouvait plus courir, il n'arrivait plus à rien faire... mais quelle honte ! Evidemment, pour les éducateurs, jamais assez nombreux, cela représente du travail en moins : les enfants drogués, assommés au risperdal se tiennent tranquilles, vous pensez bien ! J'en arrive même à me demander si le profit ne s'en mêle pas dans l'affaire, sinon pourquoi est-ce que le personnel mentirait à la mdph, faisant passer des enfants pour des irrécupérables et leurs parents pour des monstres les privant de soins ? J'ai remarqué que des enfants y étaient en pension complète sur ordre du juge pour enfants : ils y restaient même les week-ends et durant les fêtes. L'étaient-ils pour des raisons fondées au moins ? Je me pose la question au su de l'histoire de ce garçon que je viens de vous relater. Pour vous donner un exemple (j'ai lu dans son intégralité le rapport cité en amont) : le petit, naïvement, racontait sa vie à la psychologue qui l'invitait à tout lui raconter, jurant que ça ne sortait pas de son bureau, alors lui racontait quand il se disputait avec sa sœur, ce qu'elle transformait en "sa sœur ne le supporte pas et il en souffre", ou bien quand il se disputait avec d'autres enfants de l'itep réputés pour leur grossièreté et leur agressivité, ce qu'elle remaniait en "il ne parvient pas à s'entendre avec les autres et se plaint constamment même pour des évènements sans gravité". Enfin, c'est incroyable tous les mensonges qu'ils ont pu écrire à la mdph, et comme ils arrangeaient tout à leur sauce. C'était comme si leur but était de déposséder les parents de leur fils. Ils ont même été leur dire, pour les dissuader de le retirer de leur centre, qu'il devrait y revenir un jour ou l'autre de toute façon parce qu'il ne guérirait jamais, que les TED empiraient toujours, ce qui ne fut pas le cas. C'est monstrueux de dire des choses comme ça ! Sauf que le garçon est très intelligent, plein d'humour et qu'il adore apprendre, trois points forts qui l'ont aidé à toujours progresser.