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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Voilà ce à quoi, voilà à quelle sorte de sous-entendu, je répondais en rappelant que les catholiques violaient aussi, ce qu'ils font plus discrètement et non pas en groupe dans une cave d'immeuble. Donc merci de ne plus détourner mes propos par ce type de réflexions parce qu'alors là, vous êtes en plein dans la mauvaise foi : on peut me relire, je n'ai pas dit que la religion commandait la pédophilie, bien garder cela à l'esprit, et puisque vous trouver qu'il serait intéressant d'enquêter sur le nombre de tournantes organisées par des catholiques, pourquoi ne pas faire tout simplement le compte de tous les viols commis par des catholiques, je pressens que le nombre vous surprendrait, sans compter que le clergé est demeuré sourd là-dessus pendant très, très longtemps. Pourtant, le viol dans le secret d'une chapelle ou ailleurs demeure un viol. C'est bon, c'est clair ? @Constantinople Tu m'as mal comprise. Ce que font les gens dans leur intimité ne m'intéresse pas, je parle d'une vision générale. Tu reconnais pourtant qu'on traite encore de salope une femme fréquentant beaucoup d'hommes, alors que l'inverse ne choque pas. Tout est dit : cela signifie qu'on a gardé cette idée de pénétrant=dominant=actif et de pénétré=dominé=passif. Pour de telles raisons, la femme ne doit être la pénétrée que d'un seul, sinon elle dégoûte, alors qu'il est accepté qu'un homme soit le pénétrant d'une multitude. Il existe toujours un fond de cette idée très ancienne d'individu souillé par la pénétration (d'où la persistance d'insultes telles que "pédé", "fiotte", "couille molle", "bandeur du cul", et j'en passe à l'encontre d'un homme que l'on veut humilier, alors que cela ne veut rien dire au fond). Cela fait partie intégrante de la culture du viol, de ce que notre société doit dépasser pour évoluer.
  2. Le fait de pénétrer étant encore largement perçu comme un acte conférant de la supériorité sur l'individu pénétré participe largement à la réalité du viol d'hommes par d'autres hommes, ce qui est souvent motivé par l'envie d'avilir ou de punir. En tout cas, ne pas tout mettre sur le dos des hommes, puisque la culture du viol se retrouve aussi dans les paroles des femmes. Souvent des trucs du genre "Tu as vu comment elle se maquille" ou "regarde-la celle-là avec sa jupe trop courte", "ses habits sont trop moulants", ponctués par un sempiternel "Après elle ira se plaindre qu'elle s'est faite agressée". N'oublions pas non plus le fameux "Ah bah moi j'aurais peur d'aller me balader comme ça, toute seule", rappelant à une femme qu'agir ainsi c'est sortir d'un cadre bien défini, et par là même tenter le diable. C'est vrai que, dans une moindre mesure, la culture du crime existe, mais alors ce qu'il faut pour changer les mentalités quand le crime devient par trop présent, ce n'est pas interdire le profit et l'appât du gain, c'est cultiver l'idée d'un profit licite et l'appât du gain honnêtement acquis.
  3. Il ne s'agit pas d'un échange agressif, il s'agit d'un débat passionné.
  4. Encore un petit peu de lecture pour Savonarol et pour finir, quelques citations pour vous montrer qu'on peut fort bien souiller les femmes (pour reprendre une de vos expressions phare) sans pornographie : "Nous qui répugnons à toucher du vomi et du fumier, comment pouvons-nous désirer serrer dans nos bras ce sac de fientes ?" (Odon de Cluny, moine bénédictin, au sujet de la femme) "Homme, tu es le maître, la femme est ton esclave..." (saint Augustin) "La femme a été créée plus imparfaite que l'homme, même quant à son âme" (saint Thomas) "Pour un sorcier, dix-mille sorcières" (Louis XIII, roi catholique) "Il faut dire l'hérésie des sorcières, et non des sorciers ; ceux-ci sont peu de choses" (Sprenger, inquisiteur dominicain, auteur du Malleum maleficarum) Voilà qui dure depuis la nuit des temps, et la relève est assurée avec des empoisonneurs tels que Soral.
  5. Savonarol comme d'habitude dans le déni pour me répondre Parce que je n'ai pas accusé la Bible d'enseigner ni même d'encourager à la pédophilie voyez-vous, là vous êtes en train de m'attribuer des choses que je n'ai pas écrites aux seules fins d'esquiver la contradiction qui vous dérange. En revanche j'ai bel et bien répondu à votre petite phrase au sujet des catholiques qui ne se livrent pas à des tournantes. Les catholiques, et plus généralement les chrétiens, ne sont plus familiers des tournantes depuis la fin de la conquête de l'Afrique et des Amériques, sauf qu'un viol reste un viol, et personne ne peut plus nier de nos jours que les prêtres violeurs, ça existe : beaucoup de prêtres catholiques pédophiles oui, et le fait que vous précisiez que des pédophiles, on en trouve dans tous les milieux qui génèrent de la promiscuité avec les enfants, ne change rien au fait qu'il y a bien des catholiques violeurs, des prêtres violeurs, pas que d'enfants qui plus est, puisque des paroissiennes et des nonnes en sont parfois victimes ! Donc vous voyez que votre tentative de faire passer les catholiques pour les plus sains d'esprit et les plus gentlemen qui soient dans ce bas monde ne tient pas.Je vous mets quelques liens, tel que le veut l'usage sur ce forum : http://youtu.be/iqJl7qYdzGc Un autre Un autre La prostitution, encore de nos jours, englobent très peu de prostituées volontaires, puisque la plupart sont maquées, ce qui en fait des esclaves sexuelles. Donc qui profitent des gains ? Pas les esclaves évidemment ! Maintenant, un peu d'histoire : qu'est-ce qui a fait les beaux jours de la prostitution : le fait que le patriarcat marque la femme d'infériorité + le mariage arrangé en ce que l'homme va chercher des plaisirs ailleurs que dans un lit conjugal où, il faut bien l'avouer, on ne s'amuse pas beaucoup, uni qu'on a été avec madame pour servir des intérêts familiaux, et non pas par amour. Ensuite : pourquoi ces prostituées ne peuvent pas sortir de la prostitution ? Mais parce que dans une société patriarcale, se faire baiser quand on est l'épouse de personne vous ôte tout espoir de vous redresser dans la vie (voir "la Maison Tellier" de Maupassant, récit très réaliste). Donc oui le patriarcat est responsable (cf le schéma que j'ai posté précédemment) et la religion également pour ce qu'elle a toujours protégé le patriarcat. Le seul fait que l'immense majorité des prostituées soient des femmes sont d'ailleurs la preuve d'une mentalité patriarcale encore bien présente. J'attends de lire ce que vous allez inventer encore pour vous détourner de ces effroyables réalités, si tant est que vous daignez me répondre.
  6. Le patriarcat pour les nuls :
  7. La Bible n'enseigne pas la pédophilie, pourtant plus d'un prêtre ne s'en est pas privé. Concernant le patriarcat : c'est lui qui a engendré la prostitution : des femmes épousées vierges pour assurer la descendance et la popotte, des femmes qu'on prostitue pour le plaisir. C'est le patriarcat qui a engendré la prostitution dans le même temps où il a décidé que c'était sale pour une femme d'avoir des rapports sexuels hors mariage, et où il a exigé que les mariages soient arrangés : les hommes mariés à des femmes qu'ils n'aiment pas vont courir ailleurs, et on en revient à la réalité de la prostitution. De leur côté, les femmes mariées contre leur gré sont malheureuses, frustrées, deviennent des mères acariâtres, quoi de plus malsain pour les enfants ? Quoi de plus malsain pour la société toute entière, quand le cœur est ligoté, bâillonné, au profit d'un seul sexe ? C'est simple : dans les sociétés patriarcales, les filles et les femmes qui s'écartent du cadre imposé sont rejetées, et c'est comme ça qu'elles finissent prostituées. Quant au porno, c'est le règne du pénis-roi, arme toute-puissante de l'homme supérieur parce que pénétrant et actif, sur la femme inférieure parce que pénétrée et jugée passive, conformément à ce qui convient au patriarcat. En outre, à force de faire une fixette sur cette idée aberrante de "femme sanctuarisée", on en vient à l'obsession de sa virginité : la jeune fille doit se réserver non pas pour l'homme qu'elle aimera, ou désirera simplement, mais pour l'homme que le père choisit pour elle, parce que l'honneur de la famille est tout ce qui compte, pas les sentiments de l'intéressée. La jeune fille est réduite à une marchandise que l'on cède à qui l'on veut, à qui l'on dénie toute volonté, dont on méprise les sentiments. Cet hymen, (dont nous savons de nos jours qu'il ne s'agit que d'une minuscule membrane protégeant son vagin des bactéries), si elle le perd hors mariage, que ce soit volontairement, par accident, ou à cause d'un viol, elle est vilipendée, rejetée, parce que plus viable pour le mariage, alors pour la punir on l'abandonne au couvent, ou au bordel, et on l'oublie. Que de drames le patriarcat n'a-t-il pas engendré ?
  8. Mais les sociétés patriarcales ont fait mille fois pire qu'encourager le cinéma porno, elles ont encouragé le viol conjugal, les tyranneaux de famille, l'esclavage sexuel, les bordels où des femmes échouaient dans des conditions injustes, et perdaient par là même toute liberté d'aller et venir, y compris la liberté de disposer de leur corps. Même ce cinéma porno que vous décriez tant n'est rien d'autre qu'un résidu de votre cher patriarcat. La pornographie est en effet apparue dans les sociétés patriarcales de l'Antiquité, c'est d'ailleurs un mot grec. Basta le patriarcat donc : un couple, ça se compose de deux adultes libres et égaux en droit !
  9. Non, non, non et re-non ! les féministes ne s'opposent pas à la maternité et n'ont pas la volonté de changer les mères en prostituées. Le féminisme ne fait qu'exiger des maternités librement consenties, car il vise qu'à l'égalité des droits entre les hommes et les femmes, ce qui implique que chaque femme ait autant le choix que l'homme dans sa vie, et par conséquent qu'aucune femme ne soit plus à la merci du bon vouloir d'un homme, que ce soit son père ou son époux, comme cela le fut dans le passé. Mais quand donc comprendrez-vous cela ? Si tant est que vous acceptez de le comprendre, vu qu'admettre le libre-arbitre de la femme ne vous enchante et ne vous arrange probablement pas, d'après vos posts et certains de vos topics. En plus, je reviens sur ce que vous avez dit au sujet des tournantes : que c'était pas les catholiques qui s'en rendaient coupables, en gros, mais alors que faites-vous des innombrables viols et actes de pédophilie commis au sein du clergé : paroissiennes abusées sexuellement, enfants violés, nonnes violées contraintes d'avorter du fait de prêtres catholiques déviants ?
  10. Savonarol : Non le patriarcat ne respecte pas la femme. Le patriarcat ne respecte que ses propres petits intérêts. La femme doit être ce qu'elle choisit d'être, et non pas ce que les patriarches choisissent qu'elle soit ! Ce qui importe, ce n'est pas d'être sacralisée, c'est d'être respectée en tant qu'être humain fort de son libre-arbitre. Des idées aussi archaïques que les vôtres impliquent que la femme qui ne veut pas être mère ou n'est l'épouse de personne n'est pas respectable, c'est odieux et monstrueux. Choisir à la place des femmes parce qu'elles sont des femmes est une insulte même à leur humanité. Le catholicisme a envoyé tellement de pauvres femmes au bûcher, cela dit... C'est chez les singes que les individus se soumettent par la force. Les êtres humains ne doivent pas accepter cela.En plus, vous parlez du viol comme si c'était un phénomène actuel, alors qu'il a toujours existé, mais était tu dans les sociétés patriarcales : ne surtout pas dire qu'un violeur s'est introduit dans le petit sanctuaire réservé au mariage, pour l'honneur de la famille.
  11. Du temps de la traite des Noirs, n'importe qui aurait trouvé utopique l'idée d'une égalité entre Noirs et Blancs, et surtout on aurait été loin d'imaginer qu'un Noir deviendrait président des Etats-Unis, pour ne citer qu'Obama. Donc il ne faut pas avoir honte de passer pour des utopiques, et pour ma part je pense qu'un jour ces attaques, qui ont diminué depuis les années 70 (voir le calvaire traversé par Simone Veil pendant sa campagne pour le droit à l'IVG, un exemple parmi tant d'autres) disparaîtront, car elles découlent d'une certaine fermeture d'esprit, ce n'est pas une histoire d'hormones ou même de pulsions. Il faut faire preuve d'un peu plus de finesse et se donner la peine de lire tout, y compris les textes en annexes, car cela demande de la réflexion en profondeur. Et puis en quoi ça pue le féminisme et la haine des hommes, pour reprendre vos termes -bien prosaïques reconnaissez-le- ? Etayez qu'on vous comprenne mieux. Quant à la liste, il n'y a rien d'inélégant, il ne s'agit pas d'une dénonciation, à moins de manquer d'humilité. L'auteur ne fait rien de plus que citer ce que tous les forumeurs ici présents ont pu déjà lire au fil des topic et savent déjà. Enfin dinosaure marin, mais quelle mouche vous pique ?
  12. Avant les religions telles celles que nous connaissons, les pulsions sexuelles des femmes étaient choses aussi normales et naturelles que celles des hommes, le mot "salope" n'existait pas. Eve n'est qu'un mythe du patriarcat.
  13. C'est bête de considérer qu'un mec déteste sa condition masculine parce qu'il lutte contre la culture du viol et l'inégalité des sexes. Je connais beaucoup de pères qui souhaitent autant pour leurs filles que pour leurs fils, et cela n'en fait pas des pédés, ou des hommelets, ou des hommes honteux de l'être. Enfin bref, pour toi, être fier d'être un homme, c'est peut-être approuver le pouvoir patriarcal, l'inégalité entre les sexes, voir les femmes comme des corps pourvoyeurs de plaisir, et j'en passe ? A tes yeux, on ne pourrait pas être bien dans sa peau d'homme en étant contre toutes ces opinions archaïques ?
  14. Bravo pour ce travail de fond, j'avais déjà beaucoup aimé le topic "la culture du viol" de Yardas qui était bien aussi. En effet, la culture du viol se retrouve partout, et on a beau être contre, parfois nous y participons sans nous en rendre compte tellement c'est ancré dans nos mœurs. Dire qu'au XXI° siècle encore, il faut se subir des amalgames : mini-jupe = appel au viol, etc.. Aux USA et ailleurs, on interdit aux filles de venir en classe en short même par temps de canicule, leur mettant par là même bien en tête que leur corps est considéré comme un objet de plaisir, donc tentant. En ce qui concerne ma petite phrase " On le dira jamais assez qu'il faut laisser les curés se marier, mais au Vatican, ils veulent pas ! Au final, on a des curés qu'en peuvent plus, qui surchauffent... Les plus malins ont leur "bonne du curé" attitrée, mais alors quelle hypocrisie !", bon je te rassure, j'en souhaite autant aux nonnes qui sont privées de sexe également, et dont bon nombre doivent avoir recours à l'onanisme en secret, ce qui les place en situation d'hypocrisie par rapport à leur religion. Tu as peut-être entendu parler de ce livre récent : Le déni, enquête sur l'église et l'égalité des sexes (ils sont au pouvoir, elles sont au service) de Maud Amandier & Alice Chablis (éd. Bayard). C'est un livre courageux. Pour ma part, je pense que les religions sont les phares de la culture du viol, et quant au clergé, en réduisant l'acte sexuel à un acte impur et souillant, en imputant un soi-disant péché originel à la première femme, il a banalisé la culture du viol de par le monde. D'ailleurs, c'est simple : outre que les femmes ne peuvent accéder à la fonction de prêtre en tant que pécheresses pleines de souillures, Marie est l'exemple que doivent suivre les femmes parce qu'elle est tombée enceinte sans avoir eu de rapports sexuels. C'est par conséquent un exemple qui va au détriment de la moitié de l'Humanité. Sans oublier que Marie n'a jamais été autre chose qu'une mère ! Le nouveau Testament ne nous apprend rien sur sa personnalité, pourtant elle devait bien en avoir une, et ne nous rapporte pas ses paroles, ses pensées. C'est très culpabilisant, et imaginez un peu l'ampleur des dégâts que cela a impliqué dans notre civilisation ? Les autres religions, c'est pareil : l'Islam, on en parle beaucoup, mais dans le judaïsme, les hommes, quand ils prient, remercient Dieu de ne les avoir pas fait femmes, Bouddha les décrit comme imparfaites, perverses, démoniaques... et caetera. Si après en avoir débattu, les attaques continuent à l'encontre de l'égalité des sexes, alors c'est qu'il faut en débattre encore. Il faut en finir avec la culture du viol qui empêche la société d'évoluer.
  15. Doïna

    Pour ou contre la bise ?

    N'empêche : cet hiver encore, le doc me parlait de "maladie du baiser", quand en se faisant la bise on chope les bactéries de Pierre-Paul-Jacques et qu'après on est malade aussi ! Donc pour ma part je fais attention, en sachant qu'une journée de perdue c'est une journée de salaire perdu. Avec ça, une fois, un type mal rasé, en me faisant la bise avec ses lèvres toujours trempées d'apéro qu'il a la manie d'écraser sous les pommettes des gens qu'il salue m'a provoqué une démangeaison sur la joue, et je suis allée me laver la figure et désinfecter pour que ça s'arrête. Je ne suis pas une bégueule mais quand même, j'ai trouvé ça dégueu, maintenant j'évite ce mec comme la peste. Après tout, on n'aime pas quand un cabot nous lèche la figure, mais venant d'un humain c'est tout autant crado.
  16. Doïna

    Pour ou contre la bise ?

    Nan mais c'est bon, pas la peine d'entrer dans mon cercle intime : quand un mec me plait je le sais d'emblée, avant toute bise. Et évidemment, une bise ne va pas me déplaire venant d'un mec que je trouve érotiquement désirable, mais les autres qu'ils s'abstiennent de venir me lécher la figure, comme de toute façon y a rien pour eux...
  17. Doïna

    Pour ou contre la bise ?

    Ah bon au final je ne suis pas la seule, ça me rassure... parce que moi aussi en dehors des proches la bise j'en vois pas l'utilité, mais quand ça se voit on me foudroie du regard. Serrer la pince c'est pas mal non plus mais... il y a les mains moites, ça aussi c'est un problème ! Le fist bump j'vous dis !
  18. Bonjour, Alors voilà mon souci, mon souci c'est la bise... La bise qu'on se fait en toute circonstance, avec n'importe qui, partout en France. Selon les lieux, c'est deux bises, parfois quatre... Quoi qu'il en soit j'ai horreur de ça. Je sais bien que dans notre pays, c'est une tradition, mais je trouve ça absurde, inutile, contraignant, froid, impersonnel... C'est d'une platitude, et pas très hygiénique avec ça, pour ne pas dire : plus ou moins dégoûtant, surtout dans certains cas, quand par exemple il faut se subir une haleine douteuse, des joues moites, des becs mouillés qui s'écrasent avec délectation sur votre peau... Sans compter que, quand on a affaire à un groupe de dix sujets voire plus, il faut se les farcir tous, sans exception pour pas faire de jaloux, et parce qu'il ne faut vexer personne ! Même au boulot, tous les matins, et allez vas-y que j'te "schmack schmack schmack schmack", et toi aussi "schmack schmack schmack schmack", ah tiens salut toi "schmack schmack schmack schmack"... (ad libitum). Pour moi, c'est toujours un problème, car j'ai beau aimer la compagnie des autres, je ne peux m'empêcher d'esquiver tant bien que mal ces maudites séances de bizouillage. Il peut arriver que cela génère de l'antipathie contre moi, malheureusement je n'arrive pas à m'y habituer, et ne trouve pas non plus de mots pour l'expliquer aux autres tant je pressens leur fermeture d'esprit à ce propos. En vérité, je préfère quand on se dit bonjour avec un sourire sincère, et qu'ensuite on fait preuve d'un minimum de suite dans les idées pour échanger verbalement quelque chose de gentil ou d'enjoué, sans que ce soit jamais la même chose. C'est selon moi le meilleur moyen de commencer une conversation agréable, d'entretenir des rapports amicaux, de devenir complices, d'être contents de se retrouver, tandis que la bise aurait plutôt tendance à provoquer le contraire. En effet, quand une personne qui ne nous ragoûte pas tellement se pointe les lèvres en cul de poule à côté de votre figure, on consent à l'échange de bises en bonne et due forme (donc sans en omettre aucune) parce que telle est la coutume et qu'on ne veut pas paraître malpoli, qu'on ne veut pas faire d'histoires, seulement c'est difficile de dissimuler une moue écoeurée dans pareil cas. D'ailleurs, lorsque certains font semblant de ne pas voir des personnes connues dans la rue, ou même poussent jusqu'à changer de trottoir à leur approche, à mon avis c'est pour ne pas avoir à les biser, j'en suis sûre, alors que s'il n'y avait pas cette stupide tradition à respecter ils salueraient avec un large et franc sourire l'individu en question, et peut-être même qu'ils s'arrêteraient pour lui faire un brin de causette. Enfin, en y réfléchissant bien : à quoi sert la bise ? On peut s'en passer pour entamer une discussion, on n'en a pas besoin pour se rapprocher, encore moins pour s'aimer, pour preuve : tous ces gens qui se lèchent la figure à tout va mais en réalité se détestent, et n'attendent qu'une chose : que leur prochain ait le dos tourné pour casser du sucre dessus. Donc, en réalité, la bise ne sert à rien. On s'y assujetti sans savoir pourquoi, c'est un peu comme une obligation protocolaire. Perso je ne jurerais que par le fist bump, mais peut-être que c'est moi qui ne tourne pas comme tout le monde ? Qu'est-ce que vous en pensez, vous qui me lisez, de la bise ?
  19. Merci, ça me va droit au cœur. Bonne soirée à toi.

  20. Merci à toi, c'est tellement gentil. Bisou et passe une excellente soirée.

  21. Les bonnes notes stigmatisent aussi : 20 sur 20, woh t'es un fayot toi !
  22. 20 ans d'écart, et même jour d'anniversaire, donc tout d'abord, un excellent anniversaire à toi, une très bonne journée de joie et d'amusements, et puis merci aussi pour m'avoir souhaité mon anniversaire : 24 juin, jour des sorcières !

  23. Merci January, et bonne journée à toi !

  24. Bon, histoire de rétablir l'équilibre de la balance hommes-femmes, on va parler de Sorour Arbabzadeh, complice du gang Fofana qui a enlevé puis torturé à mort le jeune Ilan Halimi, qu'elle avait entrainé dans le piège fatal.Incarcérée, cette jeune beauté avait bénéficié d'un traitement de faveur, car telles étaient les exigences du directeur de la prison de Versailles, Florent Gonçalves, qui la faisait venir dans son bureau pour faire l'amour avec elle, et l'a épousé depuis.
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