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casdenor

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Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. Sujet difficile, comme je l'avais dit un peu plus tôt. Qui est victime ? La femme ? L'homme ? On ne sait pas. On ne connaît pas l'histoire. Des faits, bruts, présentés, là, de suite, on dira que c'est la femme. Mais que se passe-t-il, comme le dit SAVANNA derrière les rideaux ? La femme humilie-t-elle son mari ? L'a-t-elle déjà poussé à bout ? Le mari est-il la raison de l'écart de cette femme (car oui, il y a transgression des règles d'une relation, donc écart), ou est-ce autre chose ? Était-il alcoolique, ou a-t-il bu ce soir là, parce que démoli par l'engueulade, et, écoeuré en découvrant ce qu'elle, elle faisait pendant qu'il buvait, a-t-il pété un câble ? Est-ce la peur de ne pas paraître viril vis-à-vis de son fils qui l'a fait agir ainsi quand celui-ci lui a raconté l'affaire ? Est-ce l'alcool ? Est-ce la violence globale, ou le couple qui s'étiole ? Tant de questions sans réponses. La seule victime que je vois, moi, celle dont je suis quasiment certain, c'est l'amant qui a failli se faire tuer...
  2. À partir du moment où tu ne veux pas en faire une loi, c'est une opinion que je considère tout à fait respectable. Pour ma part, je considère que la mère a tout droit sur son corps, mais encore une fois, tant qu'on discute morale, il y a matière à débattre, c'est quand on parle loi que je suis contre.
  3. Ah oui, certes, tu as le droit de considérer qu'il faut partir de ce principe, je signalais juste que ce principe est tien, et n'a pas à être transformé en loi.
  4. Y a une différence entre être un saint, et être totalement égoïste.
  5. Ah ouais, ok cool. En même temps, c'est sur que si ton trip c'est de considérer qu'une personne qui va mal est une conne, je conçois la merde. (note: je ne tolère absolument pas que ce type ait battu sa femme, hein, pour moi c'est la taule, hormis circonstances atténuantes selon le couple)
  6. Oo oh fuck... il est violent celui-là "Tu as du mal ? Lâche, faible, sous-merde, de mon temps on vous euthanasiait à la naissance". wtf ? Tolérance, réflexion, empathie, pensée, toussa c'est rien ?
  7. Faut aussi arrêter de croire que ce sont seulement des gens qui sont lâches.
  8. Je t'ai lu. Tu as simplement tenu une position anti-ivg (cf: "un enfant a droit à la vie autant que n'importe qui d'autre" que tu as), et j'ai simplement posé les questions pour signaler que la position anti-ivg n'est pas tenable, puisque contradictoire / dictatoriale. Après, tu es sans doute contre ce genre de position, mais tes propos ne permettaient pas de l'affirmer, hormis le dernier point, qui fait peu, vis-à-vis des longs développements précédents.
  9. Mouais;.. pas trop d'accord sur l'argumentation. Bon il a l'air perturbé, clairement, mais espionner sa mère qu'on soupçonne d'infidélité... Pas trop étonnant non plus. Faut pas rêver, l'infidélité de la mère elle est tout autant vis-à-vis de son mari que vis-à-vis du gosse... (bah oui, famille toussa). Moi c'est pas ça qui me choque en tout cas.
  10. Donc, si je te suis, c'est l'appréciation personnelle qui entre en jeu. Donc l'appréciation personnelle d'une personne étant l'IVG, cette personne a le droit de mettre fin à sa grossess, non ?
  11. Donc selon toi, quel contexte permet de tuer quelqu'un exactement ? Qu'est-ce qui fait perdre à une personne son statut d'humain (puisqu'on n'est pas condamnable pour homicide volontaire avec préméditation si on la tue), que tu défends avec tant de vigueur ? Est-ce que c'est selon la loi ? Selon la religion ? Selon les préférences ?
  12. Donc, selon toi, il y a une différence selon de qui on supprime la vie, si je te suis bien ? (oui j'utilise cette question souvent, puisque les anti-IVG n'y répondent jamais)
  13. Amusant à quel point une personne peut ne pas chercher à réfléchir sur un système, histoire de bien s'enfoncer un peu plus dans ses certitudes. Le tir sur personne n'a pas à être autorisé, pour la simple et bonne raison qu'il supprime une liberté fondamentale, celle de disposer de son corps. Aucun rapport donc. Premier pas que tu veux franchir: "l'enfant est un être vivant" => je suppose que tu as voulu dire "l'enfant est un être humain", je poursuis donc là-dessus, je doute que tu veuilles t'embarquer dans l'être vivant globalement. Je poursuis donc: "qui a le droit de vivre autant que n'importe qui d'autre". Pour justifier ce point-là, je te demanderai de me dire quelle peine tu demandes pour les femmes ayant recours à l'IVG. 30ans ? (homicide volontaire avec préméditation pour préciser). Ensuite, le problème, ici, n'est pas que certaines personnes soient répugnées par l'avortement. Mais qu'elles veuillent imposer leur répugnance (= morale personnelle et subjective) aux autres personnes, ce qui est totalement inique, d'autant plus quand on viole les droits de l'homme.
  14. Je ne dirais qu'une chose: je ne vois pas pourquoi un individu, aurait le droit de priver un autre de ses droits fondamentaux, dont notamment la liberté à disposer de son corps, et ce dans quelque situation que ce soit. Ici, ma position ne nie aucun droit: le foetus a le droit d'aller se développer ailleurs ( je sens qu'on va avoir droit à des gros smileys qui pleurent). A l'inverse, la votre nie le droit de la mère. Et si je parlais de l'Afrique c'est parce que baillousque a dit que c'était "un pilier de l'humanité" que de protéger le plus les enfants, et c'est juste faux, je précisais donc, histoire qu'il n'y ait pas d'ethnocentrisme foireux.
  15. 1°) Non, l'attention portée au enfant plus qu'aux adultes est typiquement occidentale. En Afrique, on pleure plus les vieillards que les enfants. 2°) Tellement facile de se centrer sur l'enfant et de nier la mère pour ensuite dire "ouin, ouin, ils sont méchants avec l'enfant". Quand on nie les droits fondamentaux d'une personne, je pense qu'on ne peut pas se permettre de reprocher aux autres d'avoir des propos douloureux.
  16. On va faire simple eshalia: es-tu pour la condamnation pour homicide volontaire (30ans de prison potentiellement) pour une personne faisant un IVG ? Au passage, désolé, mais tu ne respectes pas les droits de la mère, puisque tu fais passer l'enfant avant => droit fondamentale, liberté de disposer de son corps.
  17. Alors pourquoi voulez-vous leur imposer vos convictions au mépris d'un droit inaliénable inscrit dans la déclaration des droits de l'homme ? (et note: je n'ai pas dit que l'IVG était un meurtre, j'ai dit qu'il n'y avait même pas à se poser la question tant qu'il n'y avait pas d'autre moyen pour éviter la grossesse non voulue)
  18. Et toi tu te fous de la mère. Puisqu'on est dans le clair. Tuer à la naissance ne peut pas être cautionné, vu qu'il y a l'état qui peut récupérer le gosse. De manière générale, en fait, le débat ne peut commencer qu'à partir du moment où on respecte les droits de l'individu. Ici, les personnes comme toi sont prêtes à nier les droits des femmes pour le droit d'un gosse, dont ils nieront à nouveau tout droit lorsqu'il enfantera. En bref: t'es pas encore né, on te choit, t'es né, on s'en fout de ta gueule. Et ça je trouve ça ignoble, là où ma position est claire: "si vous trouvez un moyen, on débat, avant, non, le droit de la mère passe avant tout, le fait qu'un individu soit dépendant ne justifie pas tout"
  19. Résumons la définition du hasard: "qui ne peut pas être prédit". Je pense que nous serons assez nombreux à être d'accord sur ce principe. Bien, comment peut-on savoir qu'une chose n'est pas (car ici, le hasard présente bien, non pas une existence, mais une inexistence, l'inexistence d'une prédiction du futur). Hé bien, malheureusement, rationnellement, il est IMPOSSIBLE de dire qu'une chose n'est pas. Par le principe que l'on ne peut que déclarer qu'on ne sait pas, jamais que cela n'est pas. En effet, rationnellement, on ne peut prouver que l'existence d'une chose. "Faux !" vous entends-je dire comme un metal guru qui saute sur l'occasion, "et la vachette intergalactique de l'espace qui pue des pieds ?" Hé bien, on peut cependant dire qu'elle n'existe pas, parce que le terme vachette a une définition, faisant référence à un animal, qui ne peut pas se trouver dans l'espace, car nous avons prouvé que les animaux (dont font partie les vachettes) ont besoin d'oxygène pour survivre, lequel ne se trouve pas dans l'espace. Nous prouvons donc l'inexistence d'une vachette intergalactique qui pue des pieds par le fait que dans le lien (intergalactique), l'animal (vachette) est contradictoire. Nous utilisons donc le fait qu'une chose prouvée vraie (la vache a besoin d'oxygène pour vivre + il n'y a pas d'oxygène dans l'espace) est en contradiction avec ce que l'on étudie (une vachette intergalactique de l'espace qui pue des pieds), et nous en déduisons son inexistence. Or, qu'est-ce qui est en contradiction avec la prévisibilité d'un événement ? Rien. Strictement rien. On ne peut pas savoir. Le hasard donc, s'il existe, ne peut pas être prouvé, et c'est l'une des raisons pour lesquelles on dit que le hasard... c'est le dieu de certains scientifiques. PS: ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit: le terme hasard est utilisé dans de nombreux domaines pour désigner une chose que l'esprit humain ne peut pas prédire / qui est hors de portée de nos instruments de prévision, mais ce hasard-là est comme le hasard d'un lancer de dé, en vérité: c'est un hasard par non connaissance. (on notera d'ailleurs qu'on peut, cependant, prouver qu'il est hors de portée de l'humain d'avoir accès à ces connaissances, et par là-même dire qu'une forme de hasard existe, par le fait qu'effectivement, hasard signifie "NE PEUT PAS" et pas "n'est pas", faisant référence au fait que, en vérité, le hasard est juste là comme manifestation de la faiblesse humaine)
  20. Eshalia: je me fous du gosse. En fait, pour être précis, je me fous même royalement de savoir si le gosse est humain à la conception, à deux millisecondes plutôt, ou à 8mois, 22 jours et 4 secondes. Je pose la situation d'un point de vue banal: le droit à chaque individu de disposer de son propre corps. Vous voulez faire vivre le bébé ? Ok, vous trouvez le moyen de le faire sortir de la mère sans qu'il y ait plus de danger pour la mère qu'un IVG / IMG / falcon punch (méthode moins courante), et vous vous l'implantez; Jusque là, la madame a fait son choix. De la même manière que si la madame ne veut pas du bébé prématuré, vous n'avez qu'à aller le chercher. En l'occurence, ici, l'état le fait, et donc le recueille. Le droit de la personne est préservée, et le bébé survit également. Ce que je reproche aux antivies, c'est de s'intéresser à la vie d'un foetus et qu'une fois né, il n'ait strictement rien à foutre de la personne. T'es enceinte ? Ça te démolit totalement ? Osef, t'as un bébé dans le ventre, t'avortes pas, c'est un être humain. Hein, toi aussi ? Nan mais on s'en bat les steacks, l'important c'est ton gniard. Ouais. Mais non, j'aime pas. Moi je m'occupe en priorité de la mère. Le gosse il vient après.
  21. Pas tous non. Certains, mais pas tous.
  22. Tout ce qui est reproché aux antivies (qui se nomment de manière fallacieuse pro-vie, amusant d'ailleurs comme on choisit ses mots) est de vouloir imposer leur choix / valeurs / envies aux autres. Rien de plus ni de moins.
  23. Je crois qu'après ça, je peux mourir heureux x) Vous êtes déjà allé dans la nature ? Nan parce que... euh... un barrage qui n'est pas créé par un animal, c'est encore plus courant vous savez ? 'fin je dis, je dis rien, et je commence à comprendre Bill hicks.
  24. Mais alors pourquoi parler tout le temps de dieu plutôt que de l'omoplate géante ou de la vache intergalactique dont les existences ont exactement les même probabilité que celle de dieu? C'est juste par facilité ou par manque d'imagination ? Parce que tout le monde ne pense pas que la vache intergalactique ait autant de probabilité d'existence que Dieu, justement.
  25. Je ne suis pas sur, mais là, il y a une différence quand même: est-ce que le fait de voir quelque chose augmente autant la probabilité de son existence que d'y croire ? J'aurais tendance à dire que voir augmente nettement plus la probabilité, mais que croire, pas franchement.
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