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Tout ce qui a été posté par Frelser
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En fait, la théorie subit une crise dans le sens où elle doit s'affiner, mais surtout être vérifiable. L'ancienne méthode qui consistait à comparer les ADN, embryons et fossiles par niveaux de resemblances s'est révélée méthodologiquement défaillente. Chaque observation était interprétée par rapport au paradigme. La girafe a un long cou, c'est parceque cela a été avantageux pour manger les hautes feuilles, et la génétique de populations permet ce genre de transformation. Ensuite, on a ajouté le role de refroidissement du métabolisme, la lutte prénuptiale, et puis la pléiotropie antagoniste sexuelle etc. Les limites biomoléculaires permettront de tester la théorie et la rendre réellement falsifiable en déterminant les limites génétiques et hétérochroniques, plus globalement les contraintes internes et biomoléculaires pour obtenir une théorie falsifiable dans le sens de Popper. La crise n'est pas épuisée. Mais les avancées récentes sont très prometteuses. Pour un non scientifique la différence méthdologogique peut paraitre superflue, pour un scientifique, la falsifiabilité efficiente des hypothèse sur une base expérimentale est une nécessité impérative.
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Le phénomène de la prolifération du nombre de musulmans. ke pensez vous?
Frelser a répondu à un(e) sujet de demetria dans Religion et Culte
A ce qu'on dit, ceux qui se convertissent son exécutés et envoyés chez Allah pour avoir apostasié. Voilà qui explique les statistiques qui te manquent. -
Le phénomène de la prolifération du nombre de musulmans. ke pensez vous?
Frelser a répondu à un(e) sujet de demetria dans Religion et Culte
On ne sait pas assurer la sécurité à cause de douze femmes en burka, et quoi, en cas d'épidémie, vous compteriez interdire le port d'un masque ? Donc si on veut cela devient possible ? Et pour info, dans ces régions, les opprimés ne sont malheureusement pas que les minorités, les musulmans y ont droit aussi. Interdiction de trop parler dans les mosquées contre la tyrannie anti-religieuse, interdiction de fréquenter trop souvent la même mosquée etc. Mais cela change. -
Le phénomène de la prolifération du nombre de musulmans. ke pensez vous?
Frelser a répondu à un(e) sujet de demetria dans Religion et Culte
Alors cette prophétie est déjà fausse depuis longtemps: Babylone n'est pas tombée sous les coups de l'Occident mais prise par l'empire perse de Cyrus II, puis par Alexandre le grand, les romains et les arabo-musulmans.Si par Babylonie, tu entends l'Irak de Sadam Hussein, alors ce n'est pas l'Occident comme tu le dis mais les USA (la France n'y est pas allée, je te le rappelle) qui y étaient en guerre. "cheval, chevalier, armée", ça ressemble à une interprétation volontairement concordante d'un quatrain de Nostradamus. Au fait, les chiites d'Iran ont déjà essayé de prendre le contrôle de l'Irak il y a une trentaine d'années. Mais ils n'y sont pas parvenus. Et que proposes-tu exactement? Interdire l'islam en Europe?Au fait, tu es juif je crois (tu écris "D.ieu"). Connais-tu ce hadith? Muslim, livre XXXVII, n°6665: "Le messager d’allah a dit: 'Quand arrivera le jour de la résurrection, allah fournira à chaque musulman un juif ou un chrétien et dira: "c’est ton remplaçant dans le feu de l’enfer"'." Ouf, nous, les mécréants, sommes sauvés, ça ne parle pas de nous. Par contre vous, vous brûlerez dans les flammes éternelles, faites gaffe... Est-ce qu'un jour tu arriveras à faire rentrer dans ton cerveau - excuse moi - quelque peu étriqué que la France n'est plus un pays chrétien et n'a aucune envie de le redevenir?Sinon, comme beaucoup d'autres, tu confonds catholiques et chrétiens en général: les protestants, anglicans, calvinistes et autres orthodoxes sont aussi des chrétiens. Les chrétiens sont plus de 2 milliards. Une grosse cacahuète en somme. Comme si la centaine de pays à majorité musulmane étaient régis par la charia. C'est bien de parler de la zhimmitude quand tu sais ce qu'on opère encore aujourd'hui en Palestine au nom de l'auto-défence. Et la conversion forcée au christianisme en occident quand ces musulmans imposaient un statut social inférieur aux non-musulmans... Non ccompli dans les états musulmans modernes. On en a marre de ces paranoïas démocrates : une personne déguisée en burka risque d'entrer dévaliser une banque et poser une bombe, bonjour la Gestapo. Entre-temps, les cloches des églises de différentes obédiences autrefois massacrées apris anathème en zone catholique ou orthodoxe sonnent dans ces pays musulmans. -
Le phénomène de la prolifération du nombre de musulmans. ke pensez vous?
Frelser a répondu à un(e) sujet de demetria dans Religion et Culte
Oui mais là, le sujet c'était la prolifération des musulmans. -
Pour moi, si il existe une personne qui porte malheur, c'est celle qui a constament un oeil qui juge l'autre. Elle voit l'épine dans le pied de l'autre, et la poutre dans son oeil, elle en ignore l'existence... Elle fait partie de son oeil qui juge. Si chacun cherchait de voir ce qui cloche chez soi, il n'y aurait plus de malheur.
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Oui, à chaque fois que vous êtes acculés avec votre théorie accusez votre interlocuteur de créationnisme. C'est parfaitement scientifique aussi ça. Les données paléontologiques présentent clairement un mode d'évolution fondamentalement non gradualiste, ou quasi saltationniste. Les données génétiques sont l'ensemble de l'ADN d'individus modernes ayant chaqun subi des centaines de millions d'années de transformations aléatoires et à vitesses variables. Les données embryologiques ne dérogent pas à ce dernière constatation : dois-je citer des exemples ? La biologie moléculaire et l'informatique permettront un jour de simuler les effets de mutations ciblées sur des séquences particulières et d'observer les effets allométriques et phénotypiques. Nous pourrons enfin expliquer l'évolution en labyrinthe et l'évolution cladistique par transformations rapides conformément à la paléontologie et comme le suggèrent de plus en plus les études génétiques avancées. Voici un article qui prouve que la biologie a un bel avenir, malgré certains dinosaures : Morphométrie et évolution des formes.
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Y a-t-il plusieurs façons d'être athée
Frelser a répondu à un(e) sujet de existence dans Religion et Culte
Si nous excluons le Sikhisme qui n'est pas vraiment fondée sur le monothéisme, le judaïsme traditionnel retient la réincarnation et le christianisme primitif n'y contrevenait pas. Ainsi, dans le Shaar Ha'Guilgulim nous trouvons le sujet largement traité, et certains passages des évangiles témoignent de ce que Jésus a retenu cette croyance comme efficiente. Comme en témoigne les questions adressées au sujet de Jésus et Elie. Jésus dit dans un passage qu'il n'est pas la réincarnation d'Elie, mais que Jean-Baptiste son cousin est Elie (Mathieu 11 : 14, 17 : 11). En Islam, le concept de la réincarnation n'existe manifestement pas. Sauf pour Adam qui est créé au ciel d'argile (Coran 2 : 30 etc.) et qui étant envoyé sur Terre en pénitence nait d'un utérus : (Coran 23 :12-14). Cette notion de transmigration spirituelle d'Adam décrite dans le Coran n'est pas étrangère au judéo-christianisme. -
Quand les données manquent, comme le lien entre Ichthyostega et Eusthenopteron, Zygorhiza et Sinop, Cynodictis et le phoque ? Sans aller aussi loin, si les marquages des rétrovirus endogènes sont si terribles pour expliciter les processus évolutifs, pourquoi les spécialistes divergent sur les origines de l'homme, en passant par homo ergaster, erectus, georgicus, heidelberghensis ? Entre homo habilis et rudolfensis ? Tu admettras, ou pas, que la prédictibilité de la théorie ne semble pas permettre de trancher ? Ou bien les spécialistes font semblant de malmener les prédictions de la théorie qui explique tout, grace à la génétique des populations ? Bon j'arrêtes. A plus.
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Bon, on va arrêter ici. Je n'ai pas assez de temps pour traiter le sujet plus à fond pour le moment. J'essayerai de créer un topic sur l'état actuel de la théorie si je me sens mieux et plus disponible. Parcequ'excuses-moi, mais il y a bien des divergences profondes sur l'arbre de l'évolution notament sur la place des archébactéries, des mollusques etc. Bonne continuation.
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Ton long post ne répond pas à mes interrogations. Tu ne fais que soutenir que la théorie actuelle est largement suffisante, et même prédictive. Tu utilise pour "prouver" qu'elle est prédictive une explication particulière de l'évolution d'une pièce de l'oreille interne... Le fait d'avoir trouvé un fossile de transition conforme à une hypothèse ne constitue que la confirmation de cette hypothèse. Des exemples de "prédictions" de ce type, il y en a bien. Tu n'es pas sans savoir qu'on ne creuse pas au gré du vent pour chercher des fossiles. De même, tu utilises des exemples ponctuels pour soutenir une évolution graduelle, et soutiens que l'évolution est largement graduelle, au mépris d'une preuve paléontologique ou encore génétique qui puisse confirmer que la règle serait l'évolution graduelle. Les liens d'apparentement génétiques ou morphologiques entre clades, espèces, familles ou règnes sont des approximations plus ou moins crédibles. Ni les rétrovirus endogènes, ni les comparaisons des variations cladistiques de caractères morphologiques (position du trou occipital, taille et forme du fémur, volume cranien, type de la machoire etc.) prouvent que les fossiles ancestraux présentent toujours des caractères apparentés à plusieurs espèces à la fois, sans que nous puissions affirmer qu'un des spécimen n'est pas une lignée perdue. De même en génétique, on peut prouver par des marquages des rétrovirus que telle segment de chromosome présente plus de liens de parenté chez les primates que chez les escargots... Et ensuite ? Il demeure que ta conception de la falsifiabilité diffère de celle en philosophie des sciences. Tout ce que tu apportes ne fait que confirmer qu'il y a eu une évolution. Les inductions et déductions qui consistent à absolument tenir à considérer la théorie actuelle comme si elle avait permise de fixer un arbre phylogénétique faisant un consenus. Une théorie qui consiste en des hypothèses extrapolées et en des approximations aussi laches ne peut pas être considérée comme acceptable. PEUX TU PRESENTER UN ARBRE DE L'EVOLUTION QUE TA THEORIE A PERMISE DE FONDER AVEC UN CONSENSUS DE TOUS LES SPECIALISTES ? Si non, arrêtes d'exposer des illustrations et des schémas des approximations stp. PS. Pour ton exemple avec un humain moderne préhistorique, il nous montre que tu n'as pas comprise mon intervention. Je ne parles pas de filiation directe... Ni de lien d'apparentement approximatif. Un fossile ne peut pas se confirmer être un ancêtre par rapport à un autre dans le lien phylétique en tant qu'individu représentant d'une espèce, pas en tant que grand-père généalogique. Ce qui fait que l'arbre de l'évolution est entièrement hypothétique en chaque point des embranchements cladistiques, et d'autant plus oiseuse que nous montons haut dans cet arbre... La théorie était crédible tant que nous avions la conviction que l'évolution était graduelle et linéaire... Lucy était un ancêtre de l'homme à coup sur, et il manquait un chainon. Le caractère falsifiable de la théorie dans ses capacités explicatives et prédictives a progressivement perdu en crédibilité avec les découvertes de fossiles de plus en plus nombreux. Chaque fossile nouveau conduit à la constitution d'un nouvel énigme et à de nouvelles divergences. L'acceptation d'une évolution largement gradualiste ne se conforte que dans l'obstinations des adeptes du gradualisme, qui sont devenus les champions des inductions par extrapolation rigoureuses et systématiques. Seule des avancées en biologie moléculaires semblent être à ce jour susceptibles de construire une théorie falsifiable. La théorie synthétique ne fait que soutenir que l'évolution est fondée et décrit certains modes d'évolution et d'adaptations. Or, elle ne permet pas de modéliser le processus de façon fidèle aux observations, elle conjecture sur l'apparition des mammifères par exemple, or, on n'en sait que trop peu. Enfin des données génétiques prometteurs ont été obtenues, que les progrès en biologie moléculaire devront parachever. Et elle ne permet même pas de construire un arbre de l'évolution qui fasse consensus. Comment donc serait-elle falsifiable et prédictive ?
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L'intelligence rend-elle triste?
Frelser a répondu à un(e) sujet de The-arockalypse dans Philosophie
Je penses que l'intelligence est un potentiel très spécial. Tu parles de tristesse, je vais généraliser à la souffrance. Il est difficile de dire si un mouton qu'on pince souffre moin qu'un homme qu'on pince. Cependant, l'homme ayant un niveau de conscience de soi et un pouvoir cognitif plus prononcé aura une part de souffrance supplémentaire du fait qu'inconsciement, il sait que cela va fragiliser sa peau qui le protège des agressions extérieures... De même, lorsque l'homme va manger un fruit, il va éprouver un niveau de plaisir différent de celui d'une bête, car il peut concevoir le fruit comme un objet mystérieux, intrigant... Il peut aussi resentir un malaise en se disant qu'il a trop mangé etc. Donc, le niveau de conscience élevé de l'être humain va démultiplier ses émotions. En revenche, avec beaucoup d'application et de travail sur soi, l'homme a la capacité de transformer une souffrance en plaisir en modulant la synthèse dirgée mentalement des endorphines. La conception mystique et l'épanouissement métaphysique et métapsychique peut permettre à un homme de transformer son monde mental en atteignant un niveau de conscience particulier, connu chez les mystiques. La méditation profonde est un moyen de canaliser nos émotions pour atteindre l'ataraxie et le nirvana, le yakaza. -
Ce que nous considérons avoir vérifié, jusqu'à y trouver une défaillence. En fait, plus la description est lache moins elle est FAUSE, plus elle est INEXACTE. Si la vérité est un moyen de décrire la réalité de façon consensuelle, le concensus est le véritable fondement de cette vérité, non la réalité. Car la vérité est dissociée de cette dernière de façon rigoureuse, puisque nous n'avons qu'un moyen limité de nous représenter la réalité, et que nous sommes un brouillage incontournable entre la réalité et sa description. L'autre possibilité est de réfuter l'existence d'une réalité indépendante de la représentation que nous nous (en) faisons... Alors, la vérité anthropique sera considéré comme la réalité en soi...
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PS. A propos de cladogenèse. Sans reconstituer les intervales une à unes, il est possible que les avancées en génétique et en bioogie moléculaire et en informatique pouront enfin transformer la théorie descriptive en théorie explicatives. Par exemple, nous pouvons déjà intuitivement concevoir que les contraintes biomoléculaires sur les gènes pléiotropes doit jouer un grand rôle dans l'évolution. En effet, toute mutation sur une protéine pléiotrope doit produire des modifications morphologiques et métaboliques considérables. De même que les modifications nucléotidiques des gènes codant pour les gènes maitres et les enzymes doit produire des modifications phénotypiques de masse, pouvant expliquer enfin de façon falsifiable l'observation d'intervales marquées entre espèces soeurs quasi systématique. Une étude avancée de cette hypothèse pourait permettre de renforcer le matériel explicatif des processus évolutifs à défaut de pouvoir combler tous les intervales... Le cernement scientifiques du poids des contraintes biomoléculaires devra enfin rendre la théorie prédictive. Comment une théorie incapable de certifier les positions taxinomiques de l'arbre de l'évolution d'une façon consensuelle peut-elle être prédictive, alors même qu'elle ne permet que des spéculations plus ou moins convaincantes sur des espèces connues ?
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En résumé, ce que Denton considère comme une crise dans la théorie de l'évolution est en gros ceci. Nous admettons que les espèces évoluent dans le temps et se diversifient, et cette partie du paradigme est admis consensuellement par le bon sens. Et nous avons démontré des cas de sélection naturelle par le biais de la génétique des populations, et établi des arbres de l'évolution en comparant les espèces les unes avec les autres... Salut Frelser. Certes cependant cette partie du paradigme est admise par bien plus que le bon sens mais bel et bien par divers données confirmant cette partie du paradigme haut la main. Un excellent exemple de la chose sont les rétrovirus endogènes que Michael Denton ignorait peut-être encore à l’époque mais qu’il ne peut plus nier aujourd’hui. Three Layers of Endogenous Retroviral Evidence for the Evolutionary Model Les rétrovirus endogènes également, ne permettent pas de déterminer les liens phylogénétiques de façon décisive. Tu parles de la crédibilité de la spéciation et du processus de l'évolution, moi je parles de la capacité de la théorie à reconstituer les intervales génétiques, paléontologiques, et plus généralements phénotypique et morphométrique constatées entre les différents clades. Ni la sélection naturelle, ni la découverte des rétrovirus endogènes ne permet de combler théoriquement ces intervales constatées de façon cladistique et par la phylogenèse. Or, lorsque nous essayons d'atteindre la certitude de ces parentés, nous divergeons, car l'évolution ne se faisant pas graduellement, mais suivant un schéma cladistique, il n'existe pas deux fossiles dont nous pouvons certifier que l'un est l'ancêtre ou le descendant de l'autre. Il n’y pas de problème ici. D’une part le fait qu’on ne puisse jamais être sûr qu’un fossile est l’ancêtre d’un autre spécimen fossile et/ou d’une espèce moderne, ne change rien quant aux prédictions qui peuvent-être fait grâce à ces mêmes fossiles. Par exemple par leurs caractéristiques les oiseaux doivent être issus de reptiles archosauriens et plus exactement de dinosaures théropodes. Or si c’est le cas il doit exister dans le registre fossile des animaux présentant des configurations morphologiques intermédiaires aux caractéristiques basales des dinosaures théropodes non-aviens et à celles dérivées des oiseaux modernes. Bien évidemment tous ces intermédiaires structuraux ne sont pas des ancêtres, la plupart serait même des cousins disparus sachant que l’évolution est buissonnante et non-directionnelle. Cependant pareil clades intermédiaires ont du existés et le registre fossile confirme de manière éclatante cette prédiction. Et d’ailleurs plus les découvertes fossiles s’accumulent, plus la réalisation de ce type de prédictions augmente. Enfin le «schéma cladistique» ne correspond pas vraiment au rythme d’évolution, j’ai l’impression que tu parle plutôt de la cladogenèse ce qui ne décrit pas la même chose. La cladistique est la manière une manière de classifier les espèces mais elle ne nous dit pas vraiment si les espèces évoluent graduellement ou à vitesses très irrégulières par exemple. À l’inverse la cladogenèse désigne des modalités rapides de spéciation par opposition à l’anagenèse. Les rétrovirus endogènes également, ne permettent pas de déterminer les liens phylogénétiques de façon décisive. Tu parles de la crédibilité de la spéciation et du processus de l'évolution, moi je parles de la capacité de la théorie à reconstituer les intervales génétiques, paléontologiques, et plus généralements phénotypique et morphométrique constatées entre les différents clades. Ni la sélection naturelle, ni la découverte des rétrovirus endogènes ne permet de combler théoriquement ces intervales constatées de façon cladistique et par la phylogenèse. Si les espèces évoluaient graduellement, n'y aurait-il pas des traces génétiques ou phénétiques clairement vérifiables ? A part certains cas ponctuels comme la lignée des équidés ou des trilobites, rien ne permet la recevabilité du principe gradualiste, qui si elle est permise par la sélection naturelle, la dérive génétique et d'autres facteurs semble restreinte au regard des études génétiques et paléontologiques faites, et des données récoltées depuis plusieurs siècles avec méticulosité. Ni un gène qui peut être considéré comme l'ancêtre ou le descendant de l'autre. Ben normal les gènes étudiés sont contemporains, de la même manière une espèce moderne comme l’homme ne peut pas être considéré comme l’ancêtre du chimpanzé ou le contraire. Donc, les études phylogénétiques devant permettre la reconstitution des lignées par ce chemin sont bien biaisées et incertaines. Comment considérer une lamproie actuelle comme si son ADN remontait à l'aube de l'apparition du vivant sur Terre. Tu n'es pas sans savoir les débats sur la bonne méthode pour établir des traces indélébiles de la phylétique sur cette base douteuse et boiteuse ? Michael Denton souligne donc, la difficulté de remplir les intervales d'une façon claire. Il commence son ouvrage en présentant des arbres de l'évolutions fondées sur différentes méthodes, la phylogénie basée sur la parcimonie ou les distances, les comparaisons anatomiques, embryologiques etc. Il en rajoute en prsentant des images de fossiles apparentées dont les différences morphologiques sont loin de sauter aux yeux de profanes. Tient observe les fossiles suivants. Les différences morphologiques sautent aux yeux et pourtant ne vois-tu pas là des ressemblances trahissant des liens de parentés. Maintenant essais ces fossiles. A-t-on avis il s’agit de quelles espèces? Après ça il faudra vraiment m’expliquer en quoi pareille réalisation des prédictions évolutives demeurent des difficultés pur la Théorie de l’Évolution comme semble le souligner Michael Denton. Tu reviens à la case départ, je ne discutes pas sur les resemblances cladistiques entre espèces voisines, je soulignes qu'aucun fosille ne peut être retenue comme ancêtre ou descendante d'une autre à tous les points de la comparaison. Donc, les liens généalogiques et phylogéniques, phénétiques sont suggestives et spéculatives. Rien ne peut être certifié... Par exemple, homo Erectus peut s'avérer être d'une lignée plus éloignée et interrompue à la découverte d'un fossile plus proche de Sapiens Sapiens et contemporain ou plus ancien qu'Erectus. Donc, y a toujours des intervales que la théorie n'a pas la force de combler ni par l'anatomie comparée, ni par la génétique... En fait, Denton propose une remise en question conceptuelle sur les mécanismes exacts qui conduisent l'évolution physique et chimique des espèces, la fonction de la pressions moléculaire sur l'évolution des protéines. De sorte à pouvoir combler les intervales de façon convainsante. Il fait des calculs su le nombre de gènes ayant pu exister depuis l'émergence de la vie, et les probabilités mathématiques sur le nombre de gènes possibles, en spéculant fortement sur le nombre de gènes viables et spécule sur les processus biomoléculaires de l'évolution des espèces en estimant que le nombre de gènes explorés serait très proche du nombre de gènes viables probables... Euh oui ça a même l'air purement spéculatif, car je ne vois pas comment on pourrait honnêtement sortir des chiffres à ce sujet. D’ailleurs combien de gènes qui nous serons à jamais inconnus ont pu exister chez les multiples lignées d’êtres vivants aujourd’hui éteintes? Les avancées en biologie moléculaire sont prodigieuses... Déjà l'informatique sert à renforcer des hypothèses phylogénétiques. Le futur dira quoi. Il écrivait : "Une séquence donnée de dix acide aminés seulement n'intervient par hasard que dans une protéine de taille moyenne sur 10exp13 environs. Une séquence donnée de 20 acide aminé, dans une protéine sur 10exp26 ; et une séquence donnée de 30 acide aminés, dans une protéine sur 10exp39. Il est facile de montrer que le nombre de protéines possibles ayant existé sur la Terre depuis sa formation ne dépasse pas 10exp40. Si les fonctions des protéines résident dans des séquences dont la probabilité est inférieure à 10exp-40, il devient de plus en plus invraisemblable que les protéines fonctionnelles aient jamais pu être découvertes par hasard sur Terre..." Une argumentation par trop baclée et superficielle... J’ignore d’où il sort ces chiffres, et si ils correspondent à l’idée de la formation de protéines de manière purement aléatoire pour faire des spéculations probabilistes sur l’abiogenèse où alors carrément sur la faisabilité de l’apparition de nouvelles protéines par évolution. Les deux choses étant différentes. Mais dans les deux cas pareilles probabilités semblent douteuses. Que cela concerne la question de l’abiogenèse, parce que celle-ci ne stipule pas que la vie ait du passer par une formation spontané de protéines complexes par hasard. Ou que cela concerne l’évolution dont les mécanismes, duplications et divergences ainsi que d’autres expliquent bien l’apparition de nouvelles protéines et de nouvelles fonctions. Il existe des discussions sur les modalités et processus menant à de nouvelles enzymes et la fréquence et modalités des processus en question mais pas d’une démonstration d’une impossibilité sur le plan statistique. Hormis bien évidemment ces deux choses, je ne vois toujours pas où Michael Denton veut en venir, par exemple a-t-il un mécanisme alternatif en tête à proposer? Non, Denton ne traite que courtement de l'abiogenèse, il s'interroge sur le poids exact de la pression biomoléculaire dans le processus évolutif. Et honnêtement, je suis d'accord avec lui sur ce point. Je crois intuitivement que l'évolution est canalisée par les gènes maitres, la pléiotropie, les lois qui régissent la synthèse des protéines et les contraintes physico-chimiques qui réduisent le potentiel de transformation structurales des protéines, surtout les plus spécialisées. Bref, en résumé, Denton souligne en gras que la théorie de l'évolution ne donne pas assez d'éléments pour pouvoir constituer une expliction satisfaisante des processus de l'évolution, qu'il souligne comme manifeste dans les nombreuses divergences sur les liens de parentés exacts entre espèces. En fait les divergences sur les liens de parentés entre les espèces concerne les reconstructions phylogénétique faites à partir de l’anatomie comparée et de la génétique. Les modalités d’évolution peuvent rendre compliqué la reconstruction de certains liens de parentés, mais ce n’est pas une remise en question de l’évolution puisque ces difficultés sont liés aux modalités même des processus évolutifs. Modalités en grande partie ignorées et à définir. Et termine par la question brulante de l'antériorité du paradigme, qui est une problème scientifique majeur. Sincèrement je ne vois pas en quoi l’antériorité du paradigme est un problème. Si un paradigme prévaut aux observations et les fait interpréter d'une façon plus qu'imparfaite pour se conforter comme valable cela est un problème. Or, les intervales évolutifs demeurent, et nous ne disposons pas d'une théorie qui permette de les combler ne serait-ce que théoriquement. En résumé, nous acceptons les liens de parentés en fonction des niveaux de resemblances plus ou moins pronocées. L'antériorité du paradigme est un problème ontologique et anti-scientifique de la théorie de l'évolution. Non pas de l'évolution...
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Excuse-moi, j'ai écrit encore une fois trop vite. En fait, une protéine doit avoir une configuration (structure quaternaire) particulière pour être fonctionnelle. Il faut que sa structure équilibre ses sites hydrophiles et hydrophobes de sorte à permettre à la protéine de fonctionner en la stabilisant, les sites hydrophobes doivent rester à l'intérieur de la protéine, les sites hydrophiles à l'extérieur. Chaque mutation d'un acide aminé hydophobe en acide aminé hydrophile et vise versa peut être préjudiciable à la fonctionnalité de la protéine en la déstabilisant. La configuration fonctionnelle d'une protéine à des limites sur le plan biomoléculaire qu'il est très difficile de déterminer.
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Qu'est ce que c'est, un "gène viable" ? Comment le différencie-t-on d'un gène pas viable ? Le généticien explique que le site actif des protéines doit être fonctionnel lors des changements de configuration évolutifs de la protéine. Si la protéine perd sa fonctionnalité, elle n'est plus viable. Et il est exact que nous ne connaissons pas le niveau des contraintes biomoléculaires dans le processus de l'évolution...
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... la vie, et les probabilités mathématiques sur le nombre de gènes possibles, en spéculant fortement sur le nombre de gènes viables et spécule sur les processus biomoléculaires de l'évolution des espèces en estimant que le nombre de gènes explorés serait très proche du nombre de gènes viables probables... Il écrivait : "Une séquence donnée de dix acide aminés seulement n'intervient par hasard que dans une protéine de taille moyenne sur 10exp13 environs. Uneséquence donnée de 20 acide aminé, dans une protéine sur 10exp26 ; et une séquence donnée de 30 acide aminés, dans une protéine sur 10exp39. Il est facile de montrer que le nombre de protéines possibles ayant existé sur la Terre depuis sa formation ne dépasse pas 10exp40. Si les fonctions des protéines résident dans des séquences dont la probabilité est inférieure à 10exp-40, il devient de plus en plus invraisemblable que les protéines fonctionnelles aient jamais pu être découvertes par hasard sur Terre..." Une argumentation par trop baclée et superficielle... Bref, en résumé, Denton souligne en gras que la théorie de l'évolution ne donne pas assez d'éléments pour pouvoir constituer une expliction satisfaisante des processus de l'évolution, qu'il souligne comme manifeste dans les nombreuses divergences sur les liens de parentés exacts entre espèces. Et termine par la question brulante de l'antériorité du paradigme, qui est une problème scientifique majeur.
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Dans le cas du chromosome Y on peut certes invoquer des mécanismes particuliers pour expliquer cette évolution bien plus rapides. Cependant comme nous l'avons vu il y a bien des séquences qui évoluent plus vites que d'autres et cela même si on les prend une à une. Sorry si mes méthodes d'approches ne sont pas toujours très claires mais sinon pas de soucis, se tromper ça arrive à tout le monde. Je ne vois toujours pas où Michael Denton met concrètement le doigt sur une crise majeure dans la Théorie de l'Évolution. Je ne vois pas où se situe le problème majeur de Michael Denton, par exemple tu mentionnes ici la paléontologie où se situe le problème de la Théorie de l'évolution en ce qui concerne la paléontologie? Le registre fossile n'est certes pas complet et il y a également la Théorie dit des équilibres ponctués de Stephen Jay Gould et Niles Eldredge, pourtant même là il ne s'agit pas d'une refonte totale de la théorie de l'évolution et des mécanismes explicatifs ayant cours dans les grandes lignes quoi qu'en aient dit certains. Par exemple peux-tu nous expliquer dans les grandes lignées en ajoutant quelques détails si nécessaires, ce que Michael Denton nous as dit de Archaeoptéryx? Et en quoi ce fossile comme bien d'autres poserait problème et/ou ne serait pas un élément de preuve probant? Ou en quoi celui-ci demeure problématique pour la Théorie de l'Évolution? No problemo, excuses acceptées et j'aoute qu'il n'y rien de grave et donc pas de raison d'avoir honte, les erreurs ça arrive à tout le monde, à toi, à moi et à tous les autres. Du moment que les malentendus sont dissipés et qu'on a mis le doigts sur ces erreurs alors on s'en sort grandit comme on dit. Merci pour ta compréhension. J'écris entre mille occupations, et je ne sais pas synthétiser comme il se doit cette question complexe. En fait, je vais essayer de créer un topic sur les défis futurs de la théorie de l'évolution. En résumé, ce que Denton considère comme une crise dans la théorie de l'évolution est en gros ceci. Nous admettons que les espèces évoluent dans le temps et se diversifient, et cette partie du paradigme est admis consensuellement par le bon sens. Et nous avons démontré des cas de sélection naturelle par le biais de la génétique des populations, et établi des arbres de l'évolution en comparant les espèces les unes avec les autres... Or, lorsque nous essayons d'atteindre la certitude de ces parentés, nous divergeons, car l'évolution ne se faisant pas graduellement, mais suivant un schéma cladistique, il n'existe pas deux fossiles dont nous pouvons certifier que l'un est l'ancêtre ou le descendant de l'autre. Ni un gène qui peut être considéré comme l'ancêtre ou le descendant de l'autre. Michael Denton souligne donc, la difficulté de remplir les intervales d'une façon claire. Il commence son ouvrage en présentant des arbres de l'évolutions fondées sur différentes méthodes, la phylogénie basée sur la parcimonie ou les distances, les comparaisons anatomiques, embryologiques etc. Il en rajoute en prsentant des images de fossiles apparentées dont les différences morphologiques sont loin de sauter aux yeux de profanes. En fait, Denton propose une remise en question conceptuelle sur les mécanismes exacts qui conduisent l'évolution physique et chimique des espèces, la fonction de la pressions moléculaire sur l'évolution des protéines. De sorte à pouvoir combler les intervales de façon convainsante. Il fait des calculs su le nombre de gènes ayant pu exister depuis l'émergence de ...
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Ça nous empêche de la définir comme vérité, ça n'empêche pas la vérité d'exister. Par exemple Copernic n'avait pas de quoi prouver (présenter comme vérité) que la Terre tournait autour du Soleil, pourtant c'était bien une vérité. Nous avons cités des points factuels simples comme la couleur, l'odeur ou un verre... Plus nous évoluons loin dans nos thèses, plus la description se complique. Ainsi, d'après la relativité, la Terre ne tourne pas autours du soleil, ils s'entre-attirent avec des forces inégales et la Terre suit un chemin en spirale dans le sillage du soleil. Lequel suit un mouvement complexe en fonction de la galaxie et du groupe local en direction de l'Apex etc. De même, selon la physique quantique, la notion de temps et d'espace seraient autant d'illusions...
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Une vérité absolue est un dogme.
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Oui EnergetikFix, c'est une question de description et d'angle de vue. Je peux décrire un verre comme un objet matériel et en décrire la forme, je peux aussi le décrire par rapport à son environnement et son utilité. Mais encore comme un produit fait de main d'homme, un assemblage de matériaux particulier etc. Chaque description sera systématiquement fondée sur des conventions de communications qu'il faudra convenir avant la description. Chacun se fera une représentation mentale unique de cette vérité... Sans avoir expérimenté le verre, chacun n'aura qu'une vision limitée de celui-ci.
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En fait on appelle vérité une description fidèle de la réalité. Qui elle existerait indépendament de nous, mais comment le savoir ? Si je dis que les chips au bacon sentent comme la transpiration, chacun poura se positionner. Même pour une couleur, qui peut paraitre un fait évident, la question est loin d'être claire. Si je dis que ma nouvelle voiture est rouge sang, tu ne pourras te la représenter fidèlement sans la voir. On classe dans la catégorie rouge une très large panelle de couleurs, virant de l'orange au rose et du brun au violet... Il te faudra la voir, ensuite dès que tu ne la verras plus, tu auras oublié la couleur exacte. Seras incapable de la décrire. Même pour un point d'apparence aussi banale, il faudra développer une terminologie avancée, établir des consensus, des moyens d'observations avancés... Et la description sera toujours imparfaite. Restera alors à montrer la couleur, et chacun verra selon son acuité visuelle et sa minutie cognitive...
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Le fait de ne pas avoir connaissance d'une vérité n'interdit-il pas linguistiquement de parler de vérité, dans le sens du mot vérité en linguistique et en philosophie. La notion de vérité n'est-elle pas en fait justement une projection cognitive et intellectuelle d'une perception imparfaite de la réalité, et sa description dans un langage souvent boiteux ?
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Une vérité est une vérité est une tautologie biaisée, comme tu le dis ensuite, cela si c'est une vérité. Si une vérité est vraie à défaut d'être fausse, et que nous acceptons qu'elle est vraie sans concevoir qu'elle soit fausse comment s'assurer qu'elle soit vraie ? Et si nous concevons qu'elle soit fausse pour vérifier qu'elle soit vraie n'est-elle pas toute relative ?