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Frelser

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Tout ce qui a été posté par Frelser

  1. On a peur de ce qui est différent et de ce que l'on ignore. A mesure qu'on cherche, on dissipe ses craintes et on arrive à voir les faits tels quels... Vu depuis l'optique européenne, le monde musulman semble parfois effrayant par ses différences. Or, lorsqu'on se penche avec un certain recul critique, il apparait simplement différent. En Europe, les rues sont les lieux occupés certes par maints peuples, mais tous habillés à l'occidentale. Au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Lybie, en Turquie, cela change brutalement. On a des personnes s'habillant et vivant de façons très différentes, même si l'occidentalisation est très influente. Cela constitue une richesse, loin d'être une menace. On présente les condamnations à mort par lapidation, qui quoi qu'insoutenables à notre époque pour le moins ne sont pas si fréquents comme des applications systématiques chez l'ensemble des musulmans. Or, il s'agit de plusieurs états souverains qui appliquent des lois différentes quoi que cruelles. Le terrorisme est montré comme typiquement perpétré par des musulmans intégristes, or même autoproclamés jihadistes, nous sommes confrontés en fait à des gens non pratiquants, arabisés jusqu'aux dents, vivant à l'occidentale et ignorants des préceptes coraniques... Je le sais, puisque j'ai étudié la langue arabe et que je tchatte avec des arabes et vois leurs médias. Et en prime on élude les terrorismes non musulmans, visibles également à travers le monde entier.
  2. Frelser

    Dieu et la science

    J'ai donné l'exemple de la chute des corps et du pendule plus haut... (Plus compliqué ? Dans quel sens tourne la danseuse ?) [
  3. Si un jour tu vas dans les pays musulmans, peut-etre que tu apprendras ce que cela signifie la tolérance. Par ici, les seuls à ne pas avoir la liberté de vivre selon leur identité ce sont les religieux de tous bords. On se mêle jusqu'à ce qu'ils mangent, portent sur eux et même leur façons de concevoir la vie.
  4. D"accord Cyril est là les démocraties doivent agir avec la plus grande fermeté; Les pays musulmans en l'occurence doivent admettre l'existence de lieux de culte autres que musulmans dans leur pays respectifs dès lors qu'ils sollicitent les leurs dans l'espace Europeen. J'irais plus loin, les démocraties doivent exiger la réciprocité à chaque fois qu'une telle situation se pose. Je suis profondément convaincu que seule l'intransigeance est de nature à faire avancer le débat et faire comprendre aux musulmans récalcitrants que la tolérance ne peut être à sens unique http://www.youtube.com/watch?v=fFHE8KaytEY Eglise araméenne Iran Eglise araméenne Turquie Eglise balinaise Indonésie. Ce ne sont que trois pamis les inombrables églises du monde musulman, dont les cloches sonnent depuis des siècles... Les rues sont riches de femmes voilées ou non, de personnes de confession chrétienne, zorosatrienne, Juive, bouddhiste, shintoïste... Arrêtez ces stéréotypes s'il-vous-plaît. Une mosquée pas détruite par abandon des fidèles et par le temps en Serbie... Il y en a des dixaines ainsi jusqu'en Grèce et en Bulgarie chrétiennes. Il y a eu également des attaques d'églises, mosquées, synagogues et autres un peu partout, or l'Europe est la champione.
  5. En fait, le hadith a été accepté sans aucun problème du fait que jusque fort récement, les réformes sociales et anthropologiques font que les mariages précoces ont tendance à devenir de plus en plus rares. Je parles bien de mariages précoces et non d'abus sexuels interdits par les lois. En recenche, les avancées en matière de critique historique commencé à étudier la biographie de Muhammad qu'à partir des années 1060 environs. Avant cette date, les hadiths n'étaient pas évalués par des procédés scientifiques. Que les musulmans s'en sont accomodés, et que certains continuent de s'y accomoder est cependants un vérité. Mais l'étude exposée n'en demeure pas moins rigoureuse et surtout vérifiable par chacuns désirant se faire une idée plus scientifique et critique de la question de la date de naissance exacte d'Aïcha. Il ne s'agit pas de théologie mais de critique historique vérifiable fondées sur une démonstration réfutable.
  6. En effet. Le souci, c'est que les autres mâles musulmans n'ont manifestement pas suivi cet exemple. Dans son 'Mahomet' Maxime Rodinson aussi retient de nobreuses réformes de Muhammad au sujet du statut de la femme, de même que Montgommery Watt dans son 'Muhammad at Madina'... Si il existait d'avantage de femmes musulmanes épanouïes, l'islam changerait très en profondeur. Par exemple, l'âge présumé de Aïcha aussi, c'est la même amie qui m'a montré des études remontant pour certains à plus de 20 ans dans le passé sur l'incohérence de cette affirmation qu'Aïcha aurait pu n'avoir que neuf ans lors de ses noces. D'ici je renvoies donc aux autres endroits pour ne pas tourner en rond. La question du voile intégral aussi, de même que le fait de ne pas laisser les filles étudier. Muhammad avait toutes des épouses lettrées, et il faisait enseigner l'écriture aux filles comme aux garçons. Il existe des hadiths que même les plus fanatiques reconnaissent ne pas pouvoir remonter à leur prophète empuntes de misogynie. Les hadiths ci-dessus sont considérés authentiques. Mais alors qu'un simple hadith traitant d'une légumineuse fait des titres sur ses vertus, les savants machistes ne font aucun cas de ce genre de hadiths, et préfèrent leurs coutumes préislamiques misogynes, appuyées par des hadiths qu'eux-mêmes reconnaissent comme faibles ou inventés...
  7. Quels rapports avait le Muhammad historique par rapport aux femmes ? J'ai apporté ici l'ensemble des hadiths considérés les plus sains chez les musulmans pour présenter Muhammad et ses rapports aux femmes... Les savants musulmans eux-mêmes considèrent ces hadiths authentiques, tandis qu'ils leur privilégient pourtant des hadiths qu'eux-mêmes qualifient de faibles (malgré qu'ils contreviennent à ces sources-ci que la science des hadith montre comme plus fondés selon leurs propres critères islamiques). En dehors du monde musulman, l'on présente souvent Muhammad comme un misogyne en regard du comportement des mâles musulmans, et sur base de sources plus tardives avec des chaines de transmetteurs interrompus, qui attibuent à Muhammad des paroles à conotation dégradante pour la gent féminine. De sorte que personne ne souligne l'injustice exercée à l'encontre des musulmanes, tant dans le monde musulman qu'en dehors du monde musulman. Les musulmanes étant convaincues que leur foi leur impose cette condition inhumaine. Les historiens modernes soulignent ce côté réformateur de Muhammad à l'égard des femmes, à l'instar de Maxime Rodinson, dans Mahomet, édition du Seuil, 1994 ; p.263 et suivantes. Ici, j'ai donc rapporté les hadiths considérés comme fondés par les autorités religieuses du monde musulman. (J'ai recopié à partir d'un texte informatique qu'une amie musulmane m'avait aimablement donnée.) « Les meilleurs parmis vous sont ceux qui agissent le mieux envers leurs femmes. » (Muhammad, un hadith authentifié par Tirmidhi.) 1 A qui dois-je le plus m’investir après dieu. Un homme demanda au prophète Muhammad à qui il doit le plus s’investir après dieu. Le Prophète lui répondit : « Ta maman. ». Et il répondit la même chose à trois reprises et acheva en disant à la quatrième demande : « Ensuiteton papa. ». (Bukharî) 2 Ne pas briser l’honneur des femmes. Abu Hurayra rapporte que Muhammad a dit : « Tenez-vousà bien respecter mes consignes au sujet des femmes. Vraiment elles sont créées d’une côte. Et la partie la plus courbée d’une côte est vraiment en haut. Si vous essayez de la redresser vous la brisez. –Et cela est le divorce.- Mais si vous la laissez telle qu’elle, elle reste courbée, susceptible de vous obéir. Dans ce cas tenez vous à mes consignes au sujet des femmes. ». (Rapporte par Bukhârî et Muslim) 3 Le fait de ne pas frapper une épouse. Aicha rapporte que de toute sa vie, Muhammad n’a jamais frappé personne d’entre ses épouses, ni des serviteurs. (Muslim) Anas rapporte qu’il n’a jamais vu d’homme aussi aimable que Muhammad vis-à-vis de ses épouses. (Muslim) Muhammad dit également une fois ceci, selon Abdallah bin Zam’a : « Comment frappez-vous les femmes avec lesquelles vous allez au lit dans la soirée ? ». (Muslim, ibn Mâja) 4 La femme ne peut pas être forcée pour l’acte sexuel, même si elle doit idéalement répondre au besoin de son mari. Abu Hurayra rapporte que Muhammad a dit que si le mari appelle sa femme, en la désirant, et que celle-cise refuse, de sorte qu’il veille fâché sur elle, les anges la maudissent jusqu’au matin. Il est donc interdit d'en abuser sexuellement, et cela était inconcevable dans l'esprit de Muhammad. (Bukhârî et Muslim) 5 Le droit de casser un mariage si le mari brutalise sa femme. Ibn Abbas a rapporté qu’une femme est venue se plaignant de Thabit bin Qays qui lui a cassé un bras la nuit des noces disant : « O messager de dieu je n’ai pas de reproche à faire à Thabit bin Qays au sujet de sa foi. Mais je ne désire pas m’égarer, moi, dans le manque de foi après avoir crue. » Muhammad lui demanda : « Es-tu susceptible de lui rendre le jardin qu’il t’a cédé comme dote. ». Il avait cassé son bras. Elle dit que oui. Alors il ordonna àThabit de reprendre son jardin et de la laisser divorcer. (Bukhârî, Tirmidhi, ibn Mâja et abû Dawud) 6 Muhammad ordonne d’affranchir une « femme esclave » pour une « gifle ». Hilal bin Yasaf rapporte qu’un jour qu’il vendait des draps devant sa maison une femme esclave a dit quelque chose à un homme qui se trouvait là. Et celui-ci l’a giflée. Alors Souwaylid bin Muqarrin lui a dit : « Pourquoi as-tu frappé cette femme au visage ? Nous étions sept frères dont j’étais le cadet. Et nous n’avions en tout et pour tout qu’une seule femme esclave. L’un de nous a giflé la femme et le Prophète a immédiatement ordonné de l’affranchir. » (Muslim) L’interdiction de frapper un esclave, homme ou femme est général, et n’est spécifique ni au visage ni à la femme. La rédemption d’un tel geste est l’émancipation. (Muslim) 7 Muhammad déconseille à une femme de se marier avec un homme violent. Fatima bint Qays vint consulter Muhammad lorsque Mu’âwiya bin abû Sufyân et abû Jahm lui ont demandé la main. Elle demanda conseil chez Muhammad, qui lui dit : « Abû Jahm ne descend jamais son bâton de l’épaule, quant à Mu’âwiya,il est pauvre et démuni. Épouse plutôt Usâma bin Zayd. » Fatima bint Qays dit : « Mais je ne le sens pas bien. » Il répéta : « Épouse Usâma. » Elle dit : « J’épousai Usâma et dieu mit en lui du bien que l’on m’envia. » (Muslim) 8 Muhammad ramasse ce que sa femme, en colère, jette à terre. Anas rapporte qu’un jour où Muhammad se trouvait chez une de ses épouses, lorsqu’une autre épouse envoya un plat de nourriture avec un serviteur ; mais l’épouse présente bouscula le plateau et le tout se renversa par terre. Muhammad s’abaissa pour ramasser l’assiette cassée et servit un autre plat qu’il donna au serviteur pour le remporter et garda le plat cassé. Il dit simplement : « Un plat pour un plat, une assiette pour une assiette. ». (Le hadith est retenu par Bukhârî et Tirmidhi. Tirmidhi a authentifié ce hadith.) 9 Une femme divorcée peut se marier avec celui qu’elle désire, une célibataire peut sélectionner les candidats. On rapporte d’après ibn Abbas que Muhammad a dit : « La veuve est plus habilitée sur son cas que ses parents au sujet du mariage. Et il faut une autorisation des jeunes filles encore vierges. Il suffit pour cela qu’elle acquiesce ou se taise. ». (Rapporté par l’imam Muslim.) 10 Un mariage conclu sans la volonté de la fille ne vaut rien. Ibn Abbas rapporte qu’une jeune fille est venue chez Muhammad se plaignant d’avoir été donnée en mariage malgré elle. Le Prophète a cassé le mariage. (Rapporté par abou Dawud et ibn Mâja.) 11 L’interdiction de priver une fille de ses droits. Nâfi’ bin Umar a rapporté que Muhammad a interdit les mariages shighâr. Il s’agissait de donner sa fille comme dot à celui dont on demande la fille en mariage de sorte qu’aucune des deux femmes ne perçoive de dot. (C'est un hadith accepté avec consensus.) 12 La participation de l’homme aux tâches ménagères. Aicha a rapporté que lorsque Muhammad n’étaitpas en voyage ou dans la mosquée il participait aux tâches ménagères. (Bukhârî) (Cela montre que les tâches ménagères nesont pas exclusives aux épouses. Muhammad trayait les bêtes, raccommodait ses habits, faisait la vaisselle, il arrivait de même cuisiner parfois comme une préparation à base de lait et de dattes dont il raffolait –la viande étaitexceptionnelle dans son ménage…) 13 La femme peut imposer des conditions conformes aux règles de l'islam pendant le mariage : comme le droit de pratiquer son métier ou un partage des biens acquis en cas de séparation. Le fait de s’arranger et ne pas en épouser une autre ou de divorcer d’abord est légal est envisageable. On rapporte de Uqba bin Amir que Muhammad a dit : « Sans aucun doute. Les pactes qui méritent le plus d’être respectés sont ceux qui sont convenus avant l’acte de mariage qui doit légitimer l’acte charnel.» (hadith accepté avec consensus.) 14 Muhammad interdit à Ali, marié à sa fille, d'en épouser une autre femme de son choix. Muhammad s’est concrètement interposé pour empêcher un mariage de ‘Ali, alors qu’il en avait autrement le droit selon le Coran de Muhammad. Ali avait autrement le droit coranique d'épouser une seconde femme musulmane de son choix. (Muslim) (Il ne s’agit pas d’inventer une règle comme cela est le cas pour le droit d’héritage sur l’esclave affranchi (Bukhârî), puisque la monogamie n’a rien d’illégal en islam. C'est l'homme qui demande la fille en mariage qui décidede renoncer ou non à un droit. 15 Respecter l’intimité de son épouse aussi. Jâbir rapporte que Muhammad a dit pendant un retour d’une expédition militaire : « Ne vous hâtez pas pour rentrer chez vous. Laissez à vos épouses le temps pour se coiffer et se soigner pour vous accueillir. ». (Bukhârî) 16 Respecter les secrets de sa femme. Abû Said el Khoudrî a rapporté que Muhammad aurait dit que les gens ayant les pires des degrés le jour du jugement sont les hommes qui dévoilent les secrets de leurs femmes après être restés dans l’intimité avec elles. (Muslim) 17 Il est autorisé de copuler avec sa femme enceinte si les couples de mariés le désirent. Judâma bint Wahb rapporte que Muhammad aurait dit : « Par dieu j’ai vraiment eu envie d’interdire de copuler avec les femmes enceintes, puis je me suis rappelé que les romains et les perses le font bien et que leurs enfants ne souffrent d’aucune pathologie. ». (Donc Muhammad s'intéressait aux usages des peuples étrangers de son temps.) (Muslim) 18 Il est possible de pratiquer la continence pour contrôler les naissances. Jâbir rapporte qu’un homme vint trouver Muhammad et lui demanda : « J’ai une femme esclave en ma possession, et j’ai des relations charnelles avec celle-ci. Seulement je ne désire pasqu’elle tombe enceinte. » Muhammad lui adjoignit : « Pratique la continence si tu le désires, seulement sache qu’elle n’aura d’enfant que ce que dieu a décrété. » Un certains temps passa et l’homme revint chez Muhammad lui dire qu’elle était tombée enceinte. Muhammad lui répliquât : « Je t’avais informé de ce qu’elle était susceptible de tomber enceinte. » (Muslim) (Le contrôle des naissances est donc permis. Mais Muhammad aimait les familles nombreuses. A l'époque les enfants étaient une assurance vieillesse.) 19 La liberté sur les postures diverses et de la sodomie lors de l’acte sexuel entre les époux. Jâbir bin Abdullah rapporte que les Juifs prétendaient que le fait de copuler avec sa femme par derrière faisait que les enfants qui naissaient de cette relation loucheraient (pour insunuer qu'on risquerait de mal viser et tomber dans le mauvais orifice). Muhammad dit alors avoir eu en révélation un verset autorisant une sexualilté entièrement libre lors de la relation sexuelle ainsi : « Vos femmes sont votre champ approchez-les comme vous le voulez. » (Cor. II : 223). (Muslim) Ce passage ne vise pas à diminuer la femme, il s’agit d’une forme discrète d’évoquer la copulation dans un livre sacré. Lepapa met sa graine dans le ventre de maman… Ailleurs le Coran dit que l’homme est l’habit de la femme : « Nous vous avons permis les nuits de jeûne le comportement intime –rafatha- avec vos femmes. Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. » (Cor.II : 187). Le Coran décrit l’acte sexuel dans trois passages. Les deux premiers sont ceux-là, le troisième est celui-ci : « Il a été créé d’une giclée d’eau sortie d’entre les lombes et les côtes. » (Cor.LXXXVI, 6-7). Les lombes figurent l’homme et les côtes le ventre de la femme. Ailleurs sont encore cités les termes approcher ou toucher. (L’usage de termes plus directs serait embarrassant dans un livre sacré récité pendant les prières mixtes en présence d'enfants. :)) 20 La jouissance sexuelle sans reproduction est autorisée. Les arabes considéraient les femmes réglées comme impures et les évitaient comme étant impures (culture sémitique). Muhammad cassa ce tabou aussi. Aicha rapporte : « Lorsque l’une de nous était réglée, le messager leur demandait de mettre une pagne et les réjouissait sous leur pagne. » C'est-à-dire en les caressant, frottant sa verge contre leur sexe par dessus une pagne et la glissant entre leurs cuisses, etc. La pénétration demeurant interdite jusqu'à la fin des règles. Um Salama rapporte : « Tandis que nous couchions ensemble avec le Prophète, j’ai eu un début de règles, j’ai mis ma pagne et je me suis couchée de l’autre côté du lit, il me demanda : « Es-tu réglée ? ». Et m’appela de son côté, nous dormîmes sous la même couverture... » 21 Les filles aussi transmettent nos gènes à notre descendance. Muhammad a parlé du liquide séminal des femmes qui fait que les enfants ressemblent également à leurs mères. Bukhârî et Muslim. Voici le corpus en français du hadith ; Thawban a transmis de Muhammad qu’il expliquait que la maman aussi a un genre de sperme et que cela explique que parfois le bébé ressemble également à la maman, nouslisons ceci : « Le liquide de l’homme est blanc et le liquide de la femme est jaune. Ces deux liquides se rencontrent. Si c’est le liquide du père qui a le dessus l’enfant devient un garçon selon la volonté de dieu, si c’est le liquide de la mère qui a le dessus, l’enfant devient une fille selon la volonté de dieu. » (Muslim) Muhammad avait selon le Coran une connaissance plutôt poussée des phases de croissance de l'embryon, il s'intéressait en effet à la médecine de Galien et s'y référait souvent. 22 Muhammad accueille sa fille en se levant. Aicha rapporte que lorsque Fatima entrait près du Prophète il se mettait debout et l’accueillait avec égards. (Bukhârî) 23 Muhammad fait témoignage de respect une sœur de lait qu’il accueille avec beaucoup d’égards. Après la victoire sur les Hawazân, une des prisonnières dit être une cousine du Prophète et on l’emmena chez lui. Elle dit être Chaima sa sœur de lait qu’il avait mordue au cou quand ils étaient enfants. Muhammad l’accueillit avec tous les égards, étala son manteau à terre pour qu’elle s’installe dessus. Il la libéra et la renvoya au sein de safamille étant libre. (Abû Baqr al Jazîrî) 24 Le grand amour à l’égard de ses filles. Muhammad a eu une petite-fille par sa fille Fatima qu’ils ont nommée Umayya. Il la prenait dans ses bras pendant la récitation du Coran dans ses prières et la déposait juste pour s’incliner et se prosterner. (Bukhârî) Ibn Hajar rapporte que le Prophète disait : « Agissez justement envers tous vos enfants. Si je devais privilégier des enfants je privilégierais les filles. » 25 Muhammad demande après une femme noire nommée Um Muhajjan. Abû Hurayra rapporte au sujet de cette femme qui balayait la mosquée ainsi ; le Prophète demanda après elle. On lui dit qu’elle était morte. Muhammad répliqua : « N’auriez-vous pas dus m’en parler ? » C’est qu’eux n’avaient pas trop pensé sur son sujet. Le Prophète dit : « Montrer moi l’emplacement de sa tombe. » On lui montra et il fit une prière funéraire sur elle. 26 Muhammad prend la défense de Safiyya d’origine Juive. Un jours Hafsa et Aicha ennuyaient Safiyya en arguant : « Nous sommes les épouses et les cousines du Prophète. Et toi tu es Juive .Nous te sommes supérieures. » Muhammad qui apprit cela dit à Safiyya de leur répondre : « Réponds leurs. Mon époux est Muhammad, mon père Aaron et mon oncle Moïse. Je suis donc supérieure à vous deux. ». ibn Sa’d. Il est a noter que Muhammad avait du sang Juif par sa mère Yathribienne, car les mariages exogames étaient très fréquents à l'époque et Juifs et Arabes s'y mariaient couramment (M. Watt) 27 Le Respect des femmes et enfants y compris en période de guerre. On rapporte d’Abdallah que Muhammad a interdit de tuer les femmes et les enfants sur les champs de bataille. (Muslim) 28 Une femme peut assister à des jeux, danses ou autres activités sociales et culturelles. Aicha rapporte qu’un jour des abyssins étaient venus à Médine faire une danse avec leurs lances. Elle explique : « Il me couvrait et je regardais les hommes manier les lances. ». (Boukhârî) 29 Les jeunes filles peuvent danser, chanter et jouer entre-elles de lamusique les jours de fête. Aicha rapporte que deux jeunes filles des Ansârs chantaient des chants poétiques chez Muhammad et que celui-ci le leur autorisa malgré une réticence d’abû Baqr en disant que tous les peuples ont des jours de fêtes et que ce jour-là était une fête pour nous. (Muslim) 30 Muhammad demande autorisation à sa femme pour quitter le lit de nuit. Muhammad demandait à Aicha pour se retirer de leur couche pour prier la nuit. (Bukhârî) 31 Le fait d’également consulter sa femme pour les affaires les plus ultimes. Durant la convention de Houdaybiya Muhammad demanda conseil a Um Salama pour savoir comment agir fasse aux compagnons qui ne bougeaient pas à son commandement. Il suivit à la lettre ses conseils. (Bukhârî) 32 Muhammad évitede déranger sa femme qui dort et prie du côté de ses pieds. On rapporte encore de Aicha que Muhammad ne la dérangeait pas dans leur petite chambre quand il priait, et qu’il touchait juste ses pieds avant de se prosterner pour qu’elle les replie. (Bukhârî) 33 Muhammad s'amuse avec sa femme, une femme peut pratiquer un sport parmi des femmes. Le Prophète a fait deux fois la course avec Aicha. Une fois à la Mecque et une fois à Médine, après la bataille de Badr. (Ibn Hichâm) 34 Les mariés peuvent s’amuser ensembles et s’embrasser avec lalangue, de fait. Jâbir bin Abdullah rapporte qu’il s’est marié, et il en parla avec Muhammad. Celui-ci lui demanda : « Est-ceune vierge ou une veuve. ». A quoi Jâbir répondit : « Une veuve. ». Alors le Prophète lui dit : « Pourquoin’as-tu pas choisi une vierge, vous auriez joués ensembles et tu l’aurais embrassé avec la langue. » Jâbir dit alors qu’il avait plusieurs filles et qu’il désirait épouser une femme qui pourrait les élever. Alors Muhammad lui dit : « Alors que dieu te bénisse ce mariage. » (Bukhârî) 35 Le mérite de se marier avec une veuve. Toutes les femmes que Muhammad a épousée sont plusieurs fois veuves, sauf Aicha. Rapporté par Aicha, voir al Bulûgh’ul marâm. 36 Une femme peut juger en matière d’héritage ou autre. Aicha était très habile et les gens venaient lui demander des jugements comme pour l’héritage ou demandaient des fatwas sur des sujets divers touchant le jeune, les prières, etc. Une fois, elle montra à un frère de derrière un rideau comment Muhammad faisait son bain. Bukhârî. Elle contrevenait aux jugements d’autres compagnons et s’estimait plus savante en tant qu'épouse du Prophète, comme au sujet du fait que les morts n’entendraient pas les vivants –(Bukhârî)- et que les femmes non réglées qui passent devant un homme qui prie ne rompent pas sa prière. Contrairement au affirmation contraires de plusieurs compagnons de Muhammad. (Bukhârî) 37 Muhammad a interdit d’empêcher les femmes de prier toutes les prières qu’elles désirent dans les mosquées. Aicha rapporte cela dans Bukhârî. Umar a même pensé leur interdire celamais s’est abstenu à l’époque se rappelant l’ordre du Prophète. Pourtant il lgiféra pour interdire la mode kabati moulante que les musulmanes innovèrent en matière de djallabah, et la mini-jupe courte montant au niveau des cuisses. Alors que rien dans le Coran ne l'interdit. 38 Préférerles filles aux fils. Ibn Abbas rapporte : ' On nous a déconseillées de suivre le convoi funèbre sans nous médire à ce propos. Le messager a dit : -" Celui qui a deux filles, ne les tues pas, ne les infériorise pas et ne leur préfère pas des garçons, dieu le mettra au Paradis." ' (Sunan-i abu Davud) 39 Une femme peut présider la prière de femmes. Oum Waraqa rapporte que Muhammad l’a désignée comme imamesse pour sa famille. Ibn Huzayma a authentifié ce hadith qui se trouve chez abu Dawud. 40 Une femme peut égorger une bête. Ka’bbin Mâlik rapporte : « Une femme a immolée un mouton avec une pierre. On interrogea Muhammad qui commanda d’enmanger. » (Bukhârî) 41 La solution ultime : le divorce. Muhammad dont les épouses se plaignirent de ne pas vivre dans l’aisance se retire dans sa loge et leur propose de se séparer. Cet événement majeur montre comme Muhammad respectait les choix de ses épouses même s’il estimait qu’elles se trompent. Aucune n’a désiré se séparer. (Bukhârî) 42 Ne pas croire les gens s’ils racontent des choses concernant sa femme et le droit pour une femme d’emprunter un véhicule avec un étranger si elle est en difficulté. Aicha s’était perdue pendant une expédition militaire et un compagnon l’a emmenée sur un chameau au prophète Muhammad . Les gens l’ont accusée de fornication et le Prophète lui a dit que si elle a fait cela vraiment elle doit se repentir chez dieu. Il a fait un sermon où il déclara qu’il ne savait de sa femme que du bien. Et il ne l'a pas accusée à tord. Muhammad fut inspiré et dicta un verset pour confirmer son innocence. (Bukhârî) Le Coran prévoit de punir les personnes qui accusent une femme d’adultère si ils n’ont pas quatre témoins de ce qu’il y a eu copulation et pénétration du vagin par la verge de façon visible par les quatre témoins. (Cor. XXIV :4-5) 43 Une femme peut monter en croupe derrière un étranger si elle est fatiguée. Asma bint abû Baqr a rapporté que lorsque Zoubayr l’avait prise pour épouse, ils n’avaient pas de biens… Elle explique : « Je pétrissais de la farine, mais je n’étais pas habile à préparer le pain, des voisines, des femmes des Ansârs me les faisaient, carelles étaient des amies… Un jour en transportant des récoltes, je rencontrai Muhammad accompagné de plusieurs de ses amis, il m’appela fit s’agenouiller son cheval, et me fit monter en croupe derrière lui. » Elle expliqua cela ensuite à son mari : « J’ai eu honte car je sais comme tu es jaloux. », ce à quoi zoubayr répondit : « Par Allah, il m’est moins pénible de te savoir en croupe derrière lui, que de te voir porter cette charge sur ta tête. » Asmâ expliqua que cela dura jusqu’à ce qu’abû Baqr lui offre un cheval. Muslim rapporte cela avec ce même titre… 44 Muhammad commande de conduire les chameaux en douceur pour ne basbrusquer les dames. Anas rapporte que Muhammad avait lors d’une expédition militaire un poète noir nommé Anchaja qui faisait avancer les chameaux en chantant. Muhammad lui dit : « Doucement Anchaja quand tu fais avancer (les bijoux) de cristal ». (Muslim) 45 Une femme peut conduire. Miqdâd bin Shurayh rapporte que Aicha montait un chameau indocile. Aicha commença à la traîner par-ci et par-là. Muhammad lui dit alors : « N’abandonne jamais la douceur. » (Muslim) Imran ibn Husayn rapporte qu’une femme des Ansârs faisait son chemin sur une chamelle. La femme sentit en elle du dépit et maudit la bête. Mujammad commanda alors de débarrasser la bête car elle avait été maudite. Il fit de même avec un homme une autre fois, lorsque celui-ci maudit la bête, le hadith se trouve également chez Muslim… 46 Une femme peut parler avec un étranger s’il ne s’agit pas de paroles de séduction. Ibn Abbas a rapporté : « Meymûna m’a dit qu’elle faisait son bain avec Muhammad dans un seul vase ». (Muslim) Safiyya rapporte de Aicha qu’Asmâ bin Chakal demanda au prophète Muhammad comment elle devait se purifier après les règles. Celui-ci lui expliqua qu’elle devait faire un bain rituel en mouillant bien la racine de ses cheveux et utiliser du coton imbibé de parfum pour se nettoyer les parties intimes avec. Aicha était contente de l’audace d’Asmâ et dit : « Les femmes des Ansâr sont si biens. Leur pudeur ne les as pas empêchées d’apprendre leur religion. » Le Coran impose comme condition propre aux femmes du Prophète ceci ; (Cor. XXXIII : 53) : « Vousqui croyez. N’entrez pas chez le Prophète à moins qu’invitation vous ait été faite… Puis, quand vous aurez mangé, dispersez voussans chercher à vous rendre familier pour causer… Si vous demandezquel que chose – à ses épouses – demandez de derrière un rideau, cela est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs ; nepeinez pas le Prophète et n’épousez pas ses épouses après lui. Ce serait, auprès de dieu un énorme péché. ». 47 Un savant peut donner des explications concernant les règles à une femme étrangère qui l’interroge. Aicha rapporte que la fille d’abû Hubaych nommée Fatima vint trouver Muhammad lui demander : « Messager, je suis une femme dont les écoulements de sang continue de sorte que je ne suis jamais pure. Dois-je arrêter les prières ? » Il lui répondit : « Non. Cela provient d’une veine qui saigne (hemorrhagie), il ne s’agit plus de tes menstrues. Lorsque tu as tes règles, laisse les prières, et quand elles finiront fait un bain et reprends tes prières. » (Muslim) Aicha rapporte encore qu’Um Habiba fille de Jahch, l’épouse d’Abdarrahmân bin Awf, vint trouver Muhammad se plaignant d’écoulements de sang. Il lui expliqua de faire son bain de purification après une période de sept jours et de prier. 48 Un homme peut prendre son bain si une invitée (ici, la fille d’un oncle que l’on peut épouser) étrangère entre, à condition de se cacher derrière un rideau. Um Hanî bint abû Talib rapporte qu’elle est entrée chez Muhammad après la prise de la Mecque, et l’a trouvé prenant son bain caché par un vêtement que sa fille Fatima tenait. (Muslim) Il est à souligner que la prise de la Mecque est située bien après l’instauration du port du voile et vers la fin de la vie du prophète . 49 Une femme peut servir à manger aux hommes étrangers et soigner leurs blessures. Elle peut exercer la médecine. Anas ben Malik rapporte que lorsque Muhammad sortait en expédition, il appelait également Um Soulaym et d’autres femmes des Ansars pour qu’elles apportent de l’eau aux soldats et qu’elles soignent les blessés. (Muslim) Les femmes pratiquaient de même des métiers à l’époque du Prophète : il y avait des femmes médecins, des femmes qui travaillaient dans les champs –(Muslim)-, sans oublier encore les sages-femmes qui faisaient accoucher… Nous retrouvons tout cela dans les ouvrages célèbres de Sîra… el-Bukhârî rapporte également dans la rubrique « médecine » de son Djâmi’un hadith autorisant la médecine aux femmes sous le titre Un homme peut soigner une femme, et une femme un homme. 50 Une veuve doit terminer la période de veuvage –quatre mois et dixjours- avant de se maquiller. Zaynabrapporte que : « Lorsqu’abû Sufyân est décédé, je suis entré au près de l’épouse du Prophète , um Habîba. Um Habîba a demandé un produit cosmétique teinté de jaune que l’on nomme khalûq ou un produit similaire qu’elle s’est appliquée sur les joues et sur ses bras et a dit : ‘ Par dieu. Je n’ai nul besoin de me maquiller ni de me parfumer. Seulement j’ai entendu le Prophète disant qu’une femme ne peut pas rester en deuil et abandonner de se faire belle plus de trois jours en dehors du deuil tenu pour son époux.’ » (Muslim) Subai’a bint al Harith al Aslamia rapporte qu’elle était l’épouse de Sa’d bin Khawla qui résidait parmi les Banî Amar bin Lawâi, ayant assisté à la bataille de Badr. Il est mort la laissant enceinte. Après avoir mis bas et s’être purifiée elle s’est fardée pour paraître belle aux yeux de ceux aspirant au mariage. Abû s-Sabâbil entra chez elle, et la trouvant dans cet état il lui dit : « Pourquoi es-tu en parfaite toilette ? Peut-être aspires-tu au mariage ? Par dieu, tu ne pourras te marier qu’après un veuvage de quatre mois et dix jours. » Subai’a continue son récit : ‘Après cela je me couvris le soir pour visiter Muhammad et le priai de m’informer à ce propos. Il m’autorisa de me marier comme j’avais enfanté et m’étais purifiée.’ » (Muslim) 51 Une femme peut s’habiller convenablement et porter des bijoux. Ali rapporte que Muhammad dit, tenant dans une main un morceau de tissus en soie et dans l’autre de l’or : " Ces deux choses sont autorisées aux femmes de cette communauté et interdites à nos mâles, mais autorisées à nos femmes. " Les bijoux et les beaux habits de couleurs (autre hadith chez Muslim entre autres) et faits de beaux tissus (comme ici de la soie) étaient permises aux femmes pour Muhammad. Ce sont ses épouses qui ont prises l'initiative de se couvrir entièrement de draps noirs, or le Coran ne fixe pas les parties exactes à cacher. Ainsi, la petite fille du Prophète Muhammad nommée Sukeyna (fille de Hussayn) devenue adulte boucclait ses cheveux et ne les cachait pas, de même que la petite fille de l'ami intime de Muhammad et le premier Caliphe abu Baqr, nommée Aïcha bint Abderrahman. Nièce de Aïcha, épouse de Muhammad. Et personne ne les condamnait, car l'usage était largement appliqué mais pas coranique ou fondé sur un commandement clair de Muhammad. Le Coran utilise trois formules pour les habits des dames, le mot Djallabah , désignant un habit cousu, un genre de robe arabe, mais sans en définir les proportions, le mot Khimar qui selon l'étude philologique moderne fondée sur de très anciens manuscrits désigne une ceinture pour distinguer les femmes de bonnes moeurs des prostituées ("Qu'elles rabattent leurs ceintures autour de leurs hanches de sorte à être distinguées, et ne dévoilent de leurs atours que ce qui restera apparent "), et le mot hijab qui désigne le rideau des épouses de Muhammad. Lorsque celles-ci se mirent à sortir avec des habits tout noirs couvrant tout leurs corps, cela devint un usage commun. (Bukhârî) Une musulmane peut s’habiller avec des vêtement colorés et semaquiller légèrement sans ostentation. Voir supra. 52 Une femme adultérine est traitée avec compassion, la question de la lapidation et du repentir. Nous connaissons le hadith rapporté par abû Hurayra chez Bukhârî et Muslim, concernant Maiz bin Mâlik al Aslamî, un homme qui avait commis l’adultère et qui vint chez Muhammad pour être purifié. Le Prophète le fit exécuté comme ilétait marié. Lorsqu'il apprit qu'on l'avait pourchassé quand il fuyait il avait dit qu'il auraient pu le laisser s'enfuir et se repentir... Une autre fois, suivant Imrân bin al-Hussayn, unefemme mariée de Juhayna, surnommée al-Gamîdiyya, ayant commise l’adultère fut apportée chez Muhammad. Celui-ci demanda d’attendre pour savoir si elle n’était pas enceinte et qu’elle soit bien traitée. Et il s’averra qu’elle était enceinte, il commanda alors d’attendre qu’elle enfante… On la ramenalorsqu’elle eut enfantée, et il commanda que la femme fasse le sevrage de l’enfant. Lorsque le sevrage fut terminé, on la ramena encore une fois, et Muhammad commanda qu’on l’exécute, comme elle était mariée et avait commise l’adultère. Et il fit une prière funéraire pour elle. Les compagnons furent étonnés et le Prophèteleur dit : « Cette dame a fait un repentir tel qu’il suffirait à septante médinois s’il était distribué entre eux. As-tu jamais rencontrépersonne sacrifiant chose plus grande que sa vie pour Allah ?» (Muslim, Zâd al ma’âd) En fait Muhammad ne concevait apparement pas la lapidation comme une obligation, il préférait la chasteté ou le repentir en cas de glissade. Il disait : « Le sang d'un musulman ne peut se verser (=peine de mort) que dans trois cas : le meutre avec préméditation, l'adultère de la personne mariée, et l'apostat qui prend les armes contre nous. » (Bulûgh-al marâm) Il voyait cela comme un lever de la protection de dieu sur ces individus, non comme un ordre absolu à strictement mettre en application, or quand il pouvait il essayait systématiquement de repousser ces condamnations, si meutre prémédité en demandant une compensation et intercédant, si adultère en attendant un repentir et renvoyant avec insistance les adultérins pour les laisser se repentir, et si apostasie en espérant les retrouver parmis les siens, et il a toujours accepté ceux qui revenaient après avoir fait la guerre tranchée contre les siens. Abû Hurayrah rapporte du Prophète que dans les temps passés un chien traînait autours d’un puis au seuil de ma mort à cause de sa soif. Et qu’une femme prostituée d’entre les enfants d’Israël l’abreuva avec un soulier, et qu’elle fut pardonnée pour ce geste. (Muslim) 53 Muhammad se lève pour le convoi funèbre d’une femme Juive. Jâbir ibn Abdallah rapporte : « Comme un convoi funèbre passait devant nous, Muhammad se leva et nous fîmes de même. Nous lui adjoignîmes : ‘Messager, il s’agitlà d’une femme Juive.’, ce à quoi il répliquât : ‘Lamort a ses affres, lorsque vous voyez un convoi funèbrelevez-vous’ ». 54 Une femme ou un proche de la femme peuvent proposer le mariage à unhomme d’une façon décente. Umar ibn al Khattâb proposa sa fille Hafsa, à abû Baqr et à Umar quirefusèrent. Or Muhammad proposa de l’épouser lui dans ce cas. (Muslim) 55 Les femmes peuvent visiter les cimetières, si elles ne font pas delamentations. Um Atai rapporte : « On nous a déconseillées de suivre leconvoi funèbre sans nous médire à ce propos. » Aicha rapporte qu’un jour Muhammad s’est retiré du lit et est sortit et qu’elle l’a suivi. Il s’est rendu au cimetière d’al Bâqî et la découvrant éveillée de son retours il lui a commandé d’aller faire une prière sur les morts du cimetière. (Muslim) (ajout de points manquants à la liste) 56 La mixité n'est interdite que si un homme et une femme qui peuvent légalement se marier restent en tête-à-tête sans motif clair. Ibn Abbas chez Bukhârî : « Qu’un homme ne reste pas en tête-à-tête avec une femme étrangère sans la présence d’un membre de la famille de la femme. ». Un autre hadith concernant la mixité est cité chez Muslim : « Les meilleures places pour les hommes dans les mosquées sont les placessituées en avant et les pires les places situées en arrière. Les meilleures places pour les femmes sont les places situées en arrière et les pires les places situées en avant. ». Cependant, si il s’agit d’une très vaste mosquée, il est autorisé aux femmes de se mettre en groupes isolés quelque part dans la mosquée –comme autour de la Ka’ba- et tant qu’elles n’ont pas de règles les hommes situés derrières elles ne seront pas plus fautifs. 57 Une femme peut voyager seule pendant trois nuits, sans être accompagnée. Muslim,Bukhârî. On rapporte d’ibn Umar et abû Usâma chez Muslim, dansla rubrique traitant du pèlerinage ceci, Muhammad a dit : « Il ne convient pas à une femme de voyager plus de trois nuits consécutives sans un mahram. ». Un mahram est un mâle qui est interdit en mariage avec celle-ci, telque son frère. 58 Aucun hadith considéré authentique ne rapporte que Muhammad commande de se couvrir les cheveux. Bukhari rapporte de Aïcha, épouse de Muhammad : "Qu'Al.lah soit satisfait des femmes des Ansârs. Lorsque le verset : rabattez vos ceintures autour de vos hanches (et ne laissez paraître de vos atours que ce qui demeure apparent) les femmes des Ansâr découpèrent des pans de leurs habits et s'en couvrirent, au point qu'on eut dit que des corbeaux s'étaient posés sur leurs têtes." D'après Christopher Luxenbergh, le mot rendu par voile signifie une ceinture, qui servait à distinguer les femmes de bonnes moeurs des femmes aux moeurs légères. Muslim rapporte de fait, dans son Sahih (bâb al-qissatu'l Jassâsah), que Muhammad aurait dit à Fatimah bint Qays d'éviter de se rendre chez umm Shuraik chez qui les invités affluaient en masse, mais plutôt chez son cousin Abdallah ibn umm Maktoum, disant « Je crains que ta ceinture (khimaruki) ne tombe, ou que ton habit ne laisse apparaître tes jambes, au point que les gens verraient se qui te déplairait. » Si la ceinture qui tient la pagne tombe, le bas-ventre apparaitrait. Donc, le mot khimar signifie bien plutôt ceinture. Autrement, en quoi le fait que le voile tombe découvrirait les jambes au point que le bas ventre devienne visible ? Les banu Qaynuqa avaient été expulsés de Yathrib car ils avaient dénudé le bas du corps d'une musulmane et tué un musulman venu la secourir... Le Coran commande donc de porter des vêtements fermement fixés de sorte à ne pas se dénuer. Le mot jallaba aussi contient étymologiquement l'idée d'un habit cousu à enfiler.
  8. mais si, grammaticalement c'est correct !!! et non on se demandera pas qu'a donc tu été chez ton patron, tout comme on ne se demandera pas ce que tu as été surpris ou ce que tu as été élu... ce n'est pas parce que tu trouve la forme pas jolie qu'elle n'est pas bonne C'est correct grammaticalement, là où lquestion devient délicate, c'est dans le sens de cet usage au sein d'une proporition. Avoir été demeure un verbe transitif dès qu'il s'agit du passé.
  9. Frelser

    Dieu et la science

    Tu me dit alors que on ne peut pas avoir la preuve de qqchose?? Je me demande alors pourquoi as-t-on créé le mot preuve. On a pas prouvé que l'homme est composé majoritairement d'eau? On a pas prouvé l'existence des virus? On a pas prouvé que les plantes fabriquent de l'oxygène? Tu va me dire que rien a été prouvé? Tu doit avoir surement des bonnes raisons de penser ça... Toutes ces choses que tu cites sont des observations, non des preuves. Une preuve est une démonstration exacte en mathématiques. En physique et dans les sciences en général, on ne prouve pas, on émet des hypothèses, fait des prédictions, éprouve et évalue. Ensuite on établit des lois, modèles et théories. Par ailleurs, ce qui est observé peut être mal interprété aussi. Une chose qui semble évidente peut paraître stupide avec les avancées scientifiques...
  10. Au contraire, le hadith en question remonte systématiquement au manuscrit unique de Urwah. Mais les sources chez Tabari sont multiples. Même sans Tabari, le seul fait que le hadith chez Muslim précise que le hadith est fondé sur une lecture d'un écrit, signifie sur le plan historien qu'il n'est pas fiable, car comme je l'ai déjà dit, l'écriture n'était pas finalisée que pour être déchiffrable à cette époque précosse. Second point qui ne nécessite pas de recourrir à d'autre hadith que celui-là pour en douter, il n'y avait pas de registre de naiassnce ni de date de référence, en campagnes, les personnes agées ne connaissent pas toujours leur âge et leur date de naissance... Toisième point qui ne nécessite même pas de considérer Tabari, Muslim, Bukhari et d'autres donnent d'autres informations qui permettent d'évaluer le hadith en question même sans le travail d'historien de Tabari. Les problèmes de mêmoire de Hicham qui fait que les cmpilateurs faisaient attention de ne pas transmettres ses hadiths. Enfin, les informations figurant chez Tabari, que je cites comme source du fait qu'il est l'un des premiers historiens critiques du monde musulman, reviennent dans des hadiths postérieurs, et chez Muslim, Bukhari etc. On a bien un seul hadith isolé remontant à un écrit défaillent, face à une multitude d'informations incompatibles... Comme la question de son âge quand Muhammad récitait la sourate al-Qamar. Il faut une approche critique de l'ensemble des données.
  11. Frelser

    Dieu comme Principe

    PS. Si on ajoute le critère des positions désordonnées à la règle des proportions équitables, on reste à 142 possibilités. C'est-à-dire que seulement 142 séries de 6 lancés parmis les 46.656 séries possibles en séries de 6, respecteront à la fois les lois de proportion et de positions désordonnées... Plus la série sera longue, plus la contrainte grandira en matière du respect des proportions équitables et des positions désordonnées. Ainsi une suite de 12 lancés présentera 6x6x6x6x6x6x6x6x6x6x6x6 séries possibiles, les contraintes de conserver du désordre et les proportions croit donc exponenciellement avec la longeur croissante des séries de lancés. Par exemple la série 6, 2, 5, 3, 1, 4 qui était désordonné à l'échelle de six lancés deviendrait ordonné dans le cas de 12 lancés (6, 2, 5, 3, 1 , 4, 6, 2, 5, 3, 1, 4). Au niveau de la règle des proportions aussi, il faut que chaque chiffre qui apparait trop de fois suffise à bouleverser cette règle dans l'ensemble des séries possibles, sur une suite de 12 lancés, il faudra 2 fois chaque valeur maximum. Or, pour chaque valeur, il y aurait jusqu'à douze répétitions possibles, combinées avec successivement une autre valeur, qui pourra changer de 10 positions différentes, générant autant de séries, cela évoluera en croissant de façon exponencielle avec deux fois cette seconde valeur, cette seconde valeur et une seule troisième valeur etc. Le fait que nous nous trouvions dans une seule de toutes les configurations probables ne change rien au fait que si l'infini existait, notre Univers serait infiniment peu probable, de par le respect très typique à la fois des lois du désordre et des proportions à des échelles infinitésimales... Je n'ai pas dit que la série de 6 théorique était la réalité, j'ai montré les degrés de contraintes du respect des règles de positions et de proportions et leurs conséquences... Si je prends 6.000.000.000 de dés, que je les lances en une fois, j'aurai environs 1000.000.000 de chaque valeur, avec déjà une légère disproportion qui commencerait à se faire sentir. Il faut bien souligner qu'il n'y a aucune forme de contrainte physique dirigeant les dés dans un sens particulier. Donc, plus la longueur des lancés augmente, plus des séquences locales de plus en plus longues ne respectant plus les lois de proportions et/ou de positions se manifesteront.
  12. Frelser

    Dieu comme Principe

    @ lonkori. Non, en fait j'ai uniquement tenu compte du stricte respect des proportions à une échelle infinitésimale. Non de désordre chronologique croissant ou décroissant stricte, autrement on obtiendrait un nombre encore inférieur... Qu'aurait démontré kyrulluk ? @ Grenouille verte. Non c'est pas vrai ou faux, c'est mathématique simplement.
  13. Frelser

    Dieu comme Principe

    @ lonkori, pour simplifier à l'etrême le paradoxe absolu, on peut imaginer une série minimale de 6 lancés de dés. Il faudrait obtenir une strictement désordonnée et respectant strictement les proportions. Donc, avec un seul 1, un seul 2, un seul 3, un seul 4, un seul 5 et un seul 6. Sans que un chiffre ne se trouve à côté d'un chiffre précédant ou suivant celui-ci dans l'ordre chronologique. On a alors 6x5x4x3x2x1 cas respectant strictement la loi du désordre et des proportions, pour 6x6x6x6x6x6 configuations possibles. Soit moins de 720 cas sur plus de 46.656 configurations possibles qui respectent les lois du hasard et des proportions, un déséquilibre qui évolue de façon exponencille quand on tend vers l'infini.
  14. En Fance il n'y a pas de dhimma, mais les minaret n'existent pas ou restent bien silencieux. Dans les pays allant du Maroc en Indonésie, les cloches des églises sonnent. En France on se mêle du chador et du turban, or, à part l'Iran et l'Arabie se voiler n'est imposé dans aucun pays musulman, et certainement pas pour des non musulmanes. Il faut parler après une recherche et sources à l'appui s'il-vous-plait. Vous propagez des stéréotypes en exagérant certaines réalités très ponctuelles. Il suffit d'aller voir sur place, et pas se fier aux ragôts sur certains forums. Il y a de très grandes et belles églises de diverses obédiences (non seulement catholique ou orthodoxe) à travers tous les états musulmans. De même que des temples bouddhistes, hindouistes, zoroastriens etc.
  15. Frelser

    Dieu comme Principe

    Bon, si tu prends réellement un dé, que tu le lances par exemple 100 fois, tu peux obtenir une suite de par exemple une douzaine de 6 consécutifs dans ta série : ok ? Ensuite, tu continues, tu auras probablement une suite consécutive d'une quarantaine de 6... Ce que je crois de plus en plus que tu ne réalise pas, c'est que nous parlons bien d'une éternité, sans commencement. Donc, dans cette optique, pour n'importe quelle longueur de série donnée on obteindra une infinité de fois chaque configuration géométrique possible. Comme on répète une infinité de fois, il n'y a pas un infini plus grand ou plus petit qu'un autre. Chaque configuration possible est strictement équiprobable à tous kes ordres de grandeurq finis, avec la probabulité d'obtenir des séries respectant lescontraintes de plus en plus difficile à observer des lois de proportion et de suite strictement désordonnée que nous avons des séries longues. De sorte que se trouver dans notre type d'Univers dans l'hypothèse d'un paramètre infini tendrait asymptotiquement à zéro.
  16. Frelser

    vie eternelle

    Ce qui est conscient, a conscience... et ce qui a conscience n'est donc pas conscience. Donc la conscience ne peut s'émanciper puisqu'elle n'est pas ce que vous êtes, en fait elle s'émancipe de vous puisque vous n'êtes qu'une entité biologique ayant une conscience. Encore faut-il que quelquechose prenne conscience si vous n'êtes pas une conscience. Et si ce n'est pas l'organisme biologique que vous êtes et qui a cette conscience, qui ou quoi prend conscience ou est conscient à ce moment... :gurp: L'existence de la conscience est un fait sensible que chacun expérimente et que l'on ne démontre pas, or, concrètement les opérations neurochimiques précèdent systématiquement notre prise de conscience des conséquences neurochimiques des pocessus purement organiques et physiques s'opérant dans notre cerveau. Notre impression de libre arbitre véritable est une pure illusion. Dans les faits, nous ne pouvons faire strictement aucune opération cognitive sans un élément initiateur s'imposant systématiquement dans les processus physiques et moléculaires complexes se déroulant dans notre cerveau dans un respect absolu des lois de la physique et de la chimie. Une étude récente sur la mémoire à court terme a montré que l'information se maintient dans des réseaux synaptiques circulaires le temps nécessaire. Il n'est pas exclu que dans le processus d'agonie et de mort iminente, nous atteignions un état de conscience émancipé de la notion de temps en s'affranchissant du mur physique du temps. Des milliers de témoignages appuyent une telle hypothèse. Et la physique théorique permet en théorie un tel processus d'émancipation cognitive du temps, dans l'hypothèse de processus électroniques ou quantiques de transmissions d'informations synaptiques à des vitesses tendant vers C. Cela demeure une hypothèse à vérifier, mais n'est pas scientifiquement improbable.
  17. Frelser

    Dieu comme Principe

    Avant le mur de Planck, le temps et les dimensions n'existent pas. Donc, il est erroné de parler de planification ou de finalité. Cette approche tient de l'anthropomorphisme. Notre Univers n'existait absolument pas. La M.Q. est une science et non de la métaphysique, et Stephen Hawking qui a soutenu la genèse d'un Univers (Multivers quantique) à partir du néant n'est pas sorti hors la science. Comme je l'ai explicité plus haut, la M.Q. prédit que des particules peuvent se former à partir de pure information désordonnée et sans champ de façon matricielle, et émerger du néant par effet tunnel. Il faut donc que les lois de la M.Q. aient également préexisté à la genèse de notre Univers, juste avant le mur de Planck, quand le temps n'existait pas encore. Ce qui supprime strictement la question de l'éternité, et de l'avant. Puisque le temps est né juste après. La conception d'un D.ieu strictement neutre, sans aucune partie, indivisible, hors du temps et de l'espace rejoint très exactement la forme la plus rigoureuse de la notion de dieu chez les Muattilites musulmans et les mystiques de toutes les religions... Le Rien de départ, est le même principe qui est à la base de tout accident se produisant de façon aléatoire et non-déterministe, un hasard aveugle. Donc, l'A-thée décrit en réalité la version la plus épurée de la notion de d.ieu. Qu'il extrait à toute imperfection. Nous ne prononçons pas le nom de d.ieu considéré trop sacré, eux reffusent d'attribuer le mot d.ieu qui imputerait en fait un anthropomorphisme à d.ieu...
  18. Frelser

    Dieu et la science

    Le bien être que peux procurer une religion peut être vérifié chez plusieurs personnes, mais non chez d'autres. Ce qu'il est pertinent de concevoir, c'est que la vie semble plus sensée pour un religieux que pour un athée. Pour un athée la vie n'a aucun sens. Dans ce sens, vaut-il mieux croire en un dogme invérifiable parceque nous en sommes convaincus impulsivement et de façon innée, ou se limiter à des vérités réfutables, donc pas certaines, qui ne nous donnent pas de raison de vivre forte ? J'entends bien par dogme la croyance en un dieu qui a tout créé, du fait qu'il est évident que ni le soleil, ni la Terre, ni les étoiles, ni moi n'existons pas de toute éternité, et pas des dogmes comme la forme en crêpe de la Terre, ou les épées de chérubins protégent la région d'Edène...
  19. Frelser

    Dieu et la science

    Il n'y a pas de preuve, il y a des hypothèses et des épreuves et tests.
  20. Frelser

    Dieu et la science

    @ merle. L'induction ne constitue pas une certitude. Il est permis de penser que l'eau bouera toujours à 100 degré celcius. Mais affirmer cela à partir d'un nombre insignifiant d'observations ne constitue qu'une induction et une hypothèse forte. La réfutabilité est la raison sinequanon de la scientificité. Autrement, la vérifivation et surtout l'affinement seraient impossibles.
  21. Frelser

    Dieu et la science

    La science n'est pas une vérité absolue et elle n'a pas cette prétention. Il s'agit de méthodes de recherches académiques fondées sur une argumentation réfutable et que l'on adapte et affine à chaque nouvelle observation. La réfutabilité des hypothèse est la condition sinequanon de la science, autrement nous ne pourrions pas tester celles-ci et les améliorer à mesure des découvertes nouvelles. Considérer les théories et modèles scientifiques comme autant de dogmes révélés par le saint-esprit est anti-scientifique. Chaque théorie ou modèle tient compte d'une approche globale des observations du moment, ainsi, en Grèce Antique, la chute des corps était interprétée comme une quête de l'état le plus stable. Newton a modélisé une force d'attraction proportionelle à la distance et les masses respectives des objets de l'Univers... Einstein a une approche topologique, l'espace rétrécit progressivement à mesure que l'on se rapproche d'un objet. En M.Q., l'espace est un matroïde théorique et la question de la gravitation demeure un mystère... Utiliser les sciences comme des vérités absolues est anti-scientifique. Le point fort des sciences est la réfutabilité, qui permet de tester et affiner les théories et modèles.
  22. @ Topden. C'est parcequ'ils ne se plient pas au modèle occidental et gardent leur façon de vivre propre. Les Américains eux n'effrayent quasiment que les Arabes...
  23. Frelser

    Dieu et la science

    La question de l'existence ou non de dieu est une question complexe. Instinctivement, notre cerveau a tendence à chercher une cohérence totale dans l'Univers. A chaque événement nous cherchons une explication claire. Il faut que chaque particule ait un moment où elle émerge du néant... Néanmoins, les progrès scientifiques et la physique en voie d'unification a aboutie à la découverte de la genèse de notre Univers, de l'espace, du temps et de l'énergie il y a une quinzaine de milliards d'années. La question de l'avant est du domaine de la métaphysique. Personellement, je penses que la notion de la Cause Primordiale, en tant que Potentiel d'émergence de notre Univers est inné et intrinsèque au fonctionnement même de notre cerveau. De cette dernière constatation ressort une conclusion essencielle dans la question sur l'existence ou non de dieu. En effet, toute personne douée de raison va systématiquement resserer le champ des investigations, et aboutir à l'Unification du processus de la genèse. Ainsi, pour le monothéiste, la cause de départ est nommé D.ieu. Pour l'hindouïste, le panthéon de million de dieux est l'ensemble des manifestation de d.ieu, qui lutte avec lui-même. Les guerres sont des allégories de l'équilibre cosmique et éthique. Pour l'Athée, la cause de départ est Rien, et chaque événement aléatoire aveugle est du à Rien... Dans le fond, nous ne pouvons pas sortir de notre cerveau. Donc, nous décrivons les mêmes intuissions innées, mais dans des termes divers. Le choix de nommer Rien, D.ieu ou non est un choix sémiologique et linguistique. Rien de très sérieux...
  24. Frelser

    Dieu comme Principe

    La topologie est une branche des mathématiques qui étudie la géométrie de situation et les propriétés de l'espace. Un espace qui ne s'étend pas à l'infini, même dans le cas de la théorie des cordes et du multivers,est topologiquement fini, il ne peut pas produire une quantité infinie d'observables. Par exemple, dans la M-theory d'après Hawking, l'Univers serait un Multivers quantique ayant empreinté toutes les voies possibles depuis le big bang dans des univers parrallèles. Or, cette topologie particulère subira des contraintes géométriques. Ainsi, pour estimer le nombre total d'univers parrallèles produisant des observables en très grand nombre, on pourra multiplier le nombre de particules de notre Univers par lui même, autant de fois que notre Univers contient de particules, remultiplier encore ce nombre par la durée de vie de notre Univers c'est-à-dire par la quantité de temps de Planck s'étant écoulés depuis le big bang, et remultiplier encore une fois ce nombre énorme mais fini, par le volume de notre univers divisé par le volume de Planck (le Multivers ne pourrait gagner ponctuellement qu'un volume de Planck à la fois depuis le mur de Planck, disponible topologiquement dans chaque Univers dans l'ensemble des 11 dimensions du Multivers hypothétique)... Il ne sera pas possible de donner ce nombre d'univers probables dans l'hypothèse de la M-theory, mais on est certain que c'est un univers qui serait topologiquement fini, produisant un nombre fini d'observables.
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