Passiflore

Ah les personnes foncièrement méchantes, c'est un tout autre débat. Les personnes se complaisant clairement dans de faux problèmes, ayant créé leur mal-être et l'entretenant ne sont pas de méchantes personnes, je parlerais plutôt d'égoïsme, voire d'égocentrisme mais pas de réelle méchanceté.

Merci Juliette, j'étais sur le point de penser que je n'exprimais pas clairement le fond de ma pensée !

On peut se permettre de le penser quand à force, on les connait bien et qu'on a compris ce qui les meut. Faire un constat n'est pas nécessairement juger.

Parfois c'est l'ennui, tout simplement, on s'occupe comme on peut (têtue itou, moi ) On l'est un temps indulgent, patient et compréhensif puis on écourte peu à peu ses moments d'écoute. C'est juste que ça ne rime à rien, en fait. Réduire considérablement ses moments d'écoute puis cesser d'en accorder ne sous-entend pas que l'on juge la personne, c'est juste qu'ayant compris son mode de fonctionnement on agit en conséquence, voilà tout.

Ah mais un mal-être existentiel incontestablement mais qui peut être dû à la personne elle-même qui non seulement l'a créé mais qui en plus l'entretient et s'y complaît. Si si des comme ça y'en a, même si toi tu as la chance de n'en avoir jamais côtoyés.

Et sauf s'ils le sont faussement, ceux se plaignant constamment n'étant pas ceux souffrant réellement, ceux-là exprimant difficilement ou n'arrivant tout simplement pas à parler de leur souffrance, de leur chagrin dans lequel ils se sont enfermés.

C'est vrai, soyons honnêtes, parfois on ne peut s'empêcher de penser à soi-même en se demandant: "et si ça m'arrivait à moi...!!!" C'est vrai que souvent on se sent impuissant face à la détresse d'une personne en grande souffrance.

Elle a de la chance que tu sois là pour elle, maman attentive, soucieuse et bienveillante qui la soutiendra de son mieux.

Question de contextes et de personnes en présence. Dans l'idéal on ne devrait dire que des paroles bienveillantes mais parfois, c'est plus facile à dire qu'à faire. Et heureusement, tellement de parents ne leur exprimant quasi que du négatif sans presque jamais leur dire des paroles positives, d'encouragement notamment.

Pas à chaque fois mais ça m'est parfois arrivé.

Oh tu sais nous en avons tous commis et en commettons tous, des maladresses de ce genre. Le "ça va aller" accompagné de la gentille tapette sur l'épaule censés être réconfortants n'est vraiment pas la chose à dire et à faire et pourtant, qui ne l'a pas fait au moins une fois dans sa vie ! Oui cela met mal à l'aise et on a peur d'être maladroit si l'on exprime sa compassion.

Je l'ai dite cette phrase parce que si, parfois ça marche mais seulement avec des personnes que l'on connait bien et qui nous connaissent bien. Ça a marché dimanche dernier.

Ça peut faire du bien d'extéroriser au moins un peu; partager son fardeau peut permettre de le sentir moins lourd mais parfois on en est incapable, la douleur étant trop forte. Je trouve très bien toutes ces associations permettant d'échanger avec des personnes ayant subi le même traumatisme que soi; cela peut permettre de garder la tête hors de l'eau quand on échange avec qui sait par quoi l'on est passé et les affres de la douleur qui est nôtre puisqu'elle est aussi la leur.

Lorsque l'écoutant ramène son problème à soi au sien, grave erreur produisant l'effet inverse à celui escompté: "non tu ne sais pas la profondeur de mon affliction, tu ne l'as pas vécue toi-même alors juste... tais-toi !" (là je pense à @Sandra42)

Discuter ou qu'on nous fiche la paix.

Il est impératif de lâcher du lest pour ne pas risquer l'effet cocotte-minute, comme dit @Danoketian

Le risque quand on garde tout pour soi c'est l'implosion précédant l'explosion, oui...

Non, c'est juste qu'on n'a aucune envie de parler de son mal-être, surtout pas à n'importe qui ou que l'on ne veut pas inquiéter ses proches, tout simplement. Quand on me répond: "on fait aller" (oh que je n'aime pas !) je comprends qu'il y a un problème et je réponds: "si tu veux en parler, je suis là". Et il ne faut pas imposer sa présence si la personne ne veut plus parler et a envie qu'on la laisse seule; ne pas insister, s'effacer.

Ça aide quand même, il faut bien le reconnaître. Ah je n'avais pas vu les choses ainsi. Se raccrocher (parfois avec toute l'énergie du désespoir) à du positif si infinitésimal soit-il peut permettre de ne pas sombrer dans l'abattement et d'avoir encore la force et l'envie de faire tout son possible pour remédier au problème auquel on est confronté; en cela, je lui trouve un côté salvateur. Mieux vaut éviter ces injonctions maladroites et faisant plus de mal que de bien (même si l'intention est bonne) que la personne en souffrance n'est pas en mesure d'entendre car étant totalement centrée sur son mal-être du moment. Aux mots pouvant faire mal et même accentuer la souffrance, préférer les gestes de réconfort et faire silence afin que la personne qui souffre sente qu'on est là et la soutient. Lorsque l'on perçoit qu'elle a besoin d'être seule, savoir s'effacer. Ce qui est important n'est pas le joli coucher de soleil, on s'en fiche de l'image de fond mais cette citation est cependant assez juste même si, à l'instant T, dans les moments où ça ne va pas, elle nous fiche en rogne.

Tu te souviens aussi de ses dessins ?

A aucun autre culte que le Sien, oui. De plus Jésus a enseigné LA prière à adresser au Père et à Lui seul, Il n'a pas ajouté que l'on pouvait si on le souhaitait adresser des prières à sa mère ou à des personnages à qui on aura octroyé un patronage (sont même pas au courant, ceux que l'on dits "saints" et qui sont dans le Repos !) "Mieux vaut s'adresser à Dieu qu'à ses saints" dit un sage proverbe pas du tout biblique.

D'accord avec ce que tu dis là car c'est ce que j'ai eu l'occasion de constater dans une communauté évangélique avec qui j'ai passé un week-end il y a de nombreuses années de cela. Si le Christ est "le chemin, la vérité, la vie" et Celui nous menant au Père, il ne faut cependant pas oublier que lorsqu'Il a enseigné LA prière, Il a dit qu'il fallait l'adresser au Père, non à Lui le Fils.

Oui et ? De quoi voudriez-vous que nous parlions ?

Vous confondez avec l'eucharistie catholique ! Si je vous parle ici de la sainte Cène pratiquée par les protestants selon l'instauration que le Christ en a fait, nous serons hors sujet par rapport au thème de ce topic.

Ah c'est sûr ils n'ont pas tardé à apparaître, les premiers rajouts à l'Eglise originelle telle qu'elle fut instaurée par le Christ, dès les premiers siècles, c'est fou ça !! Mais ainsi est l'Homme vaniteux incapable de faire preuve d'humilité devant Dieu en suivant les préceptes du Christ. Non non non, faisons notre Église telle que nous voulons qu'elle soit, adorons nos idoles comme le fut le veau d'or il y a bien longtemps !...