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Communisme, les falsifications d’un « livre noir »
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de oh-dae-soo dans International
Moi j'ai qu'une chose à répondre à ce monsieur: L'histoire de l'humanité est tachée de sang, de massacres, de viols, d'actes de barbarie..... N'etes vous pas ....... HUMAIN??? :gurp: -
Communisme, les falsifications d’un « livre noir »
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de oh-dae-soo dans International
Selon vos dires le capitalisme est défenseur de la liberté mais laquelle celle desplus minoritaires et plus riches oû celle des plus nombreux? Et ce qui est formidable dans cette histoire c'est que je ne suis pas du tout communiste :smile2: :smile2: !! Je suis simplement contre les inégalité, contre le fait de laisser crever des êtres vivant au profit de quelques considération purement materialistes. Mais soyez heureux si le système s'éffondre ( et il s'éffondrera) c'est à cause de votre cupidité. -
J'apprécie tes interventions sur les sujets politiques.
Bonne continuation!
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Communisme, les falsifications d’un « livre noir »
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de oh-dae-soo dans International
En lisant vos commentaires plusieures choses m'interpellent: de un vous n'avez pas lu le textes puisque vous faites des comparaison douteuses entre communisme et les différents régimes totalitaires soit disant communistes du XXème siècle. de deux on pourrait croire que dans le monde actuel et son régime capitalo-liberaliste tout va pour le mieux? de trois vous êtes assez crédules (stupides) pour ne pas voir que nous vivons dans des sociétés totalitaires, ou le changement n'est pas une option envisagée par les hommes de pouvoir. J'ai mis ce texte par rapport aux réponses redondantes des parisants du libéralisme, qui brillent surtout par leur comparaison enfantiles. DEMOCRATIE, LIBERTE INDIVIDUELLE, DROIT AU TRAVAIL, ECONOMIE MIXTE PLANIFIEE A REPARTITION SECTORIELLE, PROGRAMMES SPATIAUX, DROIT D'ASILE UNIVERSEL Dans le même registre, j’en profite pour vous recommander la nouvelle série du mercredi sur le blog d’Olivier Berruyer : un joyeux patchwork avec de vrais morceaux de Delamarche dedans, et surtout… les modèles économiques expliqués par les vaches. C’est plutôt libéral (au sens économique du terme), bien sûr, mais plutôt drôle aussi ! Et puisqu’on est dans l’humour, ne manquez surtout pas cette coproduction Coralie Delaume (L’arène nue)/David Desgouilles (Antidote) (sur le même sujet, lire aussi ce billet de Christian Lehmann). Je propose derechef Coralie et David pour le prix de la plus belle plume de la blogosphère souverainiste (1). Dans un genre plus posé, ne manquez pas non plus cette autre vidéo de Delamarche. Vous apprécierez la métaphore du billet de banque passant de la poche gauche à la poche droite… Olivier Delamarche en Avignon par cinequaprod Pour compléter ce billet qui part dans tous les sens, je signale que je viens d’ajouter cet article remarquable de Gilles Perrault (Le Monde diplomatique, décembre 1997) à la rubrique « Florilège », dans la colonne de droite. Cela faisait longtemps que je voulais écrire un texte pour démonter, avec mes petits moyens, ce que l’on pourrait appeler l’amalgame totalitariste anticommuniste. Mais là je me dis qu’en fait quelqu’un d’autre l’a déjà écrit… en l’espèce en réponse au Livre noir du communisme, un ouvrage collectif dirigé par Stéphane Courtois. Pour être honnête, je précise que je n’ai pas lu ce livre (ce serait un manque à combler), par contre je constate que Gilles Perrault, dans la réponse qu’il y fait, reprend un certain nombre d’arguments que je comptais moi-même développer. En attendant de m’attaquer un jour à cette question qui me semble très importante, j’en profite pour glisser une réflexion un peu plus générale. En fait, les anticommunistes font tout bêtement un amalgame entre communisme et dictature. Ça les arrange bien, mais c’est une manipulation intellectuelle d’une malhonnêteté insigne, et d’une grossièreté odieuse. Le goulag, c’est le produit de la dictature, pas le produit du communisme. De même que la solution finale, c’est le produit du nazisme, pas le produit du capitalisme. Eh oui, parce que le troisième reich, figurez-vous, était un régime capitaliste. Si on amalgame le communisme et le goulag, alors on peut tout aussi bien amalgamer le capitalisme et la solution finale. Si le communisme, c’est le goulag, alors le capitalisme, c’est la solution finale ? Si le communisme, c’est la dictature castriste, alors le capitalisme, c’est la dictature de Pinochet ? Eh bien justement, je n’ai jamais vu des communistes pratiquer de tels amalgames. Seuls les anticommunistes pratiquent ce genre de terrorisme intellectuel. Les communistes sont le plus souvent des gens honnêtes et sincères, qui défendent l’intérêt général, l’universalisme et l’internationalisme (à ne pas confondre, décidément, avec ce qu’on appelle assez improprement le « mondialisme ») ; ils n’éprouvent pas le besoin de pratiquer le terrorisme intellectuel en invoquant le génocide nazi. Ils ont une dignité, eux. Pourquoi les deux drapeaux français et terrien ? (Puisque je suis parti dans tous les sens, je continue !) On ne voit que ça quand on arrive sur la page d’accueil de ce blog : un drapeau tricolore, et juste en-dessous un drapeau de l’Organisation des Nations Unies - le drapeau terrien, quoi. Cela devrait se passer de commentaires, et pourtant… il est peut-être bon d’apporter une explication. Commençons par le drapeau tricolore. C’est un désastre que François Asselineau, le président de l’Union Populaire républicaine (UPR) et candidat à la présidentielle de 2012, ne manque pas de mettre en lumière à l’occasion, et il a tant raison : après trente ans de « construction européenne » et de sabotage du débat politique par le Front « National », le drapeau tricolore est en passe de devenir quasiment un symbole fasciste dans l’esprit des citoyens français. Voilà qui est proprement effarant. Ce drapeau est celui de la Révolution, c’est celui d’une France universaliste, libérale (au sens politique du terme) et égalitariste. Une France terre de métissage, qui adore Yannick Noah, et qui est le berceau mondial de la laïcité - ce joyau du génie politique national. Comment diable peut-on avoir le stupide réflexe (pavlovien) d’associer ce symbole à l’extrême-droite, alors qu’en tout état de cause il est historiquement associé tout au contraire à la gauche au sens large ?? Alors je me doute bien que nombre de lecteurs découvrant ce blog ont un mouvement de recul en voyant ce fier drapeau tricolore - « ouh là, encore un affreux site rouge-brun, fuyons camarades ! ». Mais tant pis. Je prends le risque. Il n’est pas question que l’extrême-droite s’approprie le drapeau français. On ne peut assister à cet abominable hold-up sans réagir. Les fachos, vous n’aurez pas mon drapeau. Et le drapeau de l’ONU ? C’est une manière d’affirmer d’une part que la France reconnaît le projet internationaliste de l’ONU et la légitimité de cette organisation, d’autre part que les projets d’unification continentale du type fédéralisme européen sont complètement dépassés. La « chrétienté », l’« occident », tout cela appartient au passé. Le monde a changé depuis les croisades. Aujourd’hui, sur une Terre unifiée par les nouvelles technologies de transport et de communication, à l'heure où l'on envoie des satellites et orbite, des sondes spatiales aux confins du système solaire et même des hommes sur la Lune, il est parfaitement aberrant de vouloir constituer de grands ensembles étatiques continentaux. C’est bien trop tard, ce n’est plus de saison. Il existe un certain nombre d’Etats-nations solides et cohérents (dont la France). Ça fonctionne. Il faut conserver cela. Et si un processus d’unification doit se poursuivre, ce ne peut être qu’au niveau international, et sur le (très) long terme. Ce n’est pas l’Europe blanche, ou l’occident (judéo-)chrétien, qu’il faut unifier, c’est la Terre, c’est l’humanité. Un projet que la France révolutionnaire porte en elle au moins depuis les Lumières, quoiqu'elle ait bien souvent trahi ces idéaux. Placer ces deux drapeaux, celui de la France et celui de l’ONU, l’un à côté de l’autre en haut de cette page, est donc d’une logique et d’une cohérence implacables ; alors que fédéralisme européen est au mieux un délire stupide, au pire une contribution bien malheureuse à l’ignoble idéologie du « choc des civilisations ». Voilà d’ailleurs très précisément le point de vue défendu par l’Union Populaire Républicaine (UPR) : l’Union européenne est un désastre idéologique, en contradiction totale avec les idéaux français. http://communisme-li...e-candidat.html Ne lisez pas libéraux de toute facon vous avez raison: communisme : méchants goulag,staline,fidel,king kong un, il capitalistes: gentils: Guantanamo,Rambo,Bush,Sarko,E-U,OTAN..... -
Communisme, les falsifications d’un « livre noir » LE bilan des « crimes du communisme » établi par l’historien français Stéphane Courtois dans son « Livre noir » sonne comme un réquisitoire. L’auteur dresse un scandaleux parallèle entre communisme et nazisme et invoque l’idée d’un tribunal de Nuremberg pour juger les responsables. Qu’importe que les chiffres cités soient manipulés, voire faux, que plusieurs coauteurs se soient dissociés de Stéphane Courtois, nombre de journalistes, sans avoir pris la peine de lire le livre, en ont fait un éloge dythirambique. par Gilles Perrault, décembre 1997 Longtemps après, les chiffres restent approximatifs et ne fournissent guère qu’un ordre de grandeur. Pour la répression de Sétif (1945), les estimations vont de 6 000 à 45 000 morts. A Madagascar (1947), il y aurait eu 80 000 victimes. En Indochine (1946-1954), les chiffres varient selon les sources de 800 000 à 2 millions de morts, et en Algérie (1954-1962) de 300 000 à 1 million. Même sans tenir compte de la Tunisie et du Maroc, et en s’abstenant d’évoquer les responsabilités françaises dans des catastrophes plus récentes, comme le génocide rwandais, cette sinistre comptabilité atteste que, si l’on rapporte le nombre de ses victimes à celui - médiocre - de sa population, la France se place dans le peloton de tête des pays massacreurs de la seconde partie du siècle. Elle persévéra avec tant d’obstination que l’observateur pourrait en déduire que le crime était ontologiquement lié au régime politique en place. Car c’est bien de crime qu’il faut parler. La répression menée pendant deux décennies sur deux continents présente les caractéristiques du crime contre l’humanité tel que défini par le nouveau code pénal français : « Pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, d’enlèvements de personnes suivis de leur disparition, de la torture ou d’actes inhumains (...) » La seule organisation politique d’importance à se dresser contre cet enchaînement aussi cruel qu’imbécile fut le Parti communiste français (PCF). La mémoire de ses vétérans est peuplée des souvenirs d’une lutte difficile menée dans une solitude presque absolue. En face, ce passé-là passe très aisément, et M. François Bayrou, héritier politique d’une démocratie- chrétienne impliquée plus qu’aucune autre formation dans la répression colonialiste, ne s’encombrait pas de réminiscences importunes lorsqu’il brandissait, à la Chambre, Le Livre noir du communisme vers le bord opposé de l’hémicycle. La mémoire aussi peut être à géométrie variable. Tordre les faits UN livre ? Des livres. Un assemblage hétéroclite auquel l’introduction et la conclusion de Stéphane Courtois, maître d’oeuvre, s’emploient avec vigueur à donner sens. L’éditeur nous confie que le regretté François Furet avait accepté de rédiger la préface. Elle eût été en tout cas intelligente. Stéphane Courtois relève d’une autre pratique : son texte consacre l’irruption de la technique publicitaire dans la démarche historienne. (Aussi, appréciant à sa juste valeur « le choc des photos », déplore-t-il longuement la pauvreté iconographique de l’ouvrage.) Ses postulats atteignent sans effort à l’efficacité du slogan. Le communisme porte en lui la terreur comme la nuée l’orage. C’est inscrit depuis toujours et à jamais dans son code génético-politique. Thomas More, auteur d’ Utopia, décapité en 1535 sous Henri VIII, n’a-t-il pas un monument à sa gloire sous les murs du Kremlin ? Plutôt que d’inscrire à l’inventaire des crimes, sans commentaire, la déportation des Allemands de la Volga, en 1941, n’eût-il pas été équitable d’indiquer que des considérations d’ordre stratégiques évidentes pouvaient lui donner au moins un début de justification à l’heure où le pays luttait pour sa survie ? Après tout, les Etats-Unis internèrent sans autre forme de procès, pendant toute la durée de la guerre, des milliers d’immigrés japonais souvent installés de très longue date et qui ne présentaient assurément pas le même danger potentiel. Tant d’acharnement obsessionnel déconcerte. Les raisons de s’horrifier ne sont-elles pas suffisantes ? L’instrumentalisation propagandiste des victimes ne marque- t-elle pas du mépris pour leurs souffrances ? C’est que Stéphane Courtois a fixé à sa campagne une cible ambitieuse. Sachant que les crimes nazis, et notamment la tentative d’extermination des Juifs d’Europe, s’inscrivent dans la mémoire collective comme l’abomination absolue, il veut établir une analogie entre nazisme et communisme. Avec 25 millions de victimes pour l’un et une évaluation de 100 millions pour l’autre, la preuve serait apportée que le second est quatre fois plus criminel que le premier. Certes, les victimes ne se comparent pas. Juifs et Tsiganes furent assassinés en tant que tels. Citant les discours des bolcheviks, que la rhétorique révolutionnaire tenait à l’écart de la nuance, Stéphane Courtois doit bien admettre que, s’ils vouaient à la liquidation leurs ennemis bourgeois, koulaks, etc., c’était « en tant que classe ». Il introduit donc le concept d’un « génocide de classe » qui serait l’exact équivalent du « génocide de race ». L’imposture intellectuelle sidère par son audace. Aux yeux des nazis, un Juif restait de sa conception à sa mort défini par sa judéité. Un bourgeois dépouillé de ses biens sort de la bourgeoisie. La Révolution française a voulu, et dans une certaine mesure accompli, la liquidation de l’aristocratie en tant que classe, ou caste. Mais les « ci-devant » dépossédés de leurs titres et privilèges n’étaient pas automatiquement promis à l’échafaud, où ils furent moins nombreux à monter que les ouvriers ou les paysans. Stéphane Courtois écrit : « La mort de faim d’un enfant de koulak ukrainien délibérément acculé à la famine par le régime stalinien » vaut« la mort de faim d’un enfant juif du ghetto de Varsovie acculé à la famine par le régime nazi. » La comparaison ne vaut rien car l’enfant ukrainien survivant à une famine circonstancielle avait une vie devant lui, alors que l’enfant juif rescapé de la faim n’avait pour avenir que la chambre à gaz de Treblinka. Dans son acharnement à tordre les faits, Stéphane Courtois va jusqu’à enrôler le responsable SS Rudolf Hess, selon lequel sa hiérarchie lui aurait fait parvenir une documentation pédagogique sur les camps soviétiques. Mais Rudolf Hess allait créer un camp sans précédent, ni équivalent - Auschwitz - qu’aucun être sensé se songerait à comparer aux pires établissements du Goulag. Quoi qu’ils en aient, Stéphane Courtois et ses semblables buteront toujours sur l’irréductible singularité de la Shoah. Le temps et l’espace annulés AVEC Nicolas Werth, qui consacre plus de deux cent cinquante pages - un livre dans le livre - aux « violences, répressions, terreurs en Union soviétique », nous quittons une littérature évoquant la pire agit-prop des années 30 et réintégrons avec soulagement l’histoire. Mais pourquoi faut-il que ce travail remarquable paraisse sous un si douteux pavillon ? Pourquoi surtout s’être fourvoyé dans un projet à ce point réducteur ? Le maître d’oeuvre, Stéphane Courtois, qui affectionne le spectaculaire, nous livre son pronostic à propos de Staline : « Sans doute émergera-t-il, aux yeux de l’Histoire, comme le plus grand homme politique du XXe siècle, réussissant à hisser la petite Union soviétique de 1922 au rang de superpuissance mondiale. » Le moins qu’on puisse dire est que la contribution de Nicolas Werth ne livre pas la clé d’une incontestable ascension. Que la société soviétique ait été cette société violentée et martyrisée qu’il décrit avec minutie, personne n’en doute. Mais elle ne fut pas que cela, car ni le travail forcé au Goulag, d’un rendement économique plus que médiocre, ni la coercition exercée sur les esprits ne peuvent rendre compte d’une dynamique qui transforma effectivement le pays. Limiter l’histoire de l’URSS à celle de la terreur est aussi réducteur, toutes proportions gardées, qu’une histoire de la IV e République qui ne traiterait que de ses turpitudes coloniales en négligeant le fait que ce malheureux régime sut par ailleurs ragaillardir et lancer sur la voie de la prospérité une France épuisée par la guerre et l’occupation. Bien loin de donner à comprendre le passé, un tel choix l’opacifie et fait même du présent une énigme. La frivolité aveugle des Occidentaux, les intellectuels au premier rang, est sévèrement stigmatisée dans le livre, Stéphane Courtois allant jusqu’à s’étonner étrangement du fait que, de nos jours, « des groupes ouvertement révolutionnaires sont actifs, et s’expriment en toute légalité (souligné par nous), traitant par le mépris la moindre réflexion critique sur les crimes de leurs prédécesseurs (...) ». A l’Est, les populations concernées ont à coup sûr plus de lucidité et gardent mémoire du passé. Si le régime qu’elles ont subi se réduisait à une lugubre succession de répressions sanglantes, comment comprendre que l’idée communiste conserve parmi elles tant d’adeptes ? Comment expliquer que la Pologne, la « nation-ennemi » dont Andrzej Paczkowski nous rappelle les très rudes épreuves, ait, une poignée d’années après l’implosion du bloc soviétique, élu le plus démocratiquement du monde un président et une majorité parlementaire néocommunistes ? Que dire enfin d’un esprit de système qui annule le temps et l’espace ? Pour le maître d’oeuvre, l’idéologie communiste doit être toujours et partout la responsable unique d’une terreur monotone. Rétif aux amalgames sommaires, Jean-Louis Margolin indique l’importance de la tradition confucéenne dans les pays communistes d’Asie, Cambodge excepté, et souligne son rôle spécifique dans leur histoire récente, y compris dans ses aspects les plus tragiques. Pascal Fontaine aurait pu, s’agissant de Cuba, rappeler la tradition régionale du caudillisme que François Maspero a parfaitement mise en lumière à propos de Fidel Castro. Par quelle aberration peut-on enfin englober dans la même condamnation des sandinistes nicaraguayens qui remirent démocratiquement en jeu leur pouvoir et les fous furieux du Sentier lumineux ? Un grand absent : l’adversaire. Chaque expérience communiste est décrite comme si elle se déroulait en vase clos, coupée du monde extérieur. Pourquoi Nicolas Werth s’abstient-il d’évoquer l’interventionnisme étranger acharné à juguler la jeune révolution bolchevique ? S’il est un événement central dans l’histoire de Cuba, c’est bien la tentative de débarquement en 1961 d’une force d’invasion inspirée et armée par la plus puissante nation du monde. Elle rend compte, par exemple, du quadrillage de l’île par les comités de défense de la révolution (CDR). Mais l’épisode majeur de la baie des Cochons n’est mentionné que pour nous apprendre que Castro s’en servit comme « prétexte » pour interdire... la revue La Quincena ! La volonté américaine d’en finir à tout prix avec l’expérience sandiniste, y compris en bloquant les ports par des champs de mines, n’est pas une seule fois évoquée. On sait pourtant combien le complexe d’encerclement, l’intervention étrangère et le blocus offrent un terreau fertile à la paranoïa répressive. Leur évacuation permet sans doute aux auteurs de décrire des forces du mal révélant leur essence intrinsèquement perverse face à un monde s’astreignant strictement au rôle du spectateur horrifié ou passif. Mais l’escamotage annule une dialectique qui forme la trame même de l’histoire et sans laquelle elle devient cette « histoire contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien ». Autre absent : le facteur humain. Faut-il redire après tant d’autres que les militants communistes adhéraient à un projet qui se voulait universel et libérateur ? Que cet idéal ait été dévoyé ne retire rien à leurs motivations. Elles suffiraient à elles seules à les différencier de leurs adversaires nazis dont le programme affiché consistait à soumettre à une « race » déclarée supérieure des peuples tenus pour inférieurs et condamnés à l’asservissement quand ils n’étaient pas voués à l’extermination. Un nazisme acceptable pour l’humanité n’est pas concevable : il y a contradiction dans les termes. Même le bilan terrifiant des victimes accumulées par la perversion de l’idéal communiste ne parvient pas à abolir l’espoir dont il fut porteur à travers le monde. Sans doute l’histoire de l’Internationale communiste possède-t-elle ses chapitres noirs, mais la réduire au schéma expéditif qu’en donnent Stéphane Courtois et Jean-Louis Panné ressortit à la caricature. Il y a plus de vérité sur les « commis-voyageurs de la révolution » chez Malraux, Koestler ou même Jan Valtin que dans ces pages qui voudraient les enfermer dans le rôle de machines à tuer, mais ne les empêcheront pas de voyager encore longtemps dans l’imaginaire des hommes. La sanction historique et définitive du nazisme, c’est sa défaite : les prétendus surhommes ont été désarmés et renvoyés dans leurs foyers. L’honneur et l’avenir du communisme, ce sont des militants à l’image d’un Artur London qui, après avoir voué sa vie à une cause généreuse, souffert torture et déportation du fait de l’ennemi, connut la tragédie d’être martyrisé par ceux qu’il croyait les siens, rompu par une mécanique impitoyable, et en ressortit pourtant fidèle à l’idéal de sa jeunesse. Le poids du présent QUANT au Livre noir du capitalisme, il s’écrit tous les jours sous nos yeux et dans nos vies. Populations courbées sous la dictature des marchés financiers ; chômage ravageur ; guerres tribales déclenchées avec cynisme pour prendre le contrôle, par-delà les fantoches locaux, des richesses du sous-sol ; diktats économiques imposés par les institutions internationales et qui, en réduisant drastiquement les dépenses publiques consacrées à la santé, font chuter l’espérance de vie ; innombrables migrants condamnés à l’exil pour échapper à une condition désespérée... Et si chaque système doit se juger au nombre de ses victimes innocentes, de quel poids pèseront les 40 000 enfants qui, selon l’Unicef, meurent chaque jour de malnutrition dans le tiers-monde ? Le malheur des hommes mérite mieux qu’un livre tapageur. L’espérance d’y remédier exige davantage qu’une opération de propagande. Gilles Perrault Auteur de Go !, Fayard, Paris, 2002. A noter la réédition, en poche, du Garçon aux yeux gris, LGF, Paris, 2003 http://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/PERRAULT/9660
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Pour qui allez-vous voter à la présidentielle de 2012
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de LeBreton66 dans Politique
Bizzarre personne répond. Ha si je sens une odeure de mauvaise foi..... -
la police n' aime pas la soupe pour les pauvres !
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de grandfred dans Politique
:gurp: :gurp: :gurp: :gurp: -
la police n' aime pas la soupe pour les pauvres !
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de grandfred dans Politique
Pourquoi ils l'appliquent pas loi dans certains quartiers?? J'ai pleeeeeeeeeeins d'exemples que j'ai vécu personellement. :hu: Allez ne répondez pas je vous en prie c'était une question rhétorique. -
la police n' aime pas la soupe pour les pauvres !
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de grandfred dans Politique
:gurp: :gurp: :gurp: :gurp: :gurp: :gurp: -
la police n' aime pas la soupe pour les pauvres !
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de grandfred dans Politique
Pourquoi lui avoir mis -3?? Zètes débiles ou quoi?? :gurp: -
Pour qui allez-vous voter à la présidentielle de 2012
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de LeBreton66 dans Politique
C'est les mêmes arguments que Latinboylovbeurbisounours -
:smile2: :smile2: :smile2:
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Tu laisses les grands pontes de la finance et du commerce penser à ta place, plutôt que de donner à noël le sens qui te sied mieux ? C'est ton problème :) Je pense que tout un chacun ici a conscience du caractère commercial de cette fête. Cependant, quand on regarde plus loin, on voit aussi que cette fête répond à un besoin de rupture avec les soucis de tous les jours, un besoin de réunion et de cohésion familiale/amicale. Pour moi, c'est ça Noël. Long nao sifu j'ai rien acheté a personne et je ne l'ai même pas feté. C'était juste une remarque générale, mais les gens ici quand tu fait des remarques générales il t'attaquent personellement. C'était bien tenté quoique un peu puérile à mon gout.
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Noël c'est le jour ou les lutins descendent du ciel pour nous faire des bisous sur le front nani nana... Je respecte noël pour les enfants, on peut leur accorder ça, ça sera leur premier gros mensonge en gros, ça les préparera pour la suite. Mais Noël est une fête commerciale à but lucratif ne l'oubliez pas, plus que tout les autres jours de l'année, on est forcé de consommer. Finalement je pense qu'on est esclave de ces fêtes de fin d'année, ou est la spontanéité? On entend souvent: "..... il faut que j'achète les cadeaux...." Mais pas: "..j'ai envie d'acheter des cadeaux.." Et combient de gens qui n'on pas les moyens se saignent pour faire plaisir et aussi pour faire comme tout le monde? Honte sur ceux qui ne peuvent pas acheter, dépenser.. C'est plus souvent offrir pour se faire plaisir a soi même. Combient de cadeau vont etres vendus sur le bon coin demain? Histoire de refaire rentrer un peu d'argent dans les caisses. JOYEUX NOËL
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"... spéciale SDF pour Noël, la conscience s'éveille et entre deux mois de Décembre crève...
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J'hésite entre nadine morano et christine lagarde :smile2: :smile2: :smile2:
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Il n'y a acune lacheté de ma part et je ne me rapelle pas t'avoir insulté. Concernant mon collage d'affiche, ça m'est venue récement a force de voir des sujet, toujours les mêmes auquels beaucoup participent et qui tournent souvent en rond. Concernant la bretagne je n'y suis jamais allé et je ne connais pas bien l'histoire de cette région. Donc pourquoi vouloir une indépendance? Si la bretagne, la corse, le pays basque et j'en passe prennent leurs indépendance la france deviendrai un sacré gruyère. Et sinon content de t'avoir flatté Magnus :D
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C'est ce que je m'éfforce de dénoncer!! Et lobotmie ne me lobotomisera pas. Merci à Magnus de sa "collaboration" Je suppose que ceux qui m'on mis -2 sont contre le rassemblement de tous les français autours des valeurs de la constitution de la IV Républiques :smile2: :smile2:
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Dans le contexte actuel parler de la réunification de la bretagne! C'est quoi le but Lebreton66 en lançant des sujet bidons comme ça avec celui que tu as lancé ce matin on atteint le summum Quelles sont les probabilités que vous votiez pour Marine Le Pen à la présidentielle? L'urgence et à la restauration d'une véritable démocratie en France,la récupération du pouvoir vendue par la classe politique aux marchés, aux américains. Les agnces Moody's, Standard & Poor's sont américaines celles dont on parle en ce moment et qui sont en train de nous ponctionner avec l'approbation du gouvernement, de tous les partis politiques et de la sacro sainte commission européenne. Je ne sais pas quel est votre ordre de priorité mais je pense qu'il faut d'abord penser à l'unification du peuple plutôt que de continuer sur les appartenances éthniques, religieuses, ou régionnales. Et dépasser les clivages politiques qui ne sont que des leurres pour berner les citoyen à la reflexion pauvre entretenue par un état qui ne veut que son asservissement. Ils ont besoin de nous alors que nous, nous n'avons pas besoin d'eux!
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Pour qui allez-vous voter à la présidentielle de 2012
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de LeBreton66 dans Politique
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Pour qui allez-vous voter à la présidentielle de 2012
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de LeBreton66 dans Politique
Pourqouoi y a pas PERSONNE ?? C'est le seul qui m'inspire confiance pourtant... :han: -
http://www.youtube.com/watch?v=onpVRjL9pxc
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Rien n'est perpetuel, à part le changement :cool:
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L’islam progresse trop en France pour 76% des Français
oh-dae-soo a répondu à un(e) sujet de Napo dans Religion et Culte
...la religion permet de justifier les inégalités sociales, et permet au prolétariat de mieux les supporter. Elle laisse le peuple dans l'illusion que sa condition n'est pas si terrible, en lui donnant des exemples de morales religieuses, des bienfaits de la souffrance... ...si on élimine la religion, la classe ouvrière prendra conscience de sa misère, la refusera... ...l’effet anesthésiant, aliénant et mystifiant des religions sur la mentalité collective... L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence de son bonheur réel. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l’auréole. La critique a dépouillé les chaînes des fleurs imaginaires qui les recouvraient, non pour que l’homme continue à porter des chaînes sans fantaisie, désespérantes, mais pour qu’il rejette ces chaînes et cueille les fleurs vivantes. La critique de la religion détruit les illusions de l’homme pour qu’il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l’âge de la raison, pour qu’il gravite autour de lui-même, c’est-à-dire de son soleil réel. La religion n’est que le soleil illusoire qui gravite autour de l’homme tant que l’homme ne gravite pas autour de lui-même.