Constantinople

Je sais pas ce qu'il lui a fait, mais elle le dévore des yeux....Quel BG ce Z.

J'aime beaucoup le sea change quoi que lui pour le coup, franchement dépressif. Après, sa carrière est carrément en dent de scie...Pas tout écouté de lui. J'aime relativement bien Odelay quand même, malgré ce patchwork bizarre un peu artificiel. Lord only know par exemple.

A quoi ressemblerait un album de Blues et Folk accoustique tout droit sorti des années delta blues, mais chanté par un blanc de la classe moyenne inférieure des années 90 enchainant les jobs pourris pour financer sa vie d'artiste, chantant la loose avec les filles, les galères de frics (les deux souvent liés), la superficialité des clichés véhiculés par MTV sur un ton moqueur, ironique désenchanté et surréaliste ? Le tout de la façon la plus minimaliste et cheap possible ? Ca donne one foot in the grave (un pieds dans la tombe) de Beck, album pas du tout dépressif, même beau et drôle mais n'incitant pas à se lever énergiquement pour aller bosser le sourire aux lèvres en mode winner clairement. Sonne bizarrement intemporel. Et des paroles parfois hilarantes, Parfois sublimes, parfois juste là pour accompagner la guitare. Souvent elles se contente juste d'être sincère : ("She'll do anything to make you feel like an asshole ?/ elle ferait n'importe quoi pour que tu te sentes comme un connard) Automatic for the people est surement meilleur en terme de compositions et de recherche, (même everybody hurts d'ailleurs c'est juste qu'on l'a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop entendu comme losing my religion) mais New Adventure in hi fi à cette spontanéité et ce plaisir qui fait que je l'ai beaucoup plus écouté que Automatic...Je le préfère honnêtement. Plus spontané.

Ils ne comptent pas, car ils n'ont rien compris aux enjeux. Ce sont des conservateurs qui connaitront le destin de tous les conservateurs : avoir raison sur les principes mais tort contre l'époque. Vous croyez que par exemple moi ça m'éclate, de devoir parler de grand remplacement et de mettre le nez de toutes les bonnes vertus dans le caca ? Vous croyez que je préférais pas parler ici uniquement d'arts divers, de philosophie, de musique en parlant de la diversité du monde et des belles surprises qu'elle nous reserve ? Pas de bol, la réalité ne ressemble pas à un album de world music même la meilleure comme celle de l'album de Blur, think tank.

Je n'ai pas regardé le débat tout simplement car quand il n'y a pas d'accord avec le constat de réalité, il n'y a pas de débat possible. Il y a la France qui voit un grand remplacement et celle qui voit une créolisation. Il y a la France qui pense qu'on est arrivé au bout de la logique de la consommation par redistribution par les impôts toujours plus élevée comme modéle économique, et la France qui pense qu'on ne l'a jamais commencée et que les classes moyennes et entreprises ne paient quasiment rien du tout au "modéle social français". Il y a la France qui pense que l'écologie passe par la fin du capitalisme mais en gardant les livraisons ubber eat et la consommation de n'importe quelle type de nourriture au pas de leur porte et la France qui souhaite que le travail paie plus en étant moins taxé et relocaliser pour que notre mode de vie devienne plus sain. Il y a la France qui remarquent que les violences diverses concernent certains types de populations comme acteurs et certains types de populations comme victimes, et ceux qui pensent que c'est raciste de voir la réalité crue. Ces deux France sont irréconciliables. Seulement une des deux à raison, et ce n'est pas celle qui vote mélenchon.

Curieuse carrière que celle de Rem : d'abord groupe indépendant culte mélant folk/country et pop d'Olympia, la ville universitaire bobo gauchiste où Cobain (qui vénére le groupe) fera ses premières armes de punk rocker de la contre culture, les énormes tubes que les radios vomiront jusqu'à dégout que sont Losing my religion et Everybody Hurt leur donneront un un temps la réputation de "hits makers", ce qui déplaira suffisamment aux musiciens pour sortir leur album le plus indie rock de leur carrière dans la foulée, "Monster". La suite ? des albums Rock pop, expérimentaux ou rock beaucoup de bons ou trés bons, d'autres de plus dispensables mais inéluctablement, l'intérêt pour le groupe ne cessera de décliner jusqu'à sa séparation dans l'indifférence générale après pourtant deux derniers très bons albums. Trop indépendants pour être un u2 américain, trop accessible pour être un radiohead américain, le syndrome du cul entre deux chaises qui rate du coup les deux cibles va coller au groupe comme le sparadrap du capitaine haddock. New adventure in HI FI se place un peu au pivot de leur carrière, après leurs plus gros hits et leur album complétement rock indie en réaction, le groupe décide d'arrêter de prendre des directions artistiques de manière cérébrale en amont : ils embarquent un huit pistes sur la tournée pour enregistrer sur le vif leurs compositions en temps réel et capturer le feeling du moment en quasi live, façon Neil young. En sort probablement un de leurs si ce n'est leur tout meilleur album : leur meilleur album rock en tout les cas c'est certain. New Adventures in Hi Fi est un voyage explorant à fond, sans retenue et avec l'intention de prendre un maximum de plaisir toutes les facettes du groupes en faisant le plus de bruit possible : Jouissif, lumineux, sombre, lourd, fleur bleue, rock, folk, country, pop, cet album est un voyage à bord du bus du groupe aux travers des états unis, que ce soit l'énorme Leave qui lorgne du coté grunge, How the west was won et son piano qui semble jouée dans un club de chicago, le presque punk wake up bomb ou le hanté folk country ebow the letter avec Patti smith qui joue modestement les coeurs juste sublime.... Tout y est joué avec une spontanéité et un plaisir si évident par tous les musiciens qui poussent leurs instruments afin d'être surs que l'auditeur les capte, sans parler du chant de stipe qui s'aclate si manifestement qu'il ne peut être que communicatif. Son seul défaut est d'être long, mais pas une piste n'est à jeter. Idéal pour être la BO d'un voyage en voiture comme la jolie pochette (une rareté chez eux) le suggére. J'aime beaucoup les smiths mais jamais écouté morrissey en solo : Morrissey sans Johnny Marr, ça me parait absurde.

Ce n'est pas une question d'épaules mais de poignet : vous nous branlez une théorie de la citoyenneté sans la distinguer de l'identité comme si celle ci en tant que concept universel abstrait se suffisait . C'est inapproprié, puisque vous nous expliquez du coup en substance que les français, la france, les européens n'existent pas en tant que tels et que quand bien même l'hexagone serait peuplé de 30, 40, 60, 70 % d'africains d'origine, avec leurs religions et leur culture d'origine, cela n'aurait aucune importance à partir du moment où on leur apprend correctement la citoyenneté républicaine à l'école. Réalisez vous à quel point c'est grotesque ? Comment être vaguement d'accord avec cette absurdité quand il suffit de constater de visu, aujourd'hui, que c'est faux ? Vous croyez que condorcet en se baladant dans une zone remplacée d'aujourd'hui penserait plus comme vous au lieu d'en tirer le constat évident qui s'impose ? Mein got....

@chanou 34 Combien de peuples et de civilisations hormis l'occident sur la planète ont cessé de croire en leur dieu, et en l'importance de se rattacher à une foi et des coutumes commune ?

D'une vous n'avez pas répondu, vous avez évité de répondre en discourant sur vos théories sociales branlantes. De deux je ne discute plus des constructions mentales ç la "faire nation" sur le sujet de grand remplacement, je ne parle que de réalités concrètes : celles que vous niez.

Ce qui nous distingue ce que je décris une réalité tangible qui existe un peu partout en France et que vous décrivez des théories sociales qui n'existent que dans votre cerveau.

Je suis un connard de poivreau de PMU consanguin, et vous êtes un névrosé confondant vos théories mentales avec la réalité en prétendant qu'une France ressemblant ethno culturellement à la seine saint Denis sera tout aussi française sans aucune rupture majeure. Chacun ses tares. Je préfère la mienne, la votre ressemblant fortement à une trahison avec un grand T si ce n'est pas une maladie mentale.

Prétendre que la population d'origine européenne qui disparait au profit d'une autre d'origine africaine dans les zones française n'a strictement aucun impact ou que celui ci est négligeable pas plus qu'entre un savoyard et un Normand, c'est négationniste. Un mot est un mot e t je l'emploie à dessein, car celui ci correspond à ton discours. Il est dégoutant. L'éducation ça commence par le respect de la vérité. Tu n'en as pas.

Lire ça et entendre dire que ce sont ceux qui dénoncent le danger du grand remplacement qui sont haineux...

Je me suis arrêté à cette phrase déja abjecte et encore une fois, négationniste jusqu'à l'absurde. Demande à un japonais qui ne connait rien à la France de se ballader dans un bled vendéen, puis dans une zone remplacée et il fera très bien la différence sans avoir besoin de la définir, et sans passer par la coloration de la peau. Encore une fois, vous le savez très bien Donc pas besoin de lire le reste, je devine le blablatage théorico socialo keynésiano universaliste qui ne rime à rien et vous évite de reconnaitre l'évidence.

La comparaison est très bonne : dans les deux cas il s'agit d'une colonisation.

je ne parle pas du taux de façon théorique et vous l'avez très bien compris. je réponds donc à votre place ; non, quand une partie du territoire contient des peuples d'une culture différente de celle des autochtones, ce n'est plus la même france : ce n'es tque la France de maniére géographique et sociale. cela change ces endroits irrémédiablement Ethno culturellement. Nous ne sommes plus en France mais ces gens reproduisent naturellement la culture et les mœurs de leurs pays d'origines : la France disparait purement et simplement. Et plus ce mouvement s'accélèrent, plus cet état de fait devient irrémédiable. Alors quand vous dites "so what" comme si il ne se passait rien du tout de significatif, excusez de vous tourner en dérision, mais c'est juste que c'est absurde.

Je répète la question car vous faites toujours semblant de ne pas comprendre, ma question est simple, la réponse aussi vous savez. Oui ou non. est ce que pour vous c'est la même France qu'un bled vendéen ? Oui est ce que le grand remplacement métamorphose les zones concernées, ou non les zones restent exactement le même sauf une coloration de la peau ?

Vous avez l'impression donc que la Seine saint denis c'est la France tout pareil qu'un bled vendéen, vraiment ? Et si vous arrêtiez de mentir 5 minutes et de faire semblant de ne pas comprendre ce que vous comprenez très bien, et ne pas voir ce que vous avez sous les yeux ?

Le grand remplacé blasé ET négationniste : l'islamisme n'a aucun rapport avec le fait que la population devient africaine, et il n'y a aucune autre différence culturo ethnique autre que l'islamisme. ce sont des hypocrites qui se mentent à eux même généralement. Quand il marche dans un territoire africano musulman, ils savent bien que la population a changé et que ce n'est plus la France, quoi qu'ils en disent.

Vous avez l'impression que la Seine saint denis c'est exactement pareil que le reste de la France question ambiance et culture ?

Le grand remplacé blasé.

On quitte les grands espaces californiens ou texans, pour aller dans le new york des années 70. Rien avoir avec la ville bobo actuelle : A l'éppoque, la ville est gangrénée par la pauvreté, la violence, le crime : A tel point que John Carpenter fera un film de science fiction ou il projetera cette ville en 1997 devenue une prison murée punkisante (Merci à Guliani le républicain d'avoir nettoyé la ville au passage). Musicalement, le rock new yorkais a été complétement traumatisé par le Velvet et l'influence des deux fréres ennemis, Lou Reed et son sarcasme cynique et John Cale avec sa violence mélée de fragilité psychologique. On nage dans ce qui deviendra le Punk, et c'est dans cet univers qu'on trouve Patti Smith une artiste jusqu'au bout des ongles. Cet album sent la fumée et la sueur survoltée des clubs new yorkais des années 70 tel le CBGB, ce mélange unique au monde d' une urgence simplissimement brulante et de l'intellectualisme poétique sur laquelle flotte l'ombre du Velvet. L'album commence avec une reprise hallucinée de gloria : quatre note de piano sur un tempo lent. Puis une voix pleine de morgue, trainante, retenue chante "Jesus died for somebody sins, but not mine"...Et l'auditeur est immédiatement accroché par ce charisme surnaturel, cette colère rentrée et posée qui le tient d'un bout à l'autre de cet album qui sera la BO d'un lieu et d'une époque. deux chansons en lien, deux montées sensationnelles : Free money qui commence par une complainte solitaire et fini en délire frustré et fiévreux, puis la cavalcade incroyable de 10 minutes qu'est horses, aux textes surréalisto homo érotique. l'album entier est du même acabit. Difficile à croire mais les albums qui suivront tiendront pourtant miraculeusement le niveau posé par celui ci.

Avant d'être historienne, De Cock est une gauchiste très engagé politiquement à l'extrême gauche.

Je me demande...Je pense que certains sont vraiment ravis de voir ce que deviennent les enclaves africaines et nord africaines française....Sinon pourquoi vouloir que ça continue ?

On est au moins d'accord sur le duo.