Aller au contenu

jimmy45

Membre
  • Compteur de contenus

    11 136
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par jimmy45

  1. NS n'a pas fait une relance keynesienne. Il a fait le contraire. Il a donné de l'argent aux entreprises en empruntant aux banques privées. C'est à dire la politique de l'offre par excellence et la connivence avec la finance en prime. La relance keynesienne c'est de faire des investissements publics avec de la création monétaire. Il s'agit d'anticiper les besoins de monnaie suite à l'augmentation de l'activité, en créant cette augmentation d'activité grâce à cette création de monnaie. Concernant ces investissements ils sont détaillés dans l'émission sur le chiffrage. Et vous verrez qu'il s'agit bien de développer de l'activité en France. Et on ne craint pas de faire tourner l'économie de nos partenaires étant donné que 80% de notre économie est notre économie interne.
  2. La nationalité ne s'acquiert en fonction de je ne sais quel mérite. Notion arbitraire par excellence. Retirer la nationalité à un criminel est juste lamentable, car : 1) cela relève de la gaminerie ! on exclue la personne du groupe comme vengeance comme si le terroriste en avait qqchose à foutre ! Et c'est donc confondre justice et vengeance avec toutes les dérives que cela implique. 2) Car cela laisse entendre que le groupe "français" ne serait composé que de personnes intègres et honnêtes, et c'est donc flâter les idéologies racistes ! 3) Car c'est refuser d'assumer les responsabilités collectives de la France et en laisser la charge aux autres pays ( pourvu que la personne ne se retrouve pas apatride ). 4) Car c'est relier les notions de criminalité et de nationalité, alors qu'évidemment cela n'a rien avoir, et donc détourne l'attention des vrais enjeux. 5) Car cela ne résout rien et au final ne comporte que des conséquences négatives.
  3. Vous ne pouvez accorder à des sondages la même légitimité qu'un référendum, vous niez la différence que peut apporter le débat public alors que toutes les expériences de référendum que nous avons fait ont démontré que l'opinion évoluait justement grâce à cette période de débat public qui les précède obligatoirement, et souvent du tout au tout comme en 2005. La peur du rejet est une raison évidente. Les gouvernements ne se lancent pas dans un référendum s'ils pensent qu'ils ne peuvent pas le gagner.
  4. Les français n'ont jamais été interrogés, n'ont jamais débattu sur le sujet, donc non. Vous vous basez sur quoi ? Des sondages ? Ceux-là même qui donnaient le oui vainqueur à 70% avant le référendum de 2005 ? Cette mesure est typiquement ce que l'on appelle un abus de pouvoir, une décision arbitraire. Jamais les citoyens n'ont donné leur accord pour une telle politique. Et c'est bien pour cette raison que Hollande n'a pas choisit la voie référendaire. Il savait que cela ne pouvait pas passer le débat public, peu importe si à un instant t, sur le coup de l'émotion, les gens auraient pu être d'accord. Quand les citoyens sont appelés à s'exprimer par référendum, il ne s'agit pas d'exprimer une opinion comme ca basée sur des aprioris et de l'émotion, mais bien de s'exprimer après un long débat contradictoire où chacun aura pu ( si l'équilibre est respecté ) expliquer et défendre son point de vue. Et cette mesure est indéfendable. Hollande le savait. La rhétorique ça suffit peut être à justifier un décision arbitraire pour éviter qu'il y ait trop de contestation, mais ça ne tient pas un débat public de plusieurs semaines. Et il est à peu près certain qu'à l'issue d'un référendum ce genre de mesure soit rejetée par les français.
  5. Les français étaient pour ???? Vous connaissez donc l'avis des français sans leur poser la question ????
  6. Mais quel est le but de vos messages on se demande ? Moi je ne fais que vous dire fermement que la politique économique de la FI est keynesienne. http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/02/20/jean-luc-melenchon-fait-un-pari-keynesien_5082558_823448.html Et ce en me basant notamment sur ce qu'en disent les auteurs de ces politiques, dont en particulier Jacques Généreux. Mais aussi ce qu'en dit Mélenchon. Mais surtout je me base sur les politiques elles-même et ce que j'ai lu des idées de Keynes ( notamment à travers les écrits de Jacques Généreux justement ). Qu'est-ce que vaut "il a dit le mot capital ou europe du capital" comparé à tout ça ? Certains vous traitent de troll je commence à me demander s'ils n'ont pas raison. C'est quoi l'intérêt de venir me contredire sur un tel sujet ?
  7. J'ai très bien compris. J'ai déjà dit qu'on s'en foutait, mais vous cherchez à tout prix la contradiction sur cette histoire de Keynes / Marx. Capital est un mot français, ce n'est pas un mot marxiste ou keynesien. Le capitalisme étant dans sa définition la plus succinte le partage du pouvoir dans les entreprises en fonction des parts de capital possédées.
  8. Tout à fait. Ce qui compte dans l'épisode du Général de Gaulle c'est qu'il a été reconnu qu'à partir du moment où c'était le souverain qui décidait, même si cela n'était pas prévu dans la constitution, cela s'imposait. Et c'est tout à fait logique. Ce qui est fait peut évidemment être défait, même si cela n'est pas prévu. En l'occurrence, une constituante n'est évidemment pas prévue par la constitution. Mais rien ne l'interdit. A partir du moment où la constituante rédige une nouvelle constitution et que celle-ci est ratifiée par référendum, cela sera cette nouvelle constitution qui s'appliquera, et celle de la Vème république pourra aller dans les poubelles de l'histoire. Ainsi le confirme la jurisprudence du référendum opéré par le Général de Gaulle. Le 49-3 a été pensé effectivement avec l'équilibre de la motion de censure. L'idée à la base était de permettre au gouvernement d'agir dans l'urgence, et ensuite de donner un contre pouvoir au parlement après coup pour éviter que le gouvernement soit tenté d'abuser de ce moyen. Hors on voit bien que nous sommes dans le cas d'abus et de détournement de l'esprit de cette disposition constitutionnelle. Le gouvernement fait passer des lois par ce biais quand il ne peut pas le faire passer par la voie législative ordinaire et pour empêcher que ne s'exerce le contre pouvoir citoyen ( manifestations / pétitions / grèves ). Mais ça c'est un problème qui a été déjà débattu lors de la révolution française à propos de la séparation des pouvoirs. Si les différents pouvoirs se coalisent, il n'y a plus de séparation des pouvoirs et du coup il n'y a plus de démocratie. Dans les faits on voit bien que du fait de l'organisation en parti politique, avec les histoires d'investiture et de la professionalisation de la politique, et du fait de la majorité absolue au parlement, le gouvernement possède des moyens de pression pour dissuader les députés de voter une motion de censure. Les opposants étant minoritaires, celle-ci n'aboutira jamais. Et pire, il semble évident que les parlementaires utilisent ces motions de censure, sachant qu'elles échoueront, pour se donner l'image de gens qui s'opposent, alors qu'en fait il est évident que si ils avaient réellement voulu empêcher ces lois d'aboutir, ils en avaient les moyens. ( Par exemple je veux pas voter la motion de censure de la droite, donc je propose ma propre motion de censure, le truc bien ridicule qui se fout de la gueule des gens, car il y a besoin de plus qu'un seul camp pour qu'une motion aboutisse ). Dans les faits on a donc bien un court-circuitage du parlement, car le gouvernement peut mettre ce qu'il veut en package dans la loi, elle ne sera ni débattue ni amendée. Il légifère directement alors que la séparation des pouvoirs l'interdit. Mais ce n'est pas le seul moyen dont ils disposent, il y a l'UE aussi qui leur sert à légiférer sans débat public zu niveau national. Et c'est de ce biais là que proviennent les pires contre réformes néo libérales. Donc moi cela me pose un gros soucis, et je ne suis pas le seul. De toute façon il est assez clair que les personnes qui sont contre le référendum et la constituante ne sont pas des démocrates. Et que ceux qui les défendent sont des démocrates. Il est là le clivage. Et toutes les rhétoriques du monde ne serviront pas à noyer le poisson.
  9. Nan mais PACSOU, vous croyez réellement que ce genre de rhétorique va passer ? Le coup de la victimisation tout le monde le connais maintenant, vous n'arriverez jamais à faire croire que ce sont les personnes qui dénoncent la le F-Haine qui seraient haineux ... C'est le FN qui par ses politiques et en raison de leurs origines veut s'en prendre aux gens, les persécuter, les expulser. Je vous rappelle la mesure horrible défendue par le FN au mépris de tous les traités internationnaux, les étrangers n'auraient plus le droit de bénéficier des aides aux soins, le FN veut les laisser crever et répandre des maladies. Et ils veulent légaliser la discrimination en autorisant les employeurs à discriminer les étrangers pour les emplois. C'est ça leur plan pour "réduire" l'immigration, faire de la vie des immigrés un enfer, en les privant de l'égalité des droits républicaine, en en faisant des sous citoyens, en les mettant encore plus en première ligne face aux violences sociales telles que le chômage, tout ça pour les DISSUADER de venir en FRANCE, partant du principe que s'ils viennent c'est pour nous parasiter, pour nous voler ! Les gens du FN sont tout simplement INHUMAINS.
  10. C'est faux l'indépendance de la banque centrale est une théorie qui nous vient directement de Friedman et des libéraux. Il a même eu un prix nobel pour sa thèse comme quoi les crises économiques provenaient de l'interventionnisme en matière monétaire des états. Il en déduit donc, entre autres raisons, qu'il faut cet indépendance. Quand au débat public sur la réorientation de l'UE je suis plutôt optimiste, il n'y a guère que les pires dogmatiques pour continuer à défendre cette ligne politique. Tant que vous tenterez de minimiser la proposition de la FI en laissant entendre qu'il s'agirait presque de se contenter d'aller demander la permission à Merkel, vous ne serez pas crédible.
  11. Euh il n'est pas contestable en effet que le 49-3 et l'article 11 ont pour effet de court-circuiter le parlement mais il me semble assez malhonnête de faire croire que les deux démarches sont similaires. Malgré ce point commun, les démarches sont juste totalement opposés. Ce qui est critiquable avec le 49-3, c'est que le gouvernement s'arroge le droit de légiférer au mépris de toute séparation des pouvoirs, les gens crient avec raison au déni de démocratie ! Par contre avec l'article 11, et le référendum en général, il s'agit de court-circuiter la représentation ( qui est censée représenter le peuple ) pour donner la décision directement au souverain, c'est à dire le peuple. C'est donc au contraire une meilleure chose, car les représentants peuvent être en conflit d'intérêt, ils peuvent ne pas représenter correctement le peuple, ils peuvent être corrompus, et ainsi nier / déformer / s'opposer à la volonté du peuple. Dans ce cas il vaut mieux toujours préférer la voie directe du référendum. C'est typiquement le cas pour la constitution, qui traite de la question de la souveraineté et qui organise les institutions et les pouvoirs. Ceux qui vont exercer le pouvoir sont clairement en conflit d'intérêt. Si on les laisse décider de la constitution à notre place, ils ne mettront jamais en place les règles de contrôle, la séparation des pouvoirs, qui sont nécessaires à une véritable démocratie, car personne n'aime être bridé / contrôlé. Le plus évident c'est le cumul des mandats. Si c'étaient les citoyens qui décidaient, cela fait depuis longtemps que cela serait interdit.
  12. C'est le FN qui veut s'en prendre aux gens, à nos amis, à notre famille, et qui le pire de tout justifie cela par souci d'économie budgétaire, alors qu'en réalité la seule chose qui les dérange c'est qu'ils n'ont pas les bonnes origines / couleur de peau / religion, ce sont eux qui sont agressifs. Ne confondez pas ma colère face à ces gens profondément mauvais et malhonnêtes avec de l'agressivité.
  13. Ok ... D'abord ils sont xénophobes d'une manière générale. Ensuite en particulier ils sont contre le principe de toute coopération monétaire, économique ou sociale, bref contre toute coopération politique autre que intergouvernementale. Pour eux c'est chacun chez soi et que le meilleur (celui qui a le moins de scrupules à profiter de l'autre) gagne. Ils défendent la guerre économique. Et ils ne veulent absolument aucune mise en commun de souveraineté, niant ainsi les interdépendances. Tout cela c'est clairement être anti européen. S'ils ne le sont pas, alors personne ne l'est.
  14. Mélenchon est dans le groupe de la GUE au parlement européen. "Gauche Unitaire Européenne". 52 députés.
  15. Non ils forment un groupe européen indépendant, et je ne vois pas bien le rapport de toute façon avec ce que je dis ... Faudra nous expliquer le cheminement dans votre tête là.
  16. Il me semble que le fait que les 1ers sont anti européens, et que les seconds sont pro européens, et ont la volonté de construire une UE alternative de la coopération à la place de la concurrence libre et non faussée, qu'ils refusent de se laisser contraindre à ce faux dilemme d'accepter l'UE actuelle ou de la quitter, constituent des différentes plutôt importantes dans les deux démarches.
  17. Il y aura une proposition de réorientation de l'UE, des règles qui viseront à s'appliquer à l'ensemble des pays européens. Pour cela il sera organisé un long débat public au niveau européen. Il ne s'agit pas d'obtenir des choses pour la France mais bien de construire une autre UE, basée sur la coopération plutôt que la concurrence. Je ne comprends pas pourquoi vous essayez de dénigrer cette stratégie. Pour moi, c'est ce que j'attends depuis 2005 que le contenu de l'UE et des traités soit remis à plat, que l'on en fasse le bilan, que l'on identifie ce qui est positif, et au contraire ce qui a été négatif et qu'il faudrait changer. Jusqu'à présent l'UE c'est une fuite en avant qui nous mène tout droit dans le gouffre. Cela n'a rien avoir avec les "négociations" qui ont pu avoir lieu jusqu'à présent, ne serait-ce que par la volonté de publier les discussions qui auraient lieu, d'impliquer les peuples, pour que leurs intérêts soient pris en compte, plutôt que les seuls intérêts des oligarchies qui dominent les institutions européennes et nationales. Pour moi, cette proposition est de salut public en elle-même. Même si cela ne mène à rien au final, on a besoin de cette remise à plat de l'UE afin justement de choisir s'il faut continuer ou s'il faut en sortir. Pour l'instant aucun gouvernement n'a jamais proposé d'alternative, si ce n'est à la marge. Là ce serait le gouvernement français, c'est à dire l'un des deux pays moteurs et l'un des pays fondateurs de l'UE, ce n'est pas rien. Pourquoi vous cherchez à minimiser cela ? Vous voulez tellement avoir raison que vous cherchez à tout prix à dénigrer tout ce qui s'écarte de vos convictions ? Oui c'est le fonctionnement du système bancaire européen. Les gens, les entreprises, les collectivités, l'état peuvent emprunter aux banques de l'argent, et celles-ci se refinancent auprès de la banque centrale européenne ou auprès des autres banques en monnaie centrale. Il n'y a rien qui interdit non plus d'avoir des banques publiques et de s'en servir pour acheter des titres de dettes des états. Non, si vous pensez que la FI et ses experts économiques disent n'importe quoi, je vous laisse chercher vous même la preuve de leur mensonge. Gain de cause auprès de qui ? Bien sûr que le gouvernement grec est monté au créneau. Je doute que la BCE ait agit de son propre chef. Il est évident que les institutions européennes ont été détournées pour tordre le bras de la Grèce avec l'aval de Merkel et de Hollande. Ils ont violé les traités à de nombreuses reprises, à chaque fois que cela les arrange. Il y a eu Chypre. Il y a eu les déficits et les 3%, avec la France en tête. Elle fera mieux que n'importe qui vu que personne n'a jamais défendu une ligne politique de rupture avec le modèle néo libéral, mis à part Tsipras, mais à la tête d'un tout petit pays et avec l'Allemagne et la France contre lui. Ma croyance porte sur le numéro de l'article et non sur son existence. Et vous avez tort. J'ai bien étudié la question en 2005, et il apparait très clairement qu'un référendum équivaut à la volonté du peuple et que le peuple étant le souverain, il permet de modifier la constitution, même si cela n'est pas prévu. Il y a le précédent du référendum organisé par le Général de Gaulle. Ils pourraient refuser. Mais je pense qu'ils auront du mal à justifier ce refus alors que la FI propose un pacte de stabilité qui permet d'empêcher les abus tant redoutés par l'Allemagne. Si je crois me rappeler, les emprunts auprès de la banque centrale par les états ne seraient autorisés que si l'inflation reste sous un maximum à négocier justement auprès des autres pays européens. Et l'inflation des 4% n'a ici rien avoir vu que son origine vient essentiellement de la hausse des salaires, des retraites et des minimas sociaux. Il s'agit de rééquilibrer l'économie via le rapport salaires / prix et non pas d'inonder la zone euro de création monétaire. Pour rappel, la banque centrale européenne a émis des milliards de milliards d'euros pour sauver les banques depuis 2008. Alors ce ne sont pas 100 milliards d'euros qui vont faire couler la zone euro et créer de l'inflation. Frédéric Lordon a la différence de vous appel à voter Mélenchon, et ce malgré ses doutes sur cette stratégie. Il leur donne une chance d'avoir tort. Je m'en fou, cela ne change rien au fait que les mesures économiques de la FI sont keynesiennes et non pas marxistes. Et cela vaut plus que vos considérations. C'est bien la relance de Keynes qui a marché, dans tous les pays du monde. Et c'est bien la politique actuelle de l'austérité qui a généré la crise économique de 1929 et qui a conduit, certains l'affirment, Hitler à arriver au pouvoir et qui a donc mené le monde vers la seconde guerre mondiale. A la sortie de la Guerre, ce sont les politiques Keynesiennes qui ont été appliqués. Et petit à petit depuis cette époque, les économistes Keynesiens ont été marginalisés, les libéraux ont petit à petit imposé leurs inepties, et on se retrouve à nouveau dans la merde. Je vous conseil de relire les débats entre Keynes et Van Hayek, vous verrez c'est assez édifiant. Il est le porte parole principale de la FI et le candidat à la présidentielle. Pourquoi me contredire là-dessus ? Cela ne présuppose rien dutout vu que le gouvernement de la FI mettra en place la politique voulue en France peu importe l'état des débats au niveau européen. C'est un engagement fort qui vient répondre au problème posé par le verrouillage des politiques au niveau européen. En ce qui me concerne cela me parle complètement, car suivant les histoires européennes depuis 2005, je me rappelle que l'un des arguments contre les traités était clairement qu'ils gravaient dans le marbre des politiques qui empêcheraient ou disons rendraient difficile l'application d'alternatives politiques par la suite. On est en plein dedans. Vos injonctions ne changeront rien au fait que l'on ne peut pas planifier des choses qui sont incertaines ... Le plan B c'est de sortir de l'union européenne et de recréer une zone monétaire et solidaire avec tous les pays qui veulent rompre avec la politique austéritaire et le dogme du libre échange. L'issue dépend de rapports de forces, qui eux-même dépendront des succès ou échecs à les modifier ... On ne peut rien prévoir à l'avance. Ce qui compte c'est que la FI est prête à étudier cette voie si le plan A, qu'elle défend en priorité, échoue, car cela signifie qu'il n'est pas possible de les faire chanter, comme ils ont pu le faire avec la Grèce. Le point de départ sera un référendum pour savoir, en fonction de l'accord obtenu, si les français veulent continuer ou sortir de l'UE. L'inflation prévue est de 4% en France la dernière année, pas dans la zone euro. Nous sommes actuellement dans une situation de déflation, c'est à dire un risque de la baisse des prix, risque qui ne peut que s'amplifier si les pays continuent à détruire de l'activité en comprimant leurs économies respectives par des plans d'austérité. La BCE souhaite que l'inflation atteigne 2% dans toute la zone euro. La théorie libérale explique que le taux d'inflation idéal est de 3%. Et comme je vous ai expliqué cette inflation sera due à l'augmentation des salaires, des retraites, des minimas sociaux, et pas à la monnaie, 100 milliards, et même 150 milliards sont des goutes d'eau. La BCE elle-même a injecté des milliers de milliards dans la zone euro pour sauver le système bancaire depuis 2008. C'est d'autant plus évident alors que ces 100 milliards vont servir à des investissements et augmenter le patrimoine de la France, regardez donc les détails de ces investissements dans l'émission de chiffrage. Il n'y pas de risque d'inflation à cause de ces emprunts. Si d'autres pays se mettaient à mener les mêmes politiques, nous aurions une zone euro en réelle croissance. La constituante vise à créer une nouvelle constitution et à remplacer l'ancienne constitution, c'est un acte de pure souveraineté, la constitution en place ne peut pas l'empêcher ni l'encadrer La constitution en place vise à encadrer les pouvoirs institués Au dessus il y a toujours la souveraineté du peuple. Le souverain peut défaire et faire ce qu'il veut, c'est le principe de la souveraineté ... Il n'y a pas besoin d'articles dans la constitution pour faire cela. Si on parle de l'article 11 c'est pour modifier la constitution sans passer par la voie du parlement, directement par référendum, et ici il s'agirait en l'occurrence de modifier les articles qui font que les traités européens sont au dessus des lois françaises.
  18. Nous ne pouvons pas préjuger de ce que sera la nouvelle constitution à l'issue de la constituante, l'idée c'est justement que les citoyens s'emparent de la question et que l'on mette fin à la crise de représentation actuelle, que les gens retrouvent dans les faits la sensation que leur vote permet de changer les choses. Le chef, le souverain, c'est le peuple, organisé grâce à des institutions.
  19. Effectivement si il lance une constituante c'est pour créer une constitution ... Il faudra attendre Mars pour avoir plus de détails sur le projet de constituante avec le livret thématique sur la constituante. L'idée de départ est qu'elle sera composée pour une partie de personnes désignées par une élection et pour une autre partie de personnes tirées au sort. Ses prérogatives seront d'établir une nouvelle constitution pour une VIème république. Je ne pense pas qu'il soit prévu de modifier la déclaration des droits fondamentaux. Mais après tout cela peut très bien en faire partie. Mélenchon n'a rien avoir avec la constituante, il démissionne dès que la nouvelle constitution est proclamée à l'issu d'un référendum par les Français. Il soutiendra avec son parti ( le parti de gauche ) la suppression du rôle de président de la république. Donc il vous semble mal. Et vous seriez bien avisé de ne pas insister avec vos accusations, ouvrez-les yeux, les faits démontrent tout le contraire de ce que vous avancez ... Et je peux comprendre que pour vous cela soit la pagaille, mais pour nous autres on appelle ça la démocratie et la souveraineté du peuple.
  20. J'ai expliqué tout ca dans le message précedent ... Il ne s'agit pas de négocier comme vous l'entendez mais de proposer une autre orientation de l'union européenne. Cela peut se faire de manière civilisée en acceptant l'organisation d'un débat public et de négociations. Cela peut se faire dans la confrontation et donc sur fond de crise politique si les autres gouvernements ou la finance cherchent à bloquer le nouveau gouvernement et à l'empêcher de mener ses politiques au niveau national. Dans un premier temps la France va vouloir emprunter les 100 milliards auprès de la banque centrale européenne je vous l'ai déjà dit. Pour ce faire elle va passer par l'intermédiaire d'une banque publique française et profiter des mécanismes de refinancements européens. Deux scénarios possibles, soit la BCE fait ce qu'elle est censée faire en raison des règles des traités. Et donc la FI obtient bien ses 100 milliards. Soit, comme vis à vis de la Grèce, elle viole les règles qui encadrent son activité pour tenter d'asphyxier les banques françaises ou de bloquer les emprunts du nouveau gouvernement. Dans ce cas, la FI assume très clairement le fait de devoir agir de manière unilatérale, ils parlent de désobéissance aux traités. lls sont très clairs je le répète sur le fait que ces mesures ne sont pas soumises à des décisions européennes, elles seront appliquées en temps et en heures dans tous les cas. Cela signifie qu'ils modifieront le statut de la banque de France, même si cela est contraire aux statuts européens. Et s'il faut modifier la constitution, cela se fera par référendum en utilisant l'article 11 je crois et jamais par le parlement ... Il n'est aucunement question de sortie de l'UE à ce stade. Le référendum de la sortie de l'UE sera organisé seulement si la proposition de réorientation de l'UE aura échoué. Désolé mais je ne fais qu'énoncer un fait, ce n'est pas un projet marxiste mais Keynesien. Et cela n'a rien avoir avec l'UE. Il se base simplement sur la théorie économique mis en lumière par Keynes, notamment la théorie de la relance. Je ne suis pas un expert en économie, mais je sais au moins faire la différence entre Keynes et Marx. Mélenchon n'étant qu'un politicien et un porte parole et n'étant pas l'auteur du projet économique de la FI, votre insistance avec son marxisme est d'autant plus absurde. Pour toutes vos questions, la vidéo du chiffrage vous répond. Je ne l'ai pas postée pour faire joli. Il ne s'agit pas de "rebattre" la monnaie, mais d'autoriser les gouvernements à emprunter auprès de la banque centrale européenne. Ce que font tous les autres pays hors de la zone euro, même les états-unis, ne serait-ce que comme moyen de réguler les taux d'intérêts. 100 milliards d'emprunt ce n'est rien comparé à la quantité de monnaie qui est créée chaque année par le système de banques centrales européen. Le but est de relancer l'économie. Les investissements vont relancer l'économie et amener de nouvelles recettes. Le but n'est pas de remplacer la dette par une autre. Et il n'y a pas besoin de faire plus. A partir du moment où l'économie est relancée ce sont les autres acteurs qui prennent le relais. Cela prend du temps pour convertir cet argent en investissements et en choses concrètes. Enfin la FI est pour que les citoyens reprennent le pouvoir, et par conséquent il n'y aura plus de changement de constitution par le parlement. Si la constitution doit être modifiée dans le cadre de la Vème république, en attendant les résultats de la constituante, alors elle se fera par référendum grâce à l'article 11 de la constitution de la Vème république.
  21. C'est un mensonge. Sarkozy avait promis de retirer différentes choses des traités, parmi celles qui ont été dénoncées par les nonistes. D'où le "mini traité", censé par exemple faire le deuil de la partie III, la partie économique qui avait été très largement mise en cause lors de la campagne du non en de multiples aspects. En fait Sarkozy n'a rien retiré. Il a juste changé deux ou trois mots, inversé deux ou trois paragraphes, mis ici ou là quelques renvois à d'autres traités et au final toutes les critiques ou presque qui s'appliquaient au TCE s'appliquaient tout autant si ce n'est plus au traité de Lisbonne. Si Sarkozy était à ce point détesté, ce n'est pas sans raison. Remarquez qu'il a reçu l'aide d'une grande partie de la classe politique pour mener à bien cette opération de sodomie à la volonté des français. Tous les nonistes s'en souviennent encore. C'est bien une trahison.
  22. Etant donné que son premier acte serait de lancer une constituante, et qu'il dénonce la monarchie présidentielle de la Vème république, il vous semble mal.
  23. J'expliquais que les changements voulus par la FI au niveau européen sont nombreux, il y a donc de la marge pour la négociation, les seuls points bloquants sont ceux qui empêcheraient le gouvernement de mener la politique que les français ont validé au niveau national, et qui empêcheraient la France de se défendre en cas d'attaques sur sa monnaie ou sa dette. Comme je vous ai dit les tchèques les allemands et n'importe qui d'autre, personne n'a un avis unique, tous ces peuples ont aussi des gens de gauche qui pensent exactement comme la FI. De plus l'immense majorité des gens ne sont pas politisés, ils ne portent aucunement les idéologies que vous leur prêtez. L'UE est un échec et les montées des extrêmes droites et aussi de la gauche radicale dans certains pays, sont la preuve qu'il y a une écoute grandissante pour les alternatives aux politiques voulues par les libéraux. Le BREXIT est clairement un coup de semonce. Quand à l'Allemagne elle est soumise aux mêmes problématiques que nous et n'a rien à gagner en une explosion de l'UE. Blablabla L'Italie est en positif. Nos plus grands alliés seraient le Royaume-Uni ( que l'on inviterait à revenir dans la nouvelle UE ) et l'Espagne. Après les pays comme l'Allemagne ou la Hollande peuvent comprendre que s'ils nous obligent à prendre des mesures unilatérales cela ne sera pas à leur avantage. Franchement nous sommes interdépendants on n'a pas d'autre choix que de négocier. C'est tout le principe de l'UE d'ailleurs. Ce sera à la banque centrale europeenne ou à la banque de france. Et il n'y a aucune chance que cela tourne car la FI sait quoi faire pour défendre la France dans tous les cas. Ils tablent sur une inflation de 4% qui réduit très largement la Dette. Le taux d'emprunt des 100 milliards est une goutte d'eau. Une négo par définition ne débute pas en disant on est prêt à lâcher ça et ça ... Dans son plan la FI reste dans les critères de 3% sauf la première année où elle passe à 4,8%. Pour les emprunts elle est prête à un compromis avec la vision allemande en fixant une limite sur l'inflation. Le projet de la FI comporte un plan de désendettement. Il y a donc déjà des mesures qui montrent qu'ils veulent trouver un compromis. Mais surtout je crois que vous n'avez pas bien compris la stratégie, il ne s'agit pas de négocier avec les gouvernements uniquement, mais bien de construire un rapport de force politique en ouvrant un véritable débat public au niveau européen, et surtout d'emmener les citoyens autour de la table de ces négociations en les incitant à exercer leur pression sur les gouvernements afin de réorienter l'UE. Il ne s'agit pas de dire voilà ce que je veux, et si vous n'acceptez pas mes conditions on sort de l'UE. Il s'agit très clairement de proposer une autre orientation de l'UE et d'en débattre, point par point, en prenant à partie les citoyens. On ne peut pas prédire à l'avance ce qui en ressortira, c'est du jamais vu.
  24. On aurait bien du mal à dire quoi que ce soit de bien sur ce que raconte le FN sur la question européenne. Tout leur programme est basé sur le rejet de l'immigration et ils justifient ce rejet ( alors qu'en réalité ils sont simplement réactionnaires et pour la plupart au moins xénophobes si ce n'est totalement racistes ) pour, entre autres inepties, des raisons d'économies budgétaire. Leur vision de la monnaie, un levier dans la guerre économique ! (qui bien évidemment ne fonctionne pas car les autres peuvent utiliser d'autres dumpings, et au moins le même ). Et ce alors que cela peut-être un formidable levier pour la solidarité et le co développement.
×