Au commencement de ma lecture, j'ai trouvé son écriture illisible. Tout n'est qu'une question d'habitude, même si certains passages sont lourds à digérer et dont la relecture se fait demander. Soit, passé le style d'écriture, Céline nous décrit (dans Voyage au bout de nuit, malgré tout, c'est le seul Céline que je lirai "pour le plaisir") un anti-héros, un personnage "hors-jeu". Qui a perdu ses rêves (qui n'en a jamais eu ?). Il nous permet de visiter des lieux, des dates historiques (guerres, colonisation, etc.). Et puis, Céline a le genre d'humour que j'aime. Celui qui appuie le caractère dans le but de nous soulager. A croire que peut-être est-ce lui qui avait raison.
Mais comme je l'ai dit, je m'arrêterai à ce roman, je n'en commencerai pas un autre de Céline. C'est trop dur à lire. En plus, le style d'écriture que j'aime est celui qui n'en a pas. Où les phrases sont courtes. Je ne suis pas déçue, d'autant que c'est un ami qui me l'a conseillé.
P.-S. : Je finis toujours ce que je commence. C'est une leçon que j'ai tiré de la maternelle. Quand un livre ne me plaît pas, je saute quelques pages, quelques chapitres. Parfois, c'est le début qui n'est pas intéressant, parfois, il faut se contenter de lire en diagonale et y revenir plus tard.