Feuille

Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de rapport, j'ai dit que ce n'était pas (et là je te cite) "exactement la même chose". Dans les faits, le jeune du Ramadan est total mais ne dure que la journée, tandis que celui du Carême ne l'est pas, mais ne s'arrête pas au coucher du soleil... Je suis d'accord quand tu dis "le même genre", pas quand tu dis "exactement pareil". (quoi que pour le cochon chuis pas d'accord, on parle d'un côté d'une abstinence ponctuelle, de l'autre d'une interdiction définitive, pour moi c'pas franchement le même esprit). Passons. Evidemment, "montrer une prière ou faire le Ramadan", ce n'est pas la même chose. Mais on peut découvrir la foi de l'autre sans pour autant y participer soi-même. On peut assister à une prière, en retrait, voir comment ça se passe, sans pour autant y participer soi, et ça n'empêche pas la découverte d'autrui. Apprendre à respecter la différence de l'autre, ça peut se faire sans pratiquer cette différence. C'est ça que j'essaie de dire... je n'ai pas besoin de faire Ramadan pour savoir ce que c'est. De même, je n'ai pas besoin d'adopter la position de prière d'un musulman ('fin, comme une musulmane) pour pouvoir comprendre le sens de cette prière.

Est-ce qu'on a besoin de pratiquer Carême/le Ramadan pour les connaître ? Et au passage, non, techniquement, ce n'est pas "exactement la même chose" :D J'estime que l'on n'a pas besoin de faire prier, de faire pratiquer les gestes de prière, pour enseigner ce que sont les différentes religions.

Paillette, dans toute discussion tu vas avoir des commentaires moins constructifs que d'autres. Ce n'est pas en choisissant de ne retenir que ceux-ci et en prenant la mouche que tu permettras l'émergence d'un débat...

@Paillette, je ne fais que dire que ce n'est pas parce que plusieurs personnes disent la même chose qu'elles ont nécessairement raison. Je ne dis pas qu'elles ont nécessairement tort, je dis jute que le nombre n'est pas un argument. TOI tu disais que le nombre était un argument... sauf quand le nombre est contre toi. Des réponses constructives, exemples à l'appui, pour te dire que non, ce n'était pas louche, tu en as eues, mais il semble que tu aies préféré ne pas les lire...

Déjà, moi j'dis que l'école n'a pas à proposer un truc que la religion en question ne proposerait pas parce qu'elle considère ça comme inapproprié (je pense à l'hostie). :D Cela dit... signe de croix/prosternation, pour moi ce serait niet, en revanche déchaussage/enlèvement du chapeau, oui. Que l'école propose une démarche de respect, oui ; une démarche de prière, non.

Dis donc Paillette, ce n'est pas toi qui disais que Là, plusieurs membres disent la même chose, mais tu ne sembles pas trouver ça justifié pour autant... Une remise en question s'impose, non ?

Dans un monde de plus en plus paranoïaque...

C'est pas en entretenant les clichés qu'on arrêtera les types pas nets non plus...

Si, tout à fait à voir. C'est à force de méfiance abusive qu'on en arrive à ça. C'est exactement les mêmes réactions qui ont amené à ce genre de situation...

Pas moi. C'est pas parce qu'ils sont plusieurs qu'ils n'ont pas l'esprit tordu.

Et après on s'étonne que les instits de maternelle n'aient plus le droit de prendre les mômes dans leurs bras... monde de dingues.

Je trouve juste affolant qu'on traite de "louche" un type qui se comporte comme ce monsieur...

Bah, sois pas désolée... :p C'est juste que je n'aime pas qu'on dise que deux expressions sont interchangeables quand elles ne le sont pas - que pour toi, ça revienne au même, soit, mais dire que puisque pour toi c'est pareil ça doit l'être pour les autres et qu'ils sont donc hypocrites quand ils emploient une expression et pas l'autre, je coince : si l'on emploie une expression et pas l'autre, c'est qu'elle décrit mieux ce que l'on ressent. Et je remarque aussi que tu me vois subjective quand j'étais juste en train, objectivement, d'expliquer pourquoi ces termes sont différents. J'ai l'impression que tu ne peux pas t'empêcher de voir du jugement de valeur dans mes propos quand il n'y en a absolument aucun. Et - attention, tentative de revenir au sujet :D - ça m'intrigue : je ne peux pas m'empêcher de me demander si ce ne serait pas lié au fait que tu serais complexée par ce que les autres peuvent penser de toi... et donc, plus ou moins sur la défensive. :) @Californication : j'ai dit qu'elle était à la con, ma comparaison - parce que là pour le coup elle on peut y voir un jugement de valeur. :D Elle est juste là pour illustrer qu'un même geste peut avoir deux noms différents selon le contexte, mais si tu en as une meilleure, je prends ! :smile2:

Affligeant... ... quand il était en maison de retraite, mon grand-père avait pris l'habitude de sortir faire un tour l'après-midi. Il allait se poser sur un banc du parc voisin, dans lequel les enfants venaient jouer à la sortie des écoles. C'était un vieux monsieur qui souffrait d'Alzheimer, il avait certainement l'air un brin bizarre. A en lire certains, il l'a échappée belle...

Mais pas dans le même esprit ! Tu réduis tout au technique... J'vais prendre une comparaison con : tu prends une pomme dans un panier. Si le propriétaire du panier te l'a proposé, c'est un cadeau ; s'il te l'a interdit, c'est du vol ; si c'est ton panier, bah tu prends juste une pomme dedans épi c'est tout. Pourtant, dans les trois cas, techniquement, le geste est le même... mais on ne le décrira pas tout à fait de la même manière selon l'intention qu'il y a derrière. Est-ce que tu comprends mieux ce que j'essaie d'exprimer ?

L'avantage de la blouse, ce n'est pas tant de gommer les différences que de stopper l'exposition des sous-vêtements des élèves. :D 'pis ça permet d'éviter de faire des tâches d'encre sur les habits.

Bin justement, ce n'est pas identique pour chacun... Je n'ai pas l'impression que tu m'aies vraiment lue, Fuel4life : baiser, c'est l'acte sexuel ; tandis que faire l'amour, c'est davantage que ça. Il ne s'agit pas de dire que l'un est beau et l'autre sale, l'un respectueux et l'autre insultant, juste de dire que l'un inclut une dimension que n'a pas l'autre. Et que les deux expressions ne sont donc pas synonymes. Tu vois un jugement là où il n'y en a pas.

Namého. :p Si on va par là, en effet j'ai du mal à comprendre qu'on puisse sacraliser le fait de baiser... quand je parle de considérer le fait de faire l'amour comme précieux, comme sacré, c'est en raison de la relation qui existe entre les partenaires. Le raccourci que vous faites est peut-être du au fait que généralement, les gens pou qui faire l'amour est important ne voient pas trop l'intérêt (si j'peux m'exprimer ainsi) de baiser, parce que pour eux l'aspect relationnel, sentimental est important ? Cela dit, du coup je pense qu'avec la distinction faire l'amour/baiser on en revient à la discussion initiale, dans le sens où l'auteur du sujet lie la virginité et le célibat quand ils ne le sont pas forcément (oui, je sais, ça a déjà été dit, mais c'était pour essayer de sortir du HS :D).

Pas d'accord, ce n'est pas pareil : faire l'amour implique des sentiments amoureux pour l'autre, baiser/coucher ensemble, pas nécessairement. Faire l'amour, ce n'est pas "le plaisir" avant tout, c'est "la relation avec l'autre" avant tout. Cela va plus loin que la pulsion, cela inclut une autre dimension -quand "coucher ensemble" peut s'y limiter. Il n'y a pas de jugement de valeur dans mes propos, juste un constat : si j'utilise des expressions différentes, c'est parce que les concepts sont pour moi différents : présence/absence de sentiment amoureux.

"11% d'incidents graves sur l'ensemble des établissements du second degré" 11% des incidents graves ayant lieu sur le territoire français ont lieu dans des établissements du second degré ? Vu la définition ("un acte de violence caractérisé nécessitant la réunion d'une instance disciplinaire") j'imagine qu'on peut l'écarter. Restent deux possibilités : a) Sur l'ensemble des incidents ayant lieu dans les établissements du second degré, seuls 11% sont graves ? b) Sur l'ensemble des élèves du second degré, 11% sont responsables d'incidents graves ? J'imagine qu'il s'agit du a) mais les messieurs ont raison, ça reste flou, 'faut préciser... Et puis, le pourcentage, ça ne dit pas grand chose non plus. Il peut y avoir 50% de délinquants dans mon salon, ça pourra être moins que 30% sur mon balcon... s'il n'y a que deux personnes dans le salon et 10 sur le balcon. Alors "11% d'incidents graves", si le nombre d'incidents est faible, c'est faible aussi. En revanche, s'il est élevé, ça commence à chiffrer... Hrm, bref, HS 'rapport au sujet d'origine... l'uniforme, je ne sais pas, mais pourquoi pas la blouse ?

Bah... sacraliser la sexualité, ça ne veut pas nécessairement dire "attendre des semaines avant de faire quoi que ce soit de sérieux". Cela veut dire que l'on considère que c'est quelque chose de beau, d'important, et qu'on n'a pas envie de le partager n'importe comment avec n'importe qui (à te lire, je n'ai pas l'impression que notre opinion à ce sujet soit si éloignée). Après, on peut aussi souhaiter attendre avant de se donner à quelqu'un (et réciproquement), mais pour moi ce n'est pas ça, sacraliser la sexualité (alors que j'ai l'impression que c'est plutôt ça que tu entendais ?). Et au final, est-ce vraiment être puritain que d'attendre de trouver quelqu'un qui partage notre vision de la sexualité (selon la dite vision, le délai sera plus ou moins long) avant de se lancer dans quoi que ce soit ? Si les critères d'autrui pour entamer une relation sont différents des tiens, cela en fait-il nécessairement un puritain/un libertin ? Concernant ta réponse à Calisthée : d'accord sur le premier point, plus mitigée sur le deuxième, dans le sens où l'on n'est pas obligée non plus de coucher avec quelqu'un avec qui l'on n'a pas de relation sérieuse... sans pou autant être coincé(e).

Donc si l'on ne profite pas de la moindre opportunité sexuelle qui passe, on est puritain ? :D "Passer à côté d'une opportunité", c'est être puritain ? Ce n'est pas parce que la sexualité est naturelle, est belle, qu'on doit être obligé d'en faire l'expérience avec la terre entière... Si l'on fait le choix de vivre sa sexualité avec une seule personne, dans l'amour et le respect, en la considérant comme sacrée, on est puritain ? On n'a pas franchement la même définition du mot "puritain"... :D Pour mémoire, mon Larousse dit : "puritain, adj. et n. D'une moralité sévère, rigide". Où sont la sévérité et la rigidité dans le fait de sacraliser la sexualité ?

@Californication : en quoi le fait de sacraliser la sexualité serait-il puritain ?

Ames sensibles, abstenez-vous de cliquer. ... j'avoue ne pas réussir à comprendre comment on peut imaginer ce genre de "punition". De maltraitance. 'faut être complètement siphonné... je trouve ça complètement surréaliste...

Bin moi, il me fait marrer, l'humour noir du dino. :D Cette situation est juste écoeurante.