Jedino

Il est vrai que les mots dansent Sur un rythme bien étrange. Tantôt court, plutôt rapide, Tout va vite, tout est limpide. Mais quand vient la clémence Et que la vitesse alors change, Tout ralentit et d'énergie se vide, Pour laisser place à une danse timide.

Point de souvenirs sans passé; Seul un bonheur chassé Dans ces images répétées Au fil de mes journées... Une traque pleine de haine, Une colère bien malsaine: Rien n'empêche mes veines De saigner leurs peines. Des larmes, des pleurs, La mort déposent des fleurs Sur mon corps en sueur. Tout n'est qu'une douleur, Le cri d'une bête éphémère. Ainsi né le vaste cratère D'un vide formé par la guerre Entre l'amour et mon c¿ur de pierre.

Pourquoi Wissembourg?

Parfois, une pause s'impose. L'ambiance devient morose, Amer d'une étrange lassitude. C'est surement une bonne chose Que de se remettre en cause Et changer de peu nos habitudes. Bon retour à toi violette, Si toutefois tu t'apprêtes A revenir parmi nous.