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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Bonsoir!
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J'ai des monstres dans la tête. Qu'ils soient pervers, cruels, ils sont tous là. Ils souhaitent tous ma fin, le jour où je craquerais. Mais il n'arrivera pas car je les emprisonne sur le papier. Ces mots sont la prison que j'ai créé pour eux. Ils n'en sortiront pas. Ils ne doivent pas en sortir. Cela en fait de belles histoires. Mais pas les plus heureuses. Faut dire que, ce n'est pas l'essentiel, le but. Tant qu'on se vide, qu l'on crée. Notre imaginaire est un voyage. Je ne le manquerais pour rien au monde. Et puis, on dit souvent que l'auteur se retrouve par ses personnages, les intrigues et situations qu'il met en place. A mon sens, il y a un peu de vrai là-dedans. Ou même beaucoup. Peut-être sommes-nous nos personnages, dans nos rêves, nos fantasmes. J'ai des monstre dans la tête, et j'écris des histoires ; des histoires malheureuses où les gens finissent mal, parce que je ne sais pas créer, mais seulement décrire ce que je vois dans la réalité.
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Pardon, mais c'est la fin du livre que je viens de finir, et comme j'ai vu que vous parliez de chats et de souris :blush:
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Pardon :D Sinon, j'aime bien aussi celui-ci :
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Cosette, je lis seulement ce que j'ai sous la main. Je lis, et cela me suffit à me sentir bien. Je ne maudis pas les cours. Loin de là. J'aime y aller. Et bien moins pour les connaissances faites que pour les cours en eux-mêmes. J'aime apprendre, mais j'aime le faire à ma manière. Ce que je maudissais hier, ce n'était rien. Rien à part le désespoir d'une mauvaise nouvelle. Aujourd'hui, cela va mieux. Je me doutais même que cela finirait par se corriger. Je crois que je l'aime. Est-ce vraiment de l'amour? Possible. Surement. Ce n'est pas important. Je ne demande pas plus que lui parler. Et le simple fait de savoir qu'elle ne s'en est pas allée me permet de retrouver un certain équilibre. Et oui, tu as raison. Je suis jeune. Je profite de la vie. En tout cas, je le devrais. Mais ce n'est pas le cas. Je ne demande que très peu. Un concert par an, même pas. Lui parler. Rêver. Voilà la recette de mon bonheur. Je ne veux pas plus, sinon je finirais par attendre de trop. J'attends déjà de trop. J'en souffrirai, probablement. J'en ai l'habitude. Je m'y fais toujours. Je crois. Sinon, les fleurs du mal m'ont déjà fait frémir, oui. Je l'ai lu deux fois, de manière très superficielle, mais je les ai lu. Cela m'avait vallu un surnom l'année dernière. Baudelaire. Le hasard, surement. Depuis, j'ai trouvé des auteurs bien moins joyeux encore, faisant dans la prose. J'aime les histoires. J'aime qu'on me les raconte. "J'aime savoir des trucs", comme dirait Dr House. Je suis curieux, même de ce que je déteste, ne serait-ce que pour en comprendre le fondement. La théorie ne m'intéresse pas. Voilà le seul souci que j'ai avec les cours. Et puis, mon raisonnement est souvent contraire. Analyser, puis citer les informations des documents. C'est tout à fait contraire à la logique. Mais bon. Moi, je n'y réfléchis pas. J'écris au fil de mes pensées, je ne cherche pas à les ordonner. Elles s'ordonneront toutes seules, selon le flot de mes mots. Shane Stevens, Boris Viane. Voilà de quoi se faire plaisir dans la provocation et le vice. Ce ne sont que des exemples. Je lis des histoires d'amour, du théâtre, de la science-fiction, de la philosophie, de la thélogie, etc. Peu m'importe le sujet. Je veux lire. Et apprendre. Seulement, je ne peux trouver cette force sans elle. Je ne sais pas pourquoi. Je me suis attaché à elle, comme si elle était l'engrenage qui me mettait en route. L'amour. J'en ai peur. Non, cosette, tu ne devrais pas t'en faire. Mon mode de vie me convient. Hermite, loin du monde, des autres. Cela ne me pose pas souci. Mon seul réel souci est de ne pas pouvoir conjuguer mes loisirs aux attentes de la société, pour pouvoir m'y fondre et être tranquille. Je suis angoissé. Je fais des crises d'angoisse. J'en suis presque certain. Je pense en faire depuis presque toujours. Mon angoisse évolue, est en moi. Elle est moi. Je ne peux pourtant pas la combattre. Pourquoi tout cela? Parce que j'ai peur. Peur des autres, peur de leurs regards, peur de leurs parler. Peur d'être en conflit. Peur d'être responsable. Peur d'assumer. Peur des insectes. Peur de trop de chose. Pourtant, ce n'est que détail. Je n'ai de toute manière pas le courage d'aller à nouveau tenter de me faire aller mieux. Je vais bien. Si je suis loin de tout. De tout, sauf d'elle.
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La raison. Comme si j'en avais encore ne serait-ce qu'un brin. Je suis illogique, dérangé, fou. Je me perds, lentement, en moi-même. Je ne sais plus qui je suis. Je ne sais pas qui je suis. Je ne l'ai jamais su. Je meurs doucement, au gré de mes pétales qui n'ont jamais brillé de mille éclats. Quelqu'un me les arrache. Quelqu'un prend plaisir à me les arracher, une à une. Je crois que c'est moi. Non, c'est moi. Mais où suis-je? Où m'en vais-je prudemment marcher? Je l'ignore. Je ne veux pas le savoir. Je crois que mon dernier désir est d'en finir. Je ne comprends rien. Je n'ai jamais rien compris. Je suis perdu. N'y a-t-il donc personne en ce monde? Personne capable de comprendre? Il n'y a rien à comprendre. C'est surement cela. Je suis un simplet. Un idiot. Je veux la vie, et ne cherche que la mort. Je veux apprendre sans faire d'effort. Non. Je veux apprendre. J'aime apprendre. Je ne veux faire que ça. Mais je n'aime pas être en classe. Je n'y arrive pas. Je n'ai jamais réussi. Il ne me reste plus que les livres. Oui! Je les enchaine, j'en lis des dizaines en même temps. Je m'y sens bien. Je ne m'y perds pas. Je le comprends. J'y suis quelqu'un. Seulement, je ne peux en faire ma vie. Je ne peux pas vivre. Je ne suis pas fait pour vivre. Je ne dois pas vivre. Mes pensées sont dérangeantes, délirantes. Je suis délirant. Je ne pourrais jamais savoir. Savoir quoi, au juste? Je suis comme lui, je suis comme elle. Je suis comme tous ces jeunes qu'on martèle, qu'on doit pousser au devoir pour apprendre. Moi, je préfère éviter ce devoir. Je n'aime pas qu'on tente de dénuder mon savoir. Pas sans réfléchir. Moi, je préfère lire. Je ne demande pas plus. Si. Je voudrais aussi lui parler. Ou, au moins, ne pas avoir à souffrir. Je n'aime pas souffrir. Je n'aime pas tant de chose. J'ai peur. Peur de toi, peur de lui, peur de ça, peur de vous, peur de moi. Mais personne ne le comprend. Personne ne le sait. Tout le monde s'en moque. Tout le monde se préfère aux autres. Sauf moi. Moi, je n'existe pas. Je n'existe pas, si ce n'est pour les autres. Je ne veux vivre que pour aider, donner, dépendre du bonheur des autres. Le mien n'importe pas. Je ne rêve pas même d'argent. Je ne veux que le céder. Un sourire me suffit. Une parole, même. Je n'existe pas. Suis-je à ce point détestable? Ou à ce point effacé? Ce n'est pas vraiment important. Non, ça ne l'est pas. Au fond, je ne demande rien. Rien, à part la paix. Rien, à part la sérénité. Je ne demande qu'à lire, matin, midi, et soir. Apprendre par moi-même. Les calculs ne m'intéressent pas. Je n'y comprends rien. Ils n'ont pas d'intérêts. Ce qui compte, ce sont les notions, les idées. Je suis bête. Je ne l'assume pas. Je voudrais crever. Maintenant. Mais je n'en ai pas le courage. J'aimerais croire en dieu. Lui tirer un dernier souhait. Je suis bête. Il ne me viendrait pas en aide. Je n'ai pas d'intérêt pour lui non plus. Il ne veut pas de gens comme moi auprès de lui. Pourquoi je parle d'une personne en parlant de lui? Je suis un idiot. Il faut m'en excuser. Mon dieu. Rendez-moi un service. Aidez-moi. Venez, ne soyez pas avare. Soyez indulgent, et flinguez-moi.
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Bonjour, ou plutôt bonsoir. Je tenais seulement à vous faire part de ma sympathie. J'apprécie beaucoup vos messages (on vous trouve partout, en plus!). Toujours poli, toujours réfléchi. Voilà. Il est l'heure pour moi d'aller me reposer. Les journées ne sont pas toujours comme on le souhaite, malheureusement. Bien à vous, et bonne soirée.
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Faudrait se couper la tête parfois. Je ne sais pas vraiment pourquoi. L'idée m'est venu à cet instant, comme une solution, une bénédiction. Je tiens d'ailleurs à louer toute cette imperfection, tous ces vices, tous ces problèmes : sans eux, je crois que j'aurais pu être heureux. Mais arrêtons donc de pleurer sur nos sorts. La vie est belle, la vie est faite pour se montrer belle. Si nous souffrons, ce n'est que la raison de notre absurdité. Absurde. Ca oui, nous le sommes. Nous aimons, nous goûtons, nous partageons. Tout ça pour se cacher quelques vérités dérangeantes, quelques vérités qui nous agacent et nous susurrent à l'oreille ce que nous cherchons tant à éviter. Absurde. Le bonheur n'est pas. Le bonheur n'existe pas. Il n'est pas matériel. Comment pourrait-il exister? Je ne peux le toucher, l'apprécier, le délecter. Il n'est qu'une idée, un rêve, un fantasme, un cauchemar. Il n'a aucune valeur, il ne s'obtient pas. Alors pourquoi m'obsède-t-il tant? Je dois être fou. Oui. Ce doit être ça. Fou et ignorant. Naïf, même. Je dois être tout ce qu'il y a de détestable en ce monde. Dommage. Si j'avais un peu de courage, qui ne devrait pas être une qualité, je me serais surement amusé à me découper dans ma rage. Non. Je ne suis pas en colère. Je suis désespéré. Humain. Oui, seulement humain. Fébrile à souhait. Un jour peut-être, un jour. Il faut garder espoir : demain peut très bien m'offrir de quoi m'illusionner encore une semaine ou deux de plus. Je n'attends que ça. Je ne veux que ça. Tout est triste. Même les gens souriants. La tristesse n'est pas un état d'âme, mais elle est nous. Elle est notre misère, notre joie, notre ennui, notre réussite. Elle est tout en notre monde. Sauf la tristesse.
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Un mariage plaisant. Des livres entrainants. Et pourtant, il a suffit d'un seul instant. Tout c'est écroulé, est devenu néant. Pourquoi là, maintenant? Pourquoi? Je ne comprends pas. Ne comprends plus. Je ne le veux plus. Je ne le veux pas. Impuissance, déchéance. D'où me vient toute cette démence? Je ne puis plus l'assumer, le supporter. Ce soir là, tu étais repartie. Tu en avait décidé ainsi. Mais ceci tenait seulement du destin. Ou peut-être d'une fausse harmonie.
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Reath, je crois que l'on est un peu pareil, en vue de ta dernière petite histoire. Rêveur assidu, aimant commencer, ayant du mal à finir. Tout dans la tête, rien dans le crâne (pouf de rire, ça m'est venu comme ça, même si ça n'a pas de sens). Bref, écrire pour imaginer, jusqu'à se faire inonder de ces idées. Qu'importe si cela se termine. L'important, c'est de rêver, se faire rêver, s'inventer des histoires que l'on se conte dans notre esprit. Les voyageurs de l'imaginaire. Nous sommes ces explorateurs de l'inconnu, ces faiseurs de monde, ces créateurs des formes et des couleurs. Nous sommes le pouvoir et le peuple, nous sommes les bons et les méchants. Ici, pas de paradoxe : l'irrationnel rend l'histoire que plus belle. Ici, pas de limite : nous pouvons être les plus viles personnages ou les plus téméraires. Nous sommes astronautes et et bijoutiers en même temps. Nous sommes le tout, et le rien. Mais le plus beau n'est pas d'être, mais de se sentir être. On se sent un peu comme cela. Et puis, on fait don de savoir se faire être : l'exaltant, dans les faits, ce n'est pas se croire génie ou imbécile, aventurier ou détraqué, mais de s'imaginer évoluer ainsi. Peut-être que l'idéal de notre imagination est de s'imaginer dans la peau d'un autre pour ne pas ressentir le besoin de faire comme lui?
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La nausée. Elle avait commencé un jour de printemps. Je ne l'avais pas remarqué. Il faut dire que je ne m'y attendais pas. Pour dire vrai, je ne pensais pas ça possible. Je savais seulement qu'elle était là, maintenant. J'avais pris, un matin, alors que je me plongeais dans une écriture niaise, ma plume en main, comme il était normal de le faire. Je réfléchissais peu, ce que je voulais écrire était déjà là, dans ma tête, prêt à se déverser sur le papier encore neuf et blanc. Alors que je déposais les premiers mots de mon poème, la plume m'interrompit : "N'as-tu pas finis de me faire souffrir autant?" Abasourdi, étonné, voir même choqué, je m'étais arrêté un instant. "Ma plume me parlait", me répétais-je plusieurs fois à moi-même. Je n'avais pourtant pris aucun hallucinogène, ni aucune autre drogue ou médicament. Devenais-je fou? Nul ne le saura, et ceci, pour toujours. J'ai depuis cessé d'écrire, par compassion, et surtout, par peur. Peur de comprendre, peur de savoir, peur de me faire peur, peur de la faire souffrir une fois de plus, elle qui m'avait offert son corps pour en être son esprit. Plus tard, Sartre me parla de nausée. Sartre m'avoua que cela arrivait. Oui. J'en étais rassuré. Même s'il me disait aussi que cela arrivait, mais dans la fiction. Merci.
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Pas si sûr. M'enfin, je ne veux pas rentrer dans un débat qui ne me concerne pas. Bah non, j'ai pas encore de gosses.
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Il y a des jours avec, et des jours sans. De ces jours où les idées fusent, où l'imagination montre son talent. De ces jour où l'on s'étonne soi-même de trouver une histoire pareille. Que ce soit des papillons ou des fourmis, des fauves ou des rats, je ne trouve aucune raison me menant à y penser. Arrivez-vous à vous imaginer un papillon à l'âge d'une tortue, une fourmi à la cape rouge, un fauve herbivore, un rat à l'air sympathique? Etes-vous capables de vous faire à ces idioties, à comprendre ce qui vous a pris? Moi, non. Je cherche encore à savoir. Mais il semblerait que mon cerveau souhaite s'amuser avec moi, il semblerait qu'il veuille rendre incompréhensible le fil de mes pensées. Un bâton. Un requin. Une amie. Une chanson. Un platane. Que je me perde dans ma propre logique! Et si rien ne parait suivre le chemin qu'il aurait dû suivre, je ne dois pas m'en faire : je finirais bien par arriver quelque part. Où? Je ne sais pas. Quand? Je ne le sais pas plus. Et ça n'a pas d'importance. Non. Au fond, ce qu'il faut, ce n'est pas tant arriver à bon port, trouver sa voie, trouver un équilibre, comprendre pour contrôler. Non. Ce qu'il faut, c'est savoir prendre la route, la parcourir, remettre sans cesse son chemin en danger, se perdre, se rassurer. C'est ça, imaginer une histoire. Et ma plus belle histoire, fut, jusqu'ici, celle qui compose ma vie.
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Trop vrai. Et cette anti-volonté me domine depuis... Toujours.
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