Hier, en rentrant du cinéma, j'ai connu une de mes "crises". J'appelle cela ainsi, mais en réalité, ce n'est qu'un nom que j'ai donné à ces maux de tête qui, pour moi, sont virulents. Les sons deviennent une agression, les paupières, ouvertes ou fermées, deviennent un supplice. Les lumières les plus fortes sont comme une brûlure à trop les regarder. Tout dérange, tout blesse. Et rien ne l'arrête, ou presque : les médicaments les plus banals ne servent à rien en dehors de se rassurer à l'idée de les avoir pris. Finalement, seul le sommeil, difficile à trouver, lui, est capable de me séparer de cette douleur.
Est-ce un rappel? Une mise en garde vis-à-vis de mes excès? Ou simplement l'effet des sons et des images du film? Je ne sais pas trop.
Ce qui est sûr, c'est que ça a nourrit de nombreux questionnements en moi, tout autant que mon envie de le mettre sur papier, et ceci, malgré mon "mal". J'ai horreur d'oublier quelque chose que j'ai en tête, et je le mets de ce fait sur papier, pour éviter de le perdre. Et puis, ce pessimisme qui est venu graver son empreinte : la sensation d'être incapable de créer un tel scénario, même si des plus simples, de ne pas être capable de créer de pareilles scènes et images, etc.
Et puis, y a-t-il une valeur symbolique derrière le corps de metal d'Optimus? Ses dernières paroles m'ont rappelé grandement le droit célèbre consistant à tous les peuples de disposer d'eux-même, de laisser chacun maitre de son propre chemin. Sans parler du fait que la musique de linkin park est passé quatre fois, soit deux fois plus que dans les deux précédents films, et que les paroles de la chanson ont été laissées durant le film, et non retirées comme bien souvent.
Bref, tout ceci, alors que je regardais un film comme de nombreux autres, servant à distraire avant de faire réfléchir. Et ce côté me plait grandement. Mais comment ne pas s'étonner face aux sentiments dont on est capable de faire ressentir face à ce qu'on nommerait une machine?
Il y a néanmoins une certitude : ce troisième volet, plus sombre que les autres, me plait bien plus.