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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    un jour = une histoire

    Tout juste magnifique, Château :) Quel lyrisme! (si je peux me permettre ce mot :D)
  2. Jedino

    un jour = une histoire

    Juste parce que j'aime ce rappeur qui, au passage, fait aussi dans un rock assez posé (il semble être guitariste) C'est, avec eminem, les rappeurs que je préfère. L'image qu'on a des autres s'inspirent de ce qu'on peut voir. De fait, je suis pris pour un metalleux. Rares sont ceux qui s'imaginent que j'écoute autre chose que des groupes bien connus de rock ou de metal. Pourtant, c'est le genre de musique que je me suis mis à écouter le plus tardivement, bien que Clapton ait bercé mon enfance. Peut-être connaissez-vous O-Zone, un groupe qui a fait un tube pas mal écouté à cette époque là. Peut-être vous souvenez-vous de Manau que j'ai écouté et réécouté énormément. Voilà ce que je me passais comme musique avant de véritablement m'intéresser à la musique, et de commencer, oui, par le metal, avec rammstein, en particulier. J'ai mis du temps à supporter d'autres groupes plus "violents" comme slipknot. Et je n'aimais pas même linkin park, à ce moment là. J'en suis fan aujourd'hui, c'est pour dire à quel point on évolue. Finalement, j'ai appris à dompter la violence musicale, à m'ouvrir à d'autres horizons, à en rendre presque ridicule la catégorisation. Oui, j'écoute beaucoup de metal. Plus qu'autre chose. Si ce n'est ces derniers jours où j'écoute du rap, et du rap. J'ai mes périodes comme ça. Mon frère a toujours bien résumé ce que j'écoute comme musique : tout, et n'importe quoi. Mais n'est-elle pas là, la beauté, autant en musique, que dans le monde? N'est-il pas là, le secret de la tolérance, de l'acceptation? Malheureusement, l'utopiste que je suis sera déçu d'apprendre que je suis bien trop seul à le penser pour pouvoir le changer. Bonne journée.
  3. Jedino

    un jour = une histoire

    Pas de récit, pas de phrases. Que des mots, des bribes en emphase. Rien n'a de sens, rien ne marche droit : L'ordre est au chaos, et il est roi.
  4. Jedino

    un jour = une histoire

    Tableau sympathique, en effet
  5. Jedino

    un jour = une histoire

    Merci pour la citation wikipédia :D
  6. Jedino

    un jour = une histoire

    Sommes-nous vraiment libre? Tout dépend déjà par quoi on la définit. Est-elle le fait de pouvoir disposer et affirmer ses propres choix, ou de n'avoir aucune contrainte? L'idéal est de traiter les deux. Le plus simple étant, à mon sens, le sens négatif du terme, je me permets de commencer par cela. Et il est intéressant de constater une chose : nous ne souhaitons pas tant la liberté, mais seulement de l'être suffisamment pour se penser être libre. Je m'explique. La démocratie, qu'importe comment elle se manifeste, apporte ce qu'elle nomme la liberté. Liberté d'expression. Liberté d'action. Etc. Pourtant, en observant déjà cela, on remarque que cette liberté est limitée par quelques frontières comme la justice, et donc la loi, et la morale. Ce qui, par un raisonnement tout simple, fait de notre liberté quelque chose de limité. Elle n'est donc que partielle. Mais elle est morale. Un mot au sens très fort dans nos esprits, essentiels au bon fonctionnement actuel. La base même d'une éducation qui se veut juste. Néanmoins, bien qu'on puisse effectivement se croire libre, on ne l'est que partiellement. On le sait, d'ailleurs, quand on y songe. Maintenant, sommes-nous en droit d'affirmer nos choix? Beaucoup vous répondraient que oui. Si vous restez dans le cadre de la loi, tout ira bien. Si vous en sortez, vous aurez affirmé ce choix, mais il sera puni parce que l'ordre moral veut qu'il soit puni. Or, le fait d'être libre de ses choix est, me paraît-il, de pouvoir le faire sans risquer d'être réprimandé par un autre. Notre liberté est donc encore ici partielle. Il est donc nécessaire d'explorer ce qui, au demeurant, limite tant notre liberté, et la rend, du même fait, inexistante. La loi. C'est un sujet très intéressant, quoi qu'emplis de paradoxe. Elle permet en effet de tuer des animaux tout aussi méritant à la vie que nous, mais interdit toute tentative à l'égard d'un humain. Je trouve ça assez égocentrique de notre part. Pis, injuste pour les bêtes qu'on mange. Je ne dis pas que je suis végétalien. Je ne le suis pas, ce serait donc mentir. Je ne défends pas même les animaux. Ce n'est pas mon truc. Je soulève simplement cette faiblesse. La loi est surement une bonne chose. Pour nous. Seulement, elle devrait faire régner l'égalité entre l'animal et l'homme également. Ce sont, au fond, nos frères et sœurs aussi. Ou alors, il faudrait supprimer cela, et laisser court à la folie humaine. Laisser la morale se débrouiller seule pour suffire à mettre à mal l'acte d'une personne. Car la loi n'est qu'une pâle copie de la morale, idée beaucoup plus forte et plus juste. C'est en tout cas la seule à pouvoir nous permettre la liberté. Ou peut-être pas même. Car la morale, au même titre que la loi, serait une contrainte, une réduction de notre liberté. Au final, je ne crois pas en la liberté de l'homme. On en a le sentiment car nous pouvons errer comme on le souhaite, car on peut se dire sans mal que ceci est bien, ou mal. C'est une base à laquelle on se rattache pour se guider tout au long de notre existence. Et on se base de là pour juger de ce qui est juste ou non. Et puis, rassurez-vous : si vous veniez à faire du tort, la justice, main d'action de la loi, serait là pour vous priver de ce que vous pensez avoir : la liberté.
  7. Jedino

    un jour = une histoire

    C'est un pays où tout le monde s'y plait. Une terre que chacun peut cultiver. Un air que tout le monde peut inhaler. Si je me promène au parc, j'y verrai des gens heureux. Je les regarderai s'amuser autour d'un tourniquet Et se grimacer tendrement que cela n'est qu'un jeu. Ils me répondront par l'absence d'un regard chaleureux. Comprenez qu'ils soient trop occupés avec ce jouet Qui les rend, croyez-en ma parole, très joyeux. Si je vais en ville et me laisse accueillir par un banc, Je verrai que rien n'existe autour de leurs mines dépitées. J'y entendrai le chant cadencés de leurs pas assommants. Ils m'assassineront de leurs indifférences cinglantes. Et si je prends un air hébété devant ces personnes pressées, Je n'y gagnerai que des yeux évidés et inintéressants. Ne trouvez-vous pas que la réalité est parfois alarmante? Au final, qu'importe où je vais, qu'importe que je le veuille, Personne ne fait attention à ce qui se fait juste à côté. On préfère immédiatement l'oublier, en faire le deuil. Cela est bien dommage car, imaginez la pauvre feuille Vous appelant non loin, dans l'angle d'une porte ou d'un fossé. Imaginez-là avoir besoin de vous pour revoir son arbre qu'on défeuille. C'est un pays où tout le monde s'y plait. Une terre que chacun peut cultiver. Un air que tout le monde peut inhaler.
  8. Jedino

    un jour = une histoire

    Des humains ici, des humains là, des humains partout. A chaque coin de rue, j'ai l'impression d'en croiser. J'en fais une overdose. Je croise que c'est vrai. Ils sont partout, ils sont géants. Ils me regardent de haut, passent devant moi, mais je n'existe pas. Comme si mon corps fébrile est invisible, indiscernable. Pourtant, je suis là. Pas pour eux. Je suis sans importance. M'écraser les laisse indifférent. Pis, ils jouissent d'un plaisir certain à le faire. Ils me dégoutent vraiment. Si j'en avais la force, je les tuerais tous un par un. Et encore, ils ne mériteraient pas cette attention là. Ils sont méprisables. Ils mériteraient plus que la mort. En tout cas, c'est mon humble avis. Je dois être aveuglé par mon vécu, ma colère. En même temps, qui ne le serait pas? Qui?! Dites-le moi. Allez, essayez donc de me faire croire que personne, à ma place, ne voudrait les étriper de ses propres mains, les faire souffrir comme ils l'ont fait pour de nombreux copains, frères et sœurs à moi. Ce sont des assassins, vous comprenez. Alors nécessairement, je suis plus que remonté contre eux. Si vous étiez insecte, vous comprendriez. Quelque chose me dit que nous le pouvons : "l'homme est un roseau pensant".
  9. Linkin park est mon groupe préféré, donc partant de là ;)

    Ah! Le taf. T'avoir en ami ne me dérange pas, non.

  10. In the end! Oh, ça j'aime :D

    Bonne journée.

  11. Jedino

    un jour = une histoire

    Le gouffre est immense. L'échec d'autant plus grand. Ce n'était pourtant qu'un voyage. Mais il en a été décidé autrement. Je pourrais vous le raconter en détail, vous décrire comment je m'y sentais. La vérité est autre. Je ne m'en souviens plus. Ou, plutôt, pour être exact, je ne l'ai pas vécu. Paradoxal, me direz-vous. Seulement, tout y était beau. Le paysage, miroitant de mille éclats colorés sous l'optimisme de la lumière. Ses personnes qui me sont étrangères, et aussi sympathique qu'accueillante. Ce temps paradisiaque, laissant rêveur. Ce tout qui, quand on y est, fait qu'on doute d'y être pour de vrai. Ce tout que j'ai connu sans le connaître. Vous comprendrez donc pourquoi je ne pourrais pas aller trop loin dans ma description. Néanmoins, je suis rassuré. Savez-vous pour quelle raison? C'est d'une extrême simplicité. Je sais que, avec si peu, vous saurez vous en faire une idée. Non qu'elle soit comme je l'imagine moi. Elle sera juste votre vision de la chose, celle que vous ne partagez avec aucun autre. Cela montre à quel point l'idéal est une affaire propre à nous-même. Ce ne sera que plus vrai si vous avez difficulté à le concevoir : votre rêve en un lieu "parfait" est en décalage avec le mien, loin de la chaleur, de la plage, du contact avec le local. Je vous souhaite ainsi de rêver, de bien rêver, car l'imaginer est déjà le vivre par la pensée.
  12. Bonsoir! C'est bien gentil ça. J'ai sans doute dû te le dire aussi, alors. Et oui, j'ai souvent un avis assez posé sur les choses. Parfois, à tort. Au plaisir, alors!

    Bonne soirée (et TAL, good song^^)

  13. Jedino

    un jour = une histoire

    Et si mon problème était de le croire? Si le fait de savoir faisait que, paradoxalement, je finissais par l'avoir? Pas impossible. L'effet placebo existe bien et fait parfois de véritable miracle. Cette idée m'est venue très récemment. Ces derniers jours, à vrai dire. J'aurais pu l'avoir avant. Mais ma situation me permettait de ne pas me tenir pour responsable. Si je suis malade, je ne suis pas en faute. Si je ne suis pas en faute, je n'ai donc pas à assumer. Une expérience que je mettais sur le compte de la fatigue, vu l'état de mes nuits auparavant, n'a en fait aucun rapport. Dans le bus, généralement, car rarement à un autre moment, j'entre doucement, au gré du paysage, dans un état entre conscience et inconscience. Comme si j'étais entre deux mondes. Je perçois le son de leurs voix, parlant ci et là, de choses et d'autres. Je les vois, sans les voir. Mais je ne discerne pas. Le paysage, à l'extérieur capte toute mon attention, et j'en oublie tout le reste. Me demanderez-vous, pourquoi un tel état? Quel intérêt? Je crois que, plus encore que le fait de voir en paix à travers la vitre, c'est le fait de devoir oublier ce qui m'entoure qui me l'impose. Je ne supporte pas la foule, pas plus l'inconnu. Mais, si je l'oublie, vraiment, si j'en oublie parfaitement la présence, comme cela peut arriver quand j'écoute quelqu'un parler en me concentrant dessus, alors je ne souffre pas du fait qu'il ou elle soit là. Et à cette chose là, j'y tiens. Pas que je m'y plaise plus que dans ma réalité. Seulement, je transpire. Trop. C'en est incontrôlable. Je ne le supporte pas. Je n'aime pas. Ca m'pourrie mes journées. Tout tourne autour de ça. Une belle journée et une journée sans sueur. Une belle journée est une journée détachée de la leur.
  14. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=QoigKC4Zl2c
  15. Jedino

    un jour = une histoire

    Pour écrire tout en musique : Parfois, nous n'avons aucune idée. Ou, pis, nous en avons une, mais elle ne se démarque pas des autres. Du coup, on a l'impression d'écrire sans cesse le même texte, de se répéter. On se lasse. C'est ainsi. Pour moi, ce soir, la question est de savoir si, oui ou non, je suis dans un de ces jours qui manquent de fertilités. Je pourrais parler du doute. Oh! Celui-là. Il est sacrément taquin. Assez pour me faire hésiter. Assez pour ignorer en cet instant si je vais continuer. Quoi? Tout simplement cette histoire dont j'ai pris un certain plaisir à imaginer. A ce personnage qui, quelque part, est aussi une partie de ma naïveté. Pourtant, j'en ai, et pourrais en avoir, des matériaux pour continuer. La crainte de ne pas faire dans l'originalité paralyse ma volonté. L'impression de tourner en rond ne fait qu'en rajouter. Peut-être que la clef réside en la confection d'un plan, d'un scénario déjà ficelé avant même de commencer? Sans doute. Seulement, je ne supporterais pas de me laisser guider en connaissant à l'avance comment cela va se terminer. J'ai besoin de liberté, de connaître en même temps que mon personnage ce qui va lui arriver. Paradoxalement, c'est cela qui me fait traîner, lâcher. J'espère maintenant poursuivre par bribe, comme je l'ai fait, pour ne pas cesser en ayant si bien débuté. Mais chaque jour sans écrire une ligne sur le papier virtualisé est le moteur de la peur, celle de me voir renoncer. Voilà, c'en est finis, je n'ai pas le courage d'aller trop loin ce soir, surtout pour dire autrement ce que j'aurais déjà dit auparavant. Voilà, je vous souhaite une bonne soirée, après avoir écris ces quelques mots en étant bercé par la musique que je vous ai partagé avant de m'être lancé.
  16. Jedino

    un jour = une histoire

    Petit rose, Ô petite rose, où es-tu? Tu vas attraper froid à être si nue Sous le regard hagard de la nuit. Petite rose, Ô petite rose, où vas-tu? Tu vas te perdre dans cette pluie drue Sans personne que tu ne peux suivre. Petite rose, Ô petite rose, où te caches-tu? J'ai besoin de toi pour ne plus être abattu Par l'absence de ton sourire qui fuit. Petite rose, Ô petite rose, j'aurais voulu Jurer sur ta beauté qui m'a décousu Pendant l'instant où j'ai cru vivre.
  17. Jedino

    un jour = une histoire

    L'amour, un vaste sujet, victime de toutes les interprétations possibles. Mais, qu'est-ce que l'amour? Pour les uns, dont j'ai déjà fait parti, c'est une réaction chimique, rien de plus. Concrètement, ce n'est pas plus qu'une pulsion sexuelle, un désir instinctif généré par l'action de l'hypothalamus sur les systèmes de reproduction, et donc l'action des hormones. Pour eux, nous devrions dire : "je t'aime parce que mes hormones veulent que je me reproduise avec toi". Ensuite, viens un groupe très différent : les psychanalystes. Là encore, il est question de pulsion, en partie. Seulement, tout se complexifie. Le rôle de l'inconscient, et du complexe œdipien en particulier chez Freud (je ne saurais généralisé, n'ayant pas les connaissances pour). Un amour absolu pour le parent de sexe opposé. L'amour n'est donc qu'une réponse pour faire contre-poids à cette déception inconsciente de notre petite enfance. "Je t'aime parce que tu me fais penser à ma mère" serait la phrase idéale pour un garçon ici. Mais le contraire est vrai également. Enfin, il y a les autres, les poètes, dans l'histoire. Ceux qui sont un peu rêveurs, fantasques. Eux voir l'amour comme un sentiment fort, et utilise la métaphore du cœur pour l'exprimer. S'ils ne renient aucunement la chimie qui se fait, qu'ils conçoivent le psychisme humain, ils se refusent à croire que l'amour soit si simplement explicable. Qu'il est autre chose que magique, et suffisamment pour ne pas pouvoir se faire découper et décrire. Il y a un côté mystique indéniable. Déclarer son amour, c'est exprimer ce qu'on a en nous, quelque chose d'indescriptible : "Je t'aime parce que mon cœur t'a choisi". Au final, j'ignore ce qu'est l'amour. J'ignore s'il a une odeur, s'il procure une émotion quelconque, s'il est ce qu'on pense et dit de lui. Je pourrais prendre moi aussi parti, défendre avec les arguments qui correspondent à celui-ci, et entrer dans un conflit d'intérêt. Je pourrais jouer à ce jeu, profiter de cet engrenage important de notre vie. Mais je préfère le penser, l'épier et l'observer de loin. Peut-être verrais-je un jour son véritable visage? Dans tous les cas, je sais qu'il est là. Si ce n'est son existence, c'est son action bénéfique. Nous avons besoin de croire en lui pour justifier nos pulsions les plus primitives et les plus nécessaires à notre survie. Auquel cas, notre conscience serait une barrière dont on souffrirait car nous serions incapable de supporter le poids de la réalité. Car, si l'amour n'est rien, rien qu'une illusion, accepterions-nous si facilement de le vivre comme tel? Rien n'est moins sûr à l'époque où l'amour est un des moteurs de la mode qu'est être heureux.
  18. Jedino

    un jour = une histoire

    Elle est marrante, la vie. Oui, tout ceci est vrai. Il est vrai que nous sommes tous les mêmes. Que nous sommes tous ces pantins persuadés d'être unique. Il est vrai aussi que nous sortons tous du ventre de notre mère. Que nous ne l'avons donc pas en commun. Ce qui ne nous rend pas différent pour autant : qui est-ce qui vous éduque, sinon la société? Rassurez-vous, elle nous aime. Elle a besoin de nous, de notre servitude volontaire. Quoi de mieux qu'un esclave qui se pense libre de ses choix et de ses actes? Le plus intéressant, dans cette histoire, c'est qu'on y va de bon coeur. Vivons, travaillons, aimons, profitons, consommons. Idéal slogan pour qui veut posséder les corps et les esprits. Et il n'y a même pas nécessité de le permettre. Il suffit de le promettre. "Vous serez heureux, vous vivrez mieux, vous vous sentirez radieux." Mais pour cela, il faut acheter votre bonheur. Y mettre le prix. Ce mensonge est si bien ancré en nous qu'on angoisse et souffre à l'idée d'échouer, ou de ne pas l'être. Ou, devrais-je dire, de ne pas s'imaginer l'être. Car de tout ça, rien n'existe. Pas plus vous que votre liberté d'expression. Pas plus vos sentiments que vos pensées. Nous, à proprement parler, ne sommes qu'un néant, et ceci, dès lors que nous acceptons une quelconque éducation. Me direz-vous, peu importe. L'essentiel est de trouver sa place. Et, au fond, je ne pourrais qu'acquiescer. Vivre dans l'illusion de nos certitudes infondées et de nos croyances futiles est un choix comme un autre. Mais, je me devais de vous prévenir. Au cas où, une fois face à ses épreuves si douloureuses, vous ne souhaiteriez pas regretter votre erreur. C'est hilarant, vous ne trouvez pas? Vous n'avez encore rien vu. Moi non plus. Je suis comme vous, un misérable insecte écrasé sous la joug qu'on porte si bien à notre coup. Car, en ce monde, rien n'a de valeur, de sens, de logique. Tout est chaotique dans sa plus pure folie. Au point où elle devient décence, justesse. Cela permet de valoriser nos convictions, autant scientifique, que religieuse, qu'idéologique. Là encore, notre réalité n'est qu'un mensonge assez fort pour nous donner l'illusion d'être dans une réalité, notre réalité. Que serions-nous si nous n'avions pas cela? Rien. Et cette pensée dérange, fait mal. Elle frappe notre égo, frappe notre vérité, ébranle tout ce qui semble solide dans les tréfonds de nos absurdités. Finalement, je n'ai plus envie de rire. Ou si, vous me faites rire, avec vos personnalités, vos comportements "normaux" et "anormaux", avec vos relations, vos divinités, vos réactions. Rien n'existe. Rien n'est vrai. Ni ce que je dis, ni ce que vous pouvez dire, ni ce que nous dirons. Rien n'a de sens. Arrivé ici, à condition d'y être parvenu, vous croirez encore que je suis dans le tort, dans mon délire, violent et sporadique. Et, une nouvelle fois, vous ferez preuve de notre meilleure qualité : celle de refouler ce que nous ne voulons pas voir ou entendre.
  19. Jedino

    un jour = une histoire

    Ah, oui. J'aurais pu peut-être généraliser. J'ai pas cherché plus loin. Et puis, faire trop long, ce n'est pas forcément sympathique pour ceux qui vont lire après :D Disons que ma "réflexion" a voulu se limiter au domaine de l'art. En fait, je pensais pas mal à ce que nous faisons ici sur le forum, en écrivant tout ceci. C'est de cette idée là, et de la question qui l'illustre, que je suis parti. Donc, merci à toi d'avoir élargi :) Je ne dirais pas que je recherche une idée pure et lumineuse. Je ne suis ni philosophe, ni moraliste. J'apprécie simplement décrire le fil de mes pensées quand une question s'offre à moi. Disons que, si idée je cherche vraiment, je ne la trouverai qu'en expérimentant de nombreuses autres auparavant. Et puis, parfois, une idée en apporte une très différente. Mais, peut-être trouverais-je, au final? Si ma recherche qu'à demi inconsciente aboutit, j'espère simplement être capable de saisir le résultat. Il ne faudrait pas se sentir comme égoïste à cet instant. Tout mérite d'être répertorié, ici ou là. Et puis, l'imagination est un thème qui me turlupine assez. Comme d'autres. En fait, tout ce qui porte à interrogation m'intéresse. Je pense que les personnes qui me connaissent bien pourront attester du fait que je suis plutôt curieux, voir acharné. Il en faut, à mon âge. Comme à tout âge, me direz-vous. Néanmoins, je ne me le cacherai pas : je ne suis pas le genre de personne qui refuserait d'apporter sa pierre à l'édifice de la connaissance. Qu'importe le domaine. Alors, une idée pure et lumineuse, pourquoi pas? Cela est tout aussi fort de sens qu'un autre choix de vie. Je le crois, en tout cas.
  20. Jedino

    un jour = une histoire

    Sommes-nous les utilisateurs ou les esclaves de notre imagination? S'il est coutume de croire que l'artiste est maître de ce qu'il fait, il n'en est rien. Mais, réfléchissons-y plus longuement. L'artiste, quel qu'il soit, est celui qui, pour une raison diverse, crée quelque chose à partir de ses pensées. Par soucis d'originalité, de perfectionnisme, ou n'importe quoi d'autre, il va mettre en œuvre des talents développés longuement auparavant par un travail rarement autrement que conséquent. Il va donc peindre, écrire, sculpter, réaliser afin d'arriver à une finalité qu'il jugera bonne. Néanmoins, ce qui m'intéresse ici, ce n'est pas les moyens qu'il met pour parvenir à cette fin. C'est l'origine de ces idées qui remplissent les musées et de nombreux sites inconnus de beaucoup. On pourrait penser que la personne dans une situation de recherche finit, en empruntant des chemins sinueux, par tomber sur celle qui lui plaira, et la racontera alors à sa manière. Elle est donc à l'origine de ses efforts, et elle se satisfait pleinement de cette position là. Pourquoi? Parce qu'elle pourra trouver sa jolie, et de ce fait être fière, conter sa vie, et ainsi se vider un peu de ses maux, etc. Inutile de répertorier ici les nombreuses raisons qui peuvent motiver quelqu'un à extérioriser ce qu'il a en lui sous cette forme là. Car, il ne faut pas se le cacher, c'est un moyen éphémèrement efficace pour qui ne souhaite pas accabler une autre personne avec ses idées, ou ses problèmes. Tout le monde ne peut pas le supporter. Maintenant, imaginez que, la cause qu'est extérioriser ce qu'on aimerait sortir ou exprimer soit un désir inconscient. En ce sens là, on ne ferait que réprimer ce désir par un moyen artistique, un moyen que je trouve moi-même stimulant, défoulant, plaisant. Déjà, nous ne serions plus que la victime de notre inconscient, soumis à sa volonté, et incapable de le supporter par notre seule force. Si tel est le cas, alors l'imagination n'existe pas réellement, car elle ne serait que le fruit d'un désir (ou tout autre élément inconscient). L'art serait donc un moyen de refouler des éléments psychiques inconscients. Ce faisant, il ne serait pas une idée comme on l'entend, venu de nul part, ou de la relation entre deux autres idées moins intéressantes. Il ne serait que la représentation idéale pour se détacher d'un désir, un fantasme, un souvenir si insupportable qu'on préfère le libérer dans la matière plutôt que de le combattre. Car, comme vous le savez, nous sommes faibles face à nous-même. On peut donc considérer l'imagination comme le fruit de la puissance de notre inconscient. L'art est un moyen sain de nous éviter la souffrance, ou la folie. Et tout le monde est content. Mais ne vous détachez pas de cette idée qui, dans les tréfonds de mon inconscient, hurle depuis quelques jours : nous ne sommes que les esclaves de nous-même.
  21. Jedino

    un jour = une histoire

    Et si nous n'étions réellement rien? Si notre seul sentiment d'être quelqu'un était une illusion? On se sentirait mal, assurément. Il faudrait être fou, ou vouloir inconsciemment finir dans la folie, pour le penser vraiment. Pas comme une idée qui nous plaît bien parce qu'elle sonne joliment. Non, l'avoir dans la chair, dans la moelle. Mais qu'est-ce qu'une pensée, au juste? Une bribe sans matière, un néant dans un rien. La pensée, ce n'est pas un neurone, ce n'est pas une substance, ce n'est que le fruit de notre illusion. Et cacher la réalité ne permet pas de tomber sur la réalité qui, elle, montrerait que de tout ça, rien n'existe. Hormis, notre certitude pourtant fébrile. Car quiconque s'oppose à une pareille idée aurait comme réaction un rejet catégorique, et la dénonciation par son absurdité. Pourtant, cette même personne se serait étrange, comme blessée. Elle finirait par hypothéquer la possibilité de n'être rien, rien du tout, et se sentirait mal. Elle n'aurait plus que deux choix : soit l'accepter, et en souffrir plus ou moins selon le jour, soit elle continuerait comme elle l'a toujours fait en mettant de côté cette bêtise. Mais, dans tous les cas, n'oubliez pas une chose : par définition, un "rien" ne peut pas échanger, réagir, avec un autre. Voilà pourquoi nous sommes si seuls dans notre société, pourquoi nous finissons tous par échouer notre vie. De ce que nous ferons, dirons, penserons, aucune chose n'aura son importance. Car la nature nous écrasera, nous montrera notre misérable situation. Et là, vous verrez, vous commencerez à la remercier de ne jamais avoir été autre chose que rien. Sauf, si vous vous croyez comme un tout. Dans ce cas-ci, vous en pleurerez, la damnerez, en oubliant, encore une fois de plus, que vous n'êtes rien, et que le but est de faire bouger le système en supprimant l'ancien pour le remplacer par le neuf. N'est-ce donc pas ce que nous faisons tous les jours?
  22. Jedino

    Quelles sanctions en cas de bagarre?

    J'ai mon avis sur la question, mais je risquerais d'être déplacé :D
  23. Jedino

    Quelles sanctions en cas de bagarre?

    Si je devais taper tous ceux qui me regardent de travers... :D L'idéal est, comme déjà dit, de faire preuve de sagesse, et de s'éviter quelques coups dans la face! Pour ce qui est des sanctions, c'est assez variable, selon le contexte, la gravité des éventuelles séquelles, etc..
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