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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Joyeuse Pâques (sous la neige, par ici :D)
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Mais, n'est-ce pas ainsi? Une apparence sérieuse pour un fond bancal?
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Je te l'accorde. A trop chercher, on ne peut que finir par ne pas trouver. Parfois, en tout cas. Et, ce que tu me dis là me correspond aussi Bonne soirée!
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Il paraît qu'il faut parfois sonder son âme pour comprendre ce qui nous échappe immédiatement, ou simplement pour déceler cette paix qui file rapidement entre les doigts de ceux qui la cherchent fébrilement. Du coup, je me suis dit : "pourquoi pas"? Malheureusement, je me suis heurté à un problème plutôt conséquent : si j'en ai une, où est-elle, déjà, et comment saurais-je que je m'y trouve bien? On a beau se connaître, apparemment, nous n'en restons pas moins des espaces à ce point vastes que nous ignorons où chercher pour parvenir à notre fin. Et puis, je dois m'y prendre comment pour la visualiser, mon âme? M'imaginer tel un bonhomme se promenant au sin de mon corps? Chercher consciencieusement dans ma concentration la clef y menant directement à travers le labyrinthe de mes croyances et de mes pensées? Courir maladivement jusqu'à jouir d'une éventuelle chance? Vous comprenez mon désarroi : je me suis paumé avant même d'avoir commencé mes recherches. C'est pour vous dire. Bien logiquement, j'ai abandonné. Trop complexe, trop difficile, trop loin, trop tout, trop rien. Je ne vais pas me mettre à quêter quelque chose dont l'existence ne m'est pas même assuré! Autant me consacrer à la Vérité ou au Bonheur, sinon. J'en serais pas moins idiot. N'empêche, le peu de temps que j'ai passé dans ma caboche m'a suffit à voir à quel point ça y est le bordel. Pour peu je m'aurais cru être à la foire, avec ces marchands voulant à tout prix vendre, vendre, et vendre encore, ces acheteurs prêts à marchander jusqu'au milliardième de centimes, et ces promeneurs innocents et passagers, les plus nombreux, marchant ici surtout pour marcher et ajouter de leur présence quelques grouillements méthodiques à une foule aux chemins chaotiques. Forcément, quand chacun veut aller dans une direction différente, on ne peut pas s'entendre, on ne peut pas se comprendre : borné comme ils sont tous, mieux vaut écraser l'autre en face que se décaler à moitié pour continuer tranquillement. Oui, mes pensées se montrent un tantinet ainsi : folles et provocantes, allant vers le conflit, pour le conflit, et ceci, malgré ma philosophie. Naturellement, j'en viens à me questionner sur mon incapacité à maîtriser ma propre essence. Peut-être que la raison pour laquelle mes pensées m'échappent lors de mes tentatives de contrôle est qu'elle ne sont pas miennes? Non qu'elles ne soient pas en moi : cela me semblerait très ardu à démontrer. Juste que si je n'en puis rien faire, c'est que, quelque part, j'en sois la victime, et non le propriétaire. Bien sûr que c'est délirant, comme idée : se croire esclave de soi-même! Vraiment, ce n'est pas raisonnable! Et pourtant! Si ce n'était pas ainsi, je devrais être libre d'en choisir outre le continu, c'est-à-dire l'arrêt "total". Or, mis à part l'influence sur son contenu, je ne peux le mettre en pause. Peut-être que la pensée représente la mouvance de notre esprit? Qu'elle sonne comme la dernière arme face à l'ennui? Oui, c'est sûrement cela : elle est programmée pour ne jamais cesser afin de ne jamais souffrir du vide, de l'absence de toutes choses. Elle nous sauve de notre misère.
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Un amusement à l'image de Dieu. Faut bien compenser. Dieu n'était-il pas "l'opium du peuple" pour Marx? La politique y ressemble fortement, je trouve. Mais, on est d'accord, derrière ce jeu des apparences se cramponne des sujets très sérieux, eux, comme la pauvreté, oui...
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Je considère la politique comme un amusement pour le peuple, rien de plus... :D
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L'usage de la raison suppose-t-il le rejet de toute croyance ?
Jedino a répondu à un sujet dans Religion et Culte
Sans doute, Phil. Mais, là, je me demande si la raison vaut nécessairement mieux que la déraison. Il paraitrait évident que oui. Néanmoins, la question mérite d'être posée. Pourquoi préférer ce qui est raisonné à son contraire? Parce que c'est logique et compréhensible? Je ne suis pas certain, vraiment pas du tout, qu'il y ait nécessité à cela. Donc, je placerais la raison au niveau de toutes les autres croyances, oui. Et peut-être suis-je ici trop radical. -
L'usage de la raison suppose-t-il le rejet de toute croyance ?
Jedino a répondu à un sujet dans Religion et Culte
La raison n'est-elle pas en elle-même une croyance? Je suis intimement convaincu que la science n'est qu'une croyance parmi de nombreuses autres. De ce fait, on pourrait "comprendre" ce rejet, quelque part. Et en même temps, on pourrait le critiquer. -
J'aurais aimé écrire une nouvelle. C'est chouette, les nouvelles, parce que déjà, c'est possible d'en venir à bout. Puis, on se doit d'être synthétique et efficace, de concevoir quelque chose de court et en même temps, de plaisant à lire. En fait, une histoire réussie doit se finir sur une pensée de ce type "merde, j'l'aurais jamais cru!", ou alors "j'ai appris un truc". Bien sûr, le but reste de distraire. Mais, dans mon monde, distraire pour distraire ne présente pas d'intérêt : il faut, au minimum, surprendre par une idée, une originalité, un style, ou bien transmettre un savoir, pousser à la réflexion, et idéalement, allier les deux. J'admets que cela n'a rien de facile. Pire, je crois que tout le monde n'en est pas vraiment capable. Non que j'estime comme un être "supérieur" à un autre : simplement, il y a un travail, une motivation, qui n'est pas accessible à tous. Cela n'est pas propre à l'écriture. Difficile, du coup, de ne pas sombrer dans la pensée commune que "nous avons tous un talent caché". Dans un sens, je le conçois comme possible. Bien pour cette raison qu'il m'est arrivé d'imaginer une société où chaque enfant irait dans une famille spécifiquement selon ses intérêts, surtout, et capacités, dans un second plan, afin d'y perfectionner l'art qui l'attire. Autrement dit, un enfant qui se passionne pour les avions ira dans une famille d'aviateurs, alors qu'un enfant qui préfèrera le dessin s'en ira dans une famille dont l'une des personnes travaillent dans ce domaine-là. L'avantage est qu'il y a du coup un apprentissage utile et efficace selon chacun, un développement individuel non forcé par la société. Néanmoins, plusieurs problèmes se posent : tout d'abord, la question de la famille même, qui n'aurait plus vraiment à voir avec le schéma que l'on s'en fait. Or, il apparait que l'enfant a besoin d'être dans un milieu qui est le sien, aimé, entouré, rassuré, etc. Je ne sais s'il est envisageable, ni même raisonnable, de faire passer un enfant d'une famille à une autre selon que ses centres d'intérêts évoluent : il y a un risque fort d'être perdu, malgré l'amour qui reste, selon moi, tout à fait possible malgré le changement fréquent. D'autre part, les connaissances de "base", c'est-à-dire l'enseignement essentiellement suivi en primaire et secondaire, semblerait délaissé pour miser sur le "talent" de chacun. C'est pour cette raison qu'il me paraît nécessaire de maintenir au moins de moitié le temps passé à apprendre cela. Vous remarquerez que ma vision d'une société se fait simpliste : c'est que la complexité de notre petit univers est perçu, chez moi, comme une complication que nous nous imposons. Je ne suis pas le premier à le penser : aujourd'hui, la méfiance règne dans les coeurs. Qui ne craint pas d'être agressé dans la rue? Qui ne craint pas sourdement le voisin, le passant? Qui ne craint pas un visage trop sympathique? Tout tend à ce point vers la médiocrité et l'hypocrisie qu'on ne sait à qui adresser notre confiance. Notre quête se veut être l'argent, et non l'homme en lui-même. Il faudrait remettre en question toute une vision de la "vie" : nous voulons trop être heureux, avoir un but, un sens vers lequel se diriger, au détriment pitoyable de l'essentiel qu'est être. Ce détail engendre énormément, et c'est là ce qu'il nous incombe de modifier progressivement. Comment voulez-vous évoluer dignement au sein d'un monde où l'on tuerait son père pour deux sous? Pour mener cette évolution, il serait bon d'instaurer des règles, me dirait-on. Je n'en suis pas certain. Imposer des règles force l'individu à s'y résigner, et parfois, à les transgresser. Les règles ne doivent pas venir de l'extérieur, mais de l'intérieur. Comment voulez-vous convaincre une personne de ne pas voler si elle est persuadée que seul ce moyen peut l'aider à survivre? On en vient nécessairement aux relations, et particulièrement, à l'entraide. La solidarité sonne en moi comme une absurdité, puisqu'elle représente plus un comblement de la conscience qu'une action réelle cherchant à changer durablement la chose. Bref, voilà un mince portrait de ce qui se trame longuement dans ma tête. C'est finalement très utopique, je crois. Fonder un monde sur la bonne volonté et la véritable sympathie tient du délire. Voilà pourquoi il ne m'est pas utile de poursuivre. Si vous le pensez aussi, cela suffira. Si vous en doutez, continuer ne servira à rien, terré comme vous l'êtes dans cette apparente satisfaction d'un monde qui étouffe de lui-même.
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Chapitre 14 : Pris pour cible, l'assaut sur l'équipe
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Haku dans Haku Blog
C'est le gentil qui va gagner, bien évidemment (a) -
Le doute appartient quelque part au sentiment amoureux? Je ne sais pas vraiment, mais je crois que si. Sinon, joli texte :)
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Quelle prose! On y sent la rage! Il y a de l'originalité, de la puissance! On est comme emporté par un flot de paroles pareils, sans parler du style métaphorique qui en laisse plus d'un à terre! Bravo!! (:D)
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Cela est bien gentil, Merci Cosette :) Désolé, je n'ai pas l'humeur à la rime ce soir (je ne suis pas de mauvaise humeur, mais ailleurs).
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Quel flot de maux! Et en même temps, quelle adresse avec les mots! Bonne soirée.
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"Pour moi, tu es trop peu toi-même." Qui suis-je donc, finalement? C'est une question qui m'a longtemps tracassé, et à laquelle je n'ai toujours pas su répondre. Je crois que c'est une question à laquelle on ne répond pas. Je pourrais suggérer mille traits de caractères, mille émotions, mille choses : rien ne me définirait vraiment. Tout au plus, je parviendrais à caractériser une situation particulière et précise de mon existence, le sentiment d'un instant. Peut-être n'est-ce pas la bonne question. Peut-être n'est-ce pas une question. Pourquoi serions-nous une personne, une seule identité fixe dans le temps, bref, un sujet? J'y crois de moins en moins pour une raison très simple : chaque jour, je me sens différent. Pas forcément autre, mais différent, oui. Un jour, je suis motivé, j'en dors peu ; l'autre, je serai le contraire. Jamais, néanmoins, je ne serai comme un moment dans le passé, malgré l'apparence : depuis, j'aurais connu d'autres événements, courts ou longs, qui auront nécessairement modifié cela. Bien sûr, il y a une constante en nous qu'on a nommé le sujet. Seulement, je n'y crois pas, parce qu'on ne peut penser identique quelque chose qui, chaque jour, en chaque heure, se nuance un peu plus, évolue un peu mieux, vers l'aboutissement qu'il se promet par cette action ou pensée. Autrement dit, le moindre geste fait de nous quelqu'un d'autre. Vous ne le ressentez pas de cette manière, vous ne le percevez aucunement, et pourtant : par accumulation, on se rend compte, un beau jour, qu'on a changé. N'est-ce pas là une preuve?
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J'aime beaucoup, et particulièrement la rose d'amitié
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Pour ma part, j'ai l'âge qu'on peut lire. Et, on peut se faire une idée, bonne ou mauvaise, avec l'âge de la personne. Donc oui, quelque part, ça a son importance. Quelque part.
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Grenadine, il est intéressant parce que le ton et la morale qui y sont dégagés le rendent magnifiques. Mais, je te l'accorde : l'histoire n'est pas nécessairement ce qu'il y a de plus envoûtant. Ce n'est simplement pas ton truc :)
