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Criterium

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Tout ce qui a été posté par Criterium

  1. Mais tu essayes de rameuter tout forumfr au karaoké, je rêve =)

  2. Coucou démon =) Si tu t'intéresses à l'Egypte Ancienne et à la langue ancienne égyptienne - à mon avis le meilleur moyen pour savoir trier le grain de l'ivraie, trop de gens fantasment sur cette période sans la connaître, surtout dans les cercles occultes - je peux te conseiller des livres, je le ferai avec plaisir si tu le souhaites. A+

  3. Pendant la plus longue période de l'Egypte Ancienne, coexistaient cette langue équivalente du "latin" et la langue de tous les jours, et il y avait forcément de grandes différences (à noter que des choses "parlées" et même "vulgaires" sont progressivement entrées dans la langue écrite, tout comme dans toutes les langues du monde : le démonstratif "p3" était vulgaire à la base et s'est retrouvé à la fin écrit sur les monuments les plus officiels). Mais oui, à une époque, la langue égyptienne, la jolie, celle que tu voies sur les pyramides et à propos de laquelle on s'imagine tant de choses, oui, elle a été parlée, comprise, utilisée, par des milliers de personnes, pour dire les choses les plus diverses, pour s'acheter du pain, pour cultiver les champs et pour prier les dieux. :smile2:
  4. Non, la langue hiéroglyphique "sacrée" a subi elle aussi des transformations, y compris sur les consonnes, tout comme la langue qu'ils parlaient tous les jours. Il faut voir la langue hiéroglyphique comme étant leur "latin" qu'ils respectaient énormément, mais qui a compté trois grandes périodes, l'ancien égyptien, le moyen égyptien et le néo-égyptien. Par moultes évolutions, le néo-égyptien a donné naissance à la langue copte, notée par l'alphabet grec auquel fut ajouté quelques symboles. Les termes hiératiques et démotiques désignent des écritures et non des langues - bien que ces écritures ayant existé à des périodes différentes, elle notèrent des langues différentes (moyen égyptien et néo-égyptien pour le hiératique, néo-égyptien pour le démotique). :smile2: Pour en revenir aux hiéroglyphes, il n'est pas rare de voir des mots orthographiés de manière très laxe, reflétant parfois des mutations consonantiques en cours, en est témoin la chute commune des semi-voyelles en dernière position des mots, ou certaines formes devenant proverbiales ("est à moi" noté "nnk" par contraction de "nj jnk", pour donner un exemple concret). De plus, on a fait beaucoup, beaucoup de progrès depuis Champollion, ses écrits ne sont plus d'actualité.
  5. Oh, si tu as des extraits de cours intéressants sur ce courant d'air et un peu de temps à tuer, n'hésite pas: nous serons tout ouïe. Quant aux références de livres, ce n'est pas grave s'ils sont en anglais (enfin, en tout cas pour moi, je le lis couramment donc ça n'est pas un facteur prohibitif). :smile2:
  6. Hihi, quelqu'un qui est au début de sa carrière d'étudiante en histoire de l'art m'a dit que c'était une des périodes les plus "neuneu" qu'elle a pu voir et a été très étonnée de savoir que mon tableau préféré était sans doute Tristan & Isolde de Leighton (visible sur le premier post de ce topic). :smile2:
  7. Une semaine de vacances au soleil! Profite, bronze, et re-profite =) Tu nous raconteras à ton retour. Bisous

  8. Je m'immisce dans votre discussion juste pour dire que je suis content de voir que demon.sadique a tout de suite reconnu les limites de wikipedia, d'autres se seraient senties bêtes et auraient persisté: donc, c'est bien, démon Bon, malheureusement, je reviens à la charge: C'est totalement faux :smile2: Les différences principales entre français, anglais et allemand pour ne donner qu'un exemple, sont dus à ce qu'on appelle les deux "mutations consonantiques", je crois que le nom est assez clair comme cela De plus, la langue égyptienne a évolué avec le temps: l'ancien égyptien est aussi différent de l'égyptien du Nouvel Empire et du copte, que l'ancien français (celui du XIème, s'entend) est différent du français, lui-même différent de la langue franque des premiers siècles après J.C. Parlez-moi de l'effet Kirlian.
  9. Je suis tout à fait d'accord avec Nissard. On aime trop à rêver et s'abreuver d'exotisme en bavant devant ces arts asiatiques, car l'herbe est toujours plus verte chez le voisin. :smile2: Cependant, le sujet était l'efficacité et non pas la différence de notion que les gens mettent entre "art martial" et "self défense" (honnêtement, différence dont on n'a que peu cure). On y revient?
  10. L'efficacité c'est galvaudé comme notion. Efficacité dans quel but? On ne travaille pas pareil, on ne s'entraîne pas pareil selon si ton but est la pratique de l'art, ou la survie en milieu hostile, ou la maîtrise de son adversaire, ou tuer comme en conditions de guerre... L'efficacité, ça dépend aussi plus de la personne et de sa compréhension, de son intégration effective d'un système, plus que ça ne dépend du style pratiqué. Pour te faire rigoler, je te dirai qu'il y a même des karatékas efficaces :smile2: Si tu devais te faire une idée du wing chun, que te semblerais l'approche la plus judicieuse: aller voir un pratiquant lambda dans un club lambda, pratiquant pour son plaisir, ou aller voir un sifu comme Jose Grados?
  11. Et oui, gigi et son regard perçant m'a bouleversé. Toi, c'était sur un plan spirituel que tu m'as bouleversé, espèce de virgule =) Tout va bien chez toi?

  12. *la tête qui tourne*

  13. (... la suite) Revenons à l'énergie. Tout d'abord, s'il y a autant de débats, c'est aussi et surtout que les gens ne parlent pas tous de la même. Commençons par le côté pragmatique, que je sens que l'on va me reprocher: toute énergie a, par définition, un support. Que cela soit l'énergie d'une poussée de mains, ou l'énergie de l'électricité. De par cette définition, toute énergie est mesurable et, au minimum, de manière semi-quantitative. On ne prouve pas l'existence d'une énergie par des exemples particuliers et personnels, mais par une mesure de cette énergie lorsqu'elle est censée être déployée. :smile2: Voilà le problème avec l'énergie spirituelle: ce n'est pas mesurable. En ce sens, elle n'existe pas, et n'a jamais été mesurée de manière semi-quantitative ou quantitative. Il est à noter que depuis plus de vingt ans, James Randi offre à quiconque lui montrerait la moindre parcelle d'énergie spirituelle, la somme d'un million de dollars. Même si la plupart des magnétiseurs ne s'intéressent pas le moindre du monde à l'argent, certains le font certainement ; et beaucoup de personnes ont tenté cette offre. Evidemment, personne n'a réussi, et ce n'est pas à cause de prétendues mauvaises conditions de test (publiées, évidemment, rien n'est caché). La conclusion est sans appel: l'énergie spirituelle en tant que telle, n'existe pas, n'a jamais existé, et n'a jamais été prouvée scientifiquement. Ne l'appelez donc plus "énergie spirituelle", ce n'est pas de l'énergie. Cependant; il me semble que l'on a pu montrer que l'apucunture marchait, et beaucoup mieux que toutes ces médecines parallèles n'ayant qu'un effet placebo (tout comme on sait que l'imposition des mains et l'homéopathie sont de vastes arnaques, pratiquées par des charlatans, et ce sans exceptions). Cela ne suffit pas à prouver l'existence des méridiens - la médecine grecque marchait alors que le corps humain n'est pas réglé par un système d'humeur, c'est-à-dire qu'un bon résultat pratique ne justifie ni ne prouve une théorie dans son ensemble, telle quelle - mais cela pose des questions quant à comment est-ce que cela se fait que cela marche. L'intervention d'une quelconque énergie spirituelle, ou de méridiens, ne sont certainement pas les seules explications à ce phénomène, ni les meilleures. Deuxième chose, par rapport aux arts martiaux. Ayant pratiqué, et ayant eu la chance d'avoir un professeur très versé dans les techniques respiratoires, j'ai pu ressentir par moi-même ce que certains voient trop vite comme quelque chose de mystique. L'histoire-même des arts martiaux, en particulier asiatiques, est une histoire remplie de légendes, de mystifications et de mystique en tout genre ; il est d'ailleurs connu que les liens entre écoles d'arts martiaux et sectes, est parfois ténu. Les explications quant à l'efficacité d'une technique ou à l'intention ou un principe d'art martial sont par nature ésotériques, et c'est normal: l'ésotérisme, c'est un savoir qui ne se transmet pas par les mots, mais par les symboles, les paraboles et les gestes. En ce sens, un art martial est ésotérique sans être surnaturel pour autant. Mais trop souvent, le pas est franchi, et l'explication est recouverte d'un voile mystico-religieux. Ainsi, le "ki" en arts martiaux, le "kime", l' "ancrage" et tant de notions ont une réalité tout à fait tangible. Cependant, lorsque l'on voit certainement affirmer que leur "ki" peut se projeter et qu'ils peuvent frapper sans toucher la personne, non, cela est du charlatanisme, et les individus comme Quéro (voir vidéos sur youtube pour les curieux) ont été reconnus comme étant des charlatans. La frontière est parfois fine entre les deux: ainsi, par contre, donner un coup très énergique sur une distance de 2 millimètres - le "one-inch punch" - cela existe, même si beaucoup n'y croient pas. Et il n'y a rien de surnaturel là-dedans.
  14. Je profite d'une pause pour corriger certaines erreurs impardonnables quant à l'Egypte Ancienne, puis exposerai mon avis sur le sujet. Premier point, les cinq éléments constituant un individu en Egypte Ancienne sont bien le ba, le ka, l'ombre, le nom, et le corps, mais ce dernier ne se dit pas "djet" (ce mot signifiant l'éternité d'un point de vue linéaire, par opposition à "heh", l'éternité d'un point de vue cyclique). Au lieu de corps, l'on trouve plus souvent écrits "les morceaux de corps"/"les parties du corps", qui s'écrivent en translittération "h'w". Deuxième point, ce que tu as écrit sur le ka est malheureux tout à fait faux. Le ka était en quelque sorte "l'énergie vitale" d'une personne, c'est-à-dire la chose-même qui différencie un être vivant d'un être mort. Le mot ka au pluriel en moyen égyptien, "kaw", signifie d'ailleurs "énergie". Tout le monde avait donc son ka sur Terre, et le ka se nourrit de "kaw", l'énergie contenue dans les aliments, les boissons, l'air que l'on respire. Cependant, la notion va plus loin: en effet, dans l'après-vie, afin de continuer à sustenter le ka de la personne, séparée de sa dépouille mortelle, l'on lui présente des offrandes, dont le "kaw" sera quand même absorbée, malgré que la nourriture ne soit évidemment pas mangée par le "fantôme". D'où l'importance fondamentale des offrandes envers les défunts que l'on faisait continuer à vivre, à travers cette alimentation psychique d'une part, et à travers la mémoire de leur nom d'autre part. La représentation la plus courante du ka n'est pas un homme levant les deux bras, mais deux bras formant une sorte de "U", une sorte d'étreinte. :m: Troisième point, tant que nous y sommes, précisons donc ce qu'est le "ba". Le "ba", c'est tout ce qui fait de quelqu'un un individu particulier - sauf! ses traits physiques. C'est donc à la fois l'âme, le caractère, la personnalité, et l'impression que laisse cette personne en autrui. Le pluriel de ba, "baw", signifie en moyen égyptien cette "impression laissée", le "charisme". Quatrième point, la philosophie égyptienne ne se rapproche en rien de la philosophie de Lao Tseu, je ne comprends même pas que cette idée vienne à l'esprit Quant à rapprocher "ren" de "ren", ce n'est pas à faire; les égyptiens ne notaient que les semi-voyelles et les consonnes, le nom est donc écrit "rn". La voyelle médiane et l'éventuelle voyelle finale de ce mot sont inconnus; il me semble que des études philologiques ont pu être menées sur certains mots, comme l'habituel "nfr" qui n'était certainement pas "nefer" mais plutôt "nafir" au masculin et "nofrat" au féminin. Il me semble donc que "rn" devait ressembler à "ron" plus qu'à "ren". Sinon, comme je disais à demon.sadique en mp, il a tout à fait raison de dire que le nom était quelque chose d'absolument sacré en Egypte Ancienne, je détaillerai si les gens sont curieux. Les sources pour ce que j'affirme sont de nombreux ouvrages de référence, sur la grammaire, les textes, la mythologie égyptienne. Je conseillerai pour n'en citer que peu, et parmi ceux qui se trouvent relativement facilement, le Middle Egyptian de Allen, le Ancient Egyptian de Loprieno pour les considérations philologiques, et le Les dieux de l'égypte: l'un et le multiple de Hornung pour la théologie (ainsi qu'éventuellement Les prêtes de l'Egypte Ancienne de Sauneron). A éviter absolument, les écrits de Schwaller de Lubicz, des écrits d'illuminé qui font honte à l'édition Champs Flammarion, et à prendre avec des pincettes, les écrits de Desroches-Noblecourt, dont on déplore qu'ils soient pourtant les plus facilement trouvables. :smile2: (... argh, j'ai un truc à faire, je continue ce post dans un instant ...)
  15. J'ai l'impression, moi, que tu commences à éprouver le syndrome de "je tente de me raccrocher aux moindres détails" - désolé de le dire abruptement, mais c'est un peu ça: tu réfléchis, et interprètes a posteriori chacun de ses actes - ce qui est bien naturel - mais comme guidé, comme tenté d'y voir la moindre once d'intérêt "amoureux" ou tout du moins "plus qu'amitié" envers toi. Et plus l'on cherche quelque chose, plus l'on le trouve, tu trouves donc forcément des tonnes d'indices que tu trouves significatifs mais qui ne le sont pas: sa façon de te parler (sujette à interprétation), sa façon de t'avoir embrassé (sujette à interprétation), sa façon de t'avoir recontacté, etc. Je pense que tu préféreras écouter les avis plus encourageants et plus flatteurs, car mon avis reste le même: je pense que c'est mort, qu'il faut couper tous les ponts, et oublier cette idée de lettre. Mais ce n'est que mon avis, et je pense que tu préféreras ne rompre aucun contact avec elle, de toute façon. :smile2:
  16. ( ' ') ( . .) (. .) (' ' )

  17. C'est bien l'ESAT?

  18. A mon avis, la lettre n'est pas nécessaire. Ce que tu y résumes, c'est que tu es tombé amoureux, que le "nous" n'existe pas et qu'elle ne semble pas vouloir qu'il existe, et que "par respect pour elle" vous devriez vous éloigner (et je pense que ce n'est pas tant "par respect pour elle" que "par respect pour toi" que tu devrais le faire); c'est un peu comme si tu espérais une réponse, voire un revirement de sa part. Tu pourrais à la limite te contenter d'un mot un peu plus court, plus sec, signifiant que vous devriez faire un "break" pour que tu puisses te reconstruire hors de cette histoire qui ne s'est pas faite. Et je ne suis pas certain que ton amour puisse redevenir amitié; ces transformations ne sont jamais complètes ni complètement satisfaisantes, je n'ai pour le moment jamais vu de cas où cela s'est fait de manière saine et réfléchie, sans "demande" non-dite d'un côté. :smile2: Je suis désolé, et c'est dur de dire ça - encore plus de le faire, à ta place - mais je pense que la meilleure solution serait de tout laisser tomber avec elle.
  19. J'ai beaucoup de drôles d'expressions, oui =)

  20. A l'occasion d'une discussion sur le thème des SMS à envoyer aux gens desquels on voudrait se débarrasser, je voudrais remettre ce sujet au goût du jour! En effet, les ruptures par SMS, tout le monde en a entendu parler, tout le monde a eu un copain ou une copine qui l'a fait - et c'est presque dommage qu'il n'y ait qu'un seul témoignage direct pour le moment sur ce topic. Bon, mon avis sur le sujet, c'est que évidemment c'est très lâche - je dirais même que le mot "minable" est l'un des premiers à me venir à l'esprit - après, on ne rompt pas non plus de la même façon une aventurette de deux jours et une idylle de dix ans. Personnellement, je n'ai jamais rompu par SMS, trop de dignité pour faire cela, et ai eu la chance de ne jamais être plaqué par SMS (ou peut-être ne suis-je jamais sorti avec une fille suffisamment bête ou superficielle pour faire ça). :smile2: Par contre, je connais une amie qui a régulièrement plaqué ses copains de cette manière ; bon, il faut savoir qu'elle-même se définit comme - je cite - "un peu salope de faire ça" mais s'excuse de par le fait qu'elle ne peut pas s'empêcher de se lasser de quelqu'un en 48h, et qu'elle n'a pas de forfait à gâcher pour ces choses-là, "pas intéressantes". Ce qui est - excusez-moi du terme - amusant, c'est qu'autant elle est superficielle sur ces aventures, autant elle n'est pas du tout comme ça avec ses amis. Voilà pour ma contribution indirecte à ce topic.
  21. Oui, ça va, un bon dimanche à buller cela fait du bien de temps en temps =)

  22. Coucou canard =) Hihihi merci pour ton commentaire sur mon histoire, j'ai trouvé ton analyse désopilante =D Ca m'a fait plaisir. A+ super canard.

  23. C'est triste, mais voilà donc encore une histoire avec une fille qui embrasse langoureusement pour finalement ne voir en toi qu'un ami; m'est avis qu'elle a quand même une petite recherche intérieure à faire avant de passer à sa "recherche extérieure". Par contre : C'est possible que tu dises ça tout simplement sur le coup de la déception, c'est en tout cas c'est ce que j'espère, parce que c'est donner une conclusion stupide à une histoire triste. :smile2:
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