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Premier texte: Loup dans la plaine


Ozy Mandias

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Loup se trouvait dans une grand plaine. L'herbe était brune, roussie, écrasée, rachitique, quasi morte. Des ossements parsemaient cette étendue morbide. Le ciel, lui, était noir, dense, orageux, il semblait comme s'élever haut dans le ciel comme pour tenter de cacher la moindre parcelle de lumière. Aucun relief ne se distinguait dans ce paysage, une étendue brune et morne à perte de vue.

Seul, se distinguaient maintenant des oiseaux, volant en groupes, volant en rond, volant comme vers aucun but, comme des zombies ailées. Ils étaient bien trop loin pour que Loup les distingue. Même leurs cris ne parvenaient que faiblement à l'oreille de Loup. Il décidât d'aller en avant, en direction de ces oiseaux, curieux de voir ce que pouvait faire une trace de vie aussi équivoque que des oiseaux dans un endroit paradoxalement dépourvu de vie.

Il ne fallut pas longtemps à Loup, pour atteindre le lieu du regroupement de ces aves. Quelques minutes là où il comptait mettre une bonne heure. A moins que¿. A moins que ces nuées aient décidé de venir également à lui ? Quoi qu'il en soit, Loup fut intrigué par cette curieuse manifestation. Aux débuts il croyait à des corbeaux, puis à des merles, puis à des moineaux, Mais il s'était trompé. Quelle surprise de voir des perroquets illuminer ce ciel morose.

Loup avait la truffe levée vers le ciel, ses beaux yeux noirs l'air surpris par cette rencontre. Des perroquets¿. Des perroquets virevoltants tout autour de lui, volant gracieusement. Les groupes se déplaçaient à l'unisson. Comme un balai orchestré par le vent. Loup était encore plus émerveillé par le déluge de couleur détonnant littéralement dans cet univers si triste. Avec une impression de sureté retrouvé comme quant on voit un arc en ciel après un orage. Les couleurs étaient éclatantes, elles brulaient de mille feux. Loup était comme hypnotisé. A présent il s'était assis sur son séant comme pour profiter d'un merveilleux spectacle de feu d'artifice. Les perroquets, la couleur¿. Et le bruit soudain.

Car Loup n'entendit pas tout de suite le bruit. Avant il y avait le murmure du vent accompagnant les bruissements d'ailes. A présent il y avait les croassements chaotiques des oiseaux. Ce qui semblait comme un désordre sonore, semblait également similaire et linéaire. Les perroquets étaient par groupe distinct, je l'avais dis tout a l'heure. Mais cela sauta plus nettement aux yeux de Loup. Ce qui lui paraissait comme une danse, lui donnait l'impression d'un combat à présent. Les Oiseaux exotiques volants les uns contre les autres dans une cacophonie de plus en plus insupportable. Même les couleurs autrefois chatoyantes de ces animaux à plumes, semblaient maintenant uniformes pour chaque clans. Des camaïeux de rouges pour ceux la, de vert pour ceux ci, de bleu pour ceux plus loin, etc¿. l'arc en ciel prenait des allures de peinture dénaturée trop longtemps par le contact direct au soleil. Et le bruit. Par tout les diables ! Le bruit qui devenait assourdissant pour Loup lui obligea à cacher ses oreilles sous une de ses pattes avant, le bruit rentrant comme un torrent dans ses tympans pour se fracasser comme un tsunami contre les parois de son crâne, lui faisant vibrer le cerveau comme une corne de brume. Il croyait déceler en se concentrant sur la douleur comme des chuchotements presque compréhensibles. Comme des appelles¿.

Le loup est capable de poussé des hurlements terrifiants quant il en sent le besoin pour garantir sa vie. Ce fut le cas. Des hurlements comme sorti du fond des abysses. Suivit de grognements qui n'auraient rien à envié à cerbère, terminé par un aboiement laissant dévoiler des rangés de dents aussi grosses et pointus que les cornes de Belzébuth. Ces oiseaux de mauvais augures s'enfuirent en une masse grouillante, comme les cafards apeurés a la vue du talon d'une chaussure. Ils volèrent dans un désordre ressemblant à la débâcle d'une armée vaincue à plate couture. Loup ce remit de la torture que lui firent enduré les perroquets. A un moment ou Loup remit ses idées en place malgré le désordre persistant dans un écho des cris de piafs, il discernât d'autres bribes de phrases sans queux ni tête, comme une joute entre eux, une lute pour la raison et la vérité. Ce combat qui ce déroulait dans les cieux entre les perroquets c'était déporté en la personne de loup. Il comprit qu'ils cherchaient à la tentation et à la jalousie. Loup secouât une dernière fois sa tête pour chasser toutes ces paroles, et reparti dans la direction opposé aux perroquets

Ils étaient donc là ! Cherchez une chose comme le plus grand trésor et vous ne le trouverez jamais, oubliez le et il ce nicherait sous votre nez. Les perroquets ce dressaient devant lui. Sur des arbres. Des arbres ? Mais il n'en avait même pas aperçu en s'engageant dans cette plaine. Les arbres étaient à l'image des perroquets : couleurs criardes, formes attirantes, postures racoleuses. De grands arbres se dressant haut dans le ciel comme pour faire un doigt d'honneur aux cieux. Des arbres dont les branches remplis de fruits aux allures gouteux pliaient sous le poids des corbeaux. Loup remarqua les arbres à l'image de leurs hôtes, de couleurs différentes. Et bien entendus en bleu avec bleu, rouge avec rouge et ainsi que jusqu'à ce que toute les couleurs du cercle chromatique soient épuisées.

Les corbeaux se nourrissaient des fruits, ils se goinfraient aurai même été plus représentatif, plus que de raisonnable. Ils dévoraient cette nourriture comme pour provoquer les autres, et à chaque fruits mangé par les uns, les autres en mangeaient deux jusqu'à l'éc¿urement. Une fois les victuailles consommée des cris fusaient entre les différents partis. Loup s'approcha par ces pas les plus silencieux, il devait traverser cette forêt bizarre et parsemé, ayant poussée en une journée, pour sortir de cette plaine prenant des allures de danger au fil des révélations quelle lui étalait sous ses yeux. Des bizarreries prenants des aires terrifiants, comme ce perroquet tombant sous le coup des attaques de ses ennemies et peut être aussi, gavé à outrance par tout ces fruits, son corps s'écrasant mollement sur le sol rabougri et calciné, de la fumée s'élevant dans un sifflement, le corps du perroquet fondant lentement dans une bouillie informe coulant le long des ossements de ce qui fut un être vivant quelques minutes plus tôt. Un autre attrapa un fruit par son bec. Il le lâcha par étourderie apparemment. Le fruit tomba pile sous le nez de Loup. Il regarda le fruit. Ce n'était pas un fruit. C'était comme un dégueuli de tripe infecte ayant perdus toutes couleurs, de vers monstrueux s'agitait à sa surface, une odeur de merde s'échappa de cette immondice. Loup recula vivement l'aire dégouter, oubliant toute discrétions sous les ombres menaçantes des arbres. Il regarda en direction de celui le plus proche. Les corbeaux c'était tuent. Ils le regardaient, figé dans l'altitude qu'ils avaient avant de le détecter. Vengeance sur celui qui leurs teins tête auparavant. Le chaos sur la pleine. Les perroquets fusaient de toute par, hurlaient à s'en rompre la gorge, l'attrapant par leurs griffes, se le bataillant comme un trophées inestimable, le soulevant hors du sol, lui lacérant le dos, lui faisant pousser des cris de douleur à nous brisé le c¿ur, ce débâtant dans tout les sens comme pour éviter une issu fatale, mordant et arrachant des bout de chair dans un nuage de sang et de plumes tout ce qui lui passait à porté de crocs, tiraillé dans tout les sens à en perdre l'orientation, des larmes lui coulant des yeux à cause de la douleur toujours plus forte. Loup s'agita avec l'énergie du désespoir mais aussi de la peur poussé par l'adrénaline, les griffes lâchèrent leurs proies, plus assez de bêtes pour soutenir le poids. La chute fut brutale, courte et terrifiante, le ciel et la terre ce mélangeant dans un caléidoscope de taches de couleurs, le sol ce profilant de plus en plus nettement. Puis l'eau.

Loup atterrit dans un fleuve. Le choc fut brutale et l'aurait assommé si le celui de la température ne le fut pas encore plus par son coté glaciale, et le maintenant éveiller. Il arriva plus poussé par le courant que par ses propres forces quasi réduits à néant, à atteindre une berge. Du sable sous son corps meurtri par les autres. Des plais témoignant de la rage de ces clans. Loup s'endormit.

Le réveille fut doux, loup était loin de la plaine, loin de ces couleurs, loin du boucan, loin du sang¿. Il se reposa au bord de l'eau toute la journée, méditant sur l'étrangeté de cet endroit et de ses habitants. Puis il ce remit en route, ses blessures commençaient à cicatrisé et rejoignaient un longue série déjà commencé depuis longs temps. Devant lui de vers pâturages ce présentaient petit à petit.

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