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Flatulence 3 - Le pet de pucelle


Oncle_Julien

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Chères amies lectrices 
Chers amis lecteurs 

Nous continuons ici notre analyse non exhaustive du pet. Le pet est en général un vent renfermé dans le ventre. Le pet est souvent causé, comme le prétendent certains hommes de sciences, par une sorte de débordement. Le débordement d'une pituite attiédie. Un débordement qu'une chaleur faible, atténuée et détachée sans la dissoudre. Selon les gens des campagnes, paysans, agriculteurs ou cultivateurs, ce débordement aurait une cause certaine. 

Il serait causé par quelques aliments de mauvaise nature. Créant un air comprimé cherchant à s'échapper par l'anal. Ce souffle parcours alors les parties internes de l'organisme cherchant un échappatoire naturel, facile et direct. Il sort alors avec précipitation émettant soit un sifflement, soit un bruit sourd. Le bruit "bulleux" laisse craindre le pire. Avec l'âge et l'expérience, chacun arrive à moduler son pet avec plus ou moins de virtuosité. A la tonalité de son choix. 

Découvrons ensemble ce nouveau chapitre riche d'enseignement. 

Le pet de pucelle 

Une légende affirme que sur l'île des Amazones, les cavalières avaient pour habitude de moduler leur pet. Avec soin. La guerrière modulait le plus souvent en tonalité de Do lors de l'assaut. Plutôt en Ré en cas de repli arrière. Fuite. La victoire était le plus souvent ponctuée par cette très belle tonalité de Ré qu'affectionnait tant Jean Sébastien Bach. Par contre, en période de paix, le pet était modulé longuement en tonalité de Fa. Bien sûr ce ne sont que légendes... 

Par contre, l'histoire aura retenue la certitude que le pet des amazones avait un goût épicé et fort apprécié. Recherché. Des conquérants, assaillants souvent venus des contrées nordiques, cherchaient à ramener quelques spécimens rares. Ces vikings, au caractère bien trempé, capturaient souvent quelques amazones afin de les ramener dans leurs contrées. Le pet des amazones était si réputé qu'il n'était pas rare que quelques chefs de clans n'en possédassent jusqu'à trois spécimens. 

Une croyance populaire affirmait que le pet d'amazone, de par ses effluves parfumées, pouvait prolonger l'existence. Agissant comme un élixir de jouvence, le pet d'amazone pouvait prolonger la vie de 100 ans. L'amazone est vierge ! En effet, les amazones vivaient sur une île dépourvue d'hommes. Pas un seul mâle. Les pets étaient donc féminins. Dans les campagnes reculées, dans la croyance populaire, le pet de pucelle a donc peu à peu remplacé le pet d'amazone.

Aussi, nombre d'aristocrates, de petits nobliaux, de princes et même de rois, étaient en constante recherche de pucelles. Le fameux "Droit de cuissage" du haut moyen-âge en illustre parfaitement le propos. Le pet de pucelle était le Graal ! Lancelot, dans sa quête, Merlin l'enchanteur, la fée Viviane jusqu'au Roi Arthur n'avaient tous qu'un souci : La pucelle. Il fallu attendre l'arrivée de Jeanne d'Arc pour qu'enfin la légende prenne fin. La pucelle d'Orléans mit un terme à cela. 

Enfin, grâce au sacrifice de Jeanne d'Arc, les pucelles de tout le pays trouvèrent le repos, le calme et la sérénité. Un mari. Il leur était donné de pouvoir péter à leur guise sans avoir toute une meute de Duc, de Compte ou de chevalier au cul. Jeanne, du haut de son bûcher, s'écria à l'attention de ses bourreaux : < Vous ne m'avez pas cru, vous m'aurez cuite !> Le mythe du pet de pucelle, régénérateur et source de longue vie prenait fin. Arrivait le mythe du pacte Faustien... 

Il nous faut conclure ici ce chapitre en gardant présent à l'esprit cette maxime : < Pet aux femmes de bonne volonté >. 

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