A vie de tempêtes
Perdue dans les tempêtes
Assaillie par les nuages,
Quand le ciel joue de la trompette
C’est qu’a éclaté l’orage.
Alors je file comme l’éclair
Pour semer les cris du vent,
Je traverse mille et un déserts
En quête d’un océan.
Mais au milieu des éruptions
Du firmament qui se déchire,
Soudain j’entre en collision
Avec le mur de mes souvenirs.
Couchée au sol, je me sens sale
Quand me saisissent de vieilles peines.
Lierres du passé, racines du mal
Soudain s’agrippent et m’enchainent.
Et je me bats, je me débats, je me débine,
Je me dis bien que si je dévale
Je me défais de ta bobine,
Ça me débecte, ça me déprime et je déballe
De vieux pinceaux
Comme si c’était baguette magique.
Je tire un trait comme Picasso
Qui roulerait en Renault Scenic !
Et je m’enfuis à vive allure
Loin des couleurs de Guernica.
Je veux des bleus, des courbatures,
Du rouge sang, pas d’arnica.
J’ai bien trop vu le vide en prose,
Je veux toutes les douleurs sur ma palette.
Et si le ciel devient morose,
Je veux me perdre dans les tempêtes.
Je veux me perdre dans les tempêtes.
Je veux me perdre dans les tempêtes.
Perdue dans les tempêtes,
Je voulais pas faire trempette.
J’ai pris la poudre d’escampette
Pour ne pas voir que le temps pète.
Je veux mourir dans tes tendresses
Loin des barrières que le temps dresse,
Même si je sais que le temps presse,
Sans toi je meurs donc je t’en prie,
Eloigne toi de l’intempérie,
Si tu t’approches tu vas périr.
Il faut que tu restes en périphérie,
J’ai vu couler bien trop de ferrys.
N’abandonnes pas sans coup férir.
Je veux pas que tu partes sans même blémir.
J’aime pas ce que je veux, je sais pas quoi dire.
Je veux pas que tu te casses, mais si tu reviens je me tire.
Je veux pas que tu te casses, mais si tu reviens je me tire.
J'ai peur que tu me casses quand tu m'attires.
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