(re)Présentations
Marnie manie la rime avec l’art et la manière. Manie sans frime, sans fard et sans que Marnie erre.
L’âme marine, je veux qu’elle s’arrime, pas qu’elle rame, pas qu’elle trime ; paquet de drames braquaient sa mine, minaient son âme, masquaient la cime de ses récits, de ses récifs.
Mais serre-moi, je suis réceptif ! Et si l’émoi est récessif, si dans ma joie je suis excessif, que quand tu me vois c’est déceptif, envole-toi au-dessus des ifs ! Au-dessus des lois et de Sisyphe et de ses strophes.
Pour panne de cœur y a pas de greffe, et si je meurs c’est sans grief. Je suis pas lutteur comme Zangief mais si y a lueur là je m’agrafe, moi j’ai pas peur des catastrophes, des cataclysmes.
Je capitalise comme Qatari, je peux soigner comme cataplasme, produire beau jeu comme Catalogne ou faire rêver comme catalogue ; catapulte sur les problèmes, t’as qu’à t’appuyer sur ma poigne.
Je veux tes menottes sur mes pognes, t’écouter vivre l’ivrogne, voir tes quenottes et ta trogne. Je veux que ça tonne quand ça grogne, que ça remue et que ça cogne, je veux que ça tangue, que ça balance !
Assis séant, sur l’océan, c’est peu seyant mais sémillant que je saisi ses hanches et ma chance, que je m’élance sur la planche, que je flanche face à l’intense, que je me noie dans son regard.
Barracuda, au bar accoudé, barbant comme un barbelé, qui baragouine son baratin et parasite mon plein entrain, m’a rappelé que faut parler et pas se perdre dans l’horizon.
Alors ils ont raison et allons-y, foutu tison ravive les braises, souffle la brise, brise la grève que l’on se grise de plus belle ! Attise l’artiste et pas l’art triste, adieux l’arthrite ! Salut Marnie !
Je suis pas personne mais ça me chiffonne comme tu rayonnes, comme tu brilles, comme tu claironnes. Enfin bref, moi c’est Nelson.
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