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Monde à développer
Le développement individuel d’un organisme vivant recouvre plusieurs notions :
- le fait de grandir, au moins dans un premier temps, notamment par l’extension des tissus due à la multiplication des cellules qui les constituent,
- l’acquisition de potentialités d’échanges avec le milieu, grâce à la diversification des systèmes d’organes et à la spécialisation de leurs fonctions,
- le passage
.d’un état de dépendance passive par rapport aux conditions extérieures
.à une prise de contrôle de l’ensemble des appareils organiques, permettant d’agir sur l’environnement.
Schématiquement, trois étapes plus ou moins imbriquées : croissance, organisation, autonomie.
Ce schéma ne s’appliquerait-il pas à toute communauté territoriale ?
Où la croissance, d’abord démographique, vient à être tempérée par les exigences socio-économiques, imposant une distribution des rôles pour alléger les contraintes subies par les individus et les collectivités, et ainsi accéder à un maximum d’autonomie.
De nombreux pays, dits « en développement », demeurent en dépendance passive, cependant que la plupart, (sinon l’ensemble) des pays développés, en dépit de leur organisation, tardent à assurer ou à maintenir une pleine autonomie, sans cesse remise en question par l’édifice précaire de la finance internationale.
Chacun(e) sait qu’un être vivant ne peut jouir de la plénitude de son développement que s’il peut maintenir, outre sa capacité à digérer et assimiler, la santé de ses organes et de ses cellules grâce à une répartition rationnelle de son alimentation et de ses activités, en quantité et qualité.
Est-ce vraiment le cas pour notre monde planétaire ?
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