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PASCOU Blog

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SOUVENIRS


PASCOU

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Un amour d'enfance

Mon premier amour de jeunesse.

Elle était jeune, je l'étais, c'est sur les bancs et dans la cour de la maternelle que j'ai fait mes premiers pas à deux en compagnie de Nenette.

De son vrai nom Annette G.. En ses vertes années, c'est main dans la main que nous parcourions de long en large la cour goudronnée.

Notre liaison fut cafetée à mes parents par des sœurs insouciantes et jalouses au cours d'un souper. Maman me regarda droit dans les yeux et me dit: c'est vrai Pascou ? Pour ne pas faiblir devant des sœurs contentes de leur pauvre victoire j'avouais.

Alors des... :il est amoureux de mes deux sœurs mal embouchées, ce fût papa qui me dit :- et tu veux te marier avec qui Pascou? Avec Nenette répondis je fièrement.

Devant le rire de mes parents je compris qu'ils acceptaient cette union et m'en trouvais soulagé pouvant enfin dire au monde entier mon amour de Nenette. Notre rencontre était née le jour de la fête de l'école Il y avait une petite représentation et je faisais partie du spectacle,blanche neige et les sept nains. Tout se passait très bien lorsque ma pelle en contreplaqué et sous les coups répétés de , eh ho eh ho on rentre du boulot se brisa . Toute la salle se mit à rire et moi à pleurer c'est blanche neige, enfin Nenette qui se prenant à son rôle vint, devant ma détresse et mon monde qui s'écroulait , me faire un bisou! La salle redoubla de ses rires.....

Cette union dura jusqu’au jour jour la vie active nous appela et nous éloigna, elle école des filles coté est, moi école des garçons coté ouest.

La rupture fut brutale et dévastatrice, je m'engageais immédiatement pour les croisades et c'est chaque mercredi que pendant des années je repoussais l’ennemi! Me protégeant de mes armoiries (un vieux couvercle de poubelle)contre les épées en noisetier qui tombaient drues en faisant un boucan d'enfer. Ces quelques années de guerre de quartiers à coup de pommes , de marrons et autres projectiles me poussèrent jusqu'aux frontières de l'adolescence. Puis ce fut comme un mauvais garçon qui rejoint le pénitencier que par un bel après midi de septembre je me retrouvais dans un pensionnat. Ces deux années de bagne me firent presque oublier Nenette. Quand le surveillant général fit la levée d'écrou et que je me retrouvais sur le trottoir libre comme l'oiseau , je me retournais en faisant un bras d'honneur à ce bâtiment lugubre . Mon baluchon à la main je rêvais de prendre le monde dans mes bras et de le conquérir,

Pascou

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