Papillons de nuit
Et la lune tombe éternellement
Dans le vaste ciel où elle séjourne.
Il semblerait qu'elle côtoie Saturne ;
Les rochers ne sont pourtant pas amants.
Si l'ignorance est une obscurité,
Alors nous naissons dans les ténèbres.
Mais est-ce que tous les candélabres
Nous assurent d'une sincérité ?
Car, oui, les papillons de nuit tournent
Autant autour des lampes de chevet
Que vers la lune claire qu'ils suivaient
Sans cesse dans leur danse nocturne.
Or nous échappons à la gravité
Avec un changement de perspective.
La beauté d'une idée est subjective ;
Le ressenti, une réalité.
La lueur des croyances nous sépare
Et même si elles sont imaginaires,
Nous ressentons vraiment dans notre chair
La division de notre cœur épars.
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