D'erreurs et de roc
Il était un nain qui, habitant sur les lunes,
Y verdissait gaiement courgettes, pommes et prunes.
Voyageur de l'univers, il était chez lui
Partout. Serait-ce donc son lointain monde qu'il a fui ?
Nul ne le sait. Mais, quand il a ici fini
De donner la vie, il retourne à l'infini
Retrouver un ailleurs qui l'attend en dormant.
Car, si en partant la paix y règne en chantant,
Ce n'est bien là que le temps de le voir allé.
Rapidement, le chaos s'y est installé :
Les fleurs luxuriantes donnent de larges ronces
Et les plaines se recouvrent des pierres ponces.
A son grand retour, l'ordre alors réapparaît.
Elle est, pour sa visite, ce qu'elle paraît,
Cette lune où tout ne fait jamais que sembler.
Tout le long, elle ne cessera pas de trembler
Que son terrible secret ne soit découvert.
Triste vérité ! Que celle cachée en vert.
Une journée et le voilà déjà reparti,
Ce nain qui a aimé vivre et s'est dégarni
Pour offrir aux autres une simple heure éphémère,
Heure sur laquelle il veille telle une mère.
Il est, cependant, joué par ses protégés
Qui, en son absence, se sont désagrégés.
D'abord une, elle chemine vite vers des plusieurs
Où les tensions précèdent toutes les terreurs.
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